À Toi NOTRE PÈRE par les Saints Cœurs de JÉSUS, MARIE et JOSEPH..
Forum Catholique sous la protection de Saint Michel, faisant mémoire de Sylvie la fondatrice, Prières, Dévotions au Sacré Coeur, au Coeur Immaculé de Marie, au Coeur Chaste de Joseph et autres, Fidélité aux 3 Blancheurs et au Magistère de l'Eglise...
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 14ème Semaine du Temps Ordinaire — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de la Genèse 28 : 10-22a
« Il eut un songe : une échelle était dressée, et des Anges de DIEU montaient et descendaient. Le SEIGNEUR dit… »
En ces jours-là, Jacob partit de Bershéba et se dirigea vers Harane. Il atteignit le lieu où il allait passer la nuit car le soleil s’était couché. Il y prit une pierre pour la mettre sous sa tête, et dormit en ce lieu. Il eut un songe : voici qu’une échelle était dressée sur la terre, son sommet touchait le Ciel, et des Anges de DIEU montaient et descendaient. Le SEIGNEUR se tenait près de lui. Il dit : « Je suis le SEIGNEUR, le DIEU d’Abraham ton père, le DIEU d’Isaac. La Terre sur laquelle tu es couché, Je te La donne, à toi et à tes descendants. Tes descendants seront nombreux comme la poussière du sol, vous vous répandrez à l’Orient et à l’Occident, au nord et au midi ; en toi et en ta descendance seront bénies toutes les familles de la Terre. Voici que jJe suis avec toi ; Je te garderai partout où tu iras, et Je te ramènerai sur cette Terre ; car Je ne t’abandonnerai pas avant d’avoir accompli ce que Je t’ai dit. » Jacob sortit de son sommeil et déclara : « En vérité, le SEIGNEUR est en ce Lieu ! Et moi, je ne le savais pas. » Il fut saisi de crainte et il dit : « Que ce Lieu est redoutable ! C’est vraiment la Maison de DIEU, la Porte du Ciel ! » Jacob se leva de bon matin, il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête, il la dressa pour en faire une stèle, et sur le sommet il versa de l’huile. Jacob donna le nom de Béthel (c’est-à-dire : Maison de DIEU) à ce Lieu qui auparavant s’appelait Louz. Alors Jacob prononça ce vœu : « Si DIEU est avec moi, s’Il me garde sur le chemin où je marche, s’Il me donne du pain pour manger et des vêtements pour me couvrir, et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père, le SEIGNEUR sera mon DIEU. Cette Pierre dont j’ai fait une Stèle sera la Maison de DIEU. »
– Parole du SEIGNEUR.
" SOUS LES AILES DIVINES "
Le psaume 91 (90 selon la numérotation gréco-latine), invoque avec confiance la protection des bons anges tandis que descend l'heure des ténèbres ; il développe l'enseignement traditionnel des sages (cf. Jb, 5-19+), sur la protection divine accordée au juste. L'oracle divin qui termine ce psaume 90 aux versets 14 à 16 suppose que le fidèle connaîtra l'épreuve, mais que Dieu l'en délivrera.
Psaume 90 (91) : 1-2, 3a.4, 14-15ab
R/ Mon DIEU, dont je suis sûr ! (Ps 90, 2b)
Quand je me tiens sous l’Abri du TRÈS-HAUT et repose à l’Ombre du Puissant, je dis au SEIGNEUR : « Mon Refuge, mon Rempart, mon DIEU, dont je suis sûr ! » R/
C’est Lui qui te sauve des filets du chasseur Il te couvre et te protège. Tu trouves sous son Aile un Refuge : sa Fidélité est une Armure, un Bouclier. R/
« Puisqu’il s’attache à Moi, Je le délivre ; Je le défends, car il connaît mon Nom. Il M’appelle, et Moi, Je lui réponds ; Je suis avec lui dans son épreuve. » R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 9 : 18-26
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Notre Sauveur, le CHRIST JÉSUS, a détruit la mort ; Il a fait resplendir la Vie par l’Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)
« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra »
En ce temps-là, tandis que JÉSUS parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant Lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la Main, et elle vivra. » JÉSUS se leva et le suivit, ainsi que ses Disciples.
Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la Frange de son Vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son Vêtement, je serai sauvée. » JÉSUS se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
JÉSUS, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de Lui. Quand la foule fut mise dehors, Il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.
"Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. »
Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. La douleur de ce chef de synagogue est immense ! Son espérance est dans la guérison de sa petite fille qui est morte à l’instant. Il court vers Jésus qui la relèvera. La douleur des épreuves personnelles et communautaires est évoquée à Jésus : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Ce chef de synagogue va découvrir que Dieu l’enveloppe de sa tendresse ! La Parole nous invite à admirer les merveilleuses manifestations de foi qui émeuvent le cœur de Jésus et provoque son action immédiate. Il nous l’a dit, une foi ferme “oblige” Dieu à agir. Jésus n’aime pas que nous le tentions par notre manque de foi. En traversant les épreuves de la foi, nous augmentons notre confiance en Dieu. Dieu attend de nous que tenions bon dans l’épreuve. Zacharie demanda une preuve à l’archange Gabriel : « Zacharie dit à l’ange : ‘A quoi connaîtrai-je cela ?’ » L’archange ne recula pas : « Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu, et voici que tu vas être réduit au silence et sans pouvoir parler jusqu’au jour où ces choses arriveront, parce que tu n’as pas cru à mes paroles, lesquelles s’accompliront en leur temps. » Et c’est ce qu’il advint.
"Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Cette femme qui souffre de perte de sang est allée voir tous les médecins, elle a dépensé tous ses biens sans aucun résultat ! De plus, sa situation de femme souffrant d’hémorragies la rend impure. Dans son désarroi, il ne lui reste plus que Jésus en qui elle a mis toute son espérance. Elle a une telle foi en lui ! Elle se dit : "Si j’arrive à toucher son manteau, je serai guérie !" Jésus comprend la douleur de cette femme, il répond sans tarder à celle qui lui fait confiance : "Prends courage à présent, femme. Sois donc désormais en bonne santé." Dieu se laisse saisir de bon gré par notre foi. Beaucoup ont touché la frange du vêtement de Jésus, mais sans obtenir la guérison, parce qu’ils n’avaient pas assez de foi. Jésus nous demande de le toucher avec beaucoup de foi pour recevoir la santé.
"Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. »
Et la nouvelle se répandit dans toute la région. Il nous faut souvent passer par l’épreuve de la souffrance pour obtenir une grande espérance. L’épreuve que nous traversons, les doutes que nous éprouvons font partie des épreuves de notre vie. Nous demandons à Dieu une espérance invincible, un amour sans cesse renouvelé. Jésus “se lie” à nous par notre foi. Il ne peut rien refuser à ceux qui lui manifeste leurs demandes avec simplicité. C’est ensemble que nous pouvons porter du fruit. C’est ensemble, en communauté, que nous pouvons relever le grand défi de l’espérance. Nous rencontrons encore Jésus dans l’Eucharistie, nous recevons son Corps et son Sang pour être guéris, pour être transformés par lui. Nous bâtissons des communautés de foi pour nous laisser travailler par l’Esprit Saint de Dieu.
Citation :
Nous demandons la grâce d’une grande confiance pour tous ceux qui désespèrent.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église Commentaire de l'évangile de Matthieu, 9, 5-8 (trad. cf SC 254, p 209s)
« La jeune fille n'est pas morte, elle dort »
Ce chef [de synagogue] peut être compris comme représentant la Loi de Moïse qui, priant à l'intention de la foule qu'elle avait nourrie pour le Christ en prêchant l'attente de sa venue, demande au Seigneur de rendre la vie à une morte... Le Seigneur lui a promis son aide et pour la lui assurer, l'a suivi.
Mais d'abord, la foule des païens pécheurs est sauvée avec les apôtres. Le don de la vie revenait en premier lieu à l'élection prédestinée par la Loi, mais au préalable, dans l'image de la femme, le salut est rendu aux publicains et aux pécheurs. Voilà pourquoi cette femme a confiance qu'en venant sur le passage du Seigneur, elle sera guérie de son flux de sang par le contact du vêtement du Seigneur... Elle a hâte dans sa foi de toucher la frange du vêtement, c'est-à-dire d'atteindre en compagnie des apôtres le don de l'Esprit Saint qui sort du corps du Christ à la manière d'une frange. En peu de temps elle est guérie. Ainsi, la santé destinée à l'une est rendue aussi à une autre, dont le Seigneur a loué la foi et la persévérance, parce que ce qui était préparé pour Israël a été accueilli par les peuples des nations... La puissance guérissante du Seigneur, contenue dans son corps, gagnait jusqu'aux franges de ses vêtements. En effet, Dieu n'était pas divisible ni saisissable pour être enfermé dans un corps ; il divise lui-même ses dons dans l'Esprit, mais n'est pas divisé dans ses dons. Sa puissance est atteinte par la foi partout, parce qu'elle est partout et n'est absente nulle part. Le corps qu'il a pris n'a pas enfermé sa puissance, mais sa puissance a pris la fragilité d'un corps pour le racheter. Et cette puissance est si illimitée et si généreuse que l'œuvre du salut des hommes était présente jusque dans les franges du vêtement du Christ.
Le Seigneur entre ensuite dans la maison du chef, autrement dit dans la synagogue..., et beaucoup se moquent de lui. En effet ils n'ont pas cru en Dieu dans un homme ; ils ont ri d'entendre prêcher la résurrection d'entre les morts. Prenant la main de la jeune fille, le Seigneur a ramené à la vie celle dont la mort n'était auprès de lui qu'un sommeil.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Lun 31 Juil 2017 - 22:47, édité 2 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 10 Juil 2017 - 23:27
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 11 juillet 2017 :Le mardi de la 14e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 14ème Semaine du Temps Ordinaire — S. Benoît, abbé (Fête en Europe)
Première Lecture : Lecture du Livre des Proverbes 2 : 1-9)
« Aie l'oreille attentive à la Sagesse »
Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes, l’oreille attentive à la Sagesse, le cœur incliné vers la Raison. Oui, si tu fais appel à l'Intelligence, si tu invoques la Raison, si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la Crainte du SEIGNEUR, tu découvriras la Connaissance de DIEU. Car c’est le SEIGNEUR qui donne la Sagesse ; Connaissance et Raison sortent de sa Bouche. Il réserve aux hommes droits la Réussite : pour qui marche dans l’Intégrité, Il est un Bouclier, Gardien des Sentiers du Droit, veillant sur le Chemin de ses Fidèles. Alors tu comprendras la Justice, le Jugement, la Droiture, Seuls Sentiers qui mènent au Bonheur.
– Parole du SEIGNEUR.
" LOUANGE DE LA JUSTICE DIVINE "
Le psaume 34 (33 selon la numérotation grecque) est attribué au roi David. Ce psaume de confiance est un acrostiche comme le psaume 25 avec qui il a une forte parenté : les premières lettres de chaque verset constituent l’alphabet hébreu. L'indication du premier verset fait référence au moment où David simule la folie devant Akish (et non Abimélec) pour éviter la prison.
Psaume 33 (34) : 2-3, 4-5, 6-7, 8-9, 10-11
R/ Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps, ou Goûtez et voyez comme est Bon le SEIGNEUR.
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps, sa Louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le SEIGNEUR : que les pauvres m'entendent et soient en fête ! R/
Magnifiez avec moi le SEIGNEUR, exaltons tous ensemble son Nom. Je cherche le SEIGNEUR, Il me répond : de toutes mes frayeurs, Il me délivre. R/
Qui regarde vers Lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le SEIGNEURr entend : Il le sauve de toutes ses angoisses. R/
L'Ange du SEIGNEUR campe à l'entour pour libérer ceux qui Le craignent. Goûtez et voyez : le SEIGNEUR est Bon ! Heureux qui trouve en Lui son Refuge ! R/
Saints du SEIGNEUR, adorez-Le : rien ne manque à Ceux qui Le craignent. Des riches ont tout perdu, ils ont faim ; qui cherche le SEIGNEUR ne manquera d'aucun Bien. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 19 : 27-29
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Donne-nous, SEIGNEUR, l'ESPRIT de Vérité : qu'Il nous guide vers la Vérité Toute Entière Alléluia. (Jn 16, 13)
« Vous qui M'avez suivi, vous recevrez le centuple. »
En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à JÉSUS : « Voici que nous avons tout quitté pour Te suivre : quelle sera donc notre part ? » JÉSUS leur déclara : « Amen, Je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le FILS de l’homme siégera sur son Trône de Gloire, vous qui M’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze Trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et celui qui aura quitté, à cause de mon Nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en Héritage la Vie Éternelle.
« Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Saint Benoît, patron de l’Europe et ses moines, ont mis à l’œuvre l’Amour de Jésus. Pierre a suivi Jésus avec ses compagnons, il est perplexe sur son devenir. Ils ont tout laissé : travail, famille, et ils se sont engagés à la suite du Christ. Quel sera le signe de leur réussite puisqu’ils n’ont ni argent, ni puissance, ni les satisfactions du monde. Jésus répond en parlant de l’accomplissement du monde et de l’avènement du Règne de Dieu. Pierre et les Douze vivront à l’écart entre le présent du monde, et le futur du Règne de Dieu où Jésus les comblera. Nous vivons dans cette espérance, avec la joie d’être dès maintenant tout donnés au Christ Jésus. « Ce qu’il y a pour nous, » c’est de continuer l’œuvre d’Amour de Jésus. Le Visage de Jésus est donné à Marie sa mère, elle resplendit les merveilles de Dieu. L’Amour infini de Jésus est inscrit dans l’épanouissement de notre visage humain. Jésus, l’envoyé du Père, descendra jusqu’au tréfonds des détresses humaines, dans l’enfer et dans la mort pour nous en libérer. Surabondant d’amour, Dieu nous fait participer à son Amour infini, jusqu’à ce que Jésus revienne dans la Gloire.
"Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël."
Le génie de Benoît a été de se donner tout entier au Christ à la suite des Apôtres et d’apporter aux hommes une nouvelle forme d’existence. Benoît fonde une nouvelle famille religieuse fondée sur l’abandon de tout, et sur l’accueil de la grâce de Dieu. C’est cette grâce qui noue entre les membres de la communauté un nouveau mode de relations qui n’est pas fondé sur la richesse, la puissance ou la satisfaction de soi. Cette famille rend peu à peu visible l’action de l’amour de Dieu qui transforme le monde. Le Saint-Esprit nous éclaire quand nous demeurons dans les liens de charité. Les apôtres, qui vivent la fatigue et la tentation, se réfugient dans le cœur de Jésus. Là, en Jésus, ils intercèdent auprès du Père qui n’est que tendresse et bonté. Ils tiennent bon dans ce combat pour établir dans l’Amour le monde nouveau. Dieu nous appelle à garder notre cœur dans la vérité en demeurant en lui. Pierre qui demande à Jésus ce qu’il y aura pour eux qui le suivent entend cette réponse : Ils recevront beaucoup plus, et ils auront en héritage la vie éternelle.
"Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle."
La miséricorde surabondante du cœur de Dieu passe dans nos vies données. Jésus nous donne de vivre notre foi dans la fécondité de l’amour, avec la sérénité de Saint Benoit. Notre espérance, c’est que l’Amour infini du cœur de Dieu transforme le cœur des hommes. Par l’offrande de notre cœur, par le sacrifice de notre vie, nous voulons faire en sorte que le monde vive. Nous demeurons dans le cœur de Jésus, portés par la prière de l’Église. Par l’adoration, nous entrons dans le mystère de Jésus, et nous y demeurerons d’autant plus fortement que le combat est terrible. La recherche de Dieu dans la lecture attentive de sa Parole, dans la louange, nous aide à persévérer. Dans le combat spirituel, nous faisons l’expérience que chacun de nous, dans sa faiblesse, est signe d’espérance. En nous appuyant sur la communion avec chacun, nous progressons dans la conversion. Portés par l’Evangile qui nous rend heureux, nous vivons à la suite de Jésus qui a déjà accompli toutes choses en donnant sa vie sur la Croix, en ressuscitant, et en nous envoyant son Esprit-Saint !
Citation :
Nous demandons la grâce d’une grande confiance pour tous ceux qui désespèrent.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Vénérable Pie XII, pape de 1939 à 1958 Homélie à Saint-Paul-Hors-les-Murs, 18 septembre 1947
Saint Benoît, père de l'Europe
Saint Benoît est le père de l'Europe. Lorsque l'Empire romain s'est effondré, consumé de vétusté et de vices, et que les barbares se sont rués sur ses provinces, cet homme, que l'on a appelé le dernier des grands Romains (selon l'expression de Tertullien), alliant à la fois la romanité et l'Évangile, a puisé en ces deux sources le secours et la force pour unir puissamment les peuples de l'Europe sous l'étendard et l'autorité du Christ... Car de la mer Baltique à la Méditerranée, de l'océan Atlantique aux plaines de Pologne, des légions de moines bénédictins se sont répandues, adoucissant les nations rebelles et sauvages par la croix, les livres et la charrue.
« Prie et travaille » : cette devise des bénédictins ne contient-elle pas, dans sa brièveté majestueuse, ce qui est la loi principale de l'humanité et de sa règle de vie... ? C'est un précepte divin de prier ; c'en est un aussi de travailler : nous devons accomplir l'un et l'autre pour la gloire de Dieu et le perfectionnement de nos esprits et de nos corps... Maintenant, l'Europe gémit sur des calamités et des misères... Au milieu de cette tempête qui fait tomber l'Europe dans le désastre et le malheur, il n'est pas inopportun ou inutile de se rappeler que des forces intérieures puissantes, une longue excellence de civilisation... s'étaient établies dans l'Europe comme sur un fondement d'une très grande solidité.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Lun 7 Aoû 2017 - 20:15, édité 1 fois
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 11 Juil 2017 - 22:39
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 12 juillet 2017 :Le mercredi de la 14e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 14ème Semaine du Temps Ordinaire — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de la Genèse 41 : 55-57 ; 42, 5-7a.17-24a
« Nous sommes coupables envers Joseph notre frère. C’est pourquoi nous sommes dans une telle détresse »
En ces jours-là, tout le pays d’Égypte souffrit de la faim, et le peuple, à grands cris, réclama du pain à Pharaon. Mais Pharaon dit à tous les Égyptiens : « Allez trouver Joseph, et faites ce qu’il vous dira. » La famine s’étendait à tout le pays. Alors Joseph ouvrit toutes les réserves et vendit du blé aux Égyptiens, tandis que la famine s’aggravait encore dans le pays. De partout on vint en Égypte pour acheter du blé à Joseph, car la famine s’aggravait partout. Les fils d’Israël, c’est-à-dire de Jacob, parmi beaucoup d’autres gens, vinrent donc pour acheter du blé, car la famine sévissait au pays de Canaan. C’était Joseph qui organisait la vente du blé pour tout le peuple du pays, car il avait pleins pouvoirs dans le pays.
En arrivant, les frères de Joseph se prosternèrent devant lui, face contre terre. Dès qu’il les vit, il les reconnut, mais il se comporta comme un étranger à leur égard et il leur parla avec dureté. Il les retint au poste de garde pendant trois jours. Le troisième jour, il leur dit : « Faites ce que je vais vous dire, et vous resterez en vie, car je crains Dieu. Si vous êtes de bonne foi, que l’un d’entre vous reste prisonnier au poste de garde. Vous autres, partez en emportant ce qu’il faut de blé pour éviter la famine à votre clan. Puis vous m’amènerez votre plus jeune frère : ainsi vos paroles seront vérifiées, et vous ne serez pas mis à mort. » Ils acceptèrent, et ils se disaient l’un à l’autre : « Hélas ! nous sommes coupables envers Joseph notre frère : nous avons vu dans quelle détresse il se trouvait quand il nous suppliait, et nous ne l’avons pas écouté. C’est pourquoi nous sommes maintenant dans une telle détresse. » Ruben, alors, prit la parole : « Je vous l’avais bien dit : “Ne commettez pas ce crime contre notre jeune frère !” Mais vous ne m’avez pas écouté, et maintenant il faut répondre de son sang. » Comme il y avait un interprète, ils ne se rendaient pas compte que Joseph les comprenait. Alors Joseph se retira pour pleurer.
– Parole du SEIGNEUR.
" "HYMNE A LA PROVIDENCE" "
Le psaume 33 (32 selon la numérotation grecque) est attribué à David. C’est un psaume de louange, dont le thème majeur est celui du peuple d'Israël, peuple élu de Dieu.
Psaume 32 (33) : 2-3, 4-5, 6-7, 8-9, 10-11
R/ Que ton Amour, SEIGNEUR, soit sur nous, comme notre Espoir est en Toi ! .(Ps 32, 22)
Rendez Grâce au SEIGNEUR sur la cithare, jouez pour Lui sur la harpe à dix cordes. Chantez-Lui le Cantique Nouveau, de tout votre Art soutenez l’Ovation. R/
Le SEIGNEUR a déjoué les plans des nations, anéanti les projets des peuples. Le Plan du SEIGNEUR demeure pour toujours, les Projets de son Cœur subsistent d’âge en âge. R/
DIEU veille sur ceux qui Le craignent, qui mettent leur Espoir en son Amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 10 : 1-7
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Règne de DIEU est tout Proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia. (Mc 1, 15)
« Allez plutôt vers les Brebis Perdues de la Maison d’Israël »
En ce temps-là, JÉSUS appela ses douze Disciples et Leur donna le Pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui Le livra. Ces douze, JÉSUS Les envoya en Mission avec les Instructions Suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les Brebis Perdues de la Maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le Royaume des Cieux est tout Proche. »
"Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité."
L’appel des Douze apôtres et leur envoi en mission est surprenant dans l’Évangile de Mathieu ! Les apôtres ne partiront pas en mission, ils restent avec Jésus ! Cette mission commencera en réalité à la fin de l’Évangile, quand Jésus sera ressuscité. Jésus les envoie alors, leur ayant donné l’Esprit Saint. Ce sera sauvés par la Passion et la Résurrection de Jésus, qu’ils partiront annoncer la Bonne Nouvelle de la Résurrection : le Royaume des cieux est tout proche. Les douze disciples forment le “Collège Apostolique.” Dans sa pérégrination terrestre, l’Église est une communauté missionnaire, elle a son origine dans l’accomplissement de la mission de Jésus et du Saint Esprit selon le dessein de Dieu le Père. Saint Pierre et les autres Apôtres constituent, de par l’institution du Seigneur Jésus, un seul Collège Apostolique. Le Pape François, successeur de Pierre, et les évêques, successeurs des apôtres, forment entre eux un ensemble qui a la mission d’annoncer l’Évangile par toute la terre. Il n’y a pas de mission en dehors du Christ Jésus ressuscité. Pour être envoyé en mission, il faut avoir bénéficié du Salut opéré par sa Passion et sa Résurrection de Jésus. Transformés par le mystère pascal, les Apôtres sont alors envoyés. Célébrant le Mystère Pascal dans l’Eucharistie, nous sommes aussi envoyés en Mission. Notre vie est semblable à celle des disciples qui nous précèdent dans le Royaume.
"Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra."
Parmi les disciples envoyés en mission nous trouvons ceux que Jésus a placé en grande responsabilité, comme Pierre. D’autres, sont comme Thaddée, nous n’en savons que peu de choses. Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra, est aussi mentionné ! La Passion de Jésus sera dans la vie de chacun. Ce "Corps" nouveau que Jésus institue sera d’une grande importance pour l’Église ! Éclairée à la lumière de la Passion et de la Résurrection de Jésus, notre vie aussi deviendra l’œuvre de son amour, un bon grain pour le monde. Jésus ressuscité nous nourrit de son Corps et de son Sang. Il nous fortifie par son Esprit Saint pour que nous tenions bon dans le combat quotidien. En vivant de son amour nous annonçons la Bonne Nouvelle. C’est Jésus le Sauveur qui fait de nous un Peuple nouveau. L’Évangile dit la Bonne Nouvelle qui nous transforme tous. C’est ainsi que nos vies donnent sens au monde.
"Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains."
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Cette proximité de Jésus manifeste à l’humanité qu’il en sera toujours le Défenseur. Les disciples de Jésus devront être les plus petits et les plus pauvres. Dans la mission, ils seront passés au crible de la Passion qui éclaire la vie de Jésus. C’est alors que sera révélé le cœur de l’apôtre envoyé vers les brebis perdues de la maison d’Israël. C’est la Mission de Jésus qui se trouve là annoncée ! Mystère ou Dieu se fait si proche de notre vie. Dans la lumière de l’Esprit Saint, l’Israël de Dieu contient toute l’humanité, nous sommes plein de miséricorde pour le Peuple qui appartient à Dieu. Jésus cherche des disciples disponibles et prêts à Le suivre jusqu’à la fin. Partout ou les Apôtres se rendent, Jésus est à l’œuvre. Nous pouvons porter secours à toutes les détresse de l’humanité en véritable apôtre de Jésus.
Citation :
Nous demandons la grâce de proclamer que le Royaume de Dieu est tout proche.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Concile Vatican II Message aux gouvernants
« Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche »
À vous les dépositaires du pouvoir temporel, que vous demande l'Église aujourd'hui ?... Elle ne vous demande que la liberté. La liberté de croire et de prêcher sa foi, la liberté d'aimer son Dieu et de le servir, la liberté de vivre et de porter aux hommes son message de vie. Ne le craignez pas : elle est à l'image de son Maître, dont l'action mystérieuse n'empiète pas sur vos prérogatives, mais guérit tout l'humain de sa caducité fatale, le transfigure, le remplit d'espérance, de vérité et de beauté.
Laissez le Christ exercer cette action purifiante sur la société ! Ne le crucifiez pas à nouveau : ce serait sacrilège, car il est Fils de Dieu ; ce serait suicide, car il est Fils de l'homme. Et nous, ses humbles ministres, laissez-nous répandre partout sans entraves la « bonne nouvelle » de l'Évangile de la paix, que nous avons méditée pendant ce Concile. Vos peuples en seront les premiers bénéficiaires, car l'Église forme pour vous des citoyens loyaux, amis de la paix sociale et du progrès.
En ce jour solennel où elle clôt les assises de son 21ème Concile œcuménique, l'Église vous offre par notre voix son amitié, ses services, ses énergies spirituelles et morales. Elle vous adresse à tous son message de salut et de bénédiction. Accueillez-le, comme elle vous l'offre, d'un cœur joyeux et sincère, et portez-le à tous vos peuples !
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 12 Juil 2017 - 22:55
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 13 juillet 2017 :Le jeudi de la 14e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 14ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Henri II Empereur d'Allemagne
Première Lecture : Lecture du Livre de la Genèse 44 : 18-21.23b-29 ; 45, 1-5
« C’est pour vous conserver la Vie que DIEU m’a envoyé en Égypte »
En ces jours-là, Juda et ses frères, les fils de Jacob, avaient été ramenés devant Joseph. Juda s’approcha de lui et dit : « De grâce, mon seigneur, permets que ton serviteur t’adresse une parole sans que la colère de mon seigneur s’enflamme contre ton serviteur, car tu es aussi grand que Pharaon ! Mon seigneur avait demandé à ses serviteurs : “Avez-vous encore votre père ou un autre frère ?” Et nous avons répondu à mon seigneur : “Nous avons encore notre vieux père et un petit frère, l’enfant qu’il a eu dans sa vieillesse ; celui-ci avait un frère qui est mort, il reste donc le seul enfant de sa mère, et notre père l’aime !” Alors tu as dit à tes serviteurs : “Amenez-le-moi : je veux m’occuper de lui. Si votre plus jeune frère ne revient pas avec vous, vous ne serez plus admis en ma présence.” Donc, lorsque nous sommes retournés auprès de notre père, ton serviteur, nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur. Et, lorsque notre père a dit : “Repartez pour nous acheter un peu de nourriture”, nous lui avons répondu : “Nous ne pourrons pas repartir si notre plus jeune frère n’est pas avec nous, car nous ne pourrons pas être admis en présence de cet homme si notre plus jeune frère n’est pas avec nous.” Alors notre père, ton serviteur, nous a dit : “Vous savez bien que ma femme Rachel ne m’a donné que deux fils. Le premier a disparu. Sûrement, une bête féroce l’aura mis en pièces, et je ne l’ai jamais revu. Si vous emmenez encore celui-ci loin de moi et qu’il lui arrive malheur, vous ferez descendre misérablement mes cheveux blancs au séjour des morts.” Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite, et il s’écria : « Faites sortir tout le monde. » Quand il n’y eut plus personne auprès de lui, il se fit reconnaître de ses frères. Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent, et même la maison de Pharaon. Il dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? » Mais ses frères étaient incapables de lui répondre, tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui. Alors Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi ». Ils s’approchèrent, et il leur dit : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour qu’il soit emmené en Égypte. Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu, car c’est pour vous conserver la Vie que DIEU m’a envoyé ici avant vous. »
– Parole du SEIGNEUR.
" L'HISTOIRE MERVEILLEUSE D'ISRAËL "
Le psaume 105 (104 selon la numérotation gréco-latine) évoque successivement l'histoire patriarcale (versets 8 à 15), l'histoire de Joseph (versets 16 à 23), la mission de Moïse (versets 24 à 27), les plaies d'Egypte (versets 28 à 36), le départ et la marche au désert (versets 37 à 43), et enfin l'entrée en Canan, terre promise à Abraham (versets 44 à 45).
Psaume 104 (105) : 16-17, 18-19, 20-21
R/ Souvenez-vous des Merveilles que le SEIGNEUR a faites. ou Alléluia !. (Ps 104, 5a)
DIEU appela sur le pays la famine, le privant de toute ressource. Mais devant eux Il envoya un homme, Joseph, qui fut vendu comme esclave. R/
On lui met aux pieds des entraves, on lui passe des fers au cou ; il souffrait pour la Parole du SEIGNEUR, jusqu’au jour où s’accomplit sa Prédiction. R/
Le roi ordonne qu’il soit relâché, le maître des peuples, qu’il soit libéré. Il fait de lui le chef de sa maison, le maître de tous ses biens. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 10 : 7-15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Règne de DIEU est tout Proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia. (Mc 1, 15)
En ce temps-là, JÉSUS disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le Royaume des Cieux est tout Proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. »
"Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche."
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Il n’est pas facile d’entrer dans le mystère de l’amour gratuit de Dieu. L’Évangile nous invite à annoncer la bonne nouvelle de Jésus, le mystère du royaume de Dieu. Notre Père a envoyé dans le monde Jésus, notre sauveur, qui veut nous régénérer de l’intérieur et changer le monde dans lequel nous vivons. Jésus annonce que « le Règne des Cieux est proche. » Il progresse entre les hommes au fur et à mesure que le bien avance et que le mal recule. L’amour est gratuit, c’est un don gracieux de Dieu. Le don de Dieu manifeste l’amour unique du Père. Thérèse de l’enfant Jésus a compris cet Amour, elle a transformé le carmel de Lisieux grâce aux liens d’amour reçus dans sa famille et repris par le Saint Esprit. Ces liens de cœur à cœur qui existaient dans sa famille ont été transformés pour le Royaume. Sous l’inspiration de l’Esprit Saint, Thérèse s’est appuyée sur ces liens de famille pour transformer, grâce à cet Amour divin, les liens d’amour vécu au carmel. Elle a reconnu ces liens l’amour offert par Jésus lui - même, comme un Don, pour réchauffer son cœur assoiffé d’amour.
"Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture."
Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. La « culture du rejet » rend insensible aux pauvres qui manquent de tout. Nos grands-parents veillaient scrupuleusement à ce qu’aucun reste de nourriture ne soit jeté. Jeter un aliment revient à le voler de la table du pauvre, de celui qui a faim ! Jésus veut le salut total de l’homme, dans son corps et dans son esprit ; Un discernement s’impose pour accomplir l’œuvre de Dieu, « savoir qui est digne de nous accueillir. » Ce mystère de « l’unique, » manifeste le choix de Dieu. Dans le Secret de l’Amour, nous nous découvrons l’unique de Dieu. Chacun de nous est « unique » aux yeux de Dieu. Jésus est l’Unique du Père, il est l’unique de Marie. Les liens d’amour naturel sont une icône des liens nouveaux que Dieu veut créer pour un monde nouveau. Nous sommes appelés à la résurrection et à la Vie pour tous. Celui qui est un mort vivant à cause du péché, peut expérimenter une nouvelle vie quand il retrouve la grâce. C’est un grand mystère que nous expérimentons à notre baptême, quand nous vivons de la résurrection.
"En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent."
Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. C’est la Paix de Jésus que nous voulons apporter au monde ! Jésus nous demande d’être des messagers de la paix. La paix d’un bonheur étonnant, c’est le bonheur de l’Amour infini de Dieu. Pour recevoir les dons du royaume de Dieu, il faut être dans une bonne disposition intérieure. Cet amour nouveau de Jésus est une entrée dans l’amour mystérieux de Dieu. Cet amour est reçu dans la foi, il est l’Amour Unique du Père pour son Fils dans lequel nous sommes aimés. Il nous faut une véritable expérience d’amour pour annoncer la Parole d’amour. L’amour de Dieu est tellement grand et fort qu’il nous dépasse. Il nous met en adoration devant l’œuvre que Dieu accomplit : « Vous avez reçu gratuitement, donner gratuitement. » Cet Amour est générateur de Paix. Nous ne pouvons pas cesser d’annoncer l’Évangile car nous le vivons, et nous voulons que d’autres personnes le vivent aussi.
Citation :
Nous demandons à Jésus la grâce de nous faire grandir dans son Amour.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Liturgie byzantine Les Divines Liturgies eucharistiques de saint Jean Chrysostome et de saint Basile : Grande litanie de paix et Litanie de communion
« Que votre paix vienne sur cette maison »
Diacre : En paix, prions le Seigneur. Tous : Kyrie eleison. Pour la paix d'en haut et le salut de nos âmes, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour la paix du monde entier, la stabilité des saintes Églises de Dieu et l'union de tous, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour cette sainte maison, ceux qui y pénètrent avec foi, piété et crainte de Dieu, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour notre père et bienheureux patriarche N., notre évêque N., l'ordre vénérable des prêtres, le diaconat en Christ, pour tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour notre pays et ceux qui le gouvernent et en particulier pour les serviteurs de Dieu NN..., prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour cette ville (ou « ce village » ou « ce saint monastère »), pour toute ville et contrée et les fidèles qui y demeurent, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour un temps favorable, l'abondance des fruits de la terre et des jours de paix, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour ceux qui sont en mer et dans les airs, pour les voyageurs, les malades, les affligés, les prisonniers, pour tous ceux qui peinent et pour le salut de tous, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Pour qu'il nous délivre de toute affliction, colère, péril et nécessité, prions le Seigneur. – Kyrie eleison. Secours-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu par ta grâce. – Kyrie eleison.
********** Ayant fait mémoire de tous les saints, encore et encore en paix prions le Seigneur. – Kyrie eleison... Que ce jour entier soit parfait, saint, paisible et sans péché, demandons au Seigneur. – Accorde-le, Seigneur. Un ange de paix, guide fidèle, gardien de nos âmes et de nos corps, demandons au Seigneur. –- Accorde-le, Seigneur. Pardon et rémission de nos péchés et de nos transgressions, demandons au Seigneur. – Accorde-le, Seigneur. Ce qui est bon et utile à nos âmes et la paix pour le monde, demandons au Seigneur. – Accorde-le, Seigneur. Pour achever le reste de notre vie dans la paix et la pénitence, demandons au Seigneur. – Accorde-le, Seigneur. Une fin chrétienne, sans douleur, sans honte, paisible, et notre justification devant son trône redoutable, demandons au Seigneur. – Accorde-le, Seigneur. Ayant demandé l'unité de la foi et la communion du Saint Esprit, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres, et toute notre vie au Christ notre Dieu. – À toi, Seigneur.
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 15 Juil 2017 - 2:15
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 15 juillet 2017 :Le samedi de la 14e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 14ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Bonaventure, évêque et docteur de l'Eglise
Première Lecture : Lecture du Livre de la Genèse 49 : 29-33 ; 50, 15-26a
« DIEU vous visitera et vous fera remonter de ce pays »
En ces jours-là, Jacob donna cet ordre à ses fils : « Je vais être réuni aux miens. Enterrez-moi auprès de mes pères, dans la caverne qui est dans le champ d’Éphrone le Hittite, dans la caverne du champ de Macpéla, en face de Mambré, au pays de Canaan, le champ qu’Abraham a acheté à Éphrone le Hittite comme propriété funéraire. C’est là que furent enterrés Abraham et son épouse Sara ; c’est là que furent enterrés Isaac et son épouse Rébecca ; c’est là que j’ai enterré Léa. C’est le champ qui fut acheté aux Hittites, avec la caverne qui s’y trouve. » Lorsque Jacob eut achevé de donner ses instructions à ses fils, il s’allongea sur son lit, il expira et fut réuni aux siens.
Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent : « Si jamais Joseph nous prenait en haine, s’il allait nous rendre tout le mal que nous lui avons fait… » Ils firent dire à Joseph : « Avant de mourir, ton père a exprimé cette volonté : “Vous demanderez ceci à Joseph : De grâce, pardonne à tes frères leur crime et leur péché. Oui, ils t’ont fait du mal, mais toi, maintenant, pardonne donc le crime des serviteurs du DIEU de ton père !” » En entendant ce message, Joseph pleura. Puis ses frères vinrent eux-mêmes se jeter à ses pieds et lui dire : « Voici que nous sommes tes esclaves. » Mais Joseph leur répondit : « Soyez sans crainte ! Vais-je prendre la place de DIEU ? Vous aviez voulu me faire du mal, DIEU a voulu le changer en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : préserver la Vie d’un Peuple nombreux. Soyez donc sans crainte : moi, je prendrai soin de vous et de vos jeunes enfants. » Il les réconforta par des paroles qui leur allaient au cœur.
Joseph demeura en Égypte avec la famille de son père, et il vécut cent dix ans. Il vit les petits-enfants de son fils Éphraïm ; quant aux enfants de Makir, fils de Manassé son autre fils, il les reçut sur ses genoux à leur naissance. Joseph dit à ses frères : « Je vais mourir. DIEU vous visitera et vous fera remonter de ce pays dans le pays qu’Il a fait serment de donner à Abraham, Isaac et Jacob. » Joseph fit prêter serment aux fils d’Israël, en disant : « Quand DIEU vous visitera, vous ferez monter d’ici mes ossements. » Et Joseph mourut à cent dix ans.
– Parole du SEIGNEUR.
" L'HISTOIRE MERVEILLEUSE D'ISRAËL "
Le psaume 105 (104 selon la numérotation gréco-latine) évoque successivement l'histoire patriarcale (versets 8 à 15), l'histoire de Joseph (versets 16 à 23), la mission de Moïse (versets 24 à 27), les plaies d'Egypte (versets 28 à 36), le départ et la marche au désert (versets 37 à 43), et enfin l'entrée en Canan, terre promise à Abraham (versets 44 à 45).
Psaume 104 (105) : 1-2, 3-4, 6-7
R/ Cherchez DIEU, vous les humbles, et votre cœur vivra. (Ps 68, 33b)
Rendez grâce au SEIGNEUR, proclamez son Nom, annoncez parmi les peuples ses Hauts Faits ; chantez et jouez pour Lui, redites sans fin ses Merveilles. R/
Glorifiez-vous de son Nom Très Saint : Joie pour les cœurs qui cherchent DIEU ! Cherchez le SEIGNEUR et sa Puissance, recherchez sans trêve sa Face. R/
Vous, la Race d’Abraham son Serviteur, les fils de Jacob, qu’Il a choisis, le SEIGNEUR, c’est Lui notre DIEU : ses Jugements font Loi pour l’univers. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 10 : 24-33
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Si l’on vous insulte pour le Nom du CHRIST, heureux êtes-vous : l’ESPRIT de DIEU repose sur vous. Alléluia. (1 P 4, 14)
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps »
En ce temps-là, JÉSUS disait à ses Apôtres : « Le Disciple n’est pas au-dessus de son Maître, ni le Serviteur au-dessus de son SEIGNEUR. Il suffit que le Disciple soit comme son Maître, et le Serviteur, comme son SEIGNEUR. Si les gens ont traité de Béelzéboul le Maître de Maison, ce sera bien pire pour Ceux de sa Maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que Je vous dis dans les ténèbres, dites-Le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-Le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt Celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre PÈRE le veuille. Quant à Vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : Vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour Moi devant les hommes, Moi aussi Je Me déclarerai pour lui devant mon PÈRE qui est aux Cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi Je le renierai devant mon PÈRE qui est aux Cieux. »
"Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur."
Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Se prononcer pour Jésus devant les hommes, c’est revêtir les sentiments qui étaient dans le cœur de Jésus. Revêtir les sentiments qui étaient dans le cœur de Jésus, c’est conformer notre vie à la sienne. Pour ce faire, nous célébrons la sainte Liturgie qui nous donne sa vie divine. Tous les aspects de la Vie de Jésus sont célébrés ! Nous célébrons le rejet qu’il a subi de la part des hommes, la descente aux enfers. Nous célébrons aussi sa mort et sa résurrection. C’est par son Sacrifice que nous sommes debout. Se prononcer pour lui devant les hommes, c’est faire, avec sa force et sa lumière, tout ce que est en notre pouvoir pour accomplir sa volonté. C’est un effort volontaire, une détermination de tous les instants. Nous revenons à la source de l’Amour sans nous lasser, comme des pauvres qui ont conscience que tout vient de Dieu.
"Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Habitant le don de Dieu, nous voulons être présent au monde comme des pauvres, conscients du Trésor confié par Dieu. C’est une conversion permanente car il faut que notre vie puisse rejoindre nos paroles et qu’elle devienne pardon, parole vivante. En refaisant les gestes de Jésus dans la célébration des saints mystères, nous redisons les Paroles du Christ Jésus qui allait être crucifié. Il a pris le pain et Il a dit : « c’est mon corps. » Ses disciples ne sont pas au-dessus du Maître, Lui s’est fait le serviteur de tous. Le disciple doit se contenter d’être comme son maître. Si Jésus a été traité de diable, ne soyons pas étonnés que l’on puisse dire du mal de nous ! Jésus dit : « ne craignez pas les hommes. » On ne peut pas tuer votre âme. Notre âme, c’est notre vie unie à la Vie de Jésus qui resplendit d’autant plus intérieurement qu’elle peut être extérieurement attaquée. Notre vie demeure dans la vie de Jésus, elle rejoint la vie de Jésus.
"Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés."
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. Jésus se présente à nous dans l’Eucharistie comme un « petit morceau de Pain. » Il nous faut nous mettre alors à l’école de Marie, car elle a reçu Jésus tout petit. De plus elle s’est dite l’esclave du Seigneur avec grande joie. « Il s’est penché sur son humble servante. »« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, ne craignez pas ceux qui vous persécutent, » n’en soyez pas malheureux. Au contraire, soyez heureux dit Jésus dans les Béatitudes. « Est-ce qu’on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? » Or dit Jésus, « pas un moineaux ne tombe sans la permission de votre Père. » Nous sommes précieux aux yeux de Dieu, nous voulons demeurer dans son amour infini. Notre vie doit retrouver son origine car nous sommes des être voués à la mort, il nous faut revenir à la source. Rencontrer le Dieu que nous aimons, voir Jésus que nous célébrons.
Citation :
Nous demandons la grâce de témoigner de Jésus, par une vie identique à la sienne, grâce à l’Esprit Saint qui réalise cette Vie dans notre vie.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara Méditations sur l'évangile de saint Luc, 1898 (Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p.130)
« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5,44)
« Dès que vous vous déclarerez pour mes serviteurs, il faut vous attendre à la persécution. J'ai été persécuté toute ma vie. À ma naissance, Hérode veut me faire mourir ; à peine commencé-je à prêcher, que mes concitoyens veulent me tuer ; à peine suis-je sorti de leurs mains que je me vois en butte aux embûches des pharisiens et d'Hérode [Antipas] qui me poursuivent de ville en ville et me tendent chaque jour de nouveaux pièges, pendant trois ans, pour me faire mourir...
« Il faudra recevoir les persécutions avec joie, comme des marques précieuses de ressemblance avec moi, comme une imitation de votre Bien-aimé ; les supporter avec calme, sachant que si elles vous arrivent, c'est que je les permets et qu'elles ne vous atteindront que dans la mesure où je le permettrai, moi sans la permission de qui pas un cheveu de votre tête ne peut tomber. Les accepter... en souhaitant la bienvenue à tout ce qui arrive, puisque tout ce qui arrive produit, d'une manière ou de l'autre, la gloire de Dieu. Les souffrir avec courage en offrant à Dieu vos souffrances comme un sacrifice en holocauste pour sa gloire... Les souffrir en priant pour vos persécuteurs puisqu'ils sont enfants de Dieu, que Dieu veut leur salut et que je donnerai mon sang pour les sauver. Moi-même je vous ai donné l'exemple de prier pour tous les hommes, pour nos persécuteurs et nos ennemis ».
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 16 Juil 2017 - 1:35
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
15ème dimanche du Temps Ordinaire — Fête de Notre-Dame du Mont-Carmel.
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Isaïe 55 : 10-11-16a
« La pluie fait germer la Terre »
Ainsi parle le SEIGNEUR : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la Terre, sans L’avoir fécondée et L’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma Parole, qui sort de ma Bouche, ne Me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui Me plaît, sans avoir accompli sa Mission. »
– Parole du SEIGNEUR.
" HYMNE D'ACTION DE GRÂCES "
Le psaume 65 (64 selon la numérotation latine) est attribué à David. Après une année fertile et d'abondantes pluies, le peuple remercie le Créateur. La première partie des versets 2 à 9 rappelle Isaïe (Is 66, 19 et 23) par ses perspectives universalistes. La seconde partie des versets 10 à 14, avec un changement de rythme au verset 11, est une enthousiaste description du printemps judéen. Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 64 (65) est chanté le 15ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A.
Psaume 64 (65) : 10abcd, 10e-11, 12-13, 14
R/ Tu visites la Terre et Tu l’abreuves, SEIGNEUR, Tu bénis les Semailles. (cf. Ps 64, 10a.11c)
Tu visites la Terre et Tu L’abreuves, Tu La combles de Richesses ; les Ruisseaux de DIEU regorgent d’eau, Tu prépares les moissons. R/
Ainsi, Tu prépares la Terre, Tu arroses les sillons ; Tu aplanis le sol, Tu le détrempes sous les pluies, Tu bénis les semailles. R/
Tu couronnes une année de Bienfaits, sur ton Passage, ruisselle l’Abondance. Au désert, les pâturages ruissellent, les collines débordent d’Allégresse. R/
Les herbages se parent de troupeaux et les plaines se couvrent de blé. Tout exulte et chante ! R/
Seconde Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 8 : 18-23
« La Création attend avec impatience la Révélation des Fils de DIEU »
Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire qui va être révélée pour nous. En effet la Création attend avec impatience la Révélation des Fils de DIEU. Car la Création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui L’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, Elle a gardé l’Espérance d’être, Elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la Liberté de la Gloire donnée aux Enfants de DIEU. Nous le savons bien, la Création tout entière gémit, Elle passe par les douleurs d’un Enfantement qui dure encore. Et Elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’ESPRIT SAINT, mais nous attendons notre Adoption et la Rédemption de notre corps.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 1-23
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La Semence est la Parole de DIEU ; le Semeur est le CHRIST ; celui qui Le trouve demeure pour toujours. Alléluia. (cf. 1 P 2, 9)
« Le Semeur sortit pour semer »
Ce jour-là, JÉSUS était sorti de la maison, et Il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où Il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
"Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage."
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Jésus, le Verbe de Dieu a « quitté » le sein du Père pour habiter le sein de la femme ! Elle mit au monde un fils ! Le Verbe de Dieu. Jésus, le fils de Marie, était le « Grain de blé » qui vient dans le monde pour y apporter la paix de sa présence, de son amour. De la barque des hommes, il fait résonner la parole de Dieu dans un monde d’iniquité, un monde orageux. La Parole de Dieu est la semence de vie qui a porté du fruit au centuple. Elle est reçue au nom de toute l’humanité par Marie. Non seulement Marie a entendu la Parole, mais elle l’a comprise, elle la gardait et la méditait en son cœur. Nous surabondons de joie, parce que nous savons que Jésus est avec nous, et qu’il nous introduit dans son Royaume.
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. Nous pouvons, nous aussi, avoir tellement de soucis avec les richesses de ce monde que nous en oublions l’essentiel. Le cœur humain rencontre en lui bien des obstacles face à la Parole : Dispersion, agitation, paresse, dureté, qui l’assaillent. Cependant Dieu veille et sème, il donne sa grâce en abondance. En mourant sur la croix, Jésus va porter du fruit pour la multitude. Toute l’humanité pourra le recevoir et elle en sera régénérée ! Elle peut alors devenir un immense champ de blé moissonné pour les noces de l’Agneau.
"Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas."
Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. La vie du croyant grandit en paix, joie et douceur si la terre de son cœur est disposée à se laisser faire par la Parole de Dieu. Le cœur du peuple de Dieu s’éclaircit, il comprend la parole par cette expérience qui est donnée. Chacun est témoin que là ou se trouve la sécheresse rien ne pousse. Il suffit qu’arrive la pluie qui est la bénédiction de Dieu ! Alors on chante et on danse, la vie est devant nous. Ainsi la parole de Dieu est dans son peuple et elle portera du fruit. Nous nous retrouvons dans cette foule qui a porté un « fruit » au-delà de toute espérance en Jésus. Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’on pas entendu. »
Citation :
Nous demandons la grâce de ne pas étouffer les paroles que Dieu nous adresse, mais de les faire grandir dans la prière quotidienne.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
« Les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent la Parole »
Ô Seigneur mon Dieu, tes paroles sont des paroles de vie où tous les mortels trouveront ce qu'ils désirent, pourvu qu'ils acceptent de l'y chercher. Mais quoi d'étonnant, mon Dieu, que nous oubliions tes paroles, frappés comme nous le sommes de folie et de langueur par suite de nos mauvaises actions ? Ô mon Dieu..., auteur de tout ce qui est créé, que serait cette création si tu voulais, Seigneur, créer plus encore ? Tu es tout-puissant, tes œuvres sont incompréhensibles. Fais, Seigneur, que tes paroles ne s'éloignent jamais de ma pensée.
Tu dis : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » (Mt 11,28). Que voulons-nous de plus, Seigneur ? Que demandons-nous ? Que cherchons-nous ? Pourquoi les gens du monde s'égarent-ils, sinon parce qu'ils sont en quête de bonheur ? Ô Dieu..., quel aveuglement profond ! Nous le cherchons, ce bonheur, là où il est impossible de le trouver.
Ô Créateur, prends pitié de tes créatures ! Vois, nous ne nous comprenons pas nous-mêmes, nous ne savons pas ce que nous désirons, et ce que nous demandons nous échappe. Donne-nous la lumière, Seigneur ! Vois, elle nous est plus nécessaire qu'à l'aveugle né. Lui désirait voir la lumière et ne le pouvait pas, et maintenant, Seigneur, on refuse de voir. Est-il un mal plus incurable ? C'est ici, mon Dieu, qu'éclatera ta puissance, ici que brillera ta miséricorde... Je te prie d'aimer ceux qui ne t'aiment pas, d'ouvrir à ceux qui ne frappent pas, de donner la santé à ceux qui prennent plaisir à être malades... Tu as dit, ô mon Maître, que tu venais chercher les pécheurs (Mt 9,13) ; les voilà, Seigneur ! Et toi, mon Dieu, oublie notre aveuglement, considère uniquement le sang que ton Fils a répandu pour nous. Que ta miséricorde resplendisse au sein d'un tel malheur ; souviens-toi, Seigneur, que nous sommes ton œuvre, et sauve-nous par ta bonté, par ta miséricorde.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Dim 24 Sep 2017 - 14:14, édité 2 fois
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 16 Juil 2017 - 21:48
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 17 juillet 2017 :Le lundi de la 15e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 15ème Semaine du Temps Ordinaire — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 1 : 8-14.22
« La pluie fait germer la Terre »
En ces jours-là, un nouveau roi vint au pouvoir en Égypte. Il n’avait pas connu Joseph. Il dit à son peuple : « Voici que le peuple des fils d’Israël est maintenant plus nombreux et plus puissant que nous. Prenons donc les dispositions voulues pour l’empêcher de se multiplier. Car, s’il y avait une guerre, il se joindrait à nos ennemis, combattrait contre nous, et ensuite il sortirait du pays. » On imposa donc aux fils d’Israël des chefs de corvée pour les accabler de travaux pénibles. Ils durent bâtir pour Pharaon les villes d’entrepôts de Pithome et de Ramsès. Mais, plus on les accablait, plus ils se multipliaient et proliféraient, ce qui les fit détester. Les Égyptiens soumirent les fils d’Israël à un dur esclavage et leur rendirent la vie intenable à force de corvées : préparation de l’argile et des briques et toutes sortes de travaux à la campagne ; tous ces travaux étaient pour eux un dur esclavage. Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : « Tous les fils qui naîtront aux Hébreux, jetez-les dans le Nil. Ne laissez vivre que les filles. »
– Parole du SEIGNEUR.
" LE SAUVEUR D'ISRAËL "
Le psaume 124 (123 selon la numérotation greco-latine), attribué au roi David est un "Cantique des montées" qui est une action de grâces pour les épreuves surmontées, décrites sous les images traditionnelles : fauves, inondations, pièges. Dans la liturgie des Heures, le psaume 123 est psalmodié aux Vêpres du lundi de la troisième semaine (III).
Psaume 123 (124) : 1-3, 4-6, 7-8
R/ Notre secours est dans le nom du Seigneur (Ps 123, 8a)
Sans le SEIGNEUR qui était pour nous – qu’Israël le redise – sans le SEIGNEUR qui était pour nous quand des hommes nous assaillirent, alors ils nous avalaient tout vivants, dans le feu de leur colère. R/
Alors le flot passait sur nous, le torrent nous submergeait ; alors nous étions submergés par les flots en furie. Béni soit le SEIGNEUR qui n’a pas fait de nous la proie de leurs dents ! R/
Comme un oiseau, nous avons échappé au filet du chasseur ; le filet s’est rompu : nous avons échappé. Notre secours est dans le Nom du SEIGNEUR qui a fait le Ciel et la Terre. R/]
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 10 : 34 – 11, 1
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui sont persécutés pour la Justice, car le Royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (Mt 5, 10)
« Je ne suis pas venu apporter la Paix, mais le glaive »
En ce temps-là, JÉSUS disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que Je sois venu apporter la Paix sur la Terre : Je ne suis pas venu apporter la Paix, mais le glaive. Oui, Je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi n’est pas digne de Moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que Moi n’est pas digne de Moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne Me suit pas n’est pas digne de Moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de Moi la trouvera. Qui vous accueille M’accueille ; et qui M’accueille accueille Celui qui M’a envoyé. Qui accueille un Prophète en sa qualité de Prophète recevra une Récompense de Prophète ; qui accueille un homme Juste en sa qualité de Juste recevra une Récompense de Juste. Et celui qui donnera à boire,même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de Disciple, amen, Je vous le dis : non, il ne perdra pas sa Récompense. »
Lorsque JESUS eut terminé les Instructions qu’Il donnait à ses douze Disciples, Il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.
Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Jésus prépare ses disciples à leur mission. Il nous offre une suite de recommandations, de conseils profonds, difficiles à entendre. Ils sont destinés à notre formation. Jésus révèle les difficultés de notre mission : « On aura pour ennemis les gens de sa propre maison. » Il nous est bon d’être éclairés et de refaire nos forces à la lumière de la Parole. Nous sommes faits pour Dieu et notre cœur ne trouve le repos qu’en Dieu. La création nous prédispose à ce mystère d’amour. Tout ce qui nous est donné sur la terre est un chemin qui nous fait entrevoir de quel amour nous sommes aimés. Jésus nous demande de le placer au plus haut niveau de l’amour : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi. » Il nous accompagne par sa Présence et par la Parole de Dieu.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Vivre accompagné par Jésus, c’est jouir de sa présence et de son Amour. Il nous faut le courage d’aller au fond de ce qui nous constitue pour demeurer en Dieu. Nous sommes les enfants de notre Père des cieux, des sœurs et frères qui s’aiment. Tous les amours qui sont en nous et que Dieu nous donne, Dieu va les épanouir à l’infini. Nous avons l’expérience de nous approprier les dons de Dieu d’une manière cachée. C’est pourquoi Jésus dit : « Ne croyez pas que je suis venu apporter la paix sur la terre. Non je suis venu apporter non la paix, mais le glaive. Je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère » Les psychologues ont parlé des mères ou des pères captateurs qui ne laissent pas de liberté à leurs enfants. C’est subtil, et si ce n’est pas « travaillé, » il y aura des difficultés pour que la vie divine s’épanouisse. L’épreuve serait de nous arrêter au don de Dieu plus qu’à Dieu lui-même. Posséder la terre en vue de dominer Dieu et ses frères est une orientation de violence.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays. Les conseils de Jésus nous donne la responsabilité et le respect d’autrui. Nous prenons conscience que celui qui vit en Dieu doit être considéré comme Jésus, l’enfant de Dieu. Jésus, d’une manière délicate, est venu séparer, remettre de la liberté et de l’espace là où il en manquait. La terre est une préparation aux noces qui célèbrent le mystère du plus grand amour de Jésus pour le monde. Il nous faut suivre le chemin de libération que Jésus est venu nous offrir. Nous sommes crées pour un amour au-delà de l’amour. Dans l’Eucharistie nous apportons le pain et le vin, c’est l’offrande des liens que Dieu a établis entre nous et que nous remettons dans le Lien unique de Jésus et de son Père. Dans le Cœur de Jésus et de Marie, le centuple nous est alors donné. Ces liens d’amour, ces relations ou Dieu lui-même demeure et se donne obtiennent le centuple, une surabondance de vie et un amour infini déjà sur cette terre.
Citation :
Nous demandons la grâce de vivre de l’amour infini de Dieu pour faire de notre vie une vie d’amour.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Homélie 45 sur les Actes des Apôtres ; PG 60, 318-320 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 184)
« Celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche...ne perdra pas sa récompense »
« J'étais un étranger, dit le Christ, et vous m'avez accueilli » (Mt 25,35). Et encore : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Puisqu'il s'agit d'un croyant et d'un frère, même s'il s'agit du plus petit, c'est le Christ qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le. « Qui reçoit un prophète en sa qualité de prophète, recevra une récompense de prophète »... Voici les sentiments qu'on doit avoir en recevant les étrangers : l'empressement, la joie, la générosité . L'étranger est toujours timide et honteux. Si son hôte ne le reçoit pas avec joie, il se retire en se sentant méprisé, car il est pire d'être reçu de la sorte que de ne pas être reçu du tout.
Aie donc une maison où le Christ trouve sa demeure. Dis : « Voici la chambre du Christ. Voici la demeure qui lui est réservée ». Même si elle est très simple, il ne la dédaignera pas. Le Christ est nu, étranger ; il ne lui faut qu'un toit. Donne-lui au moins cela ; ne sois pas cruel et inhumain. Toi qui montres tant d'ardeur pour les biens matériels, ne reste pas froid pour les richesses de l'esprit... Tu as un local pour ta voiture, et tu n'en aurais aucun pour le Christ vagabond ? Abraham recevait les étrangers là où il demeurait (Gn 18). Sa femme les traitait comme si elle était la servante, et eux, les maîtres. Ni l'un ni l'autre ne savaient qu'ils recevaient le Christ, qu'ils accueillaient des anges. S'ils l'avaient su, ils se seraient dépouillés de tout. Nous qui savons reconnaître le Christ, montrons encore plus d'empressement qu'eux qui croyaient ne recevoir que des hommes.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 17 Juil 2017 - 23:27
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Je vous supplie, ô très sainte et sacrée Vierge Marie, digne Mère de Dieu ! d'avoir pitié de moi, pauvre, pécheur, de m'obtenir de votre très cher Fils, notre Sauveur Jésus-Christ la sainteté et la santé du corps et de l'esprit, ainsi qu'il sera convenable pour sa plus grande gloire et pour mon salut ; car souvent sa divine Majesté, par une bonté et miséricorde infinie, permet qu'il nous arrive des infirmités et des maladies, afin de nous faire rentrer en nous-mêmes, et de nous exciter à nous corriger et à nous convertir à lui : Et comme sa divine Providence a ordonné que nous vous honorions et invoquions sous divers titres, et principalement sous celui de Notre-Dame de Bonne-Délivrance ; cela fait que j'ai recours à vous, pour vous supplier, avec toute l'humilité et la confiance qu'il m'est possible, de me secourir en cette extrême nécessité, et de m'obtenir principalement une véritable douleur, contrition et rémission de tous mes péchés, car ils sont la seule cause de mes infirmités ; Et ensuite je serai obligé de publier toute ma vie le crédit et le pouvoir absolu que vous avez dans le Ciel auprès de Dieu. A combien de pécheurs désespérés de leur salut avez-vous obtenu la conversion ! A combien de personnes affligées de maladies incurables avez-vous rendu la santé ! A combien de justes avez-vous obtenu le don de persévérance en la grâce ! Et enfin, on n'a jamais entendu dire que vous eussiez rejeté aucun de ceux qui, avec confiance, vous ont humblement invoquée, quelque misérable qu'il ait été. J'espère aussi, ô Vierge ! que vous m'accorderez la grâce que je vous demande, et que vous m'obtiendrez le remède de toutes mes misères spirituelles et corporelles, et que vous m'assisterez durant ma vie, et principalement à l'heure de ma mort, qui peut-être arrivera bientôt. Amen.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 15ème Semaine du Temps Ordinaire — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 2 : 1-15a
« Elle lui donna le nom de Moïse, en disant : “Je l’ai tiré des eaux.” Or vint le jour où Moïse, qui avait grandi, se rendit auprès de ses frères »
En ces jours-là, un homme de la tribu de Lévi avait épousé une femme de la même tribu. Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils. Voyant qu’il était beau, elle le cacha durant trois mois. Lorsqu’il lui fut impossible de le tenir caché plus longtemps, elle prit une corbeille de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de goudron. Elle y plaça l’enfant, et déposa la corbeille au bord du Nil, au milieu des roseaux. La sœur de l’enfant se tenait à distance pour voir ce qui allait arriver.
La fille de Pharaon descendit au fleuve pour s’y baigner, tandis que ses suivantes se promenaient sur la rive. Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante pour la prendre. Elle l’ouvrit et elle vit l’enfant. C’était un petit garçon, il pleurait. Elle en eut pitié et dit : « C’est un enfant des Hébreux. » La sœur de l’enfant dit alors à la fille de Pharaon : « Veux-tu que j’aille te chercher, parmi les femmes des Hébreux, une nourrice qui, pour toi, nourrira l’enfant ? » La fille de Pharaon lui répondit : « Va. » La jeune fille alla donc chercher la mère de l’enfant. La fille de Pharaon dit à celle-ci : « Emmène cet enfant et nourris-le pour moi. C’est moi qui te donnerai ton salaire. » Alors la femme emporta l’enfant et le nourrit.
Lorsque l’enfant eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme son propre fils ; elle lui donna le nom de Moïse, en disant : « Je l’ai tiré des eaux. » Or vint le jour où Moïse, qui avait grandi, se rendit auprès de ses frères et les vit accablés de corvées. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu, l’un de ses frères. Regardant autour de lui et ne voyant personne, il frappa à mort l’Égyptien et l’enfouit dans le sable. Le lendemain, il sortit de nouveau : voici que deux Hébreux se battaient. Il dit à l’agresseur : « Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? » L’homme lui répliqua : « Qui t’a institué chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer comme tu as tué l’Égyptien ? » Moïse eut peur et se dit : « Pas de doute, la chose est connue. » Pharaon en fut informé et chercha à faire tuer Moïse. Celui-ci s’enfuit loin de Pharaon et habita au pays de Madiane.
– Parole du SEIGNEUR.
" LAMENTATION "
Le psaume 69 (68 selon la numérotation latine) est attribué à David. Le psaume 69 (68) réunit deux lamentations de rythme différent, chacune composée d'une plainte suivie d'une prière :
Psaume 68 (69) : 3, 14, 30-31, 33-34
R/ Cherchez DIEU, vous les humbles, et votre cœur vivra. (Ps 68, 33b)
J’enfonce dans la vase du gouffre, rien qui me retienne ; je descends dans l’abîme des eaux, le flot m’engloutit. R/
Et moi, je Te prie, SEIGNEUR : c’est l’heure de ta Grâce ; dans ton Grand Amour, DIEU, réponds-moi, par ta Vérité sauve-moi. R/
Et moi, humilié, meurtri, que ton Salut, DIEU, me redresse. Et je louerai le Nom de DIEU par un cantique, je vais Le magnifier, Lui rendre Grâce. R/
Les pauvres L'ont vu, ils sont en fête : « Vie et Joie, à vous qui cherchez DIEU ! » Car le SEIGNEUR écoute les humbles, Il n’oublie pas les Siens emprisonnés. R/]
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 11 : 20-24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la Voix du SEIGNEUR. Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7c)
« Au Jour du Jugement, Tyr et Sidon et le pays de Sodome seront traités moins sévèrement que vous »
En ce temps-là, JESUS se mit à faire des Reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses Miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au Jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les Miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, Je vous le déclare : au Jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »
"Alors Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties."
Jésus, par ses reproches, nous manifeste la marque de son amour véritable. Il n’aime pas la destruction provoquée par le manque de foi et d’amour. Jésus est troublé par l’idée que ceux qu’il est venu sauver ne répondent pas à la Parole de son cœur. La « non-réponse » est le signe d’une humanité qui n’est plus vraiment libre, elle pas capable de s’ouvrir à l’autre. Jésus veut remédier à cette perte de vie à laquelle il ne peut se résoudre. Cette humanité se précipite dans la mort. Nous prions avec Marie, Notre Dame d’espérance, quand la parole de Dieu est difficile à entendre ! Il nous suffit de regarder certains endroits du monde où la guerre se décuple, où l’injustice est inacceptable, pour se rendre compte du réalisme des Paroles de Jésus. Il parle d’une conversion qui nous est si nécessaire. Corazine est un peuple florissant, mais rempli d’égoïsme et plein d’orgueil, de domination en tous genres. Jésus sait que si nous ne se convertissons pas, la dynamique de mort qui est en place ira jusqu’au bout de sa trajectoire de mort. Il parle des situations impossible, car déjà le « ver » est à l’intérieur la pomme, elle va pourrir !
"« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre.
Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Cette expérience de Jésus, ces appels à la conversion sont toujours là ! Jésus parle encore avec sincérité aux gens de nos bourgades. Il pose les signes de leurs attentes. Nous ne semblons plus habiter nos attentes. Il s’agit de reconnaître Jésus et de retrouver en lui le chemin de notre propre identité. C’est le chemin de la foi qui donne sa consistance à notre existence humaine. C’est l’adaptation de notre vie à la volonté de Dieu ! Nous sommes faits pour l’amour et nous avons le choix entre un amour qui mène à Dieu ou un chemin qui va vers le monde ! C’est devant ce choix que Pascal dira : « Le Christ est en agonie jusqu’à la fin du monde ! » car il porte dans sa Passion notre chemin de vérité.
"Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui.
Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. » Nous avons du mal à assumer notre identité. Cela se ressent quand la mère n’arrive plus à retrouver un de ses enfants, quand nous ne savons pas garder des liens stables avec notre entourage. Une diminution de notre être s’effectue quand nous ne recevons plus la parole qui nous appelle. Nous découvrons l’exigence d’un véritable amour qui nous veut libre, autonome et responsable. Puisons dans cet appel, la ressource pour rebondir, pour nous réveiller. Le « combat » de Jésus se continue dans son corps qui est l’Église. Une « passion » pour plus de Vie de Justice et d’Amour se vit en chacun de nous. Jésus est avec les persécutés et les « crucifiés » du monde, il est en agonie. Tous ceux qui sont violentés, bafoués, qui vivent de la détresse et la mort sont présents à Jésus qui est avec eux. Non seulement Jésus veut réveiller la conscience de l’homme, mais il donne la vie à cette terre aride qui ne donne que des chardons. Au milieu de son peuple il suscite une espérance. Un retour sur soi, une conversion est encore possible, Dieu est véritablement à l’œuvre, il manifeste une espérance.
Citation :
Nous demandons la grâce de la lumière pour le monde, que Notre Dame de la Délivrance nous aide à donner la vie dans la lumière.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église Commentaire sur le prophète Joël ; PL 25,967 (trad. bréviaire 21e vendredi, rev.)
Jésus appelle les villes de Galilée à la conversion
« Le Seigneur est bon et miséricordieux », préférant à la mort le repentir des péchés (Jl 2,13). « Il est patient et riche en miséricorde » ; il n'imite pas l'impatience des hommes, mais il attend longuement notre repentir. « Il est prêt à arrêter le mal » ou à s'en repentir. C'est-à-dire que si nous nous repentons de nos péchés, lui-même se repentira de ses menaces et ne nous infligera pas les maux dont il nous avait menacés ; si nous changeons d'avis, lui aussi en changera...
Cependant le prophète qui vient de dire : « Le Seigneur est bon et miséricordieux, patient et riche en miséricorde, prêt à arrêter le mal ou à s'en repentir » ajoute pour que cette grande clémence ne nous rende pas négligents : « Qui sait ? il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment et nous combler de ses bienfaits » (v. 14). Moi, dit-il, je vous exhorte de mon mieux à la pénitence, et je sais que la clémence de Dieu est inexprimable. Comme l'a dit David : « Pitié pour moi, mon Dieu, dans ta grande miséricorde ; dans l'abondance de tes pardons, efface mes péchés » (Ps 50,3). Mais, parce que nous ne pouvons pas connaître la profondeur des richesses de la sagesse et de la science de Dieu (Rm 11,33), je m'exprimerai de façon plus nuancée, je formulerai seulement un souhait en disant : « Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne pardonnera pas ? » Ce « qui sait » doit être compris comme désignant une chose difficile.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 19 Juil 2017 - 0:49
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 19 juillet 2017 :Le mercredi de la 15e semaine du temps ordinaire
Seigneur Jésus, Apprenez-nous à être généreux, À Vous servir comme Vous le méritez, À donner sans compter, À combattre sans soucis de blessures, À travailler sans chercher le repos, À nous dépenser sans attendre D’autre récompense que celle de savoir Que nous faisons Votre Sainte Volonté. Amen.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 15ème Semaine du Temps Ordinaire — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 3 : 1-6.9-12
« L’Ange du SEIGNEUR lui apparut dans la Flamme d’un buisson en feu »
En ces jours-là, Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de DIEU à l’Horeb. L’Ange du SEIGNEUR lui apparut dans la Flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Moïse se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? » Le SEIGNEUR vit qu’il avait fait un détour pour voir, et DIEU l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » DIEU dit alors : « N’approche pas d’ici ! Retire les sandales de tes pieds, car le Lieu où tu te tiens est une Terre Sainte ! » Et Il déclara : « Je suis le DIEU de ton père, le DIEU d’Abraham, le DIEU d’Isaac, le DIEU de Jacob. » Moïse se voila le visage car il craignait de porter son regard sur DIEU. Le SEIGNEUR dit : « Maintenant, le cri des Fils d’Israël est parvenu jusqu’à Moi, et J’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon Peuple, les Fils d’Israël. » Moïse dit à DIEU : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les Fils d’Israël ? » DIEU lui répondit : « Je suis avec toi. Et tel est le Signe que c’est Moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir d’Égypte mon peuple, vous rendrez un culte à DIEU sur cette montagne. »
– Parole du SEIGNEUR.
" DIEU EST AMOUR "
Le psaume 103 (102 selon la numérotation greco-latine) est attribué au roi David. Dans la liturgie des Heures, le psaume 102 est chanté à l’office des lectures du dimanche de la deuxième semaine (II). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 102 (103) est chanté lors de la fête du Sacré-Cœur de l'anné A , les 7ième et 24ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 7ième Dimanche de Pâques de l’année B, le 8ième Dimanche du temps ordinaire de l’année B, le 3ième Dimanche de Carême de l’année C et le 7ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C.
Psaume 102 (103) : 1-2, 3-4, 6-7
R/ Le SEIGNEUR est Tendresse et Pitié. (Ps 102, 8a)
Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, bénis son Nom Très Saint, tout mon être ! Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, n’oublie aucun de ses Bienfaits ! R/
Car Il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’Amour et de Tendresse ; R/
Le SEIGNEUR fait Œuvre de justice, Il défend le Droit des opprimés. Il révèle ses Desseins à Moïse, aux Enfants d’Israël ses Hauts Faits. R/]
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 11 : 25-27
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, PÈRE, SEIGNEUR du Ciel et de la Terre, Tu as révélé aux tout-petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« Ce que Tu as caché aux sages et aux savants, Tu L’as révélé aux tout-petits »
En ce temps-là, JÉSUS prit la parole et dit : « PÈRE, SEIGNEUR du Ciel et de la Terre, Je proclame ta Louange : ce que Tu as caché aux sages et aux savants, Tu Las révélé aux tout-petits. Oui, PÈRE Tu L’as voulu ainsi dans ta Bienveillance. Tout M’a été remis par mon PÈRE ; personne ne connaît le Fils, sinon le PÈRE, et personne ne connaît le PÈRE, sinon le FILS, et celui à qui le FILS veut le révéler. »
"En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits."
Jésus nous révèle quelques traits du mystère de Dieu : « Seigneur du ciel et de la terre. » Dieu est connu parce qu’il se révèle, et dans sa manière de se révéler, mais il continue à demeurer cacher. Il apparaît toujours autre que ce que nous ne le pensions, et que ce que nous croyons découvrir de lui. Il est le Seigneur du ciel et de la terre qui manifeste sa richesse, sa prodigalité, sa générosité, la richesse de son cœur. Mais cela n’épuise pas l’expression de son être, il est aussi au-delà de cette richesse, au-delà de cette beauté qui se répand. Nous acceptons de changer nos angles d’approche car il n’est pas que celui que nous pouvons seulement connaître à travers sa création, il est aussi un Dieu personnel qui se laisse rencontrer. Pour le rencontrer, il nous demande un cœur de pauvre, un cœur de tout petit. Marie est la petite fille bien aimée de Dieu. Par Jésus, elle est entrée dans la « compréhension » du mystère de la Trinité Sainte ! Elle est devenue la mère de Jésus, le Verbe éternel de Dieu. Le Bonheur de Jésus est d’être le fils bien aimé du Père éternel, il en est la révélation, et c’est sa plus grande joie. Fils du Père, Jésus reçoit tout de Lui, il est la totale réceptivité du mystère du Père. Cette contemplation de Jésus pour son Père est donnée à ceux qui le reçoivent, sa mère et ses frères qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. Le Sauveur du monde traversera de grandes luttes, face à ceux qui ne veulent pas le reconnaître.
« Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance."
Par Marie, l’humanité est entrée dans ce lien d’Amour du Père et du Fils ! Il y a entre ce Fils éternel et ce Père éternel un mystère insondable, le mystère du plus grand Amour. C’est le mystère de Dieu : « Dieu est Amour. » Dans un surcroît d’amour, Jésus nous fait entrer dans son mystère de Fils de Dieu, dans une filiation des enfants de Dieu. « Dans ta bonté » dit Jésus à son Père, la bonté de Dieu se manifeste comme une vraie force qui conduit chacune de ses créatures libres à se développer, à croître pour aller vers Lui. La Bonté de Dieu donne la croissance. Le plus petit est celui qui est appelé à croître de par sa petitesse même. Chacun de nous doit trouver le chemin pour renouer avec la petitesse. Par l’humilité, nous nous recevons de Dieu comme un don de son Amour. C’est encore de la bonté de Dieu que nous recevons le chemin de la croissance véritable. Jésus, le Fils du Père, rend grâce à Dieu son Père. Il en proclame la louange dans le « retentissement » de son Amour qui rayonne dans le cœur des tous petits qui l’accueillent.
"Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler."
Une nouvelle beauté du Père nous est révélée. Jésus ne fait rien par lui-même, il s’en remet à son Père pour tout. Que le Père fasse ainsi avec son Fils nous dit que Tout lui a été confié par le Père. Il ouvre pour nous un nouvel univers de relations pour et avec les autres frères et sœurs du Christ. C’est dans ce contexte trinitaire, que nous pouvons être vraiment nous-mêmes. Dieu sait se retirer pour que nous advenions à la vie. Il se révèle ainsi comme celui que nous pouvons aimer parfaitement, tant il nous aime délicatement. Marie est la fille de son Fils avant d’en être la mère ! Entrée dans le mystère de la filiation divine, elle entre dans la connaissance mystérieuse du Père et du Fils. Elle est la seule mère qui ait choisi son fils avant de le porter dans son sein. A l’Annonciation, elle reçoit le Verbe éternel du Père et le conçoit comme son fils. Le seul « enfant » qui ait choisi sa mère est le Fils éternel du Père. Nous n’avons pas choisi notre mère mais nous pouvons la choisir après notre naissance. « Père, je te bénis, je proclame ta louange ! » Grâce à Marie, la première en chemin, nous avons accès à ce mystère comme des tous petits. Grâce à la maternité divine de Marie, nous sommes devenus « enfants de Dieu. » La joie de Jésus d’être le Fils du Père est désormais notre joie, celle d’être « enfant » de ce Père.
Citation :
Nous rendons grâce à Dieu et nous demeurons dans la bénédiction et la louange de Dieu notre Père.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg Sermon 29 (trad. Cerf 1991, p. 214)
« Personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler »
Il nous est impossible de trouver des termes appropriés pour parler de la glorieuse Trinité, et cependant il faut bien en dire quelque chose... Il est absolument impossible à toute intelligence de comprendre comment la haute et essentielle unité est unité simple quant à l'essence, et triple quant aux Personnes, comment les Personnes se distinguent, comment le Père engendre son Fils, comment le Fils procède du Père et demeure cependant en lui ; et comment, de la connaissance qui sort de lui, jaillit un torrent d'amour inexprimable qui est le Saint Esprit ; comment ces épanchements merveilleux refluent dans l'ineffable complaisance de la Trinité en elle-même et dans la jouissance que la Trinité a d'elle-même et dans une unité essentielle... Mieux vaut sentir tout cela que d'avoir à l'exposer...
Cette Trinité, nous devons la considérer en nous-mêmes, nous rendre compte comment nous sommes vraiment faits à son image (Gn 1,26), car on trouve dans l'âme, en son état naturel, la propre image de Dieu, image vraie, nette, quoiqu'elle n'ait pas cependant toute la noblesse de l'objet qu'elle représente. Les savants disent qu'elle réside dans les facultés supérieures de l'âme, dans la mémoire, l'intelligence, la volonté... Mais d'autres maîtres disent, et cette opinion est de beaucoup supérieure, que l'image de la Trinité résiderait dans le plus intime, au plus secret, dans le tréfonds de l'âme... C'est sûrement dans ce fond de l'âme que le Père du ciel engendre son Fils unique... Si quelqu'un veut sentir cela, qu'il se tourne vers l'intérieur, bien au-dessus de toute l'activité de ses facultés extérieures et intérieures, au-dessus des images et de tout ce qui lui a jamais été apporté du dehors, et qu'il se plonge et s'écoule dans le fond de son âme. La puissance du Père vient alors, et le Père appelle l'homme en lui-même par son Fils unique, et tout comme le Fils naît du Père et reflue dans le Père, ainsi l'homme lui aussi, dans le Fils, naît du Père et reflue dans le Père avec le Fils, devenant un avec lui. Le Saint Esprit se répand alors dans une charité et une joie inexprimables et débordantes. Il inonde et il pénètre le fond de l'homme avec ses dons aimables.
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 20 Juil 2017 - 16:17
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 20 juillet 2017 :Le jeudi de la 15e semaine du temps ordinaire
Notre Dieu, dans la première alliance, par Élie et tous les prophètes, tu as parlé à ton peuple, tu as admonesté les puissants, tu as défendu les pauvres et les faibles et tu as annoncé la venue du Messie : accorde à ton Église, par la puissance de ton Esprit saint, le don de nouveaux prophètes qui puissent annoncer avec force les exigences du Royaume et rappeler le jour de la venue glorieuse de Jésus Christ Seigneur, vivant dans les siècles des siècles.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 15ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Apollinaire, évêque et martyr
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 3 : 13-20
« Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS »
En ces jours-là, Moïse avait entendu la Voix du SEIGNEUR depuis le buisson. Il répondit à DIEU : « J’irai donc trouver les Fils d’Israël, et je leur dirai : “Le DIEU de vos pères m’a envoyé vers vous.” Ils vont me demander quel est son Nom ; que leur répondrai-je ? » DIEU dit à Moïse : « Je suis qui JE SUIS. Tu parleras ainsi aux Fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS.” » DIEU dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux Fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est LE SEIGNEUR, le DIEU de vos pères, le DIEU d’Abraham, le DIEU d’Isaac, le DIEU de Jacob.” C’est là mon Nom pour toujours, c’est par Lui que vous ferez Mémoire de Moi, d’âge en d’âge. Va, rassemble les anciens d’Israël. Tu leur diras : “Le SEIGNEUR, le DIEU de vos pères, le DIEU d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, m’est apparu. Il m’a dit : Je vous ai visités et ainsi J’ai vu comment on vous traite en Égypte. J’ai dit : Je vous ferai monter de la misère qui vous accable en Égypte vers le pays du Cananéen, du Hittite, de l’Amorite, du Perizzite, du Hivvite et du Jébuséen, le pays ruisselant de lait et de miel.” Ils écouteront ta voix ; alors tu iras, avec les anciens d’Israël, auprès du roi d’Égypte, et vous lui direz : “Le SEIGNEUR, le DIEU des Hébreux, est venu nous trouver. Et maintenant, laisse-nous aller dans le désert, à trois jours de marche, pour y offrir un Sacrifice au SEIGNEUR notre DIEU.” Or, Je sais, moi, que le roi d’Égypte ne vous laissera pas partir s’il n’y est pas forcé. Aussi J’étendrai la Main, Je frapperai l’Égypte par toutes sortes de Prodiges que J’accomplirai au milieu d’elle. Après cela, il vous permettra de partir. »
– Parole du SEIGNEUR.
" L'HISTOIRE MERVEILLEUSE D'ISRAËL "
Le psaume 105 (104 selon la numérotation gréco-latine) évoque successivement l'histoire patriarcale (versets 8 à 15), l'histoire de Joseph (versets 16 à 23), la mission de Moïse (versets 24 à 27), les plaies d'Egypte (versets 28 à 36), le départ et la marche au désert (versets 37 à 43), et enfin l'entrée en Canan, terre promise à Abraham (versets 44 à 45).
Psaume 104 (105) : 1.5, 8-9, 24-25, 26-27
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance. ou Alléluia ! (Ps 104, 8a)
Rendez Grâce au SEIGNEUR, proclamez son Nom, annoncez parmi les peuples ses Hauts Faits ; souvenez-vous des Merveilles qu’il a faites, de ses Prodiges, des Jugements qu’Il prononça, R/
Il s’est toujours souvenu de son Alliance, Parole édictée pour mille générations : Promesse faite à Abraham, garantie par Serment à Isaac. R/
DIEU rend son Peuple Nombreux et plus Puissant que tous ses adversaires ; ceux-là, Il les fait se raviser, haïr son Peuple et tromper ses Serviteurs. R/
Mais Il envoie son Serviteur, Moïse, avec un homme de son choix, Aaron, pour annoncer des Signes Prodigieux, des Miracles au pays de Cham. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 11 : 28-30
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le SEIGNEUR, et Moi, Je vous procurerai le Repos. Alléluia. (Mt 11, 28)
« « Je suis Doux et Humble de Cœur »
En ce temps-là, JÉSUS prit la parole et dit : « Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi, Je vous procurerai le Repos. Prenez sur vous mon Joug, devenez mes Disciples, car Je suis Doux et Humble de Cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon Joug est Facile à porter, et mon Fardeau, Léger. »
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Jésus est avec nous dans le combat de notre vie et dans le combat actuel du salut du monde. Il nous propose de venir à lui. C’est dans son cœur en effet que résonnent tous nos combats et les combats de toute l’humanité ! Il ouvre une brèche dans notre enfermement en nous demandant de le suivre. Dieu avait déjà dit à Moïse : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple… Tu le feras sortir d’Égypte. » L’Égypte préfigure le dur esclavage du travail auquel était soumis Israël ! Cet esclavage est aussi le notre ! C’est un esclavage qui est aujourd’hui beaucoup plus intérieur, l’esclavage de nos passions et de nos préjugés qui sont des montagnes qui nous séparent les uns des autres. Dieu avait encore dit à Moïse : « Je sais que le roi d’Égypte ne vous laissera pas partir s’il n’y est pas forcé. » Il en est ainsi pour nous, il faut que nous soyons dans des situations extrêmes pour que nous comprenions que Dieu seul est le Maître et que c’est à lui que nous appartenons, que c’est de lui que nous recevons ce qu’il nous faut pour vivre.
"Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme."
Ce repos est le repos d’une bonne volonté accordée à la volonté de Dieu. Jésus, qui est venu nous libérer de nous mêmes nous ouvre le ciel et c’est ainsi que de la terre germe le Salut. Alors que nous n’avions plus de quoi être en communion les uns avec les autres, Jésus nous invite à le regarder ! « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, » nous dit-il. Dans ce regard de Dieu, et dans un mouvement d’adoration, nous effectuons une remise totale de nous-mêmes à Dieu. Avec lui, nous pouvons envisager de nouveau que tout est possible. Nous contemplons Jésus qui sait la douleur de son peuple. Dans le combat de chacun de nous et dans le combat de tous pour plus de justice et plus d’amour, il est là. Jésus voit la misère dans laquelle nous sommes emportés, il connaît notre cœur et lui seul y discerne le bien et le mal. C’est dans ce même acte d’amour par lequel Jésus nous aime qu’il nous sauve et qu’il glorifie le Père.
« Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Sur la Croix Jésus dit : « Tout est accompli. » L’unité de l’Amour de son Père et de ses frères dans son cœur est notre bonheur. Jésus nous a fait sortir de la douleur des angoisses et des souffrances : « Moi, je vous procurerai le repos. » Il nous donne de discerner là ou est le jeu du Mauvais, du Tentateur. Il nous montre où se cache l’accusateur des frères. « Je te rends grâce Père parce que tu as caché cela aux sages et aux savants. » Dans ce regard, Jésus nous donne le commandement de nous aimer les uns les autres pour être vainqueur dans la lutte ! Quand nous accueillons la Passion de Jésus qui nous sauve, nous devenons ses disciples. Des femmes et des hommes qui étaient opposés les uns contre les autres sont unit dans sa passion et dans sa Résurrection. « Prenez sur vous mon joug. » C’est le mystère de l’Église donnée aux nations. Les nations vivent dans les déchirements, elles peuvent encore trouver une espérance. « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. »
Citation :
Nous demandons la grâce de tenir bon dans le Christ Jésus.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sur la virginité, 35-36 ; PL 40,416 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 511)
« Devenez mes disciples ; apprenez de moi »
Je te vois, ô bon Jésus, avec les yeux de la foi que tu as ouverts en moi, je te vois criant et disant à tout le genre humain : « Venez à moi et mettez-vous à mon école. » Quelle est la leçon…, toi par qui tout a été fait…, quelle est la leçon que nous venons apprendre à ton école ? « Que je suis doux et humble de cœur. » Voilà donc à quoi se réduisent « tous les trésors de sagesse et de connaissance » cachés en toi — à apprendre cette leçon capitale : que tu es « doux et humble de cœur »…
Que ceux qui recherchent ta miséricorde et ta vérité écoutent, qu'ils viennent à toi, qu'ils apprennent de toi à être doux et humbles, en vivant pour toi et non pour eux-mêmes. Qu'il entende cela, celui qui peine et qui est chargé, qui ploie sous son fardeau jusqu'à ne pas oser lever les yeux vers le ciel, le pécheur qui se frappe la poitrine et n'approche que de loin. Qu'il entende, le centurion qui n'était pas digne que tu entres sous son toit. Qu'il entende, Zachée, le chef des publicains, quand il rend au quadruple le fruit de ses péchés. Qu'elle entende, la femme qui avait été pécheresse dans la ville et qui répandait d'autant plus de larmes à tes pieds qu'elle avait été plus éloignée de tes pas. Qu'ils entendent, les femmes de mauvaise vie et les publicains qui précèdent les scribes et les pharisiens dans le Royaume des cieux. Qu'ils entendent, les malades de toute sorte dont on t'accusait d'avoir été le convive...
Tous ceux-là, quand ils se tournent vers toi, deviennent facilement doux et humbles devant toi, au souvenir de leur vie pleine de péchés et de ta miséricorde pleine de pardon, car « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ».
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 21 Juil 2017 - 12:52
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 21 juillet 2017 :Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 15ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Laurent de Brindisi, prêtre et docteur de l'Eglise
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 11 : 10 – 12, 14
« On immolera l’agneau au coucher du soleil. Je verrai le sang, et je passerai »
En ces jours-là, Moïse et Aaron avaient accompli toutes sortes de prodiges devant Pharaon ; mais le Seigneur avait fait en sorte que Pharaon s’obstine ; et celui-ci ne laissa pas les fils d’Israël sortir de son pays.
Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles. Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »
– Parole du SEIGNEUR.
" ACTION DE GRÂCES "
Le Psaume 116 se divise en deux selon la numérotation gréco-latine : le Psaume 114 des versets 1 à 9 et le Psaume 115 des versets 10 à 19
Psaume 115 (116B) : 1.5, 8-9, 24-25, 26-27
R/ J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.ou: Alléluia ! (Ps 104, 8a)
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur. R/
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ? R/
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 12 : 1-8
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent. Alléluia. (Jn 10, 27)
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat »
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
« En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé, ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. »
Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Jésus répondit ; « Si vous aviez compris ce que signifie : ‘c’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice’, vous n’auriez pas condamné des gens qui sont sans faute. » Cette citation prophétique d’Osée donne à Jésus de « justifier » les disciples. L’Incarnation, la venue de Jésus dans la chair, l’accueil de Jésus fait par Marie, signifie que toute l’humanité entre dans un nouvel amour. Jésus, qui a révolutionné le cœur de Marie, n’a qu’un souci, que son amour bouillonne aussi dans notre cœur et que nous nous aimions les uns les autres. L’amour infini de Dieu prend tout, désormais, il brûle de son feu dans nos vies. Face au besoin humain, l’observance littérale des prescriptions sabbatiques doit céder la place à la miséricorde. La citation d’Osée est éloquente parce qu’elle nous ramène à la volonté de Dieu, à ce qui est agréable à Dieu : la miséricorde. Le plus grand désir de Jésus est que cet amour qui est l’Esprit Saint se répande dans nos vies. Jésus n’abroge pas le sabbat, mais il l’observe en se conformant à la volonté même de Dieu, lorsqu’il a fait le don du sabbat à son peuple. Cette volonté se donne le mieux dans sa miséricorde, dans l’amour réciproque, dans la compassion. L’observance du sabbat est inconciliable avec le manque de miséricorde.
"Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.""
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? C’est à partir de l’autorité de David que Jésus manifeste son autorité ! David préfigurait déjà ce renversement ! La réponse de Jésus aux pharisiens sur les épis arrachés soumet l’observance du sabbat au primat du commandement de l’amour. Il affirme que la véritable violation du sabbat est d’offenser la charité, de refuser de faire miséricorde. Il ajoute « qu’il est permis de faire une bonne action le jour du sabbat. « Si vous aviez compris ce que signifie : ‘c’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice’, vous n’auriez pas condamné des gens qui sont sans faute. » Nous retrouvons la même réflexion toujours adressée par Jésus aux pharisiens qui lui reprochent de partager ses repas avec des pécheurs et des publicains. En effet, jusqu’alors on offrait à Dieu des sacrifices, le Sabbat pouvait être contraignant ! Jésus annonce des temps nouveaux. Le renversement est total, c’est Dieu désormais qui vient à notre secours.
"Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple."
Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. » L’annonce du Temple préfigure le mystère du cœur de Jésus ouvert sur la Croix d’où coulera l’eau et le sang. La Pâque est préfigurée, et désormais, l’humanité de Marie va faire corps en Jésus pour une toute nouvelle relation d’amour avec Dieu et avec les frères. « Il y a ici plus grand que le Temple, » dit Jésus. L’amour infini de Dieu prend corps dans l’Agneau pascal, dans la chair du Christ offerte et dans son sang répandu, versé pour nous. Nous sommes désormais invités au banquet des noces de l’Agneau où l’époux lui-même s’offre en nourriture. « Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut et j’invoquerai le nom de Seigneur. » Ce sera pour vous un mémorial. Nous le faisons désormais dans chaque Eucharistie : Élever la coupe du salut ! Cette coupe remplie de toute la douleur du monde est plongée dans le cœur du Christ qui a porté toute la douleur du monde. Cette coupe de « malédiction » est transformée en coupe de bénédiction et elle devient le Don de la vie. Nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu : « Le temple véritable c’est le Christ, » et à la suite du Christ, chacun de nos cœurs. Que rendrai-je au Seigneur pour cet amour infini ? Ce n’est plus l’homme qui fait des sacrifices à Dieu, c’est Dieu qui se « sacrifie », qui fait de lui, pour nous, une offrande sacrée. Le sablier se retourne. Quand le feu de l’Amour de Dieu prend tout dans notre vie, nous sommes les enfants du Dieu vivant qui vivent en Église. Face à cette communauté nouvelle on pourra s’exclamer : Voyez comme ils s’aiment !
Citation :
Nous demandons à Jésus la grâce d’entrer dans l’amour infini de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien Homélies sur le livre des Nombres, n° 23 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 2, p. 87)
« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »
Le sabbat a été institué comme un jour sacré ; tous les saints et tous les justes doivent célébrer le sabbat... Voyons donc en quoi consiste pour le chrétien l'observance du sabbat : le jour du sabbat, il ne faut accomplir aucune œuvre d'ici-bas ; il faut s'abstenir de toutes les œuvres terrestres, ne rien faire qui relève de ce monde, s'adonner aux œuvres spirituelles, venir à l'église, être attentif à la lecture de l'Écriture et aux explications qu'on en donne, penser aux choses du ciel, s'occuper de l'espérance de la vie future, avoir devant les yeux le jugement à venir, méditer, non les réalités visibles et présentes, mais les réalités futures et invisibles.
Les juifs aussi doivent observer tout cela. Et chez eux, les forgerons, les maçons, tous les travailleurs manuels restent sans rien faire le jour du sabbat. Mais en ce jour, les lecteurs qui proclament la Sainte Écriture, les docteurs qui expliquent la Loi de Dieu, n'interrompent pas leurs fonctions et cependant ils ne profanent pas le sabbat. Mon Seigneur lui-même l'a reconnu : « N'avez-vous pas lu, leur dit-il, que les prêtres dans le Temple manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ? » C'est donc celui qui s'abstient des œuvres de ce monde et se rend libre pour les activités spirituelles, c'est celui-là qui offre le sacrifice du sabbat et sanctifie le sabbat comme un jour de fête...
Pendant le sabbat, chacun reste dans sa demeure et n'en sort pas. Quelle est donc cette demeure de l'âme spirituelle ? Cette demeure, c'est la justice, la vérité, la sagesse, la sainteté ; tout cela, c'est le Christ, lui, la demeure de l'âme. De cette demeure, il ne faut pas sortir, si l'on veut garder le vrai sabbat et célébrer par des sacrifices ce jour de fête, selon la parole du Seigneur : « Celui qui demeure en moi, moi aussi je demeure en lui » (Jn 15,5).
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 22 Juil 2017 - 4:51
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Seigneur Notre Dieu, c’est à Marie Madeleine que Ton Fils Bien-Aimé a confié la première annonce de la Joie Pascale ; accorde-nous, à sa Prière et à son exemple, la grâce d’annoncer Le Christ Ressuscité et de la contempler un jour dans la Gloire. Lui qui vit et règne dans les siècles des siècles.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 15ème Semaine du Temps Ordinaire — Sainte Marie-Madeleine
Première Lecture : Lecture du Cantique des Cantiques 3 : 1-4a
« J’ai trouvé celui que mon âme désire »
Paroles de la bien-aimée. Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Celui que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? » À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas
– Parole du SEIGNEUR.
" LE DÉSIR DE DIEU "
Le psaume 63 (62 selon la numérotation latine) a été appliqué au roi David errant au désert de Juda selon l'indication du premier verset et a été sans doute retouché en fonction de cette relecture.
Psaume 62 (63) : 2, 3-4, 5-6, 8-9
R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu ! (Ps 62, 2b)
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. R/
Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! R/
Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom. Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange. R/
Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes. Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 20 : 1.11-18
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. « Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ? — J'ai vu le tombeau du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité. » Alléluia.
« « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
"Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau."
Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Marie-Madeleine s’est attachée à Jésus de tout son être. Au lendemain de la grande épreuve de la Croix, Marie Madeleine continue à chercher Jésus. Avant de le rencontrer, elle avait essayé de combler son cœur de toutes sortes de manières, et elle s’était trompée de chemin. Quand elle rencontre Jésus, Il lui révèle le véritable Amour. C’est ce que cherchait son cœur. Jésus est passé par la Croix, elle y est passée avec lui. Il était devenu sa vie et sa vie est maintenant crucifiée. Nous sommes devant l’expérience de la mort et de la résurrection de Jésus. Marie Madeleine est triste, elle pleure. Lorsqu’elle arrive au tombeau, sa tristesse se transforme au cauchemar car le corps de Jésus n’y est plus. Sa douleur est accentuée par l’ignorance du lieu où se trouve Jésus, il fait encore sombre, la pierre a été enlevée, et le tombeau est vide. Marie Madeleine se penche vers l’intérieur et elle aperçoit deux anges, mais ce n’est pas Jésus ! Marie-Madeleine est le modèle de la persévérance dans notre vie spirituelle. Dans son cheminement, elle nous donne de rechercher le Dieu vivant.
"Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus."
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Jésus vient lui-même sans se faire reconnaître, elle ne le reconnaît pas. Il l’appelle par son Nom : « Marie ! » À cet instant, la joie, le bonheur, la paix refluent dans son cœur et dans son corps. Elle veut le saisir. Une joie immense la comble et l’illumine : « J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’Il m’a dit ! » Avec les yeux et les oreilles de la foi, son cœur peut bondir de joie. Elle devient, après Marie la Mère de Jésus, le modèle de ceux qui cherchent Dieu. « Entraîne-moi, nous courrons, » dit le Cantique des cantiques. Dieu veut être le tout de notre vie. Il faudra progressivement que toutes les médiations s’effacent pour que nous nous trouvions face à face avec le Dieu vivant.
"Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. »
Alors se réveille l’ardeur du cœur de Marie Madeleine, plus encore qu’elle était au premier jour. Après être passée par des nuits d’orages, par toutes sortes d’épreuves, elle est réveillée. Jésus est réaliste, il ne nous laisse pas seuls pour combattre le malin, le monde, et notre propre égoïsme. Marie Madeleine est réveillée dans un immense amour. Elle a retrouvé Celui que son cœur aime. Elle ne le lâchera plus, il est devenu plus intime à elle-même qu’elle n’est intime à elle-même. Il rejoint l’origine de sa vie, l’origine même de son bonheur. Elle en est devenue sa messagère. Mystère de notre humanité que Jésus a épousée. Cette humanité tissée dans le sein de Marie, a pris place à l’Ascension, au sein même de la Trinité sainte. Le Verbe de Dieu a assumé toute chair humaine, Jésus entraîne notre humanité vers le Père. Nous sommes en chemin, nous demandons aujourd’hui la persévérance. Mystérieusement, dans l’humanité tissée dans le sein de Marie, Jésus est Dieu, « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière. » Créateur du ciel et de la terre, et Il est notre Dieu, le Dieu d’amour, le Dieu qui nous sauve.
Citation :
Nous demandons la grâce de cheminer vers Dieu, d’entrer dans le Mystère de la Résurrection de Jésus.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes Hymne 40 (trad. SC 128, p. 397s rev.)
Marie Madeleine, envoyée annoncer la résurrection
Celui qui sonde les cœurs et les reins (Ps 7,10), sachant que Marie reconnaîtrait sa voix, appelait son agneau en vrai pasteur (Jn 10,4) disant : « Marie ! » Elle dit aussitôt : « Oui, c'est bien mon bon pasteur qui m'appelle pour me compter désormais avec les quatre-vingt-dix-neuf brebis (Lc 15,4). Je vois derrière lui des légions de saints, des armées de justes... Je sais bien qui il est, celui qui m'appelle ; je l'avais dit, c'est mon Seigneur, c'est celui qui offre aux hommes déchus la résurrection ».
Emportée par la ferveur de l'amour, la jeune femme voulut saisir celui qui remplit toute la création... Mais le Créateur...l'éleva vers le monde divin en disant : Ne me touche pas ; me prendrais-tu seulement pour un mortel ? Je suis Dieu, ne me touche pas... Lève là-haut tes yeux et regarde le monde céleste ; c'est là que tu dois me chercher. Car je monte vers mon Père, que je n'ai pas quitté. J'ai toujours été en même temps que lui, je partage son trône, je reçois le même honneur, moi qui offre aux hommes déchus la résurrection.
« Que ta langue désormais proclame ces choses et les explique aux fils du Royaume qui attendent que je m'éveille, moi, le Vivant. Va vite, Marie, rassemble mes disciples. J'ai en toi une trompette à la voix puissante ; sonne un chant de paix aux oreilles craintives de mes amis cachés, éveille-les tous comme d'un sommeil, afin qu'ils viennent à ma rencontre. Va dire : 'L'époux s'est éveillé, sortant de la tombe. Apôtres, chassez la tristesse mortelle, car il s'est levé, celui qui offre aux hommes déchus la résurrection' »...
Marie s'exclame : « Tout d'un coup mon deuil s'est changé en liesse, tout m'est devenu joie et allégresse. Je n'hésite pas à le dire : j'ai reçu la même gloire que Moïse (Ex 33,18s). J'ai vu, oui, j'ai vu, non sur la montagne, mais dans le sépulcre, voilé non par la nuée, mais par un corps, le maître des êtres incorporels et des nuées, leur maître hier, maintenant et à jamais. Il m'a dit : 'Marie, hâte-toi ! Comme une colombe portant un rameau d'olivier, va annoncer la bonne nouvelle aux descendants de Noé (Gn 8,11). Dis-leur que la mort est détruite et qu'il est ressuscité, celui qui offre aux hommes déchus la résurrection' »
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 23 Juil 2017 - 3:33
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 23 juillet 2017 :Seizième dimanche du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
16ème dimanche du Temps Ordinaire — Sainte Brigitte de Suède, Co-Patronne de l'Europe
Première Lecture : Lecture du Livre de la Sagesse 12 : 13.16-19
« Après la faute tu accordes la conversion »
Il n’y a pas d’autre Dieu que toi, qui prenne soin de toute chose : tu montres ainsi que tes jugements ne sont pas injustes. Ta force est à l’origine de ta justice, et ta domination sur toute chose te permet d’épargner toute chose. Tu montres ta force si l’on ne croit pas à la plénitude de ta puissance, et ceux qui la bravent sciemment, tu les réprimes. Mais toi qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance. Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain ; à tes fils tu as donné une belle espérance : après la faute tu accordes la conversion.
– Parole du SEIGNEUR.
" PRIÈRE DANS L’ÉPREUVE "
Le psaume 86 (85 selon la numérotation greco-latine), attribué à David, est une composition héllénistique sans grande unité littéraire qui reflète l'état d'âme de Juifs dévots, précurseurs des Assidéens de l'époque maccabéenne.
Psaume 85 (86) : 5-6, 9ab.10, 15-16ab
R/ Toi qui es bon et qui pardonnes, écoute ma prière, Seigneur. (cf. Ps 85, 5a.6a)
Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent, écoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie. R/
Toutes les nations, que tu as faites, viendront se prosterner devant toi, car tu es grand et tu fais des merveilles, toi, Dieu, le seul. R/
Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, plein d’amour et de vérité ! Regarde vers moi, prends pitié de moi. R/
Deuxième Lecture :Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 8 : 26-27
« L’Esprit lui-même intercède par des gémissements inexprimables »
Frères, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 24-43
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson »
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : ‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’ Il leur dit : ‘C’est un ennemi qui a fait cela.’ Les serviteurs lui disent : ‘Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?’ Il répond : ‘Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.’ »
Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde. Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
"Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Il y a de l’ivraie dans le champ du Seigneur de l’univers ! Ce n’est pas lui qui l’a semée. Jésus est venu semer la Parole de Dieu, il dit à propos de l’ivraie : « C’est un ennemi qui a fait cela. » Mais comment a-t-il pu faire cela ? Parce que « les gens dormaient. » Ils auraient fallu une vigilance, car l’ennemi fait vite, et s’en va. La mauvaise graine va pousser sans lui, dans la bonne terre préparée pour le bon grain. La mauvaise herbe ressemble au bon blé tant que l’herbe est verte. Il en est de même dans la terre de notre cœur. L’ennemi sème ses graines d’égoïsme, de tristesse. C’est après un certain temps que nous constatons le désastre des germes de mort. L’ivraie a déjà produit ses épis quand on peut la reconnaître. Jésus nous dit de patienter jusqu’à la moisson car Dieu patiente jusqu’au jugement. Il nous donne le temps de la conversion. C’est une invitation au discernement que nous donne l’Esprit Saint.
Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.
C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Le Royaume de Dieu pousse de lui-même dit la parabole du grain de moutarde. Cette croissance s’impose à tous et Jésus ne cesse de contempler l’action du Père. Il nous faut considérer la longue transformation de notre vie. Il nous faut l’admirer et la respecter. S’aimer et se respecter en ne faisant que ce qui convient dans nos efforts de perfection, permet de nous laisser toucher par la Bonté de Dieu qui nous attend. Nous avons à accueillir la transformation qui nous est donnée. Répondre à l’appel de Dieu, c’est recevoir simplement ce qui nous est donné, recevoir la Bonté de Dieu. Cette graine de moutarde aux aspects si petits a des effets si grands ! Elle devient « un arbre sur lequel les oiseaux font leurs nids. » Elle produit la joie des enfants qui s’émerveillent devant la nature. Jésus est un admirable pédagogue. Il nous donne une invitation à la foi et à la confiance devant la vie qui nous est donnée. Il veut la croissance de notre vie et de notre être dans la communauté pour l’édification de son Royaume.
« Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Une bonne ménagère sait qu’il ne faut pas beaucoup de levain pour que le gâteau ou le pain lève. Ainsi, cette troisième parabole décrit l’action du levain qui fait lever la pâte et lui donne sa forme définitive. Dieu nous invite à nous laisser transformer par la grâce pour devenir véritablement nous-même. L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, il intervient en nous par des cris inexprimables. Dieu, qui voit le fond des cœurs, connaît les intentions de l’Esprit : il sait qu’en intervenant pour les fidèles, l’Esprit veut ce que Dieu veut. » Pour édifier un monde plus humain, nous nous référons à l’Esprit Saint qui nous fait entrer dans la bienveillance de Dieu. Dieu nous aime tellement et avec un tel respect qu’il suffit simplement que nous nous mettions dans son souffle d’Amour. Ce que Jésus nous dit sous forme de parabole, est si respectueux de notre être. Tout vient de Dieu, tout est pour lui, notre faiblesse humaine devient une force quand elle est mue par l’Esprit Saint. Nous pouvons alors devenir débordants de bonté et de miséricorde en nous laissant conduire par l’Esprit Saint.
Citation :
Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour faire grandir en nous la vie.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Je vous écris, frères bien-aimés, pour que vous sachiez que depuis le jour où Adam a été créé jusqu'à la fin du monde, le Malin fera la guerre aux saints sans se donner de repos (Ap 13,7)... Ils sont cependant peu nombreux, ceux qui se rendent comptent que le ravageur des âmes cohabite avec eux dans leur corps, tout près de l'âme. Ils sont dans la tribulation, et il n'y a personne sur terre pour les réconforter. C'est pourquoi, ils regardent vers le ciel et y placent leur attente, afin d'en recevoir quelque chose au-dedans d'eux-mêmes. Et par cette force, et grâce à cette armure de l'Esprit (Ep 6,13), ils vaincront. C'est du ciel, en effet, qu'ils reçoivent une force, qui demeure cachée aux yeux de la chair. Tant qu'ils chercheront Dieu de tout leur cœur, la force de Dieu vient secrètement à leur aide à tout moment... C'est précisément parce qu'ils touchent du doigt leur faiblesse, parce qu'ils sont incapables de vaincre, qu'ils sollicitent ardemment l'armure de Dieu, et ainsi revêtus de l'équipement de l'Esprit pour le combat (Ep 6,13), ils deviennent victorieux...
Sachez donc, frères bien-aimés, qu'en tous ceux qui ont préparé leur âme à devenir une bonne terre pour la semence céleste, l'ennemi se hâte de semer son ivraie... Sachez aussi que ceux qui ne cherchent pas le Seigneur de tout leur cœur ne sont pas tentés par Satan de façon aussi évidente ; c'est plutôt en cachette plus par des ruses qu'il essaie...de les écarter loin de Dieu.
Mais maintenant, frères, prenez courage et ne craignez rien. Ne vous laissez pas effrayer par des imaginations suscitées par l'ennemi. Dans la prière, ne vous livrez pas à une agitation confuse, en multipliant des cris déplacés, mais accueillez la grâce du Seigneur dans la contrition et le repentir... Prenez courage, réconfortez-vous, tenez bon, souciez-vous de vos âmes, persévérez avec zèle dans la prière... Car tous ceux qui cherchent Dieu en vérité recevront une force divine en leur âme, et en recevant cette onction céleste, tous ceux-là sentiront en eux-mêmes le goût et la douceur du monde à venir. Que la paix du Seigneur, celle qui a été avec tous les saints pères et les a gardés de toute tentation, demeure aussi avec vous.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 24 Juil 2017 - 2:55
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 24 juillet 2017 :Le lundi de la 16e semaine du temps ordinaire
Dieu, infiniment Saint et glorifié dans tes Saints, qui as inspiré au Saint Moine et Ermite Charbel de vivre et de mourir dans une parfaite ressemblance avec Jésus, lui accordant la force de se détacher du monde afin de faire triompher, dans son ermitage, l'héroїsme des vertus Monastiques : la Pauvreté, l'Obéissance et la Chasteté, nous te supplions de nous accorder la grâce de t'aimer et de te servir à son exemple. Seigneur Tout-Puissant, qui a manifesté le pouvoir de l'intercession de Saint Charbel par de nombreux miracles et faveurs, accorde-nous la grâce que nous implorons par son intercession. Amen.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 16ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Charbel Maklouf, prêtre
Première Lecture :Lecture du Livre de l'’Exode 14 : 5-18
« Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon »
En ces jours-là, on annonça au roi d’Égypte, que le peuple d’Israël s’était enfui. Alors Pharaon et ses serviteurs changèrent de sentiment envers ce peuple. Ils dirent : « Qu’avons-nous fait en laissant partir Israël : il ne sera plus à notre service ! » Pharaon fit atteler son char et rassembler ses troupes ; il prit six cents chars d’élite et tous les chars de l’Égypte, chacun avec son équipage. Le Seigneur fit en sorte que s’obstine Pharaon, roi d’Égypte, qui se lança à la poursuite des fils d’Israël, tandis que ceux-ci avançaient librement. Les Égyptiens, tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses guerriers et son armée, les poursuivirent et les rejoignirent alors qu’ils campaient au bord de la mer, près de Pi-Hahiroth, en face de Baal-Sefone.
Comme Pharaon approchait, les fils d’Israël regardèrent et, voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, ils eurent très peur, et ils crièrent vers le Seigneur. Ils dirent à Moïse : « L’Égypte manquait-elle de tombeaux, pour que tu nous aies emmenés mourir dans le désert ? Quel mauvais service tu nous as rendu en nous faisant sortir d’Égypte ! C’est bien là ce que nous te disions en Égypte : “Ne t’occupe pas de nous, laisse-nous servir les Égyptiens. Il vaut mieux les servir que de mourir dans le désert !” » Moïse répondit au peuple : « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route ! Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec. Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ; je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. »
– Parole du SEIGNEUR.
" CHANTONS POUR LE SEIGNEUR "
Cantique 15 : 1, 2, 3-4a, 4b-5, 6
R/ Chantons pour le Seigneur ! éclatante est sa gloire ! (cf. Ex 15, 1b)
Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent, écoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie. R/
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur : il est pour moi le salut. Il est mon Dieu, je le célèbre ; j’exalte le Dieu de mon père. R/
Le Seigneur est le guerrier des combats ; son nom est « Le Seigneur ». Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer. R/
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge. L’abîme les recouvre : ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux. R/
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force, ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 12 : 38-42
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur. Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7d)
«Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération »
En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
"Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
Jésus ne repousse pas les signes, mais il refuse le genre de signe que demande « cette génération. » Jésus promet et donne son signe à lui, la véritable certitude, Jésus lui-même, la personne de Jésus, dans sa parole et dans l’ensemble de sa personnalité, tel est le signe pour toutes les générations. C’est une réponse très profonde dont il nous faut sans cesse reprendre la méditation. « Qui m’a vu a vu le Père, » affirme Jésus à Philippe qui demandait : « Montre-nous le Père. »« Cette génération » qui réclame un signe risque de se trouver dans un cercle « vicieux » ! Quand un nouveau signe sera donné, il faudra encore en redemander un autre, et encore un autre, alors qu’il faudrait poser un acte de foi. Nous sommes comme ces scribes et ces pharisiens, nous avons du mal à poser un véritable acte de foi ! Marie, la mère de Jésus a cru, elle n’est jamais revenue sur sa décision de foi ! Nous aussi nous vivons de foi, mais c’est progressivement que la foi se fortifie. Quand la lumière de la foi s’éclipse dans la nuit, et que nous sommes dans l’épreuve, il nous faut croire. Cette foi dans l’amour que Dieu nous donne est la foi qui nous fait marcher envers et contre tout, surtout dans les difficultés. Mais quand la lumière s’éclipse et que nous redemandons encore un signe, nous entrons dans une contestation sans espérance.
« Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Se convertir, signifie de ne pas vivre comme le monde vit, de ne pas faire tout ce que tout le monde fait, de ne pas se sentir justifié en accomplissant des actions ambiguës ou mauvaises, par le fait que les autres font de même. Nous voulons voir et ainsi acquérir la certitude. Mais c’est dans le Fils que le Père s’est rendu visible, voir Jésus dans la foi est la réponse. En lui, nous recevons le signe, la réalité qui se démontre d’elle-même. C’est le signe extraordinaire de la présence de Jésus en toutes les générations, cette force de sa personne qui attire toute l’humanité. Nous voulons avancer en regardant Jésus, le maître du combat pour la Vérité, dans un cœur à cœur avec lui, dans la nuit de la foi. Nous nous trouvons dans des situations ou nous sommes à bout et nous n’en pouvons plus. C’est le moment où Dieu, en Jésus crucifié, nous donne la victoire. Il nous faut tenir bon jusqu’au bout, dans la joie d’avoir un Maître comme Jésus. Quand nous sommes dans l’angoisse et que nous ne savons plus où regarder, dans la souffrance ou dans l’agonie, nous regardons vers Jésus et nous sommes sauvés. Nous faisons corps avec lui, il vit en nous et nous remportons la victoire.
"Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Voir Jésus dans la foi, apprendre à le voir, est un recommencement toujours à faire de nouveau. C’est là, le Signe qu’il nous faut redécouvrir sans cesse. Voir Jésus, le contempler dans ses paroles inépuisables, dans les mystères de la nativité, dans le mystère de la vie cachée, dans les mystères de la vie publique, dans le mystère pascal, dans les sacrements, dans l’histoire de l’Église. Nous regardons Marie qui a prononcé le nom de Jésus avec tant d’amour. Nous écoutons l’Apôtre nous dire avec force : « Au nom de Jésus Christ, que tout être vivant tombe à genoux, au ciel, sur terre et dans l’abîme. » Il nous faut entretenir l’espérance dans notre vie car Jésus a gagné le combat pour l’humanité entière, Il nous a sauvé sur la Croix. Notre vie spirituelle est souvent dans la bourrasque, notre pauvre nacelle est bien bousculée ! Nous voulons rester fermement enracinés dans le cœur de Jésus, tenir bon dans le combat quand l’adversaire veut cribler notre maison de toutes parts. Nous suivons le Dieu vivant sans baisser les bras car c’est le moment de la victoire.
Citation :
Nous demandons la grâce contempler Jésus le Sauveur du monde.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Rupert de Deutz (v. 1075-1130), moine bénédictin De la Trinité et de ses œuvres, 42, 4 ; PL 167, 1130 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 4, p.122)
« Il y a ici bien plus que Salomon »
Le prophète Nathan s'étant concerté avec Bethsabée, ils ont plaidé tous deux leur projet devant le vieillard, le sage roi David qui allait mourir (1R 1). C'est alors que Salomon dont le nom signifie « seigneur pacifique » a reçu l'onction royale. Puis tout le peuple est remonté à sa suite ; la foule jouait du cor et se livrait à une joie si grande que les clameurs faisaient vibrer la terre, car le roi avait déclaré : « C'est Salomon que j'institue comme roi sur Israël et sur Juda » (v. 35.40). Cette intronisation préfigure sans aucun doute le mystère dont parle Daniel : « Tandis que le tribunal siégeait et que les livres étaient ouverts voici venant avec les nuées comme un Fils d'homme. Il parvint jusqu'au vieillard et on le fit avancer devant lui. Il lui fut donné domination, gloire et royauté » (Dn 7,10-14).
C'est donc à l'initiative d'un prophète que Salomon est établi roi, comme c'est en accomplissant les prophéties dans leur sens spirituel que le Christ, Fils de Dieu, est reconnu Roi pacifique, Roi de la gloire du Père, attirant tout à lui. Salomon est devenu roi du vivant de son père, comme le Christ est établi roi par Dieu le Père qui ne peut mourir. Oui, assurément, il le fait roi, « héritier de toutes choses »(He 1,2), celui qui ne meurt pas et ne mourra jamais. Et, chose admirable et unique, le Christ, héritier d'un Père toujours vivant et ne devant jamais mourir, est mort, lui, une fois pour toutes ; il est revenu à la vie et ne connaîtra plus jamais la mort.
Alors Salomon « s'assit sur la mule du roi » (1R 1,38). Bien mieux c'est sur le trône de son Père, c'est-à-dire sur toute l'Église..., « au-dessus des principautés et des puissances, des trônes et des dominations » (Ep 1,21), que le Christ est assis maintenant « à la droite de la Majesté dans les cieux » (He 1,3). Voilà pourquoi toute la multitude monte à sa suite, peuple qui chante et se réjouit. Et la terre frémit de leurs clameurs. Nous aussi nous avons entendu la grande joie de ceux qui proclamaient cette gloire, c'est-à-dire l'allégresse des apôtres parlant les langues de tous (Ac 2) puisque « par toute la terre a retenti le son de leurs voix » et que « leurs paroles sont allées jusqu'aux confins du monde » (Ps 18,5).
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 25 Juil 2017 - 2:33
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 16ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Jacques, Apôtre
Première Lecture :Lecture de la deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4 : 7-15
« Nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus »
Frères, nous portons un trésor comme dans des vases d’argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous. En toute circonstance, nous sommes dans la détresse, mais sans être angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non désemparés ; nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis. Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort. Ainsi la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous. L’Écriture dit : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons. Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. Et tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu.
– Parole du SEIGNEUR.
" CHANT DE RETOUR "
Le psaume 126 (125 selon la numérotation gréco-latine) est un "Cantique des montées" qui s'adresse aux rapatriés aux prises avec les difficultés de la restauration (Cf. Ne 5). Le retour de l'exil de Babylone préfigure l'avènement de l'ère messianique.
Psaume 125 (126) : 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6
R/ Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant. ( Cf. Ps 125, 5)
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. R/
Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! R/
Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie : R/
il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 20 : 20-28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. C’est moi qui vous ai choisis du milieu du monde, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, dit le Seigneur. Alléluia. (cf. Jn 15, 16)
« Ma coupe, vous la boirez »
En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume.
L’Apôtre Saint Jacques, à la prière de sa mère, veut être près de Jésus ! Abandonnant ses biens, sa maison et ses filets de pêche, il suit Jésus. Il a entendu le message de Jésus annonçant son Royaume, et offrant la vie éternelle. La mère des deux frères demande à Jésus quelque chose de bon pour ses fils, mais cela reste au niveau des aspirations humaines. Cependant, la réalité merveilleuse du Royaume est annoncée ! L’appel de Jacques est une libre initiative de Jésus qui lui donne l’aide nécessaire pour y répondre. Viendra ensuite pour Jacques l’engagement qui se manifeste dans la réponse de Jésus, l’ouverture à la configuration au Christ Jésus qui appelle. Jésus transforme cette demande en un appel, dans le « pouvez-vous, » adressé aux deux frères Jésus énonce qu’il Lui faut d’abord aller à Jérusalem, souffrir et mourir pour ressusciter dans le Royaume. Les Apôtres, avant d’entrer dans le Royaume, vivront la Passion de Jésus. Pour partager sa part, il nous faut partager son chemin, il nous faut partager sa vie. C’est ainsi que s’annonce la place que nous occuperons près de Jésus.
"Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Jésus ne rompt pas le dialogue avec la mère et les frères, au contraire, il interroge les fils en les mettant en avant. Jésus clarifie la situation en s’adressant à eux directement : « Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » La lumière est faite après la réponse large et généreuse des deux frères : « Nous le pouvons. »« Ma coupe, dit Jésus, vous y boirez. » Boire à la coupe est une évocation de la future coupe eucharistique. C’est une expression de la solidarité entre Jésus et ses disciples, une manifestation du chemin pascal que devra suivre le disciple à la suite de son maître. Le « oui » généreux de Jacques et de Jean va devenir un véritable « amen » qui assume la faiblesse et la fragilité des disciples. Nous pouvons obtenir la gloire que nous propose Jésus en acceptant d’abord la Croix. La réponse de Jésus met l’accent sur l’importance d’accepter de boire à la même « coupe » que lui. Il nous faut être prêts à donner notre vie pour l’amour de Dieu en nous consacrant au service de nos frères, avec la même attitude miséricordieuse que Lui. En suivant Jésus, nous nous donnons entièrement à lui, avec confiance.
« Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » Boire à la coupe de Jésus, c’est être très proche de lui : « Ma coupe, vous y boirez, » et vous pourrez entrer dans une glorification étonnante, la victoire de l’Amour, dans son épanouissement total. Jésus nous demande si nous voulons le suivre dans l’amour par lequel il va vous sauver, et en même temps glorifier le Père. Nous sommes dans la barque de l’Église qui vogue en pleine mer, affrontée à la tempête. Nous tenons bon parce que Jésus est là, vivant en nous sa Passion et sa Résurrection. Suivre Jésus, exige une grande humilité. Depuis le baptême, nous avons été appelés à être ses témoins pour transformer le monde. Soumis à nos limites, à nos péchés, nous commençons à boire la coupe d’amertume de Jésus. « À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés, dira Jacques. » Dans notre vie, la puissance de l’Amour infini de Dieu s’exerce par de petits ajustements à son cœur qui s’imposent toujours si nous voulons le suivre. Les dix suivront le même chemin, eux aussi en buvant à la même coupe, pleinement.
Citation :
Nous demandons la grâce de comprendre que nous sommes appelés à partager la Vie du Seigneur Jésus !
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Eusèbe de Césarée (v. 265-340), évêque, théologien, historien Histoire ecclésiastique, II, 3, 9 ; SC 31 (trad. SC p. 54s rev.)
Le martyre de saint Jacques, apôtre
C'était sans doute grâce à une force et à une aide du ciel que la doctrine du salut, comme un rayon de soleil, a éclairé soudainement toute la terre. En effet, suivant les divines Écritures, la voix des évangélistes et des apôtres a retenti sur toute la terre : « leurs paroles jusqu'aux limites du monde » (Ps 18,5). Et vraiment dans chaque ville, dans chaque village, comme dans une aire pleine de blé, des Églises fortes de milliers d'hommes se sont constituées en masse, remplies de fidèles...
Mais sous le règne de l'empereur Claude, « le roi Hérode se mit à maltraiter certains membres de l'Église ; c'est ainsi qu'il a fait périr Jacques, frère de Jean, par le glaive » (Ac 12,1-2). Concernant Jacques, Clément [d'Alexandrie] rapporte un récit digne de mémoire tel qu'il le tenait de la tradition de ses prédécesseurs : celui qui l'avait amené au tribunal a été ému en le voyant donner son témoignage, et il a confessé que lui aussi était chrétien. Tous deux, dit-il, ont été amenés ensemble au supplice, et le long du chemin, celui-ci a demandé à Jacques de lui pardonner. Jacques a réfléchi un instant et il l'a embrassé en disant : « Que la paix soit avec toi ! » Et ainsi tous deux ont été décapités en même temps.
Alors, dit la sainte Écriture, voyant que ce qu'il avait fait par la mort de Jacques avait plu à certains, Hérode s'est attaqué également à Pierre et l'a jeté en prison. Il a failli le faire mourir aussi. Mais, grâce à une manifestation divine, un ange s'est présenté à l'apôtre pendant la nuit et l'a délivré miraculeusement de ses liens ; il a été relâché pour le ministère de la prédication (Ac 12,4-17).
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 26 Juil 2017 - 15:06
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 26 juillet 2017 :Le mercredi de la 16e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 16ème Semaine du Temps Ordinaire — Sainte Anne et Saint Joachim, parents de la Vierge Marie
Première Lecture :Lecture du Livre de Ben Sirac le Sage 44 : 1, 10 à 15
« Nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus »
Faisons l’éloge de ces hommes glorieux qui sont nos ancêtres. Il n’en est pas ainsi des hommes de miséricorde, leurs œuvres de justice n’ont pas été oubliées. Avec leur postérité se maintiendra le bel héritage que sont leurs descendants. Leur postérité a persévéré dans les Lois de l’Alliance, leurs enfants y sont restés fidèles grâce à eux. Leur descendance subsistera toujours, jamais leur gloire ne sera effacée. Leurs corps ont été ensevelis dans la paix, et leur nom reste vivant pour toutes les générations. Les peuples raconteront leur sagesse, l’assemblée proclamera leurs louanges.
– Parole du SEIGNEUR.
" POUR L'ANNIVERSAIRE DE LA TRANSLATION DE L'ARCHE "
Le psaume 132 (131 selon la numérotation greco-latine), attribué au roi David est un "Cantique des montées" qui correspond à un psaume messianique par ses versets 17 et 18. Les promesses faites par Dieu sont présentées comme la réponse divine à un serment prêté par David. Un processionnal aux versets 6 et + évoque l'invention et la translation de l'arche. Dans la liturgie des Heures, le psaume 131 est psalmodié à l’office des lectures le samedi de la première semaine (I) et aux Vêpres du jeudi de la troisième semaine (III). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 131 est chanté pour la fête de l'Assomption.
Psaume 131 (132) : 11, 13 -14, 17-18
R/ Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père
Le Seigneur l'a juré à David, et jamais il ne reprendra sa Parole : « C'est un Homme issu de toi que je placerai sur ton trône. R/
Car le Seigneur a fait choix de Sion ; elle est le séjour qu'il désire : « Voilà mon repos à tout jamais, c'est le séjour que J'avais désiré. R/
« Là, je ferai germer la force de David ; pour mon Messie, J'ai allumé une lampe. Je vêtirai Ses Ennemis de Honte, mais, sur lui, la couronne fleurira. » R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 11a.16-17
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Ils attendaient la consolation d’Israël et l’Esprit Saint était sur eux. Alléluia. (cf. Jn 15, 16)
À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux.
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
– Acclamons la Parole de DIEU.
Homélie :
"Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !"
Anne et Joachim, les parents de Marie, sont avec leur fille la dernière préparation à la venue de Jésus. Nous voulons entrer dans cette préparation. « À vous, il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux. » Cette parole de l’Évangile s’adresse bien à chacun de nous, parce que nous connaissons Marie, la mère de Jésus. Dans la première lecture reprise par le Sage, nous regardons bon nombre de patriarches vertueux et généreux. Anne et Joachim sont de ceux là. Ils nous sont donnés aujourd’hui pour notre édification. La Parole de Dieu nous a déjà donné la généalogie de Jésus ! Il y a là beaucoup de brisures, de ruptures, de désastres, des lieux douloureux et difficiles dans cette généalogie. Mais tout reprend sens dans le mystère de Marie. À la fois tout l’univers s’y préparait, et au cœur de l’univers, l’homme et la femme dans leur mystère. C’est l’histoire de l’humanité à la fois glorieuse et douloureuse, en vue de la venue de la petite Marie, la mère de Jésus. Sainte Anne et saint Joachim n’étaient pas immaculés, ils étaient pécheurs, tout comme nous. Nous nous émerveillons devant l’homme et la femme donnés par Dieu dans leur mystère. Le point culminant de la création sera la venue de Marie qui sera la mère de Jésus.
"heureux vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent !"
En fêtant sainte Anne et saint Joachim nous contemplons la manière dont Dieu conduit chacune de nos vies. Nous chantons l’harmonie merveilleuse de la nature et de la grâce. Des l’origine, le diable mêle le mensonge à la vérité en lui donnant l’apparence du bien pour mieux nous tromper et nous briser. Nous prions que Dieu guérisse les brisures et les déchirures de l’humanité. En fêtant Sainte Anne et saint Joachim, nous contemplons l’histoire à la fois glorieuse et douloureuse de l’humanité, à cause de son péché. Dieu respecte profondément les lois de la nature. Il est d’une liberté totale par rapport à ces lois, et il est souverainement libre de tous les conditionnements de la nature. Dieu prépare d’une manière admirable la venue de son Fils. Tout l’univers matériel prépare cette venue de Jésus. Quand nous célébrons l’Eucharistie, tout est récapitulé dans le Christ, nous sommes pris dans le Christ avec Marie sa mère. En participant au mystère pascal, nous recevons comment Dieu se donne à nous, « nos yeux sont heureux », « nos oreilles jubilent de ce qu’elles entendent ». En effet, Jésus, qui est venu pour chacun d’entre nous, nous place au cœur du mystère de la régénération de l’humanité avec Marie l’Immaculée. L’Esprit Saint est à l’œuvre dés l’origine.
"entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu."
L’Esprit Saint qui est à l’œuvre dés l’origine, est à l’œuvre dans la conception de la Vierge Marie. Si Dieu respecte profondément l’univers et les lois de la nature qu’il crée, et s’il est souverainement respectueux et libre des conditionnements de la nature humaine, il réalise des merveilles. Marie, dans son mystère d’Immaculée, est totalement prise dans le mystère de la Rédemption du Christ Jésus. L’harmonie de l’univers, tel que Dieu la veut, va être redonnée avec le mystère de Jésus et de Marie. Pour le comprendre, il nous donne la parabole de la bonne terre. Nous avons la grâce de connaître Marie, pleine de grâce, la mère de Jésus qui donne naissance à l’unique Bon Grain. Avec lui nous entrons dans un discernement pour une vie étonnante, vécue sous le regard de Dieu. Nous prions que Dieu guérisse nos brisures et nos déchirures pour que nous chantions l’harmonie merveilleuse de tout ce que Dieu fait. Jésus est venu pour chacun d’entre nous, pour tout récapituler dans le Christ. Il nous faut attendre le moment favorable, patienter pour sortir des ténèbres. En fêtant sainte Anne et saint Joachim nous contemplons la manière dont Dieu conduit l’univers.
Citation :
Nous rendons grâce à Dieu pour Anne et Joachim, les parents de la Vierge Marie.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Homélie sur Lazare, 2 (trad. En Calcat rev.)
« Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »
Un semeur est sorti semer son grain, et une partie est tombée le long du chemin, une autre sur la bonne terre. Trois parts ont été perdues, une seule a fructifié. Mais le semeur n'a pas cessé de cultiver son champ ; il lui suffit qu'une partie soit conservée pour ne pas abandonner ses travaux. En ce moment, il est impossible que le grain que je lance au milieu d'un auditoire si nombreux ne germe pas. Si tous n'écoutent pas, un tiers écoutera ; si ce n'est pas un tiers, ce sera la dixième partie ; si même la dixième partie n'écoutait pas, pourvu qu'un seul membre de cette nombreuse assemblée écoute, je ne cesserai pas de parler.
Ce n'est pas peu de chose que le salut même d'une seule brebis. Le Bon Pasteur a laissé les quatre-vingt-dix-neuf autres pour courir après la brebis qui s'était égarée (Lc 15,4). Je ne pourrais jamais mépriser qui que ce soit. Même s'il n'y en a qu'un, c'est toujours un homme, cet être si cher à Dieu. Même si c'est un esclave, je ne le dédaignerai pas, car je cherche, non la condition sociale, mais la valeur personnelle, non la puissance ou la servitude, mais un homme. Même s'il n'y en a qu'un, c'est toujours l'homme, celui pour qui le soleil, l'air, les sources et la mer ont été créés, les prophètes envoyés, la Loi donnée. Il est toujours cet être pour qui le Fils unique de Dieu s'est fait homme. Mon Maître a été immolé, son sang a été versé pour l'homme, et j'oserais mépriser qui que ce soit ?…
Non, je ne cesserai pas de semer la parole, même si personne ne m'écoutait. Je suis médecin, j'offre mes remèdes. Je dois enseigner, ordre m'a été donné d'instruire, car il est écrit : « Je t'ai établi comme sentinelle sur la maison d'Israël » (Ez 3,17).
Source :
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Dernière édition par Lumen le Lun 4 Sep 2017 - 21:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 27 Juil 2017 - 17:10
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 27 juillet 2017 :Le mercredi de la 16e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
Première lecture :« En présence de tout le peuple, le Seigneur descendra sur la montagne du Sinaï »...
Lecture du livre de l’Exode Le troisième mois qui suivit la sortie d’Égypte, jour pour jour, les fils d’Israël arrivèrent dans le désert du Sinaï. C’est en partant de Rephidim qu’ils arrivèrent dans ce désert,et ils y établirent leur camp juste en face de la montagne. Le Seign...
Cantique (Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)
Refrain psalmique : (Dn 3, 52) À toi, louange et gloire éternellement ! Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/Bén...
Évangile :« À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas ...
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père,Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25) Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ...
Homélie :
"Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. »"
À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Le Mystère du Royaume des cieux, c’est la venue inouïe de Jésus en notre chair humaine. Toute l’humanité est invitée à entrer en relation avec Jésus. Nous pouvons vivre déjà ce mystère de l’Amour de Jésus et de Marie. La réalité de cet immense Amour demeure toujours à découvrir plus avant. Jésus nous donne de nous ouvrir plus encore à la dimension mystérieuse de notre vie qui prend corps dans le mystère du Nouvel Adam et de la nouvelle Eve. Nous demandons un cœur en éveil, capable de recevoir Dieu pleinement, capable d’entrer dans une nouvelle alliance avec Lui. Jésus annonce le Royaume de Dieu en parabole. « Bâtir le Royaume, » c’est le reconnaître au milieu de nous ! C’est ce qui nous est donné à vivre qui rend grâce à Dieu. Notre vie rendra gloire plus encore si nous restons unis à Jésus. Il nous faut apprendre de Lui à vivre en « homme » « debout » pour bâtir le Royaume de Dieu dans la résurrection du Christ.
"Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre."
Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.« Pourquoi leur parles-tu en paraboles, » demandent les disciples. Et Jésus répond en faisant une distinction entre eux et la foule. Les disciples, se sont déjà décidés pour lui, il peut parler du Royaume de Dieu ouvertement. En revanche, il doit l’annoncer aux autres en paraboles pour stimuler leur décision, la conversion de leur cœur. En effet, les paraboles, du fait de leur nature, requièrent un effort d’interprétation, interpellent l’intelligence, mais aussi la liberté. Lorsque Dieu commence à se révéler, à se laisser connaître, il nous révèle son projet d’alliance avec nous. Notre cœur doit être rejoint par la Présence de Dieu. L’Évangile, la bonne nouvelle de la liberté de l’Amour, implique une réponse libre et volontaire. Dieu nous invite à le rejoindre dans son mystère d’Amour. Tout ce qui nous est donné à vivre par Dieu se vit dans son amour. Tout cela se redonne dans une vie fraternelle, Dieu se trouve ainsi dans notre vie.
"Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !"
Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. Nous nous servons de tout ce qui est donné pour y discerner les signes de Dieu. Alors, toute notre vie est parsemée de merveilles ! « Merveille que je suis, merveilles que tes œuvres ». Il n’y a rien de ce qui nous est donné qui empêcherait notre cœur d’aimer. Jésus dit : « Heureux vos yeux, parce qu’ils voient ». L’annonce du Royaume retentit dans le cœur de chacun. En devenant l’un de nous, Jésus s’inscrit dans toutes les générations. Il se laisse toucher, il se laisse voir, il se laisse entendre. La réalité se maintient ainsi mystérieusement dans une histoire, car il y a eu un commencement, une transformation qui se révèle gracieuse. Il nous est offert de marcher dans une nouvelle réalité, d’entrer dans l’alliance. Oui heureux ceux qui entendent aussi bien avant, pendant, qu’après la présence selon la chair de Jésus. Il va faire une œuvre tout intérieure, la maison bâtie sur le roc : le Christ. Notre lumière quotidienne est le Royaume de l’Amour déjà là. Pleins d’espérance, nous pouvons exulter et nous pouvons chanter en demeurant dans la Foi.
Citation :
Nous rendons grâce à Dieu pour la parole qui nous est donnée, elle est notre espérance.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 147 ; PL 52, 594-596 (trad. Orval)
« Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez »
Dès que Dieu a vu le monde bouleversé par la crainte, il a mis en œuvre son amour pour le rappeler à lui, sa grâce pour l'inviter, son affection pour l'embrasser. Lors du déluge... il appelle Noé à engendrer un monde nouveau, l'encourage par de douces paroles, lui donne sa confiance familière, l'instruit avec bonté sur le présent et le console par sa grâce au sujet de l'avenir... Il prend part à son labeur et enferme dans l'arche le germe du monde entier, pour que l'amour de son alliance bannisse la crainte...
Ensuite Dieu appelle Abraham du milieu des nations, il magnifie son nom et le fait père des croyants. Il l'accompagne en chemin, le protège à l'étranger, le comble de richesses, l'honore de victoires, l'assure de ses promesses, l'arrache aux injustices, le console dans son hospitalité et l'émerveille par une naissance inespérée afin que attiré par la grande douceur de l'amour divin, il apprenne à... adorer Dieu en l'aimant et non plus en tremblant.
Plus tard Dieu console par des rêves Jacob en fuite. À son retour, il le provoque au combat et, dans la lutte, il l'étreint dans ses bras afin qu'il aime le père des combats et ne le craigne plus. Puis il appelle Moïse et lui parle avec l'amour d'un père pour l'inviter à délivrer son peuple.
Dans tous ces événements, la flamme de la charité divine a embrasé le cœur des hommes..., et ceux-ci, l'âme blessée, ont commencé à désirer voir Dieu avec leurs yeux de chair... L'amour n'admet pas ne pas voir ce qu'il aime. Tous les saints n'ont-ils pas considéré comme peu de chose tout ce qu'ils obtenaient tant qu'ils ne voyaient pas Dieu ? ... Que personne donc ne pense que Dieu a eu tort de venir aux hommes par un homme. Il a pris chair parmi nous pour être vu de nous.
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 28 Juil 2017 - 16:26
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 28 juillet 2017 :Le vendredi de la 16e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 16ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Samson Evêque de Dol
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 20 : 1-17
« La Loi fut donnée par Moïse »
En ces jours-là, sur le Sinaï, Dieu prononça toutes les paroles que voici : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.
Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération. Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom.
Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.
Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVÉ, SOLEIL DE JUSTICE "
Le psaume 19 (18 selon la numérotation latine) est attribué à David. Le psaume 18 (19) est souvent scindé en deux parties : Ps 18, 2-6 (Ps 18A) et Ps 18, 7-15 (Ps 18B). Dieu s'est en effet révélé successivement par un double témoignage : Le premier est celui de sa création (v. 2 à 6) et le second est celui de la Parole (v. 7 à 11).
Psaume 18b (19) : 8, 9, 10, 11
R/ Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle! (Jn 6, 68c)
La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. R/
Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard. R/
La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables : R/
plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons. R/
Rendons gloire au Père tout puissant, à son fils Jésus-Christ le Seigneur, à l’Esprit qui habite en nos cœurs, pour les siècles des siècles. Amen.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 18-23
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Alléluia. (cf. Lc 8, 15)
« Celui qui entend la Parole et la comprend porte du fruit »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Jésus s’adresse à la foule avec la parabole du Semeur. Il s’identifie au semeur qui sème la bonne semence de la Parole de Dieu. Il se rend compte des différents effets obtenus par cette annonce. L’homme qui a reçu la semence dans la bonne terre est celui qui reçoit le don de Dieu en plénitude. Cette semence semée en chacun de nous, c’est le Verbe de Dieu. Il nous est donné pour que le Christ prenne toute sa place en nous. Nous sommes le corps du Christ. L’homme qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est l’homme, « homme et femme, » créés à l’image de Dieu, qui entend la parole et qui en vit. Alors il porte un fruit qui est l’amour surabondant du cœur de Dieu qui prend cœur. L’amour de Dieu passe par notre cœur pour aimer dans un débordement qui va transformer le monde qui est autour de nous. Les obstacles à cette parole sont commentés par Jésus lui-même. Ce sont toutes les différentes façons de ne pas recevoir la parole de Dieu.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans les ronces est celui dont les soucis du monde et les séductions de la richesse sont trop importants dans sa vie. Qui va vaincre ces ronces sinon l’amour de Dieu qui va mettre à jour ce monde de mensonge. Alors la bonne terre donnera un bon fruit. Le manque de racines ne donnera pas un bon fruit sinon dans l’amour surabondant de Dieu. Cette bonne terre en attente va alors développer les racines pour porter du fruit ! Cela sera encore par le débordement de l’amour de Dieu en nous. Quand viendra la persécution, ce sera l’amour qui nous aidera à nous élever pour dépasser l’épreuve. C’est la Résurrection de Jésus qui roulera la pierre de notre tombeau par la force de l’amour de Dieu.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
Demandons à Dieu de nous donner la grâce, les capacités, de recevoir sa Parole, de l’écouter et de la mettre en pratique. Donnons à Dieu la place qui lui revient, la première place dans notre cœur. Que la Vierge Marie nous aide à être « la bonne terre » où la semence puisse porter beaucoup de fruit. C’est à partir de l’amour de Dieu que notre vie prend tout son sens. Quand la parole de Dieu arrive à la profondeur de notre vie, elle rejete tout ce qui empêche l’amour infini de Dieu d’y prendre corps. Nous sommes un peuple de bienheureux en marche. L’amour de Dieu aboutit dans notre cœur pour y faire sa demeure. La Parole de Dieu, Jésus lui-même en sa personne, cache en même temps qu’il révèle sa divinité, sous le signe de l’humanité. Dieu ne nous oblige pas à croire en lui, mais il nous attire à lui par la vérité et la bonté de son Fils incarné. L’amour infini de Dieu respecte toujours notre liberté.
Citation :
Nous demandons la grâce de demeurer dans cet amour surabondant de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque Sermons au peuple, n° 7, 1 (trad. cf SC 175, p.338s)
Recevoir la Parole dans la bonne terre
Que le Christ vous aide, frères très chers, à toujours accueillir la lecture de la parole de Dieu avec un cœur avide et assoiffé ; ainsi votre obéissance très fidèle vous remplira de joie spirituelle. Mais si vous voulez que les saintes Écritures aient pour vous de la douceur et que les préceptes divins vous profitent autant qu'il le faut, soustrayez-vous pendant quelques heures à vos préoccupations matérielles. Relisez dans vos maisons les paroles de Dieu, consacrez-vous entièrement à sa miséricorde. Ainsi vous réussirez à réaliser en vous ce qui est écrit de l'homme bienheureux : « Il méditera jour et nuit la loi du Seigneur » (Ps 1,2) et aussi : « Heureux ceux qui scrutent ses commandements, ceux qui le cherchent de tout leur cœur » (Ps 118,2).
Les commerçants ne cherchent pas à faire des bénéfices sur une seule marchandise mais sur plusieurs. Les cultivateurs cherchent un meilleur rendement en semant différentes sortes de semences. Vous qui cherchez des bénéfices spirituels, ne vous contentez pas seulement d'entendre les textes sacrés à l'église. Lisez les textes sacrés à la maison ; quand les jours sont courts, profitez des longues soirées. Et ainsi vous pourrez amasser un froment spirituel dans le grenier de votre cœur et ranger dans le trésor de vos âmes les perles précieuses des Écritures.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 29 Juil 2017 - 6:21
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 29 juillet 2017 :Le samedi de la 16e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 16ème Semaine du Temps Ordinaire — Sainte Marthe, Mémoire
Première Lecture : Lecture de la Lettre aux Hébreux de Saint Paul Apôtre 13 : 1-16
« N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. »
Que demeure l’amour fraternel ! N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit : Jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai. C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance : Le Seigneur est mon secours, je n’ai rien à craindre ! Que pourrait me faire un homme ? Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi. Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité. Ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines étrangères. Il est bon de fortifier nos cœurs par la grâce, et non par des observances alimentaires qui n’ont jamais profité à leurs adeptes. Nous avons un autel auquel n’ont pas le droit de se nourrir ceux qui rendent un culte selon l’ancienne Alliance. En effet, quand le grand prêtre portait dans le sanctuaire le sang des animaux en sacrifice pour le péché, c’est en dehors de l’enceinte que leurs corps étaient brûlés. C’est pourquoi Jésus, lui aussi, voulant sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert sa Passion à l’extérieur des portes de la ville. Eh bien ! pour aller à sa rencontre, sortons en dehors de l’enceinte, en supportant l’injure qu’il a subie. Car la ville que nous avons ici-bas n’est pas définitive : nous recherchons la ville qui doit venir. En toute circonstance, offrons à Dieu, par Jésus, un sacrifice de louange, c’est-à-dire les paroles de nos lèvres qui proclament son nom. N’oubliez pas d’être généreux et de partager. C’est par de tels sacrifices que l’on plaît à Dieu.
– Parole du SEIGNEUR.
" HYMNE A LA PROVIDENCE "
Le psaume 33 (32 selon la numérotation grecque) est attribué à David. C’est un psaume de louange, dont le thème majeur est celui du peuple d'Israël, peuple élu de Dieu.
Psaume 32 (33)
R/ Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi ! (Jn 6, 68c)
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine ! Du haut des cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes. /color] R/
Du lieu qu'il habite, il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme le coeur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions. R/
Le salut d'un roi n'est pas dans son armée, ni la victoire d'un guerrier, dans sa force. Illusion que des chevaux pour la victoire : une armée ne donne pas le salut. R/
Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. R/
Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint. R/
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11 : 19-27.
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. « Moi, je suis la résurrection et la vie. quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Alléluia. (cf. Jn 11, 25)
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
En ce temps-là, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
– Acclamons la Parole de DIEU.
Homélie :
"Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus n’a pas ignoré la souffrance de ces deux femmes dont le cœur est meurtri ! Il a osé un malentendu, le mystère de son silence, « pour que les disciples croient. » Marthe est confrontée au mystère de la mort de son frère Lazare : « Seigneur, si tu avais été là, dit-elle ! » Jésus est demeuré là ou il était, et trois jours plus tard, il s’est mis en route. Marthe croyaient, tout comme beaucoup de Juifs, en la résurrection des morts au dernier jour. Cette parole nous prépare à célébrer la victoire de l’Amour infini de Dieu sur la mort. « Jésus aime Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. » Dieu aime notre humanité concrètement, son amour n’est jamais vague, il est de toujours à toujours. Ces lieux d’enfantement à une Vie nouvelle sont un grand mystère, avec lequel nous avons beaucoup de difficultés, et nous cherchons à les fuir.
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Marthe, selon ce qu’elle a entendu des Pharisiens, dit à Jésus : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, » mais il faudra attendre jusqu’au dernier jour. Jésus reprend : « Je suis la résurrection et la vie. » Tout cela est recouvert par le voile du mystère : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra, » dit Jésus. Marthe ne comprend pas encore que Jésus vient pour sauver l’humanité, la ressusciter, la remettre enfin debout. Marthe dans son deuil se disait : « Il est trop tard, » il aurait fallu que Jésus fût présent avant la mort, qu’il intercède. Quand Jésus lui parle de résurrection, elle dit « plus tard, » et renvoie tout à la fin du monde. Jésus l’aurait voulue tout ardente dans sa foi, et accueillant déjà en Lui toute vie et toute résurrection. Il trouve notre foi encore bien timide. Certes, nous croyons que notre corps ressuscitera ! « Nous savons, » comme Marthe. Mais Jésus voudrait que notre regard s’attache à Lui, et que dès aujourd’hui nous trouvions en Lui la force de ressusciter. Ce dont nous vivons et ce que nous expérimenterons, la vie nouvelle et la résurrection de notre corps, sont déjà en Lui, prêtes à être reçues et chantées :"Je suis la résurrection et la vie ; crois-tu cela ?" la vie de Jésus sera manifestée dans notre chair mortelle.
"Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Nous avons donné notre vie à Jésus et il s’agit de croire et d’aimer, il s’agit de tout attendre de lui. Aujourd’hui, par la foi, nous pouvons rejoindre Jésus dans son mystère de Résurrection et puiser en Lui la vie éternelle. Par la foi, nous pouvons vivre au présent ce que nous vivrons dans le futur. L’extraordinaire profession de foi de Marthe : « Je crois que tu es le Christ, » ressemble à celle de Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus le vivant délivre Lazare de la mort, il « cria d’une voix forte : "Lazare, viens dehors ! » Marthe doit nous aider à réintégrer notre cœur, le lieu de notre amour. Si notre amour est vrai, nous vivrons au lieu de notre amour. Si nous vivons dans notre amour plus qu’en nous-mêmes, nous vivons d’abord en ceux que nous aimons, la résurrection de Jésus est à l’œuvre.
Citation :
Nous demandons à Sainte Marthe de prier pour que nous vivions avec elle du Christ Ressuscité et que nous demeurions en lui.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi ne mourra jamais »
Le récit de la résurrection de Lazare est un évangile dont le but est de nous présenter Jésus comme vainqueur de la mort. Jésus, le Vivant, plus fort que la mort. Jésus, capable même de réveiller un mort de quatre jours. Le sommet de notre page d’Évangile est sans doute dans cette affirmation : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi ne mourra jamais ». Ainsi, il nous est dit que par la foi, nous pouvons prendre part à la victoire de Jésus sur la mort. C’est d’ailleurs le but clairement avoué par Jésus : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé…si j’ai parlé, c’est pour cette foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que tu m’as envoyé. »
Que Dieu soit le vainqueur de la mort, cette idée avait déjà fait du chemin dans l’ancien Testament. Dans son apocalypse, Isaïe attend de Dieu qu’il fasse disparaître la mort à tout jamais, qu’il essuie les pleurs sur les visages (Is 25, 8.). Dans le même sens, le livre de Daniel prévoit que les morts se réveilleront pour la vie ou pour la mort éternelle (Dn 12, 2). Mais c’est surtout la vision d’Ézéchiel entendue en première lecture sur les ossements desséchés qui nous intéresse car elle apporte le plus à notre propos. Le prophète comprend que ces ossements représentent le moral du peuple qui est au plus bas. Les gens disent : « Notre espérance est détruite, c’en est fait de nous ». Alors la promesse de Dieu leur est adressée : « Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai sortir... Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ». Cette image magnifique est celle du rétablissement d’Israël après la catastrophe de l’exil en Babylone. En clair, c’est une image du peuple d’Israël qui recommence à espérer après l’exil. Plus qu’une annonce de la résurrection des corps, cette image est signe de la « résurrection du cœur ». Il est certain que l’histoire de Lazare a été écrite dans le même sens pour nous dire à peu près ceci : il y a une résurrection du corps mais il y a aussi une résurrection du cœur. La résurrection du corps aura lieu « au dernier jour ». Mais la résurrection du cœur peut se produire chaque jour !
« Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même si il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « oui Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde ». Ayant dit cela, elle s’en alla appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
Aujourd’hui Dieu se propose à nous. Il veut faire alliance avec chacun personnellement. C’est une alliance d’amour. La foi est proposée ; elle est ce qui dispose à entrer dans l’alliance. Et la récompense promise, c’est la vie éternelle au-delà du dernier jour et l’espérance certaine déjà ici et maintenant d’être uni à Dieu en toutes choses.
L’histoire de Lazare devrait être entendue comme le son anticipé des cloches de Pâques. Elle est une hymne à l’espérance. Alors que d’ordinaire les paroles d’encouragement laissent derrière elles le même terrain qu’elles ont trouvé, ici, le fait d’appeler Jésus, comme le firent les sœurs de Lazare, change tout : le mort retrouve la vie, le désespoir s’efface et fait place à l’espérance. Ce retournement radical a été rendu possible par la présence de Jésus et par le consentement dans la foi à son action.
Seigneur, Tu es de Dieu de la vie, le Dieu des vivants. Tu poses des signes extraordinaires pour nous disposer à la foi. Je veux te prier pour tous ceux qui désespèrent et qui sont incapables de prier. Je veux te prier pour tous les Lazare enfouis dans la nuit de la tombe. Il faut faire quelque chose pour eux. On ne peut pas les laisser ainsi. Que leur cœur ressuscite ! Seigneur, Rien ne t’est impossible.
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 30 Juil 2017 - 2:35
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 30 juillet 2017 :Dix-septième dimanche du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
17ème dimanche du Temps Ordinaire — — Année A
Première Lecture : Lecture du Premier Livre des Rois 3 : 5.7-12
« Tu m’as demandé le discernement »
En ces jours-là, à Gabaon, pendant la nuit, le Seigneur apparut en songe à Salomon. Dieu lui dit : « Demande ce que je dois te donner. » Salomon répondit : « Ainsi donc, Seigneur mon Dieu, c’est toi qui m’as fait roi, moi, ton serviteur, à la place de David, mon père ; or, je suis un tout jeune homme, ne sachant comment se comporter, et me voilà au milieu du peuple que tu as élu ; c’est un peuple nombreux, si nombreux qu’on ne peut ni l’évaluer ni le compter. Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal ; sans cela, comment gouverner ton peuple, qui est si important ? »
Cette demande de Salomon plut au Seigneur, qui lui dit : « Puisque c’est cela que tu as demandé, et non pas de longs jours, ni la richesse, ni la mort de tes ennemis, mais puisque tu as demandé le discernement, l’art d’être attentif et de gouverner, je fais ce que tu as demandé : je te donne un cœur intelligent et sage, tel que personne n’en a eu avant toi et que personne n’en aura après toi. »
– Parole du SEIGNEUR.
" ÉLOGE DE LA LOI DIVINE "
Le psaume 119 (118 selon la numérotation greco-latine) est un psaume "alphabétique", le plus long des psaumes, l'un des monuments les plus caractéristiques de la piété israélite envers la révélation divine. Les huit vers de chaque strophe commencent par l'une des 22 lettre de l'alphabet hébreu, et contiennent chacun, sauf une seule exception au verset 122, l'un des termes qui désignent la Loi : témoignage, précepte, volonté, commandement, promesse, parole, jugement, voie. Le mot "loi" et ses synonymes sont à prendre ici dans le sens le plus large d'enseignement révélé, tel que l'ont transmis les prophètes
Psaume 118 (119) : 57.72, 76-77, 127-128, 129-130
R/ De quel amour j’aime ta loi, Seigneur ! (Ps 118, 97a)
Mon partage, Seigneur, je l’ai dit, c’est d’observer tes paroles. Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche, plus qu’un monceau d’or ou d’argent. R/
Que j’aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur ! Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai : ta loi fait mon plaisir. R/
Aussi j’aime tes volontés, plus que l’or le plus précieux. Je me règle sur chacun de tes préceptes, je hais tout chemin de mensonge. R/
Quelle merveille, tes exigences, aussi mon âme les garde ! Déchiffrer ta parole illumine et les simples comprennent. R/
Deuxième Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 8 : 28-30
« Il nous a destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils »
Frères, nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux que, d’avance, il connaissait, il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils, pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères. Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a rendus justes
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 44-52
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ »
En ce temps-là, Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle.
Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
"Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ."
La rencontre de Dieu est un bonheur caché au plus intime de notre être, mais nous ne savons pas le trouver. Trois paraboles nous orientent pour désirer ce bonheur qui vient de Dieu. « Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache discerner le bien », disait déjà Salomon préoccupé par l’essentiel, il demande la sagesse pour y parvenir. Le bonheur du Royaume de Dieu est la valeur sans pareille. Nous cherchons tous le bonheur et nous ne le trouvons pas, car nos pas s’égarent. En effet, le Royaume des Cieux est au milieu de nous, non seulement il n’a pas de prix, mais il vaut plus que toutes les richesses de la terre.
"Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle."
La perle la plus précieuse est la conscience que le Royaume est un don gratuit de Dieu ! « Ceux qu’il a justifiés, Dieu leur a donné sa gloire. » L’homme doit dépasser les biens « apparents » pour chercher et discerner la présence de Dieu dans sa vie quotidienne et dans les sacrements de l’Eglise. Nous sommes invités à vivre une vie spirituelle authentique ou l’amour du prochain a une place de choix. Pour cela, nous avons besoin de la Parole de Dieu et des Sacrements, nous découvrirons ainsi dans notre vie, la présence bienveillante et agissante de Dieu et le don de son amour sans cesse offert.
" Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien."
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » La troisième parabole est comme l’image de notre vie, elle est la découverte de cet aboutissement. Le filet jeté dans la mer est « rempli » des choix déterminants que nous avons vécus. Notre bonheur est de découvrir qu’ils ont été faits dans l’Amour de Jésus. Sur le rivage de notre quotidien sera rassembler ce qui est bon. Jésus ajouta : « C’est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » Le don gratuit de Dieu, c’est son Royaume en nous !
Citation :
Nous demandons à Dieu la grâce de ne pas rechercher les richesses, mais de discerner en toutes choses ce qui est bien.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église Homélie sur le Credo (trad. bréviaire 33e samedi ; rev.)
« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor »
Il est logique que la fin de tous nos désirs, c'est-à-dire la vie éternelle, soit indiquée à la fin de tout ce qui nous est donné à croire dans le Credo avec ces paroles : « La vie éternelle. Amen »... Dans la vie éternelle, il y a l'union de l'homme avec Dieu..., la louange parfaite..., et le rassasiement parfait de nos désirs, car chaque bienheureux y possédera encore plus qu'il ne désirait et n'espérait. En cette vie personne ne peut combler son désir ; jamais rien de créé ne pourra rassasier le désir de l'homme. Dieu seul rassasie, et à l'infini. C'est pourquoi nous ne nous reposons qu'en Dieu, comme le dit saint Augustin : « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos jusqu'à ce qu'il se repose en toi ».
Puisque dans la patrie les saints posséderont Dieu parfaitement, il est évident que non seulement leur désir sera rassasié mais qu'en outre il débordera de gloire. C'est pourquoi le Seigneur dit : « Entre dans la joie de ton Seigneur » (Mt 25,21). Et saint Augustin dit à ce propos : « Ce n'est pas toute la joie qui entrera en ceux qui se réjouissent, mais ceux qui se réjouissent entreront tout entiers dans la joie. » On dit dans un psaume : « Je serai rassasié lorsque se manifestera ta gloire » (62,3), et dans un autre : « Il comble de biens ton désir » (Ps 37,4)... Car si l'on désire les délices, c'est là que se trouvera la délectation suprême et parfaite, parce qu'elle consistera dans le souverain bien qui est Dieu lui-même : « À ta droite, délices éternelles » (Ps 15,11).
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 31 Juil 2017 - 1:27
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 31 juillet 2017 :Le lundi de la 17e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 17ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Ignace de Loyola
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 32 : : 15-24.30-34
« Ce peuple a commis un grand péché : ils se sont fait des dieux en or »
En ces jours-là, Moïse redescendit de la montagne. Il portait les deux tables du Témoignage ; ces tables étaient écrites sur les deux faces ; elles étaient l’œuvre de Dieu, et l’écriture, c’était l’écriture de Dieu, gravée sur ces tables. Josué entendit le bruit et le tumulte du peuple et dit à Moïse : « Bruit de bataille dans le camp. » Moïse répliqua : « Ces bruits, ce ne sont pas des chants de victoire ni de défaite ; ce que j’entends, ce sont des cantiques qui se répondent. »
Comme il approchait du camp, il aperçut le veau et les danses. Il s’enflamma de colère, il jeta les tables qu’il portait, et les brisa au bas de la montagne. Il se saisit du veau qu’ils avaient fait, le brûla, le réduisit en poussière, qu’il répandit à la surface de l’eau. Et cette eau, il la fit boire aux fils d’Israël. Moïse dit à Aaron : « Qu’est-ce que ce peuple t’avait donc fait, pour que tu l’aies entraîné dans un si grand péché ? » Aaron répondit : « Que mon seigneur ne s’enflamme pas de colère ! Tu sais bien que ce peuple est porté au mal ! C’est eux qui m’ont dit : “Fais-nous des dieux qui marchent devant nous. Car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.” Je leur ai dit : “Ceux d’entre vous qui ont de l’or, qu’ils s’en dépouillent.” Ils me l’ont donné, je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau. »
Le lendemain, Moïse dit au peuple : « Vous avez commis un grand péché. Maintenant, je vais monter vers le Seigneur. Peut-être obtiendrai-je la rémission de votre péché. » Moïse retourna vers le Seigneur et lui dit : « Hélas ! Ce peuple a commis un grand péché : ils se sont fait des dieux en or. Ah, si tu voulais enlever leur péché ! Ou alors, efface-moi de ton livre, celui que tu as écrit. » Le Seigneur répondit à Moïse : « Celui que j’effacerai de mon livre, c’est celui qui a péché contre moi. Va donc, conduis le peuple vers le lieu que je t’ai indiqué, et mon ange ira devant toi. Le jour où j’interviendrai, je les punirai de leur péché. »
– Parole du SEIGNEUR.
" CONFESSION NATIONALE "
Le psaume 106 (105 selon la numérotation gréco-latine), dont les versets 1 à 5 et 48 donnent un cadre liturgique, est un psaume historique, inspiré du Deutéronome et des Nombres, qui forme une confession nationale, où le peuple repentant revient, pour s'en accuser devant Dieu, sur les péchés collectifs commis dans le passé (Cf. 1R 8 33-34; Ne 9 5-37; Is 63 7 et 64 11; Dn 9; Ba 1 15 et 3 8.).
Psaume 105 (106) : 19-20, 21-22, 23
R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! ou : Alléluia ! (Ps 105, 1)
À l’Horeb ils fabriquent un veau, ils adorent un objet en métal : ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l’image d’un taureau, d’un ruminant. R/
Ils oubliaient le Dieu qui les sauvait, qui a fait des prodiges en Égypte, des miracles au pays de Cham, des actions terrifiantes sur la mer Rouge. R/
Dieu a décidé de les détruire. C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, pour empêcher que sa fureur les extermine. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 31-35
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Père a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de ses créatures. Alléluia. (Jc 1, 18)
« La graine de moutarde devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches »
En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
« A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? »
En faisant de ses auditeurs les complices de son questionnement, c’est nous tous que le Christ veut impliquer dans une réflexion sur le royaume : à quoi donc le comparer ? Nous prions souvent le Père en lui disant : « que ton règne vienne », mais qu’appelons-nous réellement de nos vœux par ces paroles ?
Définir le royaume de Dieu par des concepts est une chose bien difficile ; Jésus sait que nous ne pouvons saisir toute la profondeur des réalités divines à partir de nos seuls concepts de la terre. Il choisit donc de les exprimer par des images, des paraboles : ici, la croissance d’une plante et la germination d’une graine.
Ainsi pouvons-nous percevoir que le règne de Dieu, s’il trouvera son accomplissement total au Ciel, est déjà commencé sur la terre, comme un grain qui perce le sol, comme une plante qui se développe. Mais nous saisissons également que ce règne n’est pas seulement une réalité à percevoir : il est un événement à vivre – et, plus encore : une relation à vivre.
Car le règne que le Christ annonce, c’est en fait lui-même ; il est la présence de Dieu en personne, il est le salut en personne, il est le chemin, la vérité et la vie. Il est la résurrection, la consolation, le sens ultime de l’existence. Il est le vrai bonheur, le Prince de la paix, le Soleil de justice.
Le règne de Dieu, c’est la personne de Jésus-Christ.
* * *
C’est ainsi que nous pouvons aborder les paraboles du royaume. La graine de moutarde, d’abord si petite,c’est le Christ lui-même. C’est le Verbe éternel qui se fait petit, quand il prend chair de la Vierge Marie. Le Tout-puissant devient le plus faible, et toute sa vie sera choix de la petitesse : depuis l’agenouillement pour laver les pieds de ses disciples jusqu’à l’abaissement ultime de la croix.
Cet abaissement du grain qui meurt en terre permettra la germination d’un fruit nouveau. C’est ce que le Seigneur vient de nous dire dans la parabole de la graine de moutarde : « quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ».
* * *
Oui, le Fils de Dieu, par son incarnation et sa passion, dépasse toutes les plantes potagères, c’est-à-dire qu’il dépasse toutes les nourritures que notre monde peut nous apporter, car lui seul peut nous rassasier vraiment. Nous pourrions trouver tous les biens de la terre succulents, le Christ les dépasse largement ! Nous le savons, mais il est nécessaire d’en reprendre fréquemment conscience, car la séduction des fruits de la terre peut nous faire oublier le fruit bien plus sublime qu’est le règne de Dieu.
La graine de moutarde, l’abaissement du Christ, devient un arbre qui « étend de longues branches », dit encore la parabole ; des branches étendues qui ne sont pas sans nous faire penser aux bras de la croix.
L’art chrétien ne manquera d’ailleurs pas de représenter la croix du Christ comme un arbre aux grandes branches. On peut penser à la magnifique mosaïque de la basilique Saint-Clément de Rome. On peut aussi voir, ici au Laus, un écho à cette représentation dans la chapelle du Précieux-Sang. En ce lieu où repose la croix sur laquelle le Crucifié apparut cinq fois à Benoîte, les vitraux présentent une végétation luxuriante ; c’est un clin d’œil au métier de botanistes des constructeurs de cette chapelle, mais c’est aussi sans doute un écho à la croix source de vie, la croix qui déploie ses branches sur le monde entier : elle est le plus grand de tous les arbres de la terre.
Sur les branches de la croix, « les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid », dit encore le Christ. Les oiseaux du ciel peuvent nous faire penser à la vie du Paradis, la vie des saints : à l’ombre de la croix, nous sommes appelés à avancer en sainteté, à « faire notre nid » dans le Christ.
Pas d’autre nid pour nous que l’ombre de la croix. Il existe bien des nids douillets que nous cherchons, souvent légitimement, à nous construire avec soin : nid d’un amour conjugal, nid d’un foyer familial, nid d’une maison ou d’un appartement que nous aménageons pour nous y sentir bien. Tous ces nids sont précieux, mais ils sont toujours provisoires.
Ils nous appellent donc à reconnaître le seul nid qui fonde tous les autres et qui n’aura pas de fin : le nid des oiseaux du ciel, nid de la sainteté où nous sommes appelés à résider pour l’éternité. Et ce nid, c’est à l’ombre de la croix qu’il nous faut l’installer. « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit », dira le Christ à ses disciples.
Mais ce nid n’est pas à attendre passivement pour la vie du Ciel, après notre pèlerinage terrestre. La première parabole nous renvoie au quotidien de notre existence, quand le Christ enseigne : « il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette le grain dans son champ : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment ». Le Christ est le règne de Dieu à l’œuvre dans nos vies, que nous dormions ou que nous nous levions. Il n’attend pas que nous soyons dans un état particulier de conscience pour agir en nous et entre nous.
Souvent, nous faisons trop dépendre l’agir de Dieu de notre état de conscience ; et nous mesurons la vérité d’une prière à partir de notre concentration, de notre éveil ; alors que le Christ agit efficacement, que l’on dorme ou que l’on sommeille.
Cette parabole nous invite donc à d’abord penser le règne de Dieu comme une pure grâce, et non comme le fruit de nos petits efforts. Nous avons sans doute encore à nous convertir à cette réalité : tout est donné par grâce. Souvent, nous ne sommes pas encore assez chrétiens, nous pensons encore que Dieu va se gagner à coup d’efforts ; qu’il faut le rejoindre en gravissant une échelle, alors que c’est lui qui descend vers nous pour nous sauver.
Notre pratique religieuse, notre prière et notre conception de Dieu sont peut-être encore trop « d’avant le Christ » : avant son incarnation, avant le salut par la croix. Nous pensons encore qu’il va s’agir de conquérir Dieu, de le mériter. Mais avec le Christ, il faut laisser le grain germer ; nous avons bien sûr une responsabilité, mais elle consiste à laisser le Seigneur agir en nous, à lui confier la barre, à ne pas faire obstacle à l’Esprit-Saint.
C’est ainsi que saint Paul pourra dire : « ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi ». L’Apôtre a laissé la graine divine germer en lui, jusqu’à ce qu’elle se déploie et prenne toute la place. En nous, plus de place pour le Christ, et moins pour notre ego : voilà la clé d’une vie chrétienne.
* * *
Pour demeurer dans le Christ et faire notre nid à l’ombre de la croix, il nous faut accepter une autre réalité révélée par les paraboles de la semence ou de la graine : c’est la nécessité d’un temps d’enfouissement. La germination et la croissance passent par un temps caché, apparemment inutile, en tous cas bien peu rentable à nos yeux.
Ici encore, le Christ se révèle comme un grain semé en terre : il a passé trente ans de vie cachée avant trois années de ministère public. Pourquoi ces trente ans de vie cachée ? Pourquoi ne pas avoir « rentabilisé » son temps ? Il aurait pu, dès le début de sa vie adulte, partir annoncer le règne de Dieu et appeler à la conversion ; il aurait alors touché davantage de monde. Le Christ aurait pu, sur une quinzaine d’années, guérir bien plus de malades qu’il ne l’a fait en seulement trois ans. Alors pourquoi ce temps d’enfouissement ? Pourquoi avoir attendu trente ans ? C’est le mystère de la graine déposée en terre, qui n’apparaît pas aux yeux des observateurs avant d’avoir percé le sol pour s’élever vers le ciel.
Ce mystère du grain enfoui interroge donc notre manière d’accueillir l’agir de Dieu : son efficacité n’est pas comme la nôtre, dans la suractivité et dans l’urgence. Les trente années du Christ avant de se montrer au monde doivent peut-être éclairer certaines réalités de notre vie et de notre foi : quand nous voulons que Dieu agisse tout de suite, quand nous attendons un changement pour « maintenant », quand nous sommes soumis au dictat de la précipitation, n’oublions pas le mystère des trente années d’enfouissement du Christ.
* * *
Dans la germination du grain en terre, il y a une puissance de vie et de guérison, un mystère de victoire sur le mal et sur la mort. C’est tout le mystère du Christ, si exaltant et si déconcertant à la fois. Un mystère que nous sommes appelés à faire nôtre. C’est ainsi que le Seigneur donne l’orientation fondamentale de toute notre vie en comparant cette fois-ci non plus le règne de Dieu mais l’existence humaine à un grain de blé, comme si les deux devaient devenir une seule et même réalité : « si le grain de blé ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui veut garder sa vie pour lui-même la perd. Mais celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle ». Oui, pour être utile au monde et s’ouvrir à l’éternité, le grain doit mourir à lui-même et s’ouvrir. Mystère du Christ, mystère de nos vies. Amen.
Père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire Source :
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 99 (trad. coll. Icthus, vol. 11, p. 286 rev.)
Le levain qui fait lever toute l'humanité
Le Christ comparait tout à l'heure son royaume à une graine de moutarde ; il l'identifie maintenant à du levain. Il racontait que l'homme avait semé une petite graine et qu'il en était sorti un grand arbre ; à présent la femme enfouit une pincée de levain pour faire gonfler toute sa pâte. En vérité, comme dit l'apôtre Paul : « Dans le Seigneur, la femme ne va pas sans l'homme ni l'homme sans la femme » (1Co 11,11)... Dans ces paraboles, Adam, le premier homme, et Ève, la première femme, sont conduits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal à la saveur brûlante de cet arbre de moutarde de l'Évangile...
Ève avait reçu du démon le levain de la mauvaise foi ; voici que cette femme reçoit de Dieu le levain de la foi... Ève, par le levain de la mort, avait gâté en la personne d'Adam toute la pâte du genre humain ; une autre femme renouvellera dans la personne du Christ, par le levain de la résurrection, toute la pâte humaine. Après Ève, qui a brassé le pain des gémissements et de la sueur (Gn 3,19), celle-ci cuira le pain de la vie et du salut. Après celle qui a été en Adam la mère de tous les morts, celle-ci sera dans le Christ la véritable « mère de tous les vivants » (Gn 3,20). Car si le Christ a voulu naître, c'est pour que dans cette humanité où Ève avait semé la mort, Marie ramène la vie. Marie nous offre la parfaite image de ce levain, elle nous en propose la parabole, quand en son sein elle reçoit du ciel le levain du Verbe, et le répand en son sein virginal sur la chair humaine, que dis-je ? sur une chair qui, en son sein virginal, est toute céleste et qu'elle fait ainsi lever.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 1 Aoû 2017 - 2:02
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 1er août 2017 :Le mardi de la 17e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 17ème Semaine du Temps Ordinaire — S. Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l'Eglise Mémoire
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 33 : 7-11 ; 34, 5b-9.28
« Le Seigneur parlait avec Moïse face à face »
En ces jours-là, à chaque étape, pendant la marche au désert, Moïse prenait la Tente et la plantait hors du camp, à bonne distance. On l’appelait : tente de la Rencontre, et quiconque voulait consulter le Seigneur devait sortir hors du camp pour gagner la tente de la Rencontre. Quand Moïse sortait pour aller à la Tente, tout le peuple se levait. Chacun se tenait à l’entrée de sa tente et suivait Moïse du regard jusqu’à ce qu’il soit entré. Au moment où Moïse entrait dans la Tente, la colonne de nuée descendait, se tenait à l’entrée de la Tente, et Dieu parlait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui se tenait à l’entrée de la Tente, tous se levaient et se prosternaient, chacun devant sa tente. Le Seigneur parlait avec Moïse face à face, comme on parle d’homme à homme. Puis Moïse retournait dans le camp, mais son auxiliaire, le jeune Josué, fils de Noun, ne quittait pas l’intérieur de la Tente.
Le Seigneur proclama lui-même son nom qui est : LE SEIGNEUR. Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité, qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération. » Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna. Il dit : « S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage. » Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d’eau. Sur les tables de pierre, il écrivit les paroles de l’Alliance, les Dix Paroles.
– Parole du SEIGNEUR.
" DIEU EST AMOUR "
Le psaume 103 (102 selon la numérotation greco-latine) est attribué au roi David. Dans la liturgie des Heures, le psaume 102 est chanté à l’office des lectures du dimanche de la deuxième semaine (II). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 102 (103) est chanté lors de la fête du Sacré-Cœur de l'anné A , les 7ième et 24ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 7ième Dimanche de Pâques de l’année B, le 8ième Dimanche du temps ordinaire de l’année B, le 3ième Dimanche de Carême de l’année C et le 7ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C.
Psaume 102 (103) : 6-7, 8-9, 10-11, 12-13
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102, 8a)
Le Seigneur fait œuvre de justice, il défend le droit des opprimés. Il révèle ses desseins à Moïse, aux enfants d’Israël ses hauts faits. R/
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches. R/
Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint. R/
Aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ; comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 36-43
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La semence est la parole de Dieu, le semeur est le Christ ; celui qui le trouve demeure pour toujours. Alléluia. (cf. Mt 13, 4.23)
« De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde »
En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Les disciples de Jésus sont dans le trouble, ils lui disent : ’Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Jésus leur dit : ’C’est un ennemi qui a fait cela !’ Nous sommes devant le mystère du mal, face à l’ennemi. Les serviteurs lui disent : ’Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ? Jésus répond : ’Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. Nous avons la volonté de comprendre ce qui nous arrive, ce qui nous est expliqué pour saisir la visée de ces choses, et l’enjeu qu’elles représentent. Jésus nous donne la possibilité de comprendre comment ses paraboles s’organisent, se structurent, se relient entre elles, comment elles sont fondées. La demande des disciples sonne comme une question sérieuse envers Jésus « Dis nous ce que nous devons faire et nous le ferons, non comme nous le pensons, mais comme tu veux. » Cette parabole de Jésus préfigure déjà sa Passion qui seule viendra à bout de l’ennemi de la nature humaine ! C’est en chacun de nous que se livre le combat pour la vérité et pour l’amour. Jésus nous montre l’importance de la patience, d’attendre le temps du murissement, de la moisson, pour faire le tri dans notre vie entre ce qui est bon et ce qui est mauvais !
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le démon ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Cette parabole de Jésus nous dit que c’est aux petits et aux pauvres qu’est assurée la victoire car il nous faut nous en remettre totalement à Dieu. C’est une invitation à la foi et à la confiance pour approfondir la connaissance de Dieu en nous. Ainsi nous allons nous laisser conduire par l’Esprit Saint. Notre identité véritable « de fils du Royaume, » celle qui constitue ce que chacun de nous est en vérité. Nous la recevons du Royaume dans lequel nous pouvons nous développer et nous mettre à exister. Toute notre existence va évoluer dans la relation entre la liberté de Dieu et notre liberté propre. Dieu veut la croissance de la vie et de l’être pour chacun de nous, et de nos frères. L’édification de la communauté humaine et du Royaume est à Dieu, car tout vient de lui, et tout est pour lui. Considérant notre faiblesse, l’Esprit Saint devient notre force quand nous lui demandons son aide et que nous devenons miséricordieux.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! Jésus exprime ainsi le mystère de l’accomplissement de la vie que Dieu donne à l’humanité. Il réalise son œuvre bien au-delà de nos mots, de nos demandes, des choses à faire. La réalité de l’Amour que Dieu nous donne est par elle-même appelante. Cet Amour est au-delà de ce que nous pouvons faire. Ce qui compte dans notre vie, c’est d’être appelé par notre nom par notre Dieu-Amour pour que le blé pousse jusqu’à la moisson. Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive et grandisse dans la joie. Il prend patience. Dieu invite ainsi l’homme à se laisser transformer par la grâce pour être véritablement lui-même. Pour édifier un monde plus humain, nous nous référons à l’Esprit Saint qui nous fait entrer dans la bienveillance de Dieu. Dieu nous aime tellement et avec un tel respect qu’il suffit simplement que nous nous mettions dans son souffle.
Citation :
Nous demandons la grâce du discernement pour repérer en nous ce qui vient de Dieu et ce qui vient du menteur
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église La Trinité, XI, 39-40 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 268)
« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père »
« Le Christ remettra le Royaume à son Père », dit saint Paul (1Co 15,24), non pas en ce sens qu'il renoncerait à sa puissance en lui remettant son Royaume, mais parce que c'est nous qui serons le Royaume de Dieu, lorsque nous aurons été rendus conformes à la gloire de son corps..., constitués Royaume de Dieu par la glorification de son corps. C'est nous qu'il remettra au Père, en tant que Royaume, selon ce qui est dit dans l'Évangile : « Venez, les bénis de mon Père, prenez possession du Royaume qui vous a été préparé dès la création du monde » (Mt 25,34).
« Les justes brilleront alors comme le soleil dans le Royaume de leur Père. » Car le Fils livrera à Dieu, comme étant son Royaume, ceux qu'il a conviés à son Royaume, ceux à qui il a promis la béatitude propre à ce mystère par ces mots : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8.)... Voici que ceux qu'il remet à son Père comme étant son Royaume voient Dieu.
Le Seigneur lui-même a déclaré à ses apôtres en quoi consiste ce Royaume : « Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Lc 17,21). Et si quelqu'un cherche à savoir qui est celui qui remet le Royaume, qu'il écoute : « Le Christ est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité. Car la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection » (1Co 15,20-21). Tout cela concerne le mystère du Corps, car le Christ est le premier ressuscité d'entre les morts... C'est donc pour le progrès de l'humanité assumée par le Christ que « Dieu sera tout en tous » (1Co 15,28).
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 1 Aoû 2017 - 22:23
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 2 août 2017 :Le mercredi de la 17e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 17ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Saint Eusèbe, évêque. Saint Pierre-Julien Eymard.
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 34 : 29-35
« Ils virent arriver Moïse : son visage rayonnait, et ils n’osaient pas s’approcher »
Lorsque Moïse descendit de la montagne du Sinaï, ayant en mains les deux tables du Témoignage, il ne savait pas que son visage rayonnait de lumière depuis qu’il avait parlé avec le Seigneur. Aaron et tous les fils d’Israël virent arriver Moïse : son visage rayonnait. Comme ils n’osaient pas s’approcher, Moïse les appela. Aaron et tous les chefs de la communauté vinrent alors vers lui, et il leur adressa la parole. Ensuite, tous les fils d’Israël s’approchèrent, et il leur transmit tous les ordres que le Seigneur lui avait donnés sur la montagne du Sinaï. Quand il eut fini de leur parler, il mit un voile sur son visage. Et, lorsqu’il se présentait devant le Seigneur pour parler avec lui, il enlevait son voile jusqu’à ce qu’il soit sorti. Alors, il transmettait aux fils d’Israël les ordres qu’il avait reçus, et les fils d’Israël voyaient rayonner son visage. Puis il remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il rentre pour parler avec le Seigneur.
– Parole du SEIGNEUR.
" DIEU, ROI JUSTE ET SAINT "
Le psaume 99 (98 selon la numérotation latine) est un hymne eschatologique dont les deux parties, les versets 1-4 et les versets 6-8, s'achèvent par un refrain : les versets 5 et 9, qui célèbre la sainteté du roi d'Israël.
Psaume 98 (99) : 5, 6, 7, 9
R/ Tu es saint, Seigneur notre Dieu ! (cf. Ps 98, 9c)
Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous au pied de son trône, car il est saint ! R/
Moïse et le prêtre Aaron, Samuel, le Suppliant, tous, ils suppliaient le Seigneur, et lui leur répondait. R/
Dans la colonne de nuée, il parlait avec eux ; ils ont gardé ses volontés, les lois qu’il leur donna. R/
Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant sa sainte montagne, car il est saint, le Seigneur notre Dieu. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 44-46
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Je vous appelle mes amis, dit le Seigneur, car tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître. Alléluia. (Jn 15, 15b)
« Il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ »
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle. »
« Le Royaume des Cieux est semblable à un trésor qui était caché dans un champ et qu’un homme vient à trouver : il le recache, s’en va ravi de joie vendre tout ce qu’il possède, et achète ce champ."
Nous contemplons cette paraboles que Jésus raconte à ses disciples et qui parlent d’un trésor. La chasse au trésor, la découverte d’un trésor, fait partie de notre « imaginaire ». Nous gardons dans son cœur la nostalgie de trouver un trésor. Si une cave n’a pas été visitée depuis longtemps ou bien un grenier, nous sommes heureux de le nettoyer, nous y découvrirons peut-être un trésor ! Cela correspond à quelque chose qui nous habite. Sur les plages, nous croisons les chasseurs de trésor avec des détecteurs de métaux, mais s’ils trouvent quelque chose d’une grande valeur, ils doivent le rendre à l’Etat. Jésus, dans sa prédication, utilise toutes les cordes qui peuvent vibrer dans notre cœur ! Si nous faisons une chasse au trésor nous ne savons jamais, si pour finir, nous allons gagner. Il nous faut aller plus loin à propos du trésor. Une maman dans un excès d’amour appelle son enfant « mon trésor ! » L’enfant est heureux parce que cela correspond à la réalité, il est bien cet « unique. » Cette parabole nous parlent de la manière dont nous entrons dans le Royaume de Dieu, et la nature de ce royaume qui est un trésor. C’est le royaume que Jésus annonce, qui est proche et dans lequel nous entrons.
« Le Royaume des Cieux est encore semblable à un négociant en quête de perles fines,
Chacune de ces deux paraboles commence de la même façon : « Le royaume des cieux est encore semblable à, » c’est une histoire simple qui montre la réalité spirituelle. Le royaume des cieux est une « chose » spirituelle, hors de notre compréhension humaine qui est limitée. Jésus parle ainsi du Royaume de Dieu comparable à une perle fine, la découverte de ce trésor est une surprise. En fait, c’est le cœur de Dieu qui est vraiment notre trésor, la perle fine. La première lecture le manifeste d’une manière étonnante. « Lorsque Moïse redescendit de la montagne du Sinaï, les deux tables du Témoignage étaient dans la main de Moïse quand il descendit de la montagne, et Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu’il avait parlé avec lui. » L’homme au cœur doux, qui combat pour son peuple et pour son Dieu, rayonne de sa lumière. A regarder Dieu et à le contempler dans la foi, notre visage se met à le rayonner. « Quand nous le verrons tel qu’il est, nous lui deviendrons semblables, » dit l’apôtre Jean.
en ayant trouvé une de grand prix, il s’en est allé vendre tout ce qu’il possédait et il l’a achetée."
C’est ainsi que fait l’homme qui a trouvé un trésor caché, il s’en va, ravi de joie, vendre tout ce qu’il possède et achète ce champ. Le « mystère de notre transfiguration » nous fait rayonner comme Jésus sur la montagne ! Il rayonne de tout l’amour qui l’habite, de toute la gloire de Dieu qui est le mystère auquel nous sommes tous appelés. Si Dieu est notre trésor et que nous sommes le trésor de Dieu, nous devenons aussi le trésor les uns des autres. Nous reconnaissons que cette expérience est plus difficile à émerger dans notre esprit. Toute personne est une perle précieuse, elle est un trésor pour Dieu. Il nous faut, avec la grâce de Dieu, progressivement découvrir en l’autre, l’enfant chéri du cœur de notre Père, comme le chercheur de perles fines. Nous ne savons pas bien l’expliquer, mais il a une différence rencontrée chez la personne avec laquelle nous avons partagé, et nous voulons en savoir plus. La découverte est faite souvent par hasard, nous n’avions rien cherché. Dans le courant de la vie quotidienne, nous pouvons nous trouver face à la réalité du salut dans la rencontre de chacun. C’est comme une lumière qui se met à briller, une nouvelle compréhension de la vie de nos frères.
Citation :
Nous demandons la grâce d’entendre la Parole de Dieu avec tous ses accents de tendresse.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église Lettre 145 (OC, Cerf DDB 1992, p. 470)
Un trésor caché
L'épouse [du Cantique] des Cantiques dit...qu'elle se leva de son lit pour chercher son Bien-aimé dans la ville, mais ce fut en vain ; après être sortie de la cité elle trouva Celui que son cœur aimait (Ct 3,1-4). Jésus ne veut pas que nous trouvions dans le repos sa présence adorable, il se cache... Oh, quelle mélodie pour mon cœur que ce silence de Jésus. Il se fait pauvre afin que nous puissions lui faire la charité, il nous tend la main comme un mendiant afin qu'au jour radieux du jugement, alors qu'il paraîtra dans sa gloire, il puisse nous faire entendre ces douces paroles : « Venez, les bénis de mon Père, car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, je ne savais où loger et vous m'avez donné un asile, j'étais en prison, malade, et vous m'avez secouru » (Mt 25,34-36). C'est Jésus lui-même qui a prononcé ces mots, c'est lui qui veut notre amour, qui le mendie. Il se met pour ainsi dire à notre merci, il ne veut rien prendre sans que nous le lui donnions...
Jésus est un trésor caché, un bien inestimable que peu d'âmes savent trouver car il est caché et le monde aime ce qui brille. Ah, si Jésus avait voulu se montrer à toutes les âmes avec ses dons ineffables, sans doute il n'en est pas une seule qui l'aurait dédaigné, mais il ne veut pas que nous l'aimions pour ses dons, c'est lui-même qui doit être notre récompense.
Pour trouver une chose cachée, il faut se cacher soi-même ; notre vie doit donc être un mystère, il nous faut ressembler à Jésus, à Jésus dont le visage était caché (Is 53,3)... Jésus t'aime d'un amour si grand que si tu le voyais tu serais dans une extase de bonheur..., mais tu ne le vois pas et tu souffres. Bientôt Jésus « se lèvera pour sauver tous les doux et les humbles de la terre » (Ps 75,10).
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 2 Aoû 2017 - 22:10
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 3 août 2017 :Le jeudi de la 17e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 17ème Semaine du Temps Ordinaire— Année Impaire — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de l’Exode 40 : 16-21.34-38
« La nuée couvrit la tente de la Rencontre, et la gloire du Seigneur remplit la Demeure »
En ces jours-là, Moïse exécuta tout ce que le Seigneur lui avait ordonné. La demeure de Dieu fut érigée la deuxième année après la sortie d’Égypte, le premier jour du premier mois. Moïse érigea ainsi la Demeure : il en posa les bases, les poutres et les traverses, et il dressa les colonnes. Au-dessus de la Demeure, il déploya la Tente et la recouvrit comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il prit le Témoignage et le déposa dans l’arche. Il mit à l’arche ses barres et la recouvrit de la plaque d’or appelée propitiatoire. Il introduisit l’arche dans la Demeure, et posa le rideau pour voiler l’arche du Témoignage comme le Seigneur le lui avait ordonné.
La nuée couvrit la tente de la Rencontre, et la gloire du Seigneur remplit la Demeure. Moïse ne pouvait pas entrer dans la tente de la Rencontre, car la nuée y demeurait et la gloire du Seigneur remplissait la Demeure. À chaque étape, lorsque la nuée s’élevait et quittait la Demeure, les fils d’Israël levaient le camp. Si la nuée ne s’élevait pas, ils campaient jusqu’au jour où elle s’élevait. Dans la journée, la nuée du Seigneur reposait sur la Demeure, et la nuit, un feu brillait dans la nuée aux yeux de tout Israël. Et il en fut ainsi à toutes leurs étapes.
– Parole du SEIGNEUR.
" CHANT DE PÈLERINAGE "
Le psaume 84 (83 selon la numérotation greco-latine), attribué aux fils de Coré, est un chant de Sion qui célèbre l'hôte divin du Temple, source de bonheur et de grâce pour les pélerins (versets 6-8.), comme pour les familiers du sanctuaire (versets 5 et 11).
Psaume 83 (84) : 3, 4, 5-6, 11
R/ De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur de l’univers ! ! (Ps 83, 2)
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant ! R/
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore ! Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur ! R/
Dans la colonne de nuée, il parlait avec eux ; ils ont gardé ses volontés, les lois qu’il leur donna. R/
Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille. J’ai choisi de me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, plutôt que d’habiter parmi les infidèles. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 47-53
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Seigneur, ouvre notre cœur pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils. Alléluia. (cf. Ac 16, 14b)
« On ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien »
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là.
"Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons."
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien." L’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu est le chef-d’œuvre de toute la Création. C’est l’entrée dans le Royaume de Dieu qui met en évidence la ressemblance de l’homme avec Dieu qui est Amour. Le filet, jeté dans la mer qui rassemble toute sorte de poissons, montre la diversité de nos actions qui manifestent les grandes différences de nos vies. Chacun va a Jésus par son chemin et nous puisons dans la Parole de Dieu ce qui rejoint notre cœur. L’Amour de Dieu est le plus fort, le notre qui est fragile, est la participation du sien. Il vient encore de Lui ! Plus nous avançons dans la vie plus nous remontons à la Source. Les événements de notre enfance remontent alors à notre conscience. La miséricorde infinie de Dieu est un Don d’amour total qui nous aide à être à son service ! « Nous sommes comme l’argile dans la main du potier. » C’est Dieu qui est le Maitre d’œuvre, il nous faut nous laisser faire et Dieu agit librement parce qu’il est Amour. Dieu nous a créés librement pour faire librement ce qu’il attend de nous dans son amour et avec notre consentement.
"Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes"
et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Celui qui se donne à la prière se dispose à accueillir Dieu en se mettant en sa présence. Il lui parle comme à quelqu’un qui est là, et qui l’écoute. Les anges nous accompagnent dans notre pèlerinage de la terre. Ils sont témoins de notre bonne volonté et de notre faiblesse. Ils peuvent nous apaiser si notre âme en colère est troublée. Dieu leur donne de séparer les mauvais du milieu des justes et de les jeter dans la fournaise ardente ! Comprendre cette action de Dieu avec nous, c’est entrer dans notre fragilité. Nous sommes dans le cœur de Dieu pour la réalisation de son plan d‘Amour. Dieu nous demande de coopérer à son œuvre bien que nous soyons pauvres et fragiles. Nous entrons alors dans la confiance pour faire humblement ce que Dieu veut. Plein d’amour nous reprenons courage sans inquiétude, car tout commence aujourd’hui. Ainsi la patience de Dieu pour nous est la plus forte. Fort de cette expérience, nous allons avec Dieu faire une œuvre merveilleuse.
"Avez-vous compris tout cela ? Oui » lui répondent-ils."
Jésus ajouta : « C’est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s’éloigna de là." Dieu qui agit avec un immense amour envers nous, nous emmène plus loin pour que nous coopérions à son œuvre d’Amour. Non seulement il prend sur lui toutes nos défaillances, mais Il attend de nous une réponse d’amour qui est toujours possible. Notre liberté s’édifie dans cette confiance, elle va grandir, à la condition que nous demeurions dans l’amour. Pour édifier le Règne de Dieu nous nous trouvons devant un choix de faire confiance, de reprendre force et courage en lui qui est Amour. Nous demandons la grâce de manifester un grand respect pour la Parole de Dieu. Le Christ est Parole de Dieu. Nous demandons à Dieu la grâce de nous accorder un si grand Amour pour le Corps du Christ présent dans l’Eucharistie. Elle est notre nourriture. Dieu est le Maitre de notre vie, en demeurant dans son amour, nous trouvons la liberté de coopérer à son œuvre. Dans cet amour nouveau, nous sommes libérés de nous mêmes et nous pouvons entrer dans l’Amour.
Citation :
Nous demandons la grâce de demeurer dans l’Amour infini de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Concile Vatican II Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 39, 2-3
« Le Royaume des cieux est comparable à un filet qu'on jette dans la mer »
Certes, nous savons bien qu'il ne sert de rien à l'homme de gagner l'univers s'il vient à se perdre lui-même (Lc 9,25), mais l'attente de la nouvelle terre, loin d'affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, et il offre déjà une ébauche du monde à venir. C'est pourquoi, s'il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du Règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d'importance pour le Royaume de Dieu, dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation de la société humaine.
Car les valeurs de dignité, de communion fraternelle et de liberté, tous les fruits excellents de notre nature et de notre activité que nous aurons propagés sur terre selon le commandement du Seigneur et dans son Esprit, nous les retrouverons plus tard, mais purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque le Christ remettra à son Père « un Royaume éternel et universel : royaume de vérité et de vie, royaume de sainteté et de grâce, royaume de justice, d'amour et de paix » (Missel romain). Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre ; il atteindra sa perfection à l'avènement du Seigneur.
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 4 Aoû 2017 - 1:36
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 4 août 2017 :Le vendredi de la 17e semaine du temps ordinaire
Dieu de puissance et de bonté, tu as fait de saint Jean-Marie Vianney un prêtre admirable, passionnément dévoué à son ministère ; accorde-nous, par sa prière et à son exemple, d’avoir pour nos frères une charité qui les gagne au Christ, et d’obtenir avec eux l’éternelle gloire. Par Jésus Christ .
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 17ème Semaine du Temps Ordinaire— Année Impaire — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre des Lévites 23 : 1.4-11.15-16.27.34b-37
« Voici les solennités du Seigneur, les assemblées saintes »
Le Seigneur parla à Moïse et dit : « Voici les solennités du Seigneur, les assemblées saintes auxquelles vous convoquerez, aux dates fixées, les fils d’Israël. Le premier mois, le quatorze du mois, au coucher du soleil, ce sera la Pâque en l’honneur du Seigneur. Le quinzième jour de ce même mois, ce sera la fête des Pains sans levain en l’honneur du Seigneur : pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Le premier jour, vous tiendrez une assemblée sainte et vous ne ferez aucun travail, aucun ouvrage. Pendant sept jours, vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur. Le septième jour, vous aurez une assemblée sainte et vous ne ferez aucun travail, aucun ouvrage. »
Le Seigneur parla à Moïse et dit : « Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au prêtre la première gerbe de votre moisson. Il la présentera au Seigneur en faisant le geste d’élévation pour que vous soyez agréés. C’est le lendemain du sabbat que le prêtre fera cette présentation.
À partir du lendemain du sabbat, jour où vous aurez apporté votre gerbe avec le geste d’élévation, vous compterez sept semaines entières. Le lendemain du septième sabbat, ce qui fera cinquante jours, vous présenterez au Seigneur une nouvelle offrande.
C’est le dixième jour du septième mois qui sera le jour du Grand Pardon. Vous tiendrez une assemblée sainte, vous ferez pénitence, et vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur. À partir du quinzième jour de ce septième mois, ce sera pendant sept jours la fête des Tentes en l’honneur du Seigneur. Le premier jour, celui de l’assemblée sainte, vous ne ferez aucun travail, aucun ouvrage. Pendant sept jours, vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur. Le huitième jour, vous tiendrez une assemblée sainte, vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur : ce sera la clôture de la fête. Vous ne ferez aucun travail, aucun ouvrage.
Telles sont les solennités du Seigneur, les assemblées saintes auxquelles vous convoquerez les fils d’Israël, afin de présenter de la nourriture offerte pour le Seigneur, un holocauste et une offrande, un sacrifice et des libations, selon le rite propre à chaque jour. »
– Parole du SEIGNEUR.
POUR LA FËTE DES TENTES
Dans le psaume 81 (80 selon la numérotation gréco-latine) attribué à Asaph, un prélude des versets 2 à 6 introduit un oracle divin comme dans le psaume 50 et le psaume 95 dans le style du Detéronome. La fête des Tentes (cf. Ex 23 14 et +) commémoraitle séjour au désert et la Loi reçue au Sinaï. C'était la fête par excellence.
Psaume 80 (81) : 3-4, 5-6ab, 10-11ab
R/ Criez de joie pour Dieu notre force ! ! (Ps 80, 2a)
Jouez, musiques, frappez le tambourin, la harpe et la cithare mélodieuse. Sonnez du cor pour le mois nouveau, quand revient le jour de notre fête. R/
C’est là, pour Israël, une règle, une ordonnance du Dieu de Jacob ; Il en fit, pour Joseph, une loi quand il marcha contre la terre d’Égypte. R/
« Tu n’auras pas chez toi d’autres dieux, tu ne serviras aucun dieu étranger. C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait monter de la terre d’Égypte ! » R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 13 : 47-53
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La parole du Seigneur demeure pour toujours ; c’est la bonne nouvelle qui vous a été annoncée. Alléluia. (1 P 1, 25)
« N’est-il pas le fils du charpentier ? Alors, d’où lui vient tout cela ? »
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.
Il se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
Cette Parole de Jésus est un enseignement précieux pour notre vie spirituelle. « Jésus est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reconnu ! » Pour ces gens de Nazareth, comment regarder Jésus qui revient après avoir commencé sa mission ? Il est le fils de Marie, ses frères et ses sœurs, c’est à dire ses cousins, cousines, sa famille éloignée est là ! Il leur aurait fallu croire aux œuvres merveilleuses qu’il accomplissait. A cause de leur refus de croire en lui, il n’y aura pas de miracles pour le pays de Jésus. « Jésus s’étonna de leur manque de foi. » Il n’est pas reçu et on le regarde comme avant, comme si rien ne pouvait changer, comme si sa Mission n’était pas commencée. « Jésus ne pouvait accomplir aucun miracle. » Cet enseignement est si important pour nous qui devons comprendre que si l’Esprit Saint n’est pas le Maitre de notre vie, Jésus ne peut pas agir en nous. Cette Parole est toujours très actuelle. L’œuvre de Dieu est proportionnée à notre foi. Alors nous prions encore : « je crois Seigneur mais viens au secours de mon peu de Foi ! »
N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? »
C’est à partir de ce qu’ils connaissent de lui, Jésus, l’enfant de Nazareth, que ses concitoyens le jugent. « Sa mère ne s’appelle–t–elle pas Marie. » Ils se rassurent à partir de leur propre jugement selon un « extérieur » qui les sécurisent ! La parenté de Jésus, les cousins et cousines sont évoqués comme preuve qu’ils sont dans la vérité. « Ses sœurs ne sont–elles pas toutes parmi nous ? » Nous aussi nous regardons souvent le passé comme immuable alors que tout a changé autour de nous. Un regard nouveau nous serait nécessaire ! Cependant une question demeure : D’où lui vient donc tout cela ? « Les nombreux auditeurs étaient frappés d’étonnement. » Il nous faut grandir dans l’Esprit Saint qui fait naître toute chose nouvelle.
Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. »
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.« Il était pour eux une cause de chute. » Pour que Jésus pour nous soit Bonne Nouvelle, il nous faut le laisser nous rejoindre. Ouvrir notre cœur, aller outre à ce nous connaissons car Dieu se présente comme le « tout autre. » C’est dans la foi, à partir de ce qui est juste et vrai, que nous pouvons discerner sa Présence. Croire que Dieu nous rejoint et qu’il et toujours plus grand que ce que nous concevions de lui. Il nous faut entrer dans une disposition nouvelle, celle de la foi ! Aimé, choisi de Dieu, nous sommes comblés par Dieu qui veut que nous lui fassions une confiance infinie. Dans sa miséricorde infinie Dieu nous donne les moyens de progresser dans notre vie pour hâter la venue du Règne. L’Esprit-Saint agit sans cesse au milieu de nous et à travers nous. Je peux m’établir dans la sécurité, alors plus rien ne bougera, la mort sera installée. Nous entendons quelquefois : « Cela fait quinze ans que je vis avec cette personne, c’est toujours la même chose, rien ne peut bouger ! » La parole de Dieu est importante pour nous ouvrir les yeux dans la vie fraternelle comme pour la construction du Royaume.
Citation :
Nous demandons la grâce de nous laisser surprendre par Dieu comme Marie la mère de Jésus.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
La communion de vie entre Joseph et Jésus nous amène à considérer le mystère de l'Incarnation sous l'aspect de l'humanité du Christ, instrument efficace de la divinité pour la sanctification des hommes : « En vertu de la divinité, les actions humaines du Christ ont été salutaires pour nous, produisant en nous la grâce tant en raison du mérite que par une certaine efficacité » (S. Thomas d'Aquin).
Parmi ces actions, les évangélistes privilégient celles qui concernent le mystère pascal, mais ils n'omettent pas de souligner l'importance du contact physique avec Jésus... Le témoignage apostolique n'a pas omis de décrire la naissance de Jésus, la circoncision, la présentation au Temple, la fuite en Égypte et la vie cachée à Nazareth, et cela en raison du mystère de grâce contenu dans de tels gestes, tous salvifiques, parce qu'ils participent de la même source d'amour : la divinité du Christ. Si cet amour, par son humanité, rayonnait sur tous les hommes, les premiers bénéficiaires en étaient bien évidemment ceux que la volonté divine avait placés dans son intimité la plus étroite : Marie, sa mère, et Joseph, son père putatif.
Puisque l'amour paternel de Joseph ne pouvait pas ne pas influer sur l'amour filial de Jésus et que, réciproquement, l'amour filial de Jésus ne pouvait pas ne pas influer sur l'amour paternel de Joseph, comment arriver à connaître en profondeur cette relation tout à fait singulière ? Les âmes les plus sensibles aux impulsions de l'amour divin voient à juste titre en Joseph un exemple lumineux de vie intérieure.
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 4 Aoû 2017 - 23:51
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 5 août 2017 :Le samedi de la 17e semaine du temps ordinaire
Dieu de puissance et de bonté, tu as fait de saint Jean-Marie Vianney un prêtre admirable, passionnément dévoué à son ministère ; accorde-nous, par sa prière et à son exemple, d’avoir pour nos frères une charité qui les gagne au Christ, et d’obtenir avec eux l’éternelle gloire. Par Jésus Christ .
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 17ème Semaine du Temps Ordinaire- Année Impaire — Dédicace de la Basilique Sainte-Marie Majeure
Première Lecture : Lecture du Livre des Lévites 25 : 1.8-17
« En cette année jubilaire, chacun de vous réintégrera sa propriété »
Le Seigneur parla à Moïse sur le mont Sinaï et dit : « Vous compterez sept semaines d’années, c’est-à-dire sept fois sept ans, soit quarante-neuf ans. Le septième mois, le dix du mois, en la fête du Grand Pardon, vous sonnerez du cor pour l’ovation ; ce jour-là, dans tout votre pays, vous sonnerez du cor. Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous réintégrera sa propriété, chacun de vous retournera dans son clan. Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne ferez pas les semailles, vous ne moissonnerez pas le grain qui aura poussé tout seul, vous ne vendangerez pas la vigne non taillée. Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez ce qui pousse dans les champs.
En cette année jubilaire, chacun de vous réintégrera sa propriété. Si, dans l’intervalle, tu dois vendre ou acheter, n’exploite pas ton compatriote. Quand tu achèteras à ton compatriote, tu tiendras compte des années écoulées depuis le jubilé ; celui qui vend tiendra compte des années qui restent à courir. Plus il restera d’années, plus tu augmenteras le prix ; moins il en restera, plus tu réduiras le prix, car la vente ne concerne que le nombre des récoltes. Tu n’exploiteras pas ton compatriote, tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur votre Dieu. »
– Parole du SEIGNEUR.
" PRIÈRE COLLECTIVE APRES LA RÉCOLTE ANNUELLE "
Le psaume 67 (66 selon la numérotation latine) exprime la louange à Dieu et l'action de grâce chantées lors de la fête clôturant le temps des récoltes. Dans la liturgie des Heures, le psaume 66 est chanté aux vêpres du mercredi de la deuxième semaine (II), aux laudes du mardi de la troisième semaine (III) et constitue l'une des quatre prières invitatoires de l'office quotidien.
Psaume 66 (67) : 2-3, 5, 7-8
R/Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu’ils te rendent grâce tous ensemble ! (Ps 66, 4)
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. R/
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations. R/
La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l’adore ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 14 : 1-12
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (Mt 5, 10)
« Hérode envoya décapiter Jean dans la prison. Les disciples de Jean allèrent l’annoncer à Jésus »
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode. Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.
"En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de vivre avec elle. » Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode." A la suite de Jean le Baptiste, nous sommes un peuple de prophètes qui ne pactise pas avec le mensonge. Hérode, prince de Galilée, ne connait pas ce qu’est un peuple de rois ! Nous sommes « Royal » par l’amour qui brûle en nos cœurs. La dimension royale de notre vie, c’est l’amour infini que Dieu y a déposé et qui y brûle. Peuple de prêtres, nous intercédons par toute notre vie, pour le monde et pour nous-mêmes. Jean Baptiste dans sa mort précède Jésus pour préparer ses chemins, il le devance. Il devait d’abord se présenter pour que Jésus soit présenté à son tour et être baptisé par lui. Jean va mourir avant que Jésus s’avance sur le chemin de Jérusalem pour y être crucifié.
"Aussi Hérode s’engagea-t-il par serment à lui donner tout ce que la fille d’Hérodiade lui demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Vigilants dans la prière, il nous est nécessaire, à la suite du « Prophète, » de demeurer dans la lumière. Notre chemin est un chemin de lumière et de discernement qui dit où est le mensonge et ou est la vérité dans le monde. C’est un chemin de lumière parce qu’il est un chemin d’amour. Prophètes nous avons mission, partout où nous sommes, d’être la lumière de la parole de Jésus. La Passion de Jésus est annoncé par celle de Jean Baptiste dans cette exécution. La mort de Jean le Baptiste annonce que Jésus connaîtra la mort des prophètes. Face aux scribes et aux pharisiens Jésus dira : « C’est pourquoi, voici que j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes : vous en tuerez, vous en mettrez en croix. » Jusque dans sa mort, Jean Baptiste sera resté fidèle à sa mission de précurseur. Jean-Baptiste, dans sa prison, est dans la tourmente, mais Jésus le fortifie : « Je fais de toi une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze. »
"Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l’ensevelirent et allèrent en informer Jésus." Jean, par ses souffrances et par sa mort, annonce la passion du Seigneur Jésus. Peuple de prêtres, de prophètes et de rois, c’est en Dieu que nous trouvons la lumière et la force pour accomplir notre mission. La sainteté, est notre vocation. Nous savons que le menteur essaie d’annihiler l’œuvre de Dieu en chacune de nos vies. Mais nous sommes un chemin de lumière et de vie les uns pour les autres. Nous sommes dans un lien d’amour avec notre Dieu : « Mon amour et ma fidélité sont avec lui et mon nom accroît ta vigueur. » Peuple de ressuscités, à la suite de Jésus nous sommes un. Notre cœur veille pour que l’œuvre de Dieu se fasse dans notre vie. Nos frères ont besoin de cette fidélité pour trouver la force pour marcher vers Dieu. Matthieu précise qu’Hérode « avait tué Jean, mais il avait craint la foule parce qu’on le tenait pour un prophète. »
Citation :
Nous demandons la grâce d’être fidèles à la dimension prophétique de notre vie.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l'Église Sermon 24 ; PL 144, 857 (trad. cf Bouchet, Lectionnaire, p. 441)
Précurseur par sa vie et par sa mort
Précurseur du Christ, Jean l'a été par sa naissance, par sa prédication, par son baptême et par sa mort... Peut-on trouver une seule vertu, un seul genre de sainteté, que le Précurseur n'ait possédé au plus haut degré ? Parmi les saints ermites, lequel s'est jamais imposé cette règle de n'avoir pour nourriture que du miel sauvage ou ce mets immangeable : des sauterelles ! Certains renoncent au monde et fuient les hommes pour vivre saintement, mais Jean n'est encore qu'un enfant... quand il s'enfonce dans le désert et choisit résolument d'habiter dans la solitude. Il a renoncé à succéder à son père dans la charge de prêtre, afin de pouvoir annoncer en toute liberté le Prêtre véritable et souverain. Les prophètes ont prédit à l'avance la venue du Sauveur, les apôtres et les autres enseignants de l'Église attestent que cette venue a réellement eu lieu, mais Jean le montre présent parmi les hommes. Beaucoup ont gardé la virginité et n'ont pas souillé la blancheur de leur vêtement (cf Ap 14,4), mais Jean renonce à toute compagnie humaine afin d'arracher les convoitises de la chair jusqu'à leurs racines, et, plein de ferveur spirituelle, il habite parmi les bêtes sauvages.
Jean préside même au sein du chœur écarlate des martyrs, comme leur maître à tous : il a combattu vaillamment pour la vérité, et il est mort pour elle. Il est devenu le chef de tous ceux qui combattent pour le Christ, et, le premier de tous, il est allé planter au ciel l'étendard triomphal du martyre.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Mer 9 Aoû 2017 - 23:34, édité 3 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 5 Aoû 2017 - 22:38
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Ô Christ notre Dieu, tu t’es transfiguré sur la montagne pour manifester ta gloire à tes disciples, autant que faire se peut. Fais resplendir aussi sur nous qui sommes pécheurs ta lumière éternelle, par les prières de la Mère de Dieu ; ô toi qui donnes la lumière, gloire à toi ! Sur la montagne tu t’es transfiguré et tes disciples, dans la mesure où ils le pouvaient, virent ta gloire, ô Christ notre Dieu ; pour que, quand il t’auront vu crucifié, ils comprennent que ta passion était un acte volontaire et qu’ils prêchent au monde que tu es vraiment la splendeur du Père. Dans la lumière de la gloire de ton visage, ô Seigneur, nous cheminerons éternellement. (Liturgie orthodoxe, Tropaire et Kontakion)
LECTURES DE LA MESSE:
Dimanche, 18ème Semaine du Temps Ordinaire — Transfiguration du Seigneur Fête du Seigneur
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Daniel 7 : 9-10.13-14)
« Son habit était blanc comme la neige »
La nuit, au cours d’une vision, moi, Daniel, je regardais : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent. Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des milliers de milliers le servaient, des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres.
Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite.
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVE TRIOMPHANT "
Le psaume 97 (96 selon la numérotation greco-latine) est un hymne eschatologique. On y retrouve de nombreuses réminiscences de Psaumes antérieurs.
Psaume 96 (97) : 1-2, 4-5, 6.9
R/ Le Seigneur est roi, le Très-Haut sur toute la terre. (Ps 96, 1a.9a)
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre ! Joie pour les îles sans nombre ! Ténèbre et nuée l'entourent, justice et droit sont l'appui de son trône. R/
Quand ses éclairs illuminèrent le monde, la terre le vit et s'affola ; les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur, devant le Maître de toute la terre. R/
Les cieux ont proclamé sa justice, et tous les peuples ont vu sa gloire. Tu es, Seigneur, le Très-Haut sur toute la terre, tu domines de haut tous les dieux. R/
Seconde Lecture : Lecture de la deuxième Lettre de Saint Pierre Apôtre 1 : 16-19
« Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue »
Bien-aimés, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur. Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie. Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique ; vous faites bien de fixer votre attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 17 : 1-9
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! Alléluia. (Mt 17, 5)
« Son visage devint brillant comme le soleil »
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière.
La gloire de Dieu est l’épanouissement de son amour en nous, Jésus est heureux d’être la gloire du Père. La Transfiguration est un mystere de bonheur divin, elle s’exprime déjà quand Jésus descend dans le sein de la Vierge Marie pour prendre part à notre humanité. C’est grâce à sa nature humaine que Jésus, dans son mystère ignoré du démon, vaincra l’enfer. Jésus, accablé de toute part ne cédera pas à la tristesse, Il demeurera invisiblement dans la gloire de Dieu. Le rayonnement de l’Amour infini de Dieu qui demeure au plus profond de lui transparait aujourd’hui au grand jour ! Jésus est transfiguré devant les disciples Pierre, Jacques et Jean pour qu’ils puissent affronter les épreuves qui viennent. « Aujourd’hui le Seigneur est vraiment apparu sur la montagne. Aujourd’hui la nature humaine, créée autrefois semblable à Dieu mais obscurcie par les figures informes des idoles, a été transfigurée en l’ancienne beauté de l’homme créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26)… Aujourd’hui sur la montagne, l’homme, qui était vêtu de tuniques de peau sombres et tristes (Gn 3,21), a endossé le vêtement divin, « drapé de lumière comme d’un manteau » (Ps 103,2) dit Anastase du Sinaï. »
Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui.
Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Pierre, ébloui par cette lumière, manifeste la difficulté de cheminer dans la nuit de la foi ! Le Fils bien-aimé du Père accueille un instant ses amis dans sa vie intime avec le Père. Les apôtres seront témoins de l’agonie ou Jésus vivra la défiguration, ce ne sera pas facile pour les disciples d’accueillir ce mystère. La gloire de Dieu, manifestée dans la victoire de l’Amour sur tout mal, rayonne sur tout son être à la Transfiguration ! Jésus l’avait révélé : « Le Fils de l’homme va souffrir, Il va être bafoué, être crucifié comme un maudit. » Jésus qui vivra la défiguration, sera entouré de ces mêmes apôtres Pierre Jacques et Jean. Les autres Apôtres seront un peu plus loin. Pierre peine à supporter ce spectacle de l’agonie comme celui de la transfiguration ! Jésus est glorifié devant lui, le Fils bien-aimé du Père resplendit la gloire de Dieu, de son Amour infini. Des rayons de soleil autour de la tête, ses vêtements d’une blancheur éclatante. Pierre dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ; si tu le veux, je vais faire ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » A la Transfiguration il est manifesté que Jésus, le Crucifié, ressuscitera. Jésus le Fils éternel du Père, l’enfant de Marie immaculée, unit en lui le ciel et la terre.
Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! »
Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » Ce temps de transfiguration est déjà une manifestation de la glorification de Jésus. Elle est nécessaire pour comprendre la défiguration de Jésus. Illuminés, nous avançons enveloppés de la parole du Père : « Tu es mon Enfant, tu es mon Bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon Amour. » Dans la nuit de la foi, chaque jour, nous pouvons vivre de cet Amour dans le Saint-Esprit, Rayonnement de la gloire de Dieu qui est à l’œuvre en nous. Avec Jésus nous sommes sur un chemin de glorification. Le rayonnement de l’Amour, lumière intense de la gloire de Dieu rayonne au plus profond de notre vie. Notre transfiguration est de vivre de cet amour quand, avec Jésus, nous gardons dans l’adversité le sourire, l’amour de Dieu est alors vainqueur. Anastase du Sinaï dit « Toi qui m’as dit sur le Sinaï : ‘ Un être humain ne peut pas me voir et rester en vie ’ (v. 20), comment peut-on te contempler maintenant face à face sur la terre, dans la chair ? Comment habites-tu parmi les hommes ? Toi qui es la vie et qui donnes la vie, comment te hâtes-tu vers la mort ? Toi qui demeures parmi les êtres au plus haut des cieux, comment avances-tu plus bas que les êtres les plus délaissés, vers ceux qui sont morts ?… Car tu veux apparaître aussi à ceux qui se sont endormis depuis des siècles, visiter les patriarches dans le séjour des morts, descendre délivrer Adam de ses douleurs »… Car c’est ainsi que « resplendiront les justes lors de la résurrection » (Mt 13,43) ; c’est ainsi qu’ils seront glorifiés, ainsi qu’ils seront transfigurés.
Citation :
Nous demandons la grâce de recevoir à l’intime de notre cœur le mystère de la transfiguration du Seigneur Jésus
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 78, 2-6; PL 38, 490-493 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 501)
« Cette voix venant du ciel, nous l'avons entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte » (2P 1,18)
« Seigneur, il nous est bon d'être ici ! » Las de vivre au milieu de la foule, Pierre avait trouvé la solitude sur la montagne, où son âme se nourrissait du Christ. Pourquoi quitter ce lieu pour aller vers les fatigues et les peines, puisqu'il brûlait pour Dieu d'un saint amour et, par le fait même, sanctifiait sa vie ? Il voulait ce bonheur pour lui, si bien qu'il ajouta : « Si tu le veux, faisons ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie »...
Pierre désirait trois tentes : la réponse venue du ciel a montré que nous n'en avons qu'une : le Verbe de Dieu est le Christ, le Verbe de Dieu est dans la Loi, le Verbe de Dieu est dans les prophètes... Au moment où la nuée les enveloppa tous, et forma pour ainsi dire une seule tente au-dessus d'eux, une voix en sortit... Celui que la voix révélait est celui dont la Loi et les prophètes se glorifiaient : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ». Car vous l'avez écouté dans les prophètes, vous l'avez écouté dans la Loi, et où ne l'avez-vous pas entendu ? À ces mots, les disciples tombèrent à terre...
En tombant à terre, les apôtres symbolisent notre mort..., mais en les relevant, le Seigneur symbolise la résurrection. Et, après la résurrection, à quoi sert la Loi ? À quoi sert la prophétie ? Dès lors Élie disparaît, et Moïse disparaît. Ce qui te reste, c'est : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1). Le Verbe te reste pour que Dieu soit tout en tous (1Co 15,28)...
Descends, Pierre. Tu désirais te reposer sur la montagne... ; voici que le Seigneur lui-même te dit : « Descends pour peiner et servir en ce monde, pour être méprisé et crucifié en ce monde. » La vie est descendue pour être mise à mort, le pain est descendu pour endurer a faim, la voie est descendue pour se fatiguer sur le chemin, la source est descendue pour endurer la soif, et toi, tu refuses de souffrir ? Ne cherche pas ton profit. Pratique la charité, annonce la vérité. Tu parviendras alors à l'immortalité, et avec elle tu trouveras la paix.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 8 Aoû 2017 - 22:59
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 9 août 2017 :Le mercredi de la 18e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 18ème Semaine du Temps Ordinaire — Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein)
Première Lecture : Lecture du Livre des Nombres 13 : 1-2a.25 – 14, 1.26-29.34-35
« Ils dédaignent une terre savoureuse »
En ces jours-là, dans le désert de Parane, le Seigneur parla à Moïse. Il dit : « Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan que je donne aux fils d’Israël. » Au bout de quarante jours, ces envoyés revinrent, après avoir exploré le pays. Ils allèrent trouver Moïse, Aaron et toute la communauté des fils d’Israël, à Cadès, dans le désert de Parane. Ils firent leur rapport devant eux et devant toute la communauté, et ils leur montrèrent les fruits du pays. Ils firent ce récit à Moïse : « Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. Vraiment, il ruisselle de lait et de miel, et voici ses fruits. Cependant le peuple qui l’habite est puissant, ses villes sont fortifiées et très grandes. Nous y avons même vu des descendants d’Anaq. Les Amalécites habitent le pays du Néguev ; les Hittites, les Jébuséens et les Amorites habitent la montagne ; les Cananéens habitent le bord de la mer et les rives du Jourdain. » Caleb imposa silence au peuple qui faisait face à Moïse et il dit : « Allons-y ! Montons prendre possession de ce pays. Oui, nous nous en rendrons maîtres. » Mais les autres hommes de l’expédition répliquèrent : « Nous ne pouvons pas marcher contre ce peuple, car il est plus fort que nous. » Et, s’adressant aux fils d’Israël, ils se mirent à dénigrer le pays qu’ils avaient exploré : « Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer est un pays qui dévore ceux qui veulent s’y installer. Tous les hommes que nous y avons vus sont de très haute taille. Nous y avons même vu des géants, des fils d’Anaq, des descendants de géants. À côté d’eux, nous avions l’air de sauterelles, et c’est bien ainsi qu’ils nous voyaient. » Alors toute la communauté éleva la voix, se mit à crier ; et le peuple pleura cette nuit-là. Le Seigneur parla à Moïse et à son frère Aaron. Il dit : « Combien de temps aurai-je affaire à cette communauté mauvaise qui récrimine contre moi ? Les récriminations des fils d’Israël contre moi, je les ai entendues. Tu leur diras : Aussi vrai que je suis vivant – oracle du Seigneur –, je vous traiterai selon vos paroles mêmes qui sont arrivées jusqu’à mes oreilles. Vous tous qu’on a recensés, les hommes de vingt ans et plus, vous qui avez récriminé contre moi, vos cadavres resteront dans ce désert. Vous avez exploré le pays pendant quarante jours, chaque jour vaudra une année : vous porterez donc le poids de vos fautes pendant quarante ans, et vous saurez ce qu’il en coûte d’encourir ma réprobation. Moi, le Seigneur, j’ai parlé. Oui, c’est ainsi que je traiterai cette communauté mauvaise liguée contre moi. Dans ce désert, tous finiront leur vie : là, ils mourront. »
– Parole du SEIGNEUR.
" CONFESSION NATIONALE "
Le psaume 106 (105 selon la numérotation gréco-latine), dont les versets 1 à 5 et 48 donnent un cadre liturgique, est un psaume historique, inspiré du Deutéronome et des Nombres, qui forme une confession nationale, où le peuple repentant revient, pour s'en accuser devant Dieu, sur les péchés collectifs commis dans le passé (Cf. 1R 8 33-34; Ne 9 5-37; Is 63 7 et 64 11; Dn 9; Ba 1 15 et 3 8.).
Psaume 105 (106) : 6-7ab, 13-14, 21-22, 23
R/ Souviens-toi de nous, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. ou : Alléluia ! (cf. Ps 105, 4)
Avec nos pères, nous avons péché, nous avons failli et renié. En Égypte, nos pères ont méconnu tes miracles, oublié l’abondance de tes grâces. R/
Ils s’empressent d’oublier ce qu’il a fait, sans attendre de connaître ses desseins. Ils se livrent à leur convoitise dans le désert ; là, ils mettent Dieu à l’épreuve. R/
Ils oublient le Dieu qui les sauve, qui a fait des prodiges en Égypte, des miracles au pays de Cham, des actions terrifiantes sur la mer Rouge. R/
Dieu a décidé de les détruire. C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, pour empêcher que sa fureur les extermine. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 15 : 21-28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)
« Femme, grande est ta foi ! »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux
Ecouter la parole de Dieu, doit aider chacun de nous à développer dans la durée une connaissance plus intérieure du Seigneur pour mieux l’aimer, mieux comprendre sa manière à lui de vivre et ainsi pour pouvoir nous orienter plus justement dans notre propre vie. Jésus, le Fils de Dieu, vit parfaitement et pleinement son être homme, il apprend ainsi à chacun d’entre nous qui le contemplons à être davantage humain. Ce qui importe donc dans les scènes évangéliques plus que la morale abstraite que nous pourrions en tirer pour savoir ce qu’il faut faire ou ne pas faire, c’est bien au contraire de se rendre sensible à la manière dont les choses se font, se disent, se décident… à travers cela nous apprenons à recevoir notre propre existence, à y être attentif et ainsi, à vivre plus pleinement, à aimer plus profondément. Aussi, aujourd’hui, je vous propose de simplement jeter le projecteur sur quelques moments de la rencontre entre Jésus et cette femme syro-phénicienne, ce n’est pas qu’une guérison de plus, c’est une rencontre unique singulière qui mobilise chacun des deux protagonistes dans la situation ; où chacun se révèle dans l’interaction avec l’autre. Qu’apprenons-nous de Jésus aujourd’hui ?
« Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon »
Jésus vit ce moment significatif de nos vies, celui où nous prenons du repos par rapport à notre travail, à notre tâche, à notre mission, où nous existons autrement, en dehors du cadre habituel de notre existence. Là, dans ce vide extérieur, se révèle ce qui tient en nos vies. Notre manière de considérer Jésus doit envisager l’ensemble de sa vie : sa Passion certes, où Jésus est pris totalement, mais aussi tout ce qui l’a précédée. Jésus a vécu une vie tournée vers le Père, recevant de lui dans le quotidien, le pain du jour constitué aussi bien par le travail de la Mission que le repos ou le retrait. Jésus n’a pas vécu sa vie toujours sur la brèche. Même dans sa période apostolique, il y avait ces temps de retrait comme nous pouvons l’imaginer pour la vie secrète à Nazareth… Jésus a ainsi reçu sa vie, son existence. Il ne lui a pas imposé de forme a priori, comme s’il avait du suivre un programme tout tracé. Il accueillait ce qui venait, il agissait et réagissait, il prenait du repos, il cherchait, il se reposait, il contemplait... Il était disponible à ce qui advenait… il se laissait devenir dans sa vie…
« Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël »
Là aussi, la réponse de Jésus signe surtout un refus de la toute puissance qui consisterait à faire tout, partout, tout le temps comme un super-héros, sans aucun vis-à-vis personnel à la mise en œuvre de sa puissance. Il a reçu une mission qui, comme telle, a sa mesure, son cadre, ses limites et donne ainsi place à l’autre : annoncer aux gens de son peuple la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, spécialement à ceux qui sont en difficultés, en annonçant de telle manière qu’ils puissent répondre eux-mêmes. Cette mission est reçue, de Dieu son Père, il ne se la donne pas, il n’en dispose pas non plus à sa guise, à la différence des disciples prêts à se l’approprier et aussi à s’en défaire pour leur propre confort. « Donne-lui satisfaction » disent-ils à Jésus. Cela va, peut-être, contre notre image d’un Jésus hyper-donnant, hyper-serviable, hyper-généreux… Mais réfléchissons : que serait une personne qui répondrait tout le temps, à tout, parfaitement, automatiquement… aurions-nous envie de le rencontrer, de la découvrir, de comprendre ce qui l’anime… aurait-elle quelque chose à nous dire ? Jésus est sur son chemin, en dialogue avec le Père, cherchant seulement à nouer de vraies et justes relations avec les autres, laissant surgir la liberté en lui et en l’autre. Son style signe la manière dont le Royaume peut avancer… Il est ouvert à de vraies rencontres qui doivent donner à chacun de progresser, aussi bien lui que ceux qu’il rencontre…
« Que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! »
Jésus rencontre cette femme dans un vrai dialogue, loin du bruit causé par les disciples. A travers l’échange, en tenant justement sa propre position, [il n’est pas là pour tout faire, dire amen à tout], Jésus permet à l’autre de s’exprimer et de dire combien ce qu’elle veut [la guérison de sa fille] qui lui donne de mettre en œuvre ce qu’elle peut [une simple demande à ce Jésus étranger] se fait en étant bien consciente de ce qui s’impose à elle [elle s’adresse au fils de David, un étranger pour elle, et elle le fait comme le petit chien sous la table de ses maîtres]. Elle se tient ainsi dans le fondamental de l’être humain en habitant ce triangle aux trois sommets qui sont le « ce que je veux », le « ce que je peux », et le « ce qui s’impose à moi ». Dès lors Jésus peut lui dire : « ta foi est grande ». La foi de cette femme est grande car justement, humainement située, pleinement ouverte vers l’autre, respectueuse, reconnaissante. Etant ainsi justement située, le miracle peut s’opérer de lui-même : « Que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! ». Car la volonté juste de la femme peut déplacer celle de Jésus.
A travers cette scène qui se situe à la marge de la Mission de Jésus : dans le pays de Tyr et de Sidon hors d’Israël, qui est celle du retrait de Jésus à une demande : je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël, qui est celle de la rencontre par Jésus d’une personne de l’ailleurs : une femme syro-phénicienne, nous mesurons bien l’espace où Jésus désire nous rencontrer, nous donner d’être, celui de notre juste solitude en notre triangle propre où notre parole, située, pèse pleinement de son poids et peut réaliser avec Jésus ce qu’elle veut justement
père Jean-Luc Fabre Jardinier de Dieu Source :
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe La Femme et sa destinée (trad. Amiot-Dumont 1956, p. 124, rev.)
« Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre »
L'union de l'âme avec le Christ est autre chose que la communion entre deux personnes terrestres : commencée par le baptême et constamment renforcée par les autres sacrements, elle est une intégration et une poussée de sève – comme nous le dit déjà le symbole de la vigne et du cep (Jn 15). Cet acte d'union avec le Christ entraîne un rapprochement de membre à membre entre tous les chrétiens. Ainsi l'Église prend la figure du corps mystique du Christ. Ce corps est un corps vivant et l'esprit qui l'anime est l'esprit du Christ qui, partant de la tête, s'écoule vers tous les membres ; l'esprit qui émane du Christ est le Saint-Esprit et l'Église est donc le temple du Saint-Esprit (cf. 1Co 6,19).
Mais, malgré la réelle unité organique de la tête et du corps, l'Église se tient à côté du Christ comme une personne indépendante. En tant que Fils du Père éternel, le Christ vivait avant le commencement des temps et avant toute existence humaine. Par l'acte de la création, l'humanité vivait avant que le Christ ne prenne sa nature et ne soit intégré à elle. Par son incarnation, il lui a apporté sa vie divine. Par son œuvre de rédemption, il l'a rendu capable de recevoir la grâce... La cellule primitive de cette humanité rachetée, c'est Marie : c'est en elle que s'accomplit pour la première fois la purification et la sanctification par le Christ, c'est elle la première qui a été remplie de l'Esprit Saint. Avant que le Fils de Dieu soit né de la Sainte Vierge, il a créé cette Vierge pleine de grâce et, en elle et avec elle, l'Église. C'est pourquoi, créature distincte de lui, elle se tient à ses côtés bien qu'indissolublement liée à lui.
Toute âme purifiée par le baptême et élevée à l'état de grâce est, par là même, créée par le Christ et née pour le Christ. Mais elle est créée dans l'Église et elle naît par l'Église... Ainsi l'Église est la mère de tous ceux à qui s'adresse la rédemption. Elle l'est par son union intime avec le Christ, et parce qu'elle se tient à ses côtés en qualité de ‘Sponsa Christi’, Épouse du Christ, pour collaborer à son œuvre de rédemption.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 10 Aoû 2017 - 1:48
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 10 août 2017 :Le jeudi de la 18e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 18ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Laurent, diacre et martyr, Fête
Première Lecture : Lecture de la Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9 : 6-10
« Dieu aime celui qui donne joyeusement »
Frères, rappelez-vous le proverbe : À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement. Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement. Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien. L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais. Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
– Parole du SEIGNEUR.
" ÉLOGE DU JUSTE "
Le psaume 112 (111 selon la numérotation gréco-latine) exalte le bonheur qu'il y a pour l'homme à aimer et servir Dieu. Ce Psaume a les mêmes expressions appliquées à Dieu dans le psaume 111 (110) qui sont appliquées ici au juste.
Psaume 111 (112), : 1-2, 5-6, 7-8, 4b.9
R/ L’homme de bien a pitié, il partage. (Ps, 111, 5a)
Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté ! Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie. R/
L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture. Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste. R/
Il ne craint pas l’annonce d’un malheur : le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. Son cœur est confiant, il ne craint pas : il verra ce que valaient ses oppresseurs. R/
Homme de justice, de tendresse et de pitié. À pleines mains, il donne au pauvre ; à jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira, et sa gloire ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 12 : 24-26
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, dit le Seigneur, il aura la lumière de la vie. Alléluia. (cf. Jn 8, 12bc)
« Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. »
"Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit."
Aujourd’hui, nous fêtons St Laurent, martyr. Au service de l’Eglise, St Laurent s’est offert lui-même à la suite de Jésus. Jésus nous révèle le sens de la vie véritable, elle est relation et don de soi. Ce qu’il attend de notre part, c’est que nous mourions à nous-mêmes. Aimer sa vie et la garder jalousement pour soi peut vraiment nous perdre. Comme une graine, notre cœur est invité à faire mourir en lui tout égoïsme en brisant ses enveloppes d’individualisme, d’autosatisfaction. La vraie nature de notre humanité ne se déploie qu’en s’ouvrant à l’autre, en se donnant. Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas ! Le processus de la germination du grain de blé, de la croissance des jeunes plants nous éclaire. Le grain traverse une période noire, sans lumière, il n’est plus lui-même. Mais pendant cette période, il reçoit une autre nourriture qui l’aide à se transformer pour entrer dans la phase de croissance, de la floraison. Quelques jours avant sa mort, Jésus avait annoncé à ses disciples son départ, en utilisant l’image du grain de blé tombé en terre. La Parole de Dieu nous redit, avec l’image du grain de blé, combien le don de notre vie portera du fruit dans la patience. Saint Laurent était au service des pauvres, il les a situé comme la richesse de l’Église.
"Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle."
A la suite de Jésus qui a donné sa vie, nous reconnaissons qu’aimer notre vie, c’est la perdre. Les martyrs de Jésus sont les témoins qui manifestent le courage d’être tout entier au service de Jésus ! C’est au service de nos frères et de nos sœurs, que nous vérifions notre intention. Jésus nous attire à sa suite, par son exemple et par sa Parole vivante. La vie de Jésus, le Verbe fait chair, est Parole de Dieu. En célébrant l’Eucharistie nous faisons mémoire du Don total de Jésus lui-même, et nous puisons là notre lumière et notre force. St Laurent, martyr, a témoigné du plus grand amour de Jésus. Dieu a le pouvoir de nous combler de toutes sortes de grâces, afin que, disposant toujours à tous égards de tout le nécessaire, nous ayons encore en abondance pour toute œuvre bonne ainsi qu’il est écrit : « Il a répandu ses bienfaits, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure pour toujours. »
"Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera."
Jésus donne sa vie pour nous sauver, pour nous amener au Père, pour que notre vie soit vie éternelle. Il nous aide à quitter nos manières individuelles de penser pour nous écouter les uns les autres. Nous demandons la grâce de le suivre en changeant nos cœurs. Le Père nous donne l’Esprit Saint, la force et la lumière de Dieu pour vaincre la haine et les ténèbres du monde qui nous renferment sur nous-mêmes. Il nous donne tout ce qui est nécessaire pour que notre vie soit, comme celle de Jésus, une surabondance. « Celui qui fournit de la semence au semeur et du pain pour la nourriture, vous fournira la semence, la multipliera et fera croître le produit de votre justice. » Jésus nous aide à accepter notre enfouissement en vue du bonheur des autres. Il nous donne la grâce de le suivre dans le quotidien, il change nos cœurs et nous aide à devenir les sarments de la vigne dont il est le cep. Que nous soyons ces sarments qui portent beaucoup de « fruits d’amour, » afin de glorifier notre Père qui est aux cieux.
Citation :
Nous demandons la grâce d’être fidèles à la Parole de Jésus.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Des Offices des ministres I,84 ; II,28 ; PL 16,84 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 468)
« S'il meurt, il donne beaucoup de fruit »
Lorsque saint Laurent a vu que l'on conduisait l'évêque Sixte au martyre, il s'est mis à pleurer. Ce n'était pas la souffrance de son évêque qui lui arrachait des larmes, mais le fait qu'il parte au martyre sans lui. C'est pourquoi il s'est mis à l'interpeller en ces termes : « Où vas-tu, Père, sans ton fils ? Vers quoi te hâtes-tu, prêtre saint, sans ton diacre ? Tu avais pourtant l'habitude de ne jamais offrir le sacrifice sans ministre ! ... Fais donc la preuve que tu as choisi un bon diacre : celui à qui tu as commis le ministère du sang du Seigneur, celui avec lequel tu partages les sacrements, refuserais-tu de communier avec lui dans le sacrifice du sang ? »...
Le pape Sixte a répondu à Laurent : « Je ne t'oublie pas, mon fils, ni ne t'abandonne. Mais je te laisse des combats plus grands à soutenir. Je suis vieux et je ne peux soutenir qu'une lutte légère. Quant à toi, tu es jeune et il te reste un triomphe bien plus glorieux à obtenir contre le tyran. Tu viendras bientôt. Sèche tes larmes. Dans trois jours, tu me suivras... »
Trois jours après, Laurent est arrêté. On lui demande d'amener les biens et les trésors de l'Église. Il promet d'obéir. Le lendemain, il revient avec des pauvres. On lui demande où étaient ces trésors qu'il devait amener. Il a montré les pauvres en disant : « Voilà les trésors de l'Église. Quels trésors meilleurs aurait le Christ, que ceux dont il a dit : 'Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait' » (Mt 25,40) ? Laurent a montré ces trésors-là et a été vainqueur car le persécuteur n'a eu aucune envie de les lui ôter. Mais dans sa rage, il l'a fait brûler vif.
Source :
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 11 Aoû 2017 - 2:17
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 11 août 2017 :Le vendredi de la 18e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 18ème Semaine du Temps Ordinaire — Sainte Claire - Mémoire
Première Lecture : Lecture du livre du Deutéronome 4 : 32-40
« Il a aimé tes pères et il a choisi leur descendance »
Moïse disait au peuple d’Israël : « Interroge les temps anciens qui t’ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre : d’un bout du monde à l’autre, est-il arrivé quelque chose d’aussi grand, a-t-on jamais connu rien de pareil ? Est-il un peuple qui ait entendu comme toi la voix de Dieu parlant du milieu du feu, et qui soit resté en vie ? Est-il un dieu qui ait entrepris de se choisir une nation de venir la prendre au milieu d’une autre, à travers des épreuves, des signes, des prodiges et des combats, à main forte et à bras étendu, et par des exploits terrifiants – comme tu as vu le Seigneur ton Dieu le faire pour toi en Égypte ? Il t’a été donné de voir tout cela pour que tu saches que c’est le Seigneur qui est Dieu, il n’y en a pas d’autre. Du haut du ciel, il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire ; sur la terre, il t’a fait voir son feu impressionnant, et tu as entendu ce qu’il te disait du milieu du feu. Parce qu’il a aimé tes pères et qu’il a choisi leur descendance, en personne il t’a fait sortir d’Égypte par sa grande force, pour chasser devant toi des nations plus grandes et plus puissantes, te faire entrer dans leur pays et te le donner en héritage, comme cela se réalise aujourd’hui. Sache donc aujourd’hui, et médite cela en ton cœur : c’est le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre ; il n’y en a pas d’autre. Tu garderas les décrets et les commandements du Seigneur que je te donne aujourd’hui, afin d’avoir, toi et tes fils, bonheur et longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu, tous les jours
– Parole du SEIGNEUR.
" MEDITATION SUR LE PASSE D'ISRAËL"
Dans le psaume 77 (76 selon la numérotation gréco-latine) attribué à Asaph à l'époque difficile du retour de l'Exil, le psalmiste évoque les bienfaits passés de Yahvé pour Israël, les merveilles de la sortie d'Egypte, gage d'interventions futures de Yahvé pour son peuple.
Psaume 76 (77) : 12-13, 14-15, 16.21
R/ Je me souviens des exploits du Seigneur. (Ps 76, 12)
Je me souviens des exploits du Seigneur, je rappelle ta merveille de jadis ; je me redis tous tes hauts faits, sur tes exploits je médite. R/
Dieu, la sainteté est ton chemin ! Quel Dieu est grand comme Dieu ? Tu es le Dieu qui accomplis la merveille, qui fais connaître chez les peuples ta force. R/
Tu rachetas ton peuple avec puissance, les descendants de Jacob et de Joseph. Tu as conduit comme un troupeau ton peuple par la main de Moïse et d’Aaron. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 16 : 24-28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (cf. Jn 8, 12bc)
« Que pourra donner l’homme en échange de sa vie ? »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.
Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »
"Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive."
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Ce « derrière moi » de Jésus est très important, si nous voulons mettre notre foi en pratique pour donner la vie. Quand nous sommes en haute montagne, nous sommes derrière le premier de cordée. Nous ne le quittons pas des yeux. Il est celui que nous regardons bien plus que le chemin. Il est le chemin et tout dépend de lui. Jésus est le premier de cordée dans notre vie chrétienne. Nous sommes derrière lui, nous regardons vers lui sans cesse pour arriver au but ! Il n’est pas seulement le chemin, il est la vie. Marcher à la lumière de sa parole, de son Évangile, nous met dans la vérité, et cette vérité nous libère de nous mêmes. Suivre Jésus, c’est le reconnaître dans ses Paroles et dans ce qu’il est. Jésus exprime l’amour de son Père qui anime sa vie. C’est le même Amour qui doit animer notre vie. Nous avons reçu le baptême et nous sommes engagés avec le Christ. C’est pour la gloire de notre Père des cieux, pour le rayonnement de son Amour.
"Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?"
Jésus ne nous demande pas des « choses » qui dépassent nos capacités. Il a mis en nous ce désir d’infini, ce désir de rejoindre notre Père. Nous discernerons la volonté de Dieu si nous vivons simplement avec notre entourage, en observant ce qui est en nous et autour de nous. Jésus nous a laissé ses commandements. Nous demandons la grâce de les appliquer dans notre vie quotidienne, en marchant toujours avec Dieu. Jésus insiste, car il nous faut toujours agir dans son amour infini. On ne passe pas devant Jésus, car passer par un autre chemin serait se perdre, s’égarer, et rencontrer la mort. Il n’y a pas d’autre chemin que Jésus pour nous qui l’avons revêtus dans le baptême. Nous avons été immergés dans le Christ, libérés du chemin de la mort. Si nous le quittons des yeux, nous perdons le chemin. Au moment de la venue de Jésus nous vivrons tellement de lui que le royaume sera là. Car la « suite de Jésus » sur la terre est pour l’éternité, en vue du royaume qui est déjà là.
"Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite."
Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. » Nous demandons sans cesse à Dieu de nous donner son Esprit Saint. Qu’il éclaire notre esprit, car il nous faut discerner notre chemin avec la Présence de Dieu et la lecture de la Parole de Dieu. Marcher derrière Jésus n’est pas prendre un autre chemin que le sien pour arriver vers le Père. Le chemin que Jésus a pris est le chemin du plus grand amour, le chemin de la victoire de l’amour. C’est ce que représente la Croix de Jésus : La victoire de l’amour envers tout ce qui s’oppose à l’amour. Marcher derrière Jésus, c’est marcher sur les routes escarpées du combat spirituel. C’est faire face à l’adversité de l’Adversaire. Il ne nous faut pas quitter le chemin de l’amour, et avec Jésus, prendre sa croix pour agir en fonction de son Amour infini. Nous demandons à l’Esprit Saint d’être toujours en nous pour que nous marchions à la suite de Jésus.
Citation :
Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour suivre Jésus jusqu’au bout de son chemin.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Paulin de Nole (355-431), évêque Lettre 38, 3-4.6 ; PL 61, 359 (trad. Orval rev.
« Qu'il prenne sa croix et qu'il me suive »
Accomplissant le dessein mystérieux de sa bonté, le Seigneur assume la condition de serviteur et consent à s'abaisser pour nous jusqu'à la mort de la croix (Ph 2,8.). Par cet abaissement visible, il réalise notre élévation jusqu'au ciel, qui est intérieure et invisible. Regarde où nous étions tombés dès le commencement ; comprends-le bien, c'est par le dessein de la sagesse et de la bonté de Dieu que nous sommes rendus à la vie. Avec Adam nous étions tombés par orgueil ; c'est pourquoi nous nous abaissons dans le Christ afin d'effacer l'ancienne faute par la pratique de la vertu opposée. Nous avons offensé le Seigneur par orgueil, nous lui plaisons maintenant par notre humilité.
Réjouissons-nous, glorifions-nous dans le Seigneur qui a fait nôtres son combat et sa victoire en nous disant : « Courage, car j'ai vaincu le monde » (Jn 16,33)... Lui, l'invincible, combattra pour nous et il vaincra en nous. Alors le prince des ténèbres sera jeté dehors (cf Jn 12,31), car s'il n'est pas chassé du monde où il est partout, il est chassé du cœur de l'homme : la foi, lorsqu'elle pénètre en nous, le repousse pour faire place au Christ dont la présence jette le péché dehors...
Que les orateurs gardent leur éloquence, les philosophes leur sagesse, les rois leurs royaumes : pour nous, la gloire, les richesses et le royaume, c'est le Christ ; pour nous la sagesse, c'est la folie de l'Évangile ; pour nous la force, c'est la faiblesse de la chair, et la gloire, c'est le scandale de la croix (1Co 1,18-23).
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 12 Aoû 2017 - 0:49
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 12 août 2017 :Le samedi de la 18e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 18ème Semaine du Temps Ordinaire — Sainte Jeanne-Françoise de Chantal
Première Lecture : Lecture du livre du Deutéronome 6 : 4-13
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur »
Moïse disait au peuple : « Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé ; tu les attacheras à ton poignet comme un signe, elles seront un bandeau sur ton front, tu les inscriras à l’entrée de ta maison et aux portes de ta ville. Quand le Seigneur ton Dieu te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner ; quand tu auras des villes grandes et belles que tu n’as pas bâties, des maisons pleines de richesses que tu n’y as pas entassées, des citernes que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliveraies que tu n’as pas plantées ; quand tu auras bien mangé et te seras rassasié : alors garde-toi d’oublier le Seigneur, lui qui t’a fait sortir d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c’est par son nom que tu prêteras serment. »
– Parole du SEIGNEUR.
" TE DEUM ROYAL "
Dans le psaume 77 (76 selon la numérotation gréco-latine) attribué à Asaph à l'époque difficile du retour de l'Exil, le psalmiste évoque les bienfaits passés de Yahvé pour Israël, les merveilles de la sortie d'Egypte, gage d'interventions futures de Yahvé pour son peuple.
Psaume 17 (18) : 2-3, 4, 47.51ab
R/ Je t’aime, Seigneur, ma force. (Ps 17, 2a)
Je t’aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! R/
Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis. R/
Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher ! Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire ! Il donne à son roi de grandes victoires, Il se montre fidèle à son messie. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 17 : 14-20
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ; il a fait resplendir la vie par l’Évangile. Alléluia. (2 Tm 1, 10)
« Si vous avez la foi, rien ne vous sera impossible »
En ce temps-là, un homme s’approcha de Jésus, et tombant à ses genoux, il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. » Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri. Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? » Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »
Quand ils eurent rejoint la foule, un homme s’approcha de lui, et tombant à ses genoux, il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau.
Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. » Jésus a emmené avec lui, sur la montagne, Pierre, Jacques et Jean. Devant eux, il a été transfiguré, et les trois apôtres ont entr’aperçu la gloire de Jésus, leur compagnon de chaque jour. En redescendant de la montagne, ils retrouvent la foule et les autres disciples dans une grande confusion. En l’absence de leur maître, les disciples ont voulu guérir en son nom un enfant souffrant, mais ils n’ont pas réussi. Quand la foule voit Jésus, elle est stupéfaite ! Un homme dans la foule dit à Jésus : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet. » Pour obtenir cette guérison, il aurait fallu une relation intense à Dieu ! Cette relation qui nous est donnée nous transfigure pour que nous agissions au Nom de Dieu. Si les disciples avaient eu de la foi « gros comme une graine de moutarde », ils transporteraient les montagnes dans la mer et auraient obtenu la guérison. Nous avons une foi bien plus petite que la graine de moutarde, et nous demandons à Jésus d’augmenter notre foi. La foi est un don de Dieu. Baptisés dans le Christ, nous avons reçu ce don. La foi a été semée en nous, elle est déjà à l’œuvre dans notre vie. En croissant par la prière, les sacrements, et la charité, elle deviendra un grand arbre, qui s’enracinera et en grandissant nous configurera à Jésus.
"Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri. A la demande de Jésus, on amène l’enfant auprès de lui. Jésus remet un climat de confiance, d’abandon et de foi qui va permettre à Dieu de faire son œuvre. Jésus pénètre la souffrance de cet homme, la porte est ouverte à l’action de Dieu. Jésus interpelle l’esprit mauvais : « Esprit qui rend muet et sourd, sors de cet enfant je te l’ordonne et n’y rentre plus jamais. » C’est alors la délivrance des infections diaboliques et la guérison de la maladie de l’enfant : Jésus le prend par la main et le remet debout, il nous demande de nous mettre à son école. La question de savoir comment venir en aide à l’humanité tourmentée est toujours posée. C’est en étant guéris nous-mêmes que nous pouvons entrer en harmonie avec le don de Dieu. La Passion et la Résurrection de Jésus qui sauve le monde est toujours efficace, moyennant notre Foi. Mais il nous manque cette foi là ! "Ce peu de foi" nous permettrait, à l’aide de Jésus et dans sa Passion, de changer des situations si difficiles. Dans une foi confiante, nous demandons la grâce de la prière, la grâce d’être les amis de Jésus qui peuvent accomplir en lui, son œuvre de guérison.
Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. » Il n’y a pas de duplicité ni de complicité avec le mal en Jésus qui interpelle vivement l’esprit mauvais ! Nous voulons croire à l’immensité du don que Dieu nous a fait afin de pouvoir en vivre. Tout nous est donné par Dieu ! L’humanité ne peut pas suivre le plan d’amour de Dieu et en même temps entrer dans des discussions humaines vaines. C’est la foi qui nous fait devenir « sauveurs » avec Jésus, l’unique Sauveur. La foi se fortifie en faisant des expériences de foi, des actes de foi. Nous avons du mal à voir la main de Dieu, nous avons peur de ce qui peut nous arriver, nous ne nous sentons pas capables de vivre et de dire à Jésus que nous voulons avoir confiance en Lui ! Nous savons qu’Il nous aime, et si nous avons confiance, que tout se passera bien, Jésus permet ces épreuves pour qu’il en surgisse un bien meilleur. Notre foi est expérience de vie, fortifiée, elle deviendra une manière d’affronter la vie mieux encore et elle approfondira notre relation avec Dieu.
Citation :
Nous demandons la grâce de savoir comment venir en aide à l’humanité tourmentée.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr Dialog of Comfort against Tribulation, I, 2
« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)
Personne ne peut se donner à lui-même la vertu de la foi… ; la foi est le don gratuit de Dieu. Comme le dit saint Jacques : « Les dons les meilleurs, les présents merveilleux, viennent d'en haut ; ils descendent tous d'auprès du Père de toutes les lumières » (1,17). Quand nous ressentons donc que notre foi est bien faible, prions celui qui nous la donne de la fortifier… : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24), et avec les apôtres : « Seigneur, augmente notre foi » (Lc 17,5). Et puis méditons les paroles du Christ quand il dit que, si nous ne voulons pas permettre à notre foi de tiédir et même de se refroidir complètement, ou de perdre sa force par la dispersion de notre esprit dans les futilités de ce monde, il faut nous retirer dans une petite pièce au fond de notre maison (Mt 6,6) et y ramasser notre foi, en cessant d'accorder de l'importance aux illusions de ce monde.
Et comme la graine de moutarde, qui par sa nature est brûlante, il faut semer la foi dans le jardin de notre cœur, après en avoir arraché toutes les mauvaises herbes. Elle grandira tellement que les oiseaux du ciel, c'est-à dire les saints anges, viendront demeurer en notre âme et qu'elle portera le fruit des vertus sur ses branches (Mt 13,31s). Alors, confiants en la parole de Dieu, nous aurons une assurance ferme en ses promesses et nous pourrons chasser de notre cœur une montagne d'afflictions (Mt 17,20), tandis que si notre foi est faible et chancelante, elle ne déplacera même pas une taupinière.
Source :
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 12 Aoû 2017 - 23:59
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 13 août 2017 :Dimanche de la 19e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
19ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Première Lecture : Lecture du Premier Livre des Rois 1 R 19 : 9a.11-13a
« Tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur »
En ces jours-là, lorsque le prophète Élie fut arrivé à l’Horeb, la montagne de Dieu, il entra dans une caverne et y passa la nuit. Le Seigneur dit : « Sors et tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur, car il va passer. » À l’approche du Seigneur, il y eut un ouragan, si fort et si violent qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ; et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ; et après ce tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ; et après ce feu, le murmure d’une brise légère. Aussitôt qu’il l’entendit, Élie se couvrit le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la caverne.
– Parole du SEIGNEUR.
PRIÈRE POUR LA PAIX ET LA JUSTICE"
Le psaume 85 (84 selon la numérotation greco-latine), attribué aux fils de Coré, promet aux rapatriés la paix messianique annoncée par Isaïe et Zacharie. Dans la liturgie des Heures, le psaume 84 (85) est chanté aux laudes le mardi de la troisième semaine (III).
Psaume 84 (85) : 9ab-10, 11-12, 13-14
R/ Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut. (Ps 84, 8.)
J’écoute : Que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles. Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre. R/
Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice. R/
Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin. R/
Deuxième Lecture : Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 9 : 1 à 5
« Pour les Juifs, mes frères, je souhaiterais être anathème »
Frères, c’est la vérité que je dis dans le Christ, je ne mens pas, ma conscience m’en rend témoignage dans l’Esprit Saint : j’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante. Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race, je souhaiterais être anathème, séparé du Christ : ils sont en effet Israélites, ils ont l’adoption, la gloire, les alliances, la législation, le culte, les promesses de Dieu ; ils ont les patriarches, et c’est de leur race que le Christ est né, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni pour les siècles. Amen.
– Parole du Seigneur.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 14 : 22-33
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. J’espère le Seigneur, et j’attends sa parole. Alléluia. (cf. Ps 129, 5)
« Ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux »
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
"Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules."
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul Les Apôtres ont cédés aux apparences, avec la foule, ils se sont laissés prendre au piège du pouvoir. Jésus les invite à partir pour l’autre rive. Il leur faut dépasser le visible et le corporel, ces réalités temporaires, pour arriver vers l’invisible et l’éternel qu’annonce Jésus. Les disciples ne peuvent pas précéder Jésus sur l’autre rive ! Ils doivent apprendre par l’expérience que sans Jésus il n’était pas possible d’y arriver. Quelle est donc cette barque dans laquelle Jésus oblige les disciples à monter ? Ne serait-ce pas la lutte contre les tentations et les circonstances difficiles ? dit Origène. Il faut que Jésus devienne le roi de leur cœur ! Il y a de l’orage, pas seulement sur le lac de Galilée, mais aussi dans le cœur des apôtres. Ils n’ont pas compris le signe de la multiplication des pains, ils ont suivi la foule dans son désir de proclamer Jésus roi ! Ils ont peur maintenant et ils pressentent combien le monde est tourmenté ! Nous sommes comme les disciples qui ont peur de l’orage, et qui sont tout craintifs. Jésus vient, et par sa simple présence il donne la paix. Aujourd’hui encore dans de nombreux endroits de l’univers les tourmentes sont sanglantes. Jésus, Lumière du monde, vient pour sauver l’humanité, pour la nourrir de sa vie.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Jésus a gravi la montagne, à l’écart, pour prier. Il prie pour les foules qui ont mangé les pains. Jésus sait les vagues et le vent contraire sur la mer. Grâce à sa prière adressée à son Père, les disciples n’ont subi aucun dommage, alors que la mer, les vagues et le vent s’acharnaient contre eux. Passer d’une rive à l’autre du lac, c’est accepter de traverser nos peurs, nos doutes personnels face à la conduite de Jésus dans notre vie. Pierre doit encore passer par une confiance renouvelée, il n’a pas encore expérimenté combien Jésus est présent. Par la Parole et par la multiplication des pains, Jésus annonce un don plus merveilleux encore, l’Eucharistie. Il est en effet le Pain d’une vie toute nouvelle. L’Église sera cette grande famille qui prend soin de ses membres les plus petits. Les plus pauvres, se sont la veuve et de l’orphelin. La veuve est la femme qui a perdu son mari, l’orphelin a perdu ses parents ! L’Église veut être attentive comme Jésus à toute situation de détresse.
"Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus."
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » Apres cette panique, grâce à Jésus, tous passe sur l’autre rive. Pour les Apôtres, Jésus est devenu le maître de la vie. C’est important aujourd’hui pour nous qui sommes aux prises avec des tentations redoutables. Jésus nous conduit vers des passages difficiles et il nous oblige à nous embarquer. Il ne nous est pas possible de parvenir à l’autre rive sans supporter l’épreuve des vagues et du vent contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus arrive près de nous afin de nous rendre la mer bienveillante. Il vient de multiples manières pour faire naître son Amour en nous, et nous donner sa Paix. Avec lui et par lui nous sommes devenus une création nouvelle pour un monde nouveau. Quand nous choisissons Jésus, nous nous engageons avec lui dans l’avenir car il n’y a pas de plus grand amour que le sien.
Citation :
Nous demandons la grâce de savoir comment venir en aide à l’humanité tourmentée.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien Commentaire sur l'évangile de Matthieu 11, 6 ; PG 13, 919 (trad. Orval rev.; cf SC 162, p. 299)
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu »
Lorsque nous aurons tenu bon durant les longues heures de la nuit obscure qui règne dans les moments d'épreuve, quand nous aurons lutté de notre mieux..., soyons sûrs que vers la fin de la nuit, « lorsque la nuit sera avancée et que poindra le jour » (Rm 13,12), le Fils de Dieu viendra près de nous, en marchant sur les flots. Lorsque nous le verrons apparaître ainsi, nous serons saisis de trouble jusqu'au moment où nous comprendrons clairement que c'est le Sauveur qui est venu parmi nous. Croyant encore voir un fantôme, nous crierons de frayeur, mais lui nous dira aussitôt : « Ayez confiance, c'est moi, n'ayez pas peur ».
Peut-être que ces mots rassurants feront surgir en nous un Pierre en route vers la perfection, qui descendra de la barque, certain d'avoir échappé à l'épreuve qui le secouait. Tout d'abord, son désir d'aller au-devant de Jésus le fera marcher sur les eaux. Mais sa foi étant encore peu assurée et lui-même dans le doute, il remarquera la « force du vent », il prendra peur et commencera à couler. Pourtant il échappera à ce malheur car il lancera vers Jésus ce grand cri : « Seigneur, sauve-moi ! » Et à peine cet autre Pierre aura-t-il fini de dire « Seigneur sauve-moi ! » que le Verbe étendra la main pour lui porter secours, et le saisira au moment où il commencera à couler, lui reprochant son peu de foi et ses doutes. Note cependant qu'il n'a pas dit : « Incrédule » mais « homme de peu de foi », et qu'il est écrit : « Pourquoi as-tu douté ? », c'est-à-dire : « Tu avais bien un peu de foi, mais tu t'es laissé entraîner dans le sens contraire ». Et là-dessus, Jésus et Pierre remonteront dans la barque, le vent se calmera et les passagers, comprenant à quels dangers ils ont échappé, adoreront Jésus en disant : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ». Ces paroles-là, ce ne sont que les disciples proches de Jésus dans la barque qui les disent.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 14 Aoû 2017 - 0:41
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 14 août 2017 :Le lundi de la 19e semaine du temps ordinaire
Dieu qui as mis au cœur de Saint Maximilien un amour filial envers la Vierge Immaculée et une ardente Charité pour le prochain, accorde-nous par son intercession de travailler pour Ta Gloire et de nous mettre au service des hommes à la suite de Ton Fils Jésus-Christ, lui qui vit et règne avec Toi dans l'unité du Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 19ème Semaine du Temps Ordinaire — Année A Saint Maximilien Kolbe - Mémoire
Première Lecture : Lecture du Livre du Deutéronome 10 : 12-22
« Pratiquez la circoncision du cœur. Aimez l’immigré, car vous étiez des immigrés »
Moïse disait au peuple : « Maintenant, sais-tu, Israël, ce que le Seigneur ton Dieu te demande ? Craindre le Seigneur ton Dieu, suivre tous ses chemins, aimer le Seigneur ton Dieu, le servir de tout ton cœur et de toute ton âme, garder les commandements et les décrets du Seigneur que je te donne aujourd’hui pour ton bien.
C’est au Seigneur ton Dieu qu’appartiennent les cieux et les hauteurs des cieux, la terre et tout ce qu’elle renferme. Et pourtant, c’est uniquement à tes pères que le Seigneur ton Dieu s’est attaché par amour. Après eux, entre tous les peuples, c’est leur descendance qu’il a choisie, ce qu’il fait encore aujourd’hui avec vous. Pratiquez la circoncision du cœur, n’ayez plus la nuque raide, car le Seigneur votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, vaillant et redoutable, qui est impartial et ne se laisse pas acheter. C’est lui qui rend justice à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’immigré, et qui lui donne nourriture et vêtement. Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés. Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c’est à lui que tu resteras attaché, c’est par son nom que tu prêteras serment. Il est ton Dieu, c’est lui que tu dois louer : il a fait pour toi ces choses grandes et redoutables que tu as vues de tes yeux. Quand tes pères sont arrivés en Égypte, ils n’étaient que 70 ; mais à présent le Seigneur votre Dieu vous a rendus aussi nombreux que les étoiles du ciel. »
– Parole du SEIGNEUR.
" Hymne au Tout-Puissant "
Le psaume 147 (146 et 147 selon la numérotation gréco-latine) est coupé en deux au verset 12 par plusieurs versions dont la Vulgate, mais il forme une unité en hébreux. Le poète célèbre en Yahvé le libérateur d'Israël, le Créateur, l'ami des "pauvres".
La Vulgate a en effet séparé ce psaume du précédent, qui ne fait qu'un avec lui dans l'Hébreu. Cette division est tout à fait logique. .
Psaume 147 (147b) : 12-13, 14-15, 19-20
R/ Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! ou :Alléluia ! (Ps 147, 12a)
Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! Célèbre ton Dieu, ô Sion ! Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants. R/
Il fait régner la paix à tes frontières, et d’un pain de froment te rassasie. Il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt. R/
Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël. Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ; nul autre n’a connu ses volontés. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 17 : 22-27
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Par l’annonce de l’Évangile, Dieu vous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Alléluia. (cf. 2 Th 2, 14)
« Ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. Les fils sont libres de l’impôt »
En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés. Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? » Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? » Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
"Comme ils étaient réunis en Galilée, Jésus leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera."
Et ils furent profondément attristés. Le « Fils de l’homme » est l’appellation que Jésus aime prendre quand il parle de lui ! Le message qu’il livre est éprouvant : « être livré, » "ils le tueront." Après avoir entendu cette annonce, les disciples sont tristes. Mais la douceur de Jésus est beaucoup plus forte que la violence de ses ennemis. C’est quand nous sommes dans une expérience de rejet que nous comprenons mieux les Paroles de Jésus ! Nous savons le trouble et la peur que provoque en nous toute condamnation. Quand elle est injustifiée, nous éprouvons une indignation profonde contre l’injustice. Jésus fait simplement la volonté de son Père en aimant tous ceux que Dieu lui donne. C’est lui qui se livre ! Il se révèle aux disciples au fur à mesure ce qui arrive dans sa vie. Les gens vont le tuer, mais grâce à sa mort, ceux qui croient en lui seront sauvés. Dans le cœur de Jésus il n’y a aucune manifestation d’adversité. Au contraire Jésus va manifester que c’est tout « librement » qu’il va traverser cette épreuve pour travailler à notre libération.
"Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
Il répondit : « Oui. » Jésus apprend à ses disciples comment vivre en enfant de Dieu dans la société. Fils de Dieu, il est aussi le fils de l’homme qui accepte tout ce qui s’impose à la vie humaine, sauf le péché. Les fils sont libres dit-il ! Nous sommes dans les préfigurations de l’entrée dans le Royaume. Jésus va coopérer avec le pouvoir en place qui lui réclame les deux drachmes pour l’entrée dans le Temple. C’est un signe de l’entrée du Royaume à venir ou Jésus offrira la nature humaine que lui a tissé la Vierge Marie pour nous remettre dans la liberté des enfants de Dieu ! Jésus donnera sa vie ! Le poisson est resté longtemps le signe de ralliement des Chrétiens ! C’est à la Résurrection de Jésus que nous comprendrons que nous sommes libérés de tout esclavage. Nous demandons sans cesse à Dieu de nous donner un esprit de discernement. Nous ne renonçons pas aux obligations par peur, et nous effectuons « nos devoirs légitimes » en vue de contribuer pour notre part aux « besoins » des autres.
"Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »
Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. » Le sujet des impôts est une réalité délicate. Jésus n’est pas obligé de payer un impôt pour la maison de son Père. Cette taxe n’est pas une obligation, mais il la paie de plein gré en pensant à son peuple. Il ne souhaite pas alimenter la haine de ses ennemis. Jésus continue à enseigner ses disciples par son obéissance. C’est dans sa Passion qu’il va nous réintroduire dans la dignité des enfants du Père, qu’il nous ouvre le Royaume. Il nous regarde comme ses frères. Nous comprenons sa demande « d’éviter d’être pour les gens une occasion de chute ! » Il ne faut pas d’occasion de chute pour les enfants de Dieu dans l’Église qui préfigure le Royaume déjà sur la terre. Dans ce combat pour la vie, Jésus nous dit comment nous allons être dispersés ! C’est la Paix de Jésus qui nous permet en toute circonstance d’être des artisans de son Amour.
Citation :
Nous demandons la grâce de l’humilité dans l’Esprit Saint.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Commentaire du Psaume 48, 14-15 ; CSEL 64, 368 (trad. cf Orval et bréviaire 20e sam)
Par sa Passion le Christ a payé pour nous nos dettes
Quel homme pourrait se racheter par son propre sang, alors que le Christ a versé son sang pour le rachat de tous ? Y a-t-il un seul homme dont le sang puisse être comparé à celui du Christ...qui, à lui seul, a réconcilié le monde avec Dieu par son sang ? Y a-t-il une offrande plus noble, un sacrifice plus noble, un avocat meilleur que celui qui s'est fait supplication pour les péchés de tous et qui a donné sa vie en rédemption pour nous ?
Il n'y a donc pas à chercher une expiation ou une rédemption individuelle, parce que le sang versé en rançon pour tous est celui du Christ. C'est par ce sang que le Seigneur Jésus nous a rachetés, lui qui, seul, nous a réconciliés avec le Père. Et il a accompli son labeur jusqu'au bout, car il a pris sur lui notre labeur, lui qui dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez, et moi je vous soulagerai » (Mt 11,28)... L'homme ne donnera donc rien en expiation pour sa rédemption, car il a été lavé une fois pour toutes du péché par le sang du Christ, mais il n'est pas pour autant dispensé de peiner pour observer les préceptes de la vie et pour ne pas s'écarter des commandements du Seigneur. Tant qu'il vivra, il sera dans le labeur et y persévérera pour vivre éternellement, de peur qu'il ne meure de mort alors qu'il a déjà été racheté à la mort..
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 14 Aoû 2017 - 22:44
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 15 août 2017 :Le Mardi de la 19e semaine du temps ordinaire
Nous te saluons, ô Immaculée, Marie, comblée de grâce toi qui, dès le premier instant de ton existence, dès ta conception, a été préservée de tout péché, car tu allais devenir la Mère du Sauveur.
Aide-nous à nous tourner vers ton Fils Jésus et à nous détourner du péché. Apprends-nous à prier pour les pécheurs comme tu l’as enseigné à Bernadette, car tu es la Mère du Rédempteur et notre Mère.
Nous te saluons, ô Marie, lumière de foi bienheureuse, par ta glorieuse Assomption le Père des Miséricordes t’a revêtue en ton âme et en ton corps de la splendeur du jour unique de la Résurrection.
Fortifie notre foi, qu’elle imprègne de sa lumière et de sa vérité notre intelligence, nos actions et notre service en ce monde, car tu es la Mère du plus beau des enfants des hommes et notre Mère.
Nous te saluons, Vierge Sainte, toi que l’Esprit de sainteté a comblé de charité et rempli de toutes grâces. Apprends-nous la docilité à l’Esprit d’Amour, pour être comblés d’une vraie charité.
Donne-nous la compassion pour toute souffrance et une prière instante pour la paix, car tu es Mère de Miséricorde et notre Mère.
Nous te saluons, Mère au pied de la Croix, Vierge fidèle, Mère de l’Église.
Apprends-nous à l’aimer et à la servir comme le Corps même de ton Fils livré pour nous et le salut du monde, car tu es la Mère de l’Agneau et du Pasteur et notre Mère.
Nous te saluons, Aurore radieuse du Salut, par ta glorieuse Assomption, tu annonces et précèdes la gloire dans leur âme et dans leur corps de tous tes enfants, car tu es la Mère du Monde qui vient et notre Mère.
Monseigneur de Monléon, évêque de Meaux pour les 150 ans du dogme de l’Immaculée Conception.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 19ème Semaine du Temps Ordinaire — Année A Assomption de la Vierge Marie Solennité de la Vierge Marie
Première Lecture : Lecture de l'Apocalypse de Saint Jean 11 : 19a ; 12, 1-6a.10ab
« Une Femme, ayant le soleil pour manteau et la lune sous les pieds »
Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit, et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire.
Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement. Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème. Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance. Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône, et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! »
– Parole du SEIGNEUR.
" Hymne au Tout-Puissant "
Le psaume 45 (44 selon la numérotation grecque) est attribué aux fils de Coré. Le psaume 45 a un caractère prophétique pour le présent, comme pour le futur.
Psaume 44 (45) : 11-12a, 12b-13, 14-15a, 15b-16
R/ Debout, à la droite du Seigneur, se tient la reine, toute parée d’or. (cf. Ps 44, 10b)
Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père : le roi sera séduit par ta beauté. R/
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui. Alors, les plus riches du peuple, chargés de présents, quêteront ton sourire. R/
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d’étoffes d’or ; on la conduit, toute parée, vers le roi. R/
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ; on les conduit parmi les chants de fête : elles entrent au palais du roi. R/
Deuxième Lecture : Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15 : 20-27a
Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort, car il a tout mis sous ses pieds.
– Parole du Seigneur.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 39-56
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd’hui s’est ouverte la porte du paradis : Marie est entrée dans la gloire de Dieu ; exultez dans le ciel, tous les anges ! Alléluia. (cf. 2 Th 2, 14)
« Le Puissant fit pour moi des merveilles : il élève les humbles »
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
"En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Marie et Élisabeth se saluent au seuil de la Nouvelle Alliance : l’une est vieillissante, l’autre est encore toute jeune. "Marie partit en hâte," c’est la hâte de l’amour. Le secret de Marie est un secret d’amour. A elles deux, elles résument toute l’histoire sainte. Les longs siècles de préparation se profilent derrière Élisabeth, Marie, rayonnante, sans tache ni ride, annonce une humanité nouvelle. Ces deux femmes ont en commun leur espérance et leur maternité qui les engage toutes entières dans le plan de Dieu. Si Marie témoigne que rien n’est impossible à Dieu, son Fils est le propre Fils de Dieu. Elle est dans un silence amoureux, car le mystère qui l’habite la reclus de ce monde, qui ne peut pas comprendre un tel mystère. Élisabeth est la première qui est introduite dans ce secret du plan d’Amour de Dieu. Dès que le son de la voix de Marie parvient aux oreilles d’Élisabeth, celle-ci sent que son enfant tressaille dans son sein. L’Esprit Saint fait irruption en elle, lui dévoilant la portée de l’enfant que porte Marie. Dans un grand cri, elle annonce ce que l’Esprit vient de lui révéler. Son cri est une double bénédiction : « Bénie es-tu entre les femmes. Béni le fruit de ton sein ! » Elle a compris en un éclair, le temps d’un cri. Elle s’efface devant la jeune mère du Messie : « Comment m’est-il donné que vienne à moi la Mère de mon Seigneur ? »
"Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?"
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Le face à face des deux mères transcrit la rencontre invisible des deux enfants. Jésus revêt sa mère de sa dignité de reine ; Jean éveille sa mère à l’accueil du mystère des œuvres de Dieu. L’Esprit Saint veut que l’espérance du monde fût portée par ces de deux femmes enceintes, images de l’attente du bonheur : « Bienheureuse celle qui a cru qu’il y aurait un accomplissement pour ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! » Le secret de Marie est l’enfant Dieu qu’elle porte dans le secret de son être. C’est le trésor qui est révélé à Élisabeth ! Voila un monde nouveau qui prend corps. Jésus, que Marie porte, est le Sauveur du monde. Il annonce une ère nouvelle ou l’amour de Dieu est vainqueur de tout ce qui s’oppose à lui. Cette chair humaine qu’il a sanctifiée est désormais promise à la vie éternelle, à l’amour infini de Dieu. La terre est désormais le marche pieds du ciel
"Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! La bonheur de Marie s’enracine dans la foi. C’est la béatitude de tous ceux qui ont bâti leur vie sur la promesse de Dieu. Il y a un accomplissement pour ce qui a été dit de la part du Seigneur. Tout s’accompli selon la promesse, le Christ est venu, il vient, et il viendra. Il est venu dans l’humilité de Noel, il vient dans l’intimité de l’Eucharistie, il viendra dans l’immense clarté de sa gloire. Marie, aujourd’hui, vient encore nous visiter parce que la foi est difficile, et que l’espérance retombe vite dans notre cœur. C’est à nous de redire : « D’où me vient ce bonheur que vienne jusqu’à moi la Mère de mon Seigneur ? » Marie est le chemin d’une humanité nouvelle qui vit pleinement de l’amour infini de Dieu. Elle est le modèle du dépouillement de soi-même devant le choix aimant de Dieu. Elle entre au diapason de l’amour infini de Dieu par sa réponse de foi. Marie permet à la Vie de se répandre par Jésus qu’elle annonce à Élisabeth. Nous sommes de toutes ces générations qui la déclarent bienheureuse !
Citation :
Nous demandons la grâce de demeurer dans ce nouvel amour qui s’épanouira pleinement au ciel.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Germain de Constantinople (?-733), évêque Homélie 1 pour la Dormition de la Mère de Dieu ; PG 98, 346 (trad. Orval)
« Montée jusqu'à la gloire du ciel, avec son âme et son corps » (Collecte de la fête)
Temple vivant de la divinité très sainte du Fils unique, Mère de Dieu, vraiment, je le redis avec action de grâces, ton assomption ne t'a nullement éloignée des chrétiens. Tu vis impérissable et pourtant tu ne demeures pas loin de ce monde périssable ; au contraire, tu es proche de ceux qui t'invoquent et ceux qui te cherchent avec foi te trouvent. Il convenait que ton esprit reste toujours fort et vivant et que ton corps soit immortel. En effet, comment la dissolution de la chair aurait-elle pu te réduire en cendre et en poussière, toi qui as délivré l'homme de la ruine de la mort par l'incarnation de ton Fils ? ...
Un enfant cherche et désire sa mère, et la mère aime vivre avec son enfant ; de même, puisque tu avais dans ton cœur un amour maternel pour ton Fils et pour ton Dieu, tu devais normalement pouvoir retourner auprès de lui, et Dieu, à cause de son amour filial envers toi devait très justement t'accorder de partager sa condition. Ainsi, morte aux choses qui finissent, tu as émigré vers les demeures impérissables de l'éternité où réside Dieu dont tu partages désormais la vie...
Tu as été corporellement sa demeure ; et maintenant c'est lui qui, en retour, est devenu le lieu de ton repos. « Voici, disait-il, mon repos pour les siècles des siècles » (Ps 131,14). Ce lieu de repos, c'est la chair qu'il a revêtue après l'avoir prise de toi, Mère de Dieu, la chair dans laquelle, nous le croyons, il s'est montré dans le monde présent et se manifestera dans le monde futur lorsqu'il viendra juger les vivants et les morts. Puisque tu es la demeure de son éternel repos, il t'a retirée de la corruption et il t'a prise avec lui, voulant te garder en sa présence et son affection. Voilà pourquoi, tout ce que tu lui demandes il te l'accorde comme à une mère soucieuse de ses enfants ; et tout ce que tu souhaites, il l'accomplit avec sa divine puissance, lui qui est béni pour l'éternité..
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 16 Aoû 2017 - 0:44
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 16 août 2017 :Le Mercredi de la 19e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 19ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Étienne de Hongrie
Première Lecture : Lecture du Livre du Deutéronome 34 : 1-12
« Moïse mourut là, selon la parole du Seigneur. Il ne s’est plus levé en Israël un prophète comme Moïse »
En ces jours-là, Moïse monta des steppes de Moab au mont Nébo, sur un sommet qui est en face de Jéricho. Le Seigneur lui fit voir tout le pays : Galaad jusqu’à Dane, tout Nephtali, le pays d’Éphraïm et de Manassé, tout le pays de Juda jusqu’à la Méditerranée, le Néguev, la région du Jourdain, la vallée de Jéricho ville des Palmiers, jusqu’à Soar. Le Seigneur lui dit : « Ce pays que tu vois, j’ai juré à Abraham, à Isaac et à Jacob de le donner à leur descendance. Je te le fais voir, mais tu n’y entreras pas. »
Moïse, le serviteur du Seigneur, mourut là, au pays de Moab, selon la parole du Seigneur. On l’enterra dans la vallée qui est en face de Beth-Péor, au pays de Moab. Mais aujourd’hui encore, personne ne sait où se trouve son tombeau. Moïse avait cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n’avait pas baissé, sa vitalité n’avait pas diminué. Les fils d’Israël pleurèrent Moïse dans les steppes de Moab, pendant trente jours. C’est alors que s’achevèrent les jours du deuil de Moïse. Josué, fils de Noun, était rempli de l’esprit de sagesse, parce que Moïse lui avait imposé les mains. Les fils d’Israël lui obéirent, ils firent ce que le Seigneur avait prescrit à Moïse.
Il ne s’est plus levé en Israël un prophète comme Moïse, lui que le Seigneur rencontrait face à face. Que de signes et de prodiges le Seigneur l’avait envoyé accomplir en Égypte, devant Pharaon, tous ses serviteurs et tout son pays ! Avec quelle main puissante, quel pouvoir redoutable, Moïse avait agi aux yeux de tout Israël !
– Parole du SEIGNEUR.
" ACTION DE GRÂCES PUBLIQUE "
Le psaume 66 (65)dont le titre en latin est "le psaume de la résurrection" correspond à une liturgie d'action de grâces pour la communauté (dont le chef ou le porte-parole parle à partir du verset 13) qui rappelle par le style et l'horizon universaliste la seconde partie d'Isaïe. Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 66 est chanté le 6ième Dimanche de Pâques de l’année A, le 14ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C et pour les Baptêmes d’adultes.
Psaume 65 (66) : 1-3a, 5.8, 16-17
R/ Béni soit Dieu, car il rend la vie à notre âme. (Ps 65, 20a.9a)
Acclamez Dieu, toute la terre ; fêtez la gloire de son nom, glorifiez-le en célébrant sa louange. Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! » R/
Venez et voyez les hauts faits de Dieu, ses exploits redoutables pour les fils des hommes. Peuples, bénissez notre Dieu ! Faites retentir sa louange. R/
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ; quand je poussai vers lui mon cri, ma bouche faisait déjà son éloge. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 15-20
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui : il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation. Alléluia. (cf. 2 Co 5, 19)
« S’il t’écoute, tu as gagné ton frère »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.
L’amour de Dieu se concrétise en nous par notre désir d’accueillir toute l’humanité et de lui offrir le salut. C’est notre responsabilité individuelle et collective vis-à-vis de Jésus qui est de répondre à son invitation à la vie éternelle. Aimer Jésus, c’est nous aimer les uns les autres, et entrer ensemble dans la communion à la vie divine. Dieu nous aime parce que nous sommes ouvert à son Amour éternel. C’est ainsi qu’il permet au petit et au faible, limité et pécheur de communier à l’éternité de l’Amour. Nous répondons à l’Amour de Dieu de tout notre être pour demeurer en lui et le rayonner. « Jésus disait à ses disciples : là où deux ou trois sont rassemblés pour mon nom, je suis au milieu d’eux. » C’est la Présence de Jésus qui nous permet de nous situer les uns et les autres dans la lumière. « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends–le seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » Ce « seul à seul » est l’expression de la Présence, de la confiance en Dieu. Elle est nécessaire à toute rencontre de charité fraternelle car c’est cette Présence qui permet à l’œuvre de Dieu de se réaliser.
S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Aimer à la manière de Dieu se vérifie dans une volonté de mise en œuvre de tout notre être pour le bien, le bonheur, l’intérêt vital de l’autre. Aimer comme Dieu aime, c’est vouloir et agir dans l’intérêt de l’autre, pour son salut ; c’est nous tourner et croître ensemble vers l’Amour véritable qui vient du cœur de Dieu. Il y a toujours, pour nous, un grand risque de pervertir l’amour dans notre solidarité et notre marche vers le salut en dehors de Dieu. La Parole nous invite à veiller sur le bien de nos frères, à les avertir pour chercher ensemble la volonté de Dieu. La Présence de charité va ainsi s’amplifier par l’autre, qui est l’ami de Dieu ! La participation humaine à l’œuvre de Dieu, avec ses limites et ses pesanteurs, peut empêcher l’œuvre de réconciliation de se réaliser, alors nous faisons appel à l’autre pour une ouverture nouvelle. L’autre, surtout s’il est choisi, ou ami de la personne en difficulté, va aider le processus de la rencontre. Amen, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. A tout prix, il nous faut essayer de délier les nœuds de notre vie, tant que nous sommes en chemin, pour éviter un enfermement durable.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Encore une fois, je vous le dis : si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » Jésus, dans l’Évangile, nous dit que nous n’avons pas à intervenir s’il n’y a pas de véritable faute qui amène un amoindrissement de la communion avec Dieu. Il nous faut toujours entrer en relation, en dialogue avec la personne en difficulté pour connaître ses intentions, la manière dont elle a vécu les événements dans le Christ, avant de l’accuser. Jésus nous demande de vivre dans cette correction fraternelle en Église, à plusieurs, de façon à ce que, par la multiplicité des points de vue, dans le dialogue, soit effectué dans une démarche de prière. Nous sommes en chemin vers l’Amour, à l’œuvre en Église qui est le lieu de la charité du Christ Jésus ! L’Église et le Christ Jésus sont si liés, le poids d’amour de la Passion et de la Résurrection mis en œuvre dans la mystère pascal, devient alors plus évident.
Citation :
Nous demandons la grâce d’écouter la Parole de Dieu et de la mettre en pratique.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église Hymne inédite (citée dans A. Louf, « Apprends-nous à prier, Eds Foyer ND 1972, p. 158)
« Je suis là, au milieu d'eux »
Celui qui célèbre tout seul au cœur du désert, il est une assemblée nombreuse. Si deux s'unissent pour célébrer parmi les rochers, des milliers, des myriades sont là, présents. S'il y en a trois qui se rassemblent, un quatrième est parmi eux. S'il y en a six ou sept, douze mille milliers sont rassemblés. S'ils se mettent en rang, ils remplissent le firmament de prière.
Sont-ils crucifiés sur le roc, et marqués d'une croix de lumière, l'Église est fondée. Sont-ils réunis, l'Esprit plane sur leurs têtes. Et quand ils terminent leur prière, le Seigneur se lève et sert ses serviteurs (Lc 12,37 ; Jn13,4)..
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 17 Aoû 2017 - 2:26
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 17 août 2017 :Le jeudi de la 19e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 19ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de Josué 3 : 7-10a.11.13-17
« L’arche de l’Alliance du Seigneur va passer le Jourdain devant vous »
En ces jours-là, le Seigneur dit à Josué : « Aujourd’hui, je vais commencer à te grandir devant tout Israël, pour qu’il sache que je suis avec toi comme j’ai été avec Moïse. Toi, tu donneras cet ordre aux prêtres qui portent l’arche d’Alliance : “Lorsque vous serez arrivés au bord du Jourdain, vous vous arrêterez dans le lit du fleuve.” » Josué dit ensuite aux fils d’Israël : « Approchez, écoutez les paroles du Seigneur votre Dieu. À ceci, vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu’il vous mettra en possession du pays des Cananéens, voici que l’arche de l’Alliance du Seigneur de toute la terre va passer le Jourdain devant vous. Aussitôt que les prêtres qui portent l’arche du Seigneur de toute la terre auront posé la plante de leurs pieds dans les eaux du Jourdain, les eaux qui sont en amont seront coupées, et elles s’arrêteront en formant une seule masse. » Quand le peuple leva le camp pour passer le Jourdain, les prêtres portaient l’arche d’Alliance en tête du peuple. Or, le Jourdain coule à pleins bords pendant toute la saison des moissons. Dès que les prêtres qui portaient l’arche furent arrivés au Jourdain, et que leurs pieds touchèrent l’eau, les eaux s’arrêtèrent en amont et se dressèrent comme une seule masse sur une grande distance, à partir d’Adame, ville voisine de Sartane ; et en aval, les eaux achevèrent de s’écouler vers la mer de la Araba, la mer Morte. Le peuple traversa à la hauteur de Jéricho. Les prêtres qui portaient l’arche de l’Alliance du Seigneur restèrent immobiles, sur la terre sèche, au milieu du Jourdain. Alors tout Israël traversa à pied sec, jusqu’à ce que toute la nation eût fini de passer le Jourdain.
– Parole du SEIGNEUR.
" HYMNE PASCAL "
Psaume 114 (113 A) - "Hymne pascal" : Ps 114, 1 : Alléluia ! Quand Israël sortit d'Égypte, la maison de Jacob, de chez un peuple barbare, Juda lui devint un sanctuaire, et Israël, son domaine.
Le psaume 114 (113A selon la numérotation gréco-latine) est relié à tort au suivant (Psaume 115) par d'autres versions.
Le psaume 113A (114) est un hymne qui met en parallèle le passage de la mer des Roseaux (Psaume 66 aux versets 6 et +) et celui du Jourdain (Cf. Ex 14 et Jos 3).
Dans la liturgie des Heures, le psaume 113 A est psalmodié à l’office des Vêpres le Dimanche de la première semaine (I).
Psaume 113a (114) : 1-2, 3-4, 5-6
R/ Alléluia !
Quand Israël sortit d’Égypte, et Jacob, de chez un peuple étranger, Juda fut pour Dieu un sanctuaire, Israël devint son domaine.[/i] R/
La mer voit et s’enfuit, le Jourdain retourne en arrière. Comme des béliers, bondissent les montagnes, et les collines, comme des agneaux. R/
Qu’as-tu, mer, à t’enfuir, Jourdain, à retourner en arrière ? Montagnes, pourquoi bondir comme des béliers, collines, comme des agneaux ? R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 21 – 19, 1
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Pour ton serviteur, que ton visage s’illumine : apprends-moi tes commandements. Alléluia. (Ps 118, 135)
« Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois »
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.
"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Pierre va devenir l’intendant des biens du Seigneur Jésus, de son amour infini, il lui pose la question de savoir combien de fois il devra pardonner ! Il y a un lien entre le trésor immense de l’amour infini de Dieu et le rapport que nous avons les uns avec les autres. Sept est un chiffre parfait. Jésus répondit à Pierre : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois ! » La manière avec laquelle nous nous comportons dans nos rapports fraternels, est celle avec laquelle nous nous comportons avec Dieu. Quand nous prions dans le Notre Père : « Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, » il n’est pas question de mesure. La mesure dont nous nous servons dans nos rapports fraternels est la mesure que nous donnons à Dieu pour nous : « Seigneur pour l’amour de ton nom, réponds à notre appel, pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Nous voudrions que Dieu nous écoute, nous aimons sentir sa Présence, or c’est dans l’amour fraternel que la communion avec Dieu se construit
"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Cet Evangile est éloquent et nous pouvons facilement faire des transpositions. Vis-à-vis de Dieu nous sommes insolvables. Il nous a pardonné nos péchés, et nous devons pardonner à ceux qui nous ont fait du tord ou qui nous ont blessés. Le terme employé par Jésus évoque une forme de miséricorde vis-à-vis de celui qui nous a offensés. Jésus, dans la parabole de la remise de dettes, manifeste le Maitre qui est « Saisi de pitié » devant l’indigence de cet homme, manifestant par là l’Amour infini de Dieu pour nous. « Saisi de pitié le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. »
"Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. L’homme gracié maltraite un de ses « redevant » oubliant la miséricorde qui lui avait été faite ! La manière dont nous traitons nos frères est la mesure que Dieu prend pour nous. Nous avons conscience de l’amour infini dont nous sommes aimés, c’est notre joie, elle est parfaite ! Dans cet amour incroyable, nous accueillions nos frères. Avec le même amour dont nous sommes aimés, nous voulons nous aimer. De même que l’on peut aimer une personne handicapée et l’aimer telle qu’elle est avec son handicap, de même nous devons nous aimer les uns les autres avec nos propres handicaps. Il nous faut raisonner en nous disant que l’intention était peut-être bonne et qu’il nous faut passer au dessus de nos susceptibilités froissées. Ce qui compte, c’est de maintenir ou de rétablir au plus vite la relation personnelle malgré nos maladresses : « Ne perdons pas de temps par peu d’amour."
Citation :
Nous demandons la grâce d’être renouvelés par les merveilles de Dieu lui-même.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr La Prière du Seigneur, 23-24 (trad. bréviaire et DDB 1982, p.56)
« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »
Le Seigneur nous oblige à remettre nous-mêmes les dettes de nos débiteurs, comme nous, nous demandons qu'on nous remette les nôtres (Mt 6,12). Nous devons savoir que nous ne pouvons pas obtenir ce que nous demandons à propos de nos péchés, si nous n'en faisons pas autant pour ceux qui ont péché envers nous. C'est pourquoi le Christ dit ailleurs : « C'est la mesure dont vous vous servirez qui servira de mesure pour vous » (Mt 7,2). Et le serviteur qui, après avoir été libéré de toute sa dette, n'a pas voulu à son tour remettre celle de son compagnon de service est jeté en prison. Parce qu'il n'avait pas voulu faire grâce à son compagnon, il a perdu ce dont son maître lui avait fait grâce. Cela, le Christ l'établit avec plus de force encore dans ses préceptes, lorsqu'il décrète... : « Quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est aux cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes » (Mc 11,25-26)...
Lorsque Abel et Caïn, les premiers, ont offert des sacrifices, ce n'est pas leurs offrandes que Dieu regardait mais leur cœur (Gn 4,3s). Celui dont l'offrande lui plaisait, c'est celui dont le cœur lui plaisait. Abel, pacifique et juste, en offrant le sacrifice à Dieu dans l'innocence, enseignait aux autres à venir avec la crainte de Dieu pour offrir leur présent à l'autel, avec un cœur simple, le sens de la justice, la concorde et la paix. En offrant avec de telles dispositions le sacrifice à Dieu, il a mérité de devenir lui-même une offrande précieuse et de donner le premier témoignage du martyre. Il a préfiguré, par la gloire de son sang, la Passion du Seigneur, parce qu'il possédait la justice et la paix du Seigneur. Ce sont des hommes semblables qui sont couronnés par le Seigneur, et qui, au jour du jugement, obtiendront justice avec lui..
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Jeu 24 Aoû 2017 - 23:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 17 Aoû 2017 - 23:06
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 18 août 2017 :Le vendredi de la 19e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 19ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre de Josué 24 : 1-13
« J’ai pris votre père au-delà de l’Euphrate ; je vous ai fait sortir de l’Égypte ; je vous ai introduit dans le pays »
En ces jours-là, Josué réunit toutes les tribus d’Israël à Sichem ; puis il appela les anciens d’Israël, avec les chefs, les juges et les scribes ; ils se présentèrent devant Dieu. Josué dit alors à tout le peuple : « Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël : Vos ancêtres habitaient au-delà de l’Euphrate depuis toujours, jusqu’à Tèrah, père d’Abraham et de Nahor, et ils servaient d’autres dieux. Alors j’ai pris votre père Abraham au-delà de l’Euphrate, et je lui ai fait traverser toute la terre de Canaan ; j’ai multiplié sa descendance, et je lui ai donné Isaac. À Isaac, j’ai donné Jacob et Ésaü. À Ésaü, j’ai donné en possession la montagne de Séïr. Jacob et ses fils sont descendus en Égypte.
J’ai envoyé ensuite Moïse et Aaron, et j’ai frappé l’Égypte par tout ce que j’ai accompli au milieu d’elle. Ensuite, je vous en ai fait sortir. Donc, j’ai fait sortir vos pères de l’Égypte, et vous êtes arrivés à la mer ; les Égyptiens poursuivaient vos pères avec des chars et des guerriers jusqu’à la mer des Roseaux. Vos pères crièrent alors vers le Seigneur, qui étendit un brouillard épais entre vous et les Égyptiens, et fit revenir sur eux la mer, qui les recouvrit. Vous avez vu de vos propres yeux ce que j’ai fait en Égypte, puis vous avez séjourné longtemps dans le désert.
Je vous ai introduits ensuite dans le pays des Amorites qui habitaient au-delà du Jourdain. Ils vous ont fait la guerre, et je les ai livrés entre vos mains : vous avez pris possession de leur pays, car je les ai anéantis devant vous. Puis Balaq, fils de Cippor, roi de Moab, se leva pour faire la guerre à Israël, et il envoya chercher Balaam, fils de Béor, pour vous maudire. Mais je n’ai pas voulu écouter Balaam : il a même dû vous bénir, et je vous ai sauvés de la main de Balaq.
Ensuite, vous avez passé le Jourdain pour atteindre Jéricho ; les chefs de Jéricho vous ont fait la guerre, ainsi que de nombreux peuples, mais je les ai livrés entre vos mains. J’ai envoyé devant vous des frelons, qui ont chassé les deux rois amorites ; ce ne fut ni par ton épée ni par ton arc. Je vous ai donné une terre qui ne vous a coûté aucune peine, des villes dans lesquelles vous vous êtes installés sans les avoir bâties, des vignes et des oliveraies dont vous profitez aujourd’hui sans les avoir plantées. »
– Parole du SEIGNEUR.
" GRANDE LITANIE D'ACTION DE GRÂCES "
Le psaume 136 (135 selon la numérotation gréco-latine) est une litanie, appelée chez les Juifs : "Le grand Hallel" (cf. Daniel 3 52-90) et récitée pour la Pâque après le "petit Hallel" des Psaumes 113 à 118. Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 135 est récité lors de la Veillée Pascale en troisième lecture.
Psaume 135 (136) : 1-3, 16-18, 21-22.24
R/ Éternel est son amour ! ou Alléluia !
Rendez grâce au Seigneur : il est bon, R/ Rendez grâce au Dieu des dieux, R/ Rendez grâce au Seigneur des seigneurs, R/
Lui qui mena son peuple au désert, R/ qui frappa des princes fameux. R/ et fit périr des rois redoutables, R/
Pour donner leur pays en héritage, R/ en héritage à Israël, son serviteur, R/ il nous tira de la main des oppresseurs, R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 19 : 3-12
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Accueillez la parole de Dieu : pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu. Alléluia. (cf. 1 Th 2, 13)
« C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi »
En ce temps-là, des pharisiens s’approchèrent de Jésus pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? » Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme ? et dit : “À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.” Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. » Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
"Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » Les pharisiens posent des questions à Jésus pour le mettre à l’épreuve. Jésus répond en donnant le sens aussi bien du mariage que du célibat. Il exprime le sens véritable de la vie humaine. Ce sens se joue dans notre manière d’être au quotidien, dans le choix de notre état de vie. La relation de foi vivante à notre Créateur s’exprime dans le mariage et dans le célibat pour le Royaume. Sainte Jeanne de Chantal l’a admirablement montré en vivant en sainteté successivement comme jeune fille, femme mariée, mère, veuve, religieuse, fondatrice. Dans l’émerveillement de l’origine, Adam s’est écrié face à Eve : « c’est l’os de mes os, c’est la chair de ma chair. » Ce face-à-face nous permet d’aller vers le seul vis-à-vis qui est Dieu. C’est cette unité de l’amour de l’homme et de la femme qui est remise en cause par les pharisiens à cause de leur endurcissement de cœur.
"Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Au delà de cette épreuve tendue à Jésus, il s’agit, dans nos relations, de l’unité de l’amitié et de l’amour. Dans la dureté de cœur des Pharisiens, nous sommes face à l’accusation et au doute qui ont été introduits dés l’origine dans l’humanité par le menteur. C’est encore la même accusation qui est à l’œuvre : « C’était pour le mettre à l’épreuve ! » Jésus dit avec tristesse : « C’est en raison de votre endurcissement de cœur. » La perspective que pose Jésus ne fait pas fi des aléas de la vie. Les situations difficiles de notre vie sont bien souvent les conséquences de l’endurcissement de notre cœur. La violence des hommes entre eux, les blessures reçues sont signe de cette dureté. Jésus accueille en lui toutes nos difficultés de vies pour les guérir. Notre vie est appelée à manifester le secret qu’elle porte, nous sommes tous, enfants de Dieu. C’est dans l’union de nos vies que nous façonnons notre existence comme signe de la vie de Dieu. Nous participons à l’amour infini de Dieu en nous aimant d’une manière unique. Il y a en nous un amour filial, paternel, maternel comme il y a aussi un amour de feu : L’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, l’amour du Saint-Esprit nous est donné en plénitude. En chacun de nous il y a cette capacité merveilleuse de vivre un amour unique. La Création de l’Homme (homme et femme) commence par un émerveillement de l’homme devant la créature que Dieu a fait à son image et à sa ressemblance.
Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » L’image de lui-même que Dieu a placée dans l’Homme passe à travers la complémentarité des sexes. L’homme et la femme, qui s’unissent dans le mariage, reflètent l’image de Dieu et sont en quelque sorte la révélation de son amour. Non seulement l’amour de Dieu nourrit l’être humain, mais la mystérieuse communion des trois Personnes divines se reflète en nous. Il nous est demandé d’aimer, d’être ouvert à nos frères et de marcher humblement à la suite du Christ Jésus. Nous exprimons dans notre quotidien le mystère d’amour que nous vivons, et que nous recevons de Dieu notre Père. Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour. Nous sommes « l’unité » de notre père et de notre mère, et nous ne sommes ni l’un ni l’autre, nous sommes un autre, et pourtant nous sommes « quelque chose » de leur unité ! C’est Dieu lui-même, le Saint-Esprit, qui donne à chacun d’être dans le Christ. Il nous unit dans son amour infini. Vivre selon cet émerveillement dans la foi provoque une confiance dans l’Amour de Dieu.
Citation :
Nous demandons à Dieu la grâce de renouveler les liens qu’il nous donne pour entrer dans la confiance.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Le Missel romain Bénédiction des époux lors d'un mariage
« Tous deux ne feront plus qu'un »
Seigneur notre Dieu, afin de révéler le dessein de ta grâce tu as voulu que l'amour de l'homme et de la femme soit déjà un signe de l'Alliance que tu as conclue avec ton peuple, et tu veux que dans le sacrement de mariage l'union des époux exprime le mystère des noces du Christ et de l'Église (Ep 5,32).
Nous te prions de bénir N. et N. et de les prendre sous ta protection. Fais que tout au long de leur vie commune sanctifiée par ce sacrement, ils se donnent la grâce de ton amour, et qu'en étant l'un pour l'autre un signe de ta présence, ils deviennent un seul cœur et un seul esprit. Accorde-leur de pouvoir assurer par leur travail la vie de leur foyer et d'élever leurs enfants selon l'Évangile pour qu'ils fassent partie de ta famille éternellement.
Accorde à N. (l'épouse) la plénitude de ta bénédiction : qu'elle réponde à sa vocation d'épouse et de mère, qu'elle soit par sa tendresse et sa pureté la joie de sa maison. Accorde aussi ta bénédiction à N. (l'époux) pour qu'il se dévoue à toutes ses tâches d'époux fidèle et de père attentif. Et puisqu'ils vont maintenant partager le repas de ton eucharistie, Père très saint, donne-leur à tous deux la joie d'être un jour tes convives au festin de ton Royaume. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 18 Aoû 2017 - 23:39
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 19 août 2017 :Le samedi de la 19e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 19ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Jean Eudes
Première Lecture : Lecture du Livre de Josué 24 : 14-29
« Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir »
En ces jours-là, Josué avait réuni toutes les tribus d’Israël, et il leur disait : « Maintenant craignez le Seigneur ; servez-le dans l’intégrité et la fidélité. Écartez les dieux que vos pères ont servis au-delà de l’Euphrate et en Égypte ; servez le Seigneur. S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. » Le peuple répondit : « Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux ! C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage ; c’est lui qui, sous nos yeux, a accompli tous ces signes et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Et même le Seigneur a chassé devant nous tous ces peuples, ainsi que les Amorites qui habitaient le pays. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu. »
Alors Josué dit au peuple : « Vous ne pouvez pas servir le Seigneur, car il est un Dieu saint, il est un Dieu jaloux, qui ne pardonnera ni vos révoltes ni vos péchés. Si vous abandonnez le Seigneur pour servir les dieux étrangers, il se retournera contre vous, il vous fera du mal, il vous anéantira, lui qui vous a fait tant de bien. » Le peuple répondit à Josué : « Mais si ! Nous voulons servir le Seigneur. » Alors Josué dit au peuple : « Vous en êtes les témoins contre vous-mêmes : c’est vous qui avez choisi de servir le Seigneur. » Ils répondirent : « Nous en sommes témoins. » Josué reprit : « Alors, enlevez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez votre cœur vers le Seigneur, le Dieu d’Israël. » Le peuple répondit à Josué : « C’est le Seigneur notre Dieu que nous voulons servir, c’est à sa voix que nous voulons obéir. » En ce jour-là, Josué conclut une Alliance pour le peuple. C’est dans la ville de Sichem qu’il lui donna un statut et un droit.
Josué inscrivit tout cela dans le livre de la loi de Dieu. Il prit une grande pierre et la dressa sous le chêne qui était dans le sanctuaire du Seigneur. Il dit à tout le peuple : « Voici une pierre qui servira de témoin contre nous, car elle a entendu toutes les paroles que le Seigneur nous a dites ; elle servira de témoin contre vous, pour vous empêcher de renier votre Dieu. » Puis Josué renvoya le peuple, chacun dans la part de territoire qui était son héritage.
Après ces événements, Josué, fils de Noun, serviteur du Seigneur, mourut à l’âge de cent dix ans.
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVÉ, MA PART D’HÉRITAGE "
Le psaume 16 (15 selon la numérotation grecque) est une hymne attribuée à David. Il fait partie des psaumes de confiance, et d'après le vocabulaire employé, il pourrait dater du temps de David ou du prophète Jérémie. Ce psaume apparaît dans le Nouveau Testament : il est cité deux fois explicitement dans le livre des actes des apôtres.
Psaume 15 (16) : 1-2a.5, 7-8, 11
R/ Seigneur, mon partage et ma coupe ! (Ps 15, 5a)
Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. » R/
Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. R/
Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 19 : 13-15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume. Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« N’empêchez pas les enfants de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent »
En ce temps-là, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement. Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Il leur imposa les mains, puis il partit de là.
"Ensuite, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement."
Jésus nous enrichi dans cette rencontre. Il traverse des incompréhensions communes et nous ouvre à la foi en la petitesse. C’est avec cette foi que nous avançons vers la vie. Dieu étend les mains sur nous, et sur notre réalité de pauvreté, pour que nous entrions dans la soumission à la volonté du Père. Jésus allume le feu de l’Amour dans notre cœur, il sème le bon grain de la Parole, il enfouit le levain dans notre pate humaine. En nous offrant à son action, nous découvrons que le don de Dieu est toujours un appel à la liberté. S’il travaille avec nous, il a besoin du travail de notre foi pour nous donner d’agir. Le Royaume de Dieu que Jésus établit sur la terre est pur don de Dieu, c’est l’enfant qui est le plus apte à l’accueillir. Sa docilité, sa bonne foi, son bon sens pour la justice et la vérité coopèrent à l’œuvre de Dieu. Adultes, nous risquons de nous endurcir dans nos propres jugements en ce qui concerne le Royaume ! Nous pouvons nous l’approprier par la force, comme on accumule un certain pouvoir sur des personnes. Il nous revient de nous affranchir de ces traces de péché, pour ressembler aux enfants et recevoir en héritage le Royaume.
"Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
Les disciples n’ont pas compris la tendresse infinie qui habite le cœur de Jésus. Ce mystère d’enfance et de petitesse évangélique leur fait défaut, il leur faudrait l’apprendre des enfants eux-mêmes ! Jésus, dans sa réponse aux parents, se fait clair et rassurant, ils en sont réconfortés. Ils ont compris le message d’amour de Jésus et ce mystère ne leur sera pas enlevé. L’attitude de vie véritable pour tout être humain nous fait entrer dans la gratuité. Nous entrons dans l’échange par l’accueil, l’offrande de nous-mêmes. Ce que nous recevons, nous pouvons le redonner à notre tour, et ce que nous redonnons, peut être de nouveau reçu et à nouveau offert. Ainsi s’engendre la vie nouvelle, les relations nouvelles, le Royaume des Cieux. L’œuvre la plus malicieuse du menteur est de vouloir nous approprier les merveilles de Dieu dans un amour possessif. Jésus aime les enfants et il les comprend, il modifie le regard des disciples ! Comme nous comprenons « ces gens » qui amenèrent à Jésus leurs enfants ! La joie de ces mamans et de ces papas se traduit par une confiance encore plus grande dans le cœur de ces petits qui regardent vers Jésus. C’est de ce regard dont les disciples ont besoin !
"Il leur imposa les mains, puis il partit de là."
Jésus, en imposant les mains, dans un geste fondamental de bénédiction, ouvre ces enfants à la vie. C’est ce geste qu’attendent les parents qui présente ces enfants à Jésus, un geste que posera Jésus avec tant de bonheur. Ce geste précède tous les autres gestes d’accueil et de service et il les porte. Lorsque nous entrons sous la bénédiction de l’imposition des mains, tout devient possible. Cela est vrai pour une personne, comme c’est vrai pour un couple, pour une famille, comme c’est vrai pour une communauté. L’imposition des mains est un langage d’amour paternel, c’est celui de l’autorité éducative. Il comporte d’une part l’exigence parentale au nom de Dieu et d’autre part la consécration à la mission. Sanctifier l’état d’enfance implique l’obéissance à Dieu, l’effort de l’apprentissage dans l’Esprit Saint, le respect de ceux qui ont donné la vie et qui en prennent soin. L’exigence juste des parents donne une orientation juste à la vie de l’enfant ! Jésus partit de là, il incite, il encourage, il suscite mais il ne s’impose pas. Que Marie, la Mère de Jésus intercède auprès de Dieu pour nous, pauvres pécheurs, afin que nous soyons plus simples et que nous lui rendions gloire. Qu’elle nous donne de suivre Jésus sur le chemin de la foi, de l’espérance et de l’amour filial.
Citation :
Nous demandons à Jésus la grâce de la toute petitesse évangélique.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque Homélie 58, sur la Pâque ; PL 57, 363 (trad. coll. Icthus vol. 10, p. 259)
« Le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent »
Quel don grand et admirable Dieu nous fait, mes frères ! Dans sa Pâque..., la résurrection du Christ fait renaître dans l'innocence des tout-petits ce qui hier dépérissait dans le péché. La simplicité du Christ fait sienne l'enfance. L'enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose pas frapper. Ainsi cet enfant qu'est devenu le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe. Le Seigneur exige même de prier pour ses ennemis, d'abandonner tunique et manteau aux voleurs, de présenter l'autre joue (Mt 5,39s).
Cette enfance dans le Christ dépasse l'enfance simplement humaine. Celle-ci ignore le péché, celle-là le déteste. Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse ; celle-là à sa vertu. Elle est digne de plus d'éloges encore : sa haine du mal vient de sa volonté, non de son impuissance... Bien sûr, on peut rencontrer la sagesse d'un vieillard chez un enfant et l'innocence de la jeunesse chez des personnes âgées. Et l'amour droit et vrai peut mûrir des jeunes : « La vieillesse honorable, dit le prophète, n'est pas celle que donnent les jours ; elle ne se mesure pas au nombre des années... mais par l'intelligence » (Sg 4,8.). Mais à des apôtres déjà mûrs et âgés, le Seigneur dit : « Si vous ne faites retour sur vous-mêmes, si vous ne vous rendez pas semblables à cet enfant, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 18,3). Il les renvoie à la source même de leur vie ; il les incite à retrouver l'enfance, afin que ces hommes dont les forces déclinent déjà, renaissent à l'innocence du cœur. « A moins de renaître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume des cieux » (Jn 3,5).
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Mar 22 Aoû 2017 - 20:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 19 Aoû 2017 - 23:02
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 20 août 2017 :Vingtième dimanche du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
20ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Isaïe 56 : 1.6-7
« Les étrangers, je les conduirai à ma montagne sainte »
Ainsi parle le Seigneur : Observez le droit, pratiquez la justice, car mon salut approche, il vient, et ma justice va se révéler.
Les étrangers qui se sont attachés au Seigneur pour l’honorer, pour aimer son nom, pour devenir ses serviteurs, tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner et tiennent ferme à mon alliance, je les conduirai à ma montagne sainte, je les comblerai de joie dans ma maison de prière, leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel, car ma maison s’appellera « Maison de prière pour tous les peuples. »
– Parole du SEIGNEUR.
" PRIÈRE COLLECTIVE APRÈS LA RÉCOLTE ANNUELLE "
Le psaume 67 (66 selon la numérotation latine) exprime la louange à Dieu et l'action de grâce chantées lors de la fête cloturant le temps des récoltes. Dans la liturgie des Heures, le psaume 66 est chanté aux vêpres du mercredi de la deuxième semaine (II), aux laudes du mardi de la troisième semaine (III) et constitue l'une des quatre prières invitatoires de l'office quotidien.
Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 66 est chanté le 6ième Dimanche de Pâques de l’année C, le 20ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le vendredi de la troisième semaine de l'Avent, lors de l'octave de la nativité (le 1er janvier) et le mercredi de la 4e semaine de Pâques..
Psaume 66 (67) : 2-3, 5, 7-8
R/ Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu’ils te rendent grâce tous ensemble ! (Ps 66, 4)
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que ton visage s’illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. R/
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture sur la terre, tu conduis les nations. R/
La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l’adore ! R/
Deuxième Lecture : Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 11 : : 13-15.29-32
« À l’égard d’Israël, les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance »
Frères, je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes : dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations, j’honore mon ministère, mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair, et d’en sauver quelques-uns. Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance. Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite de leur refus de croire, vous avez obtenu miséricorde ; de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi. Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 15 : 21-28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Jésus proclamait l’Évangile du Royaume, et guérissait toute maladie dans le peuple. Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« Femme, grande est ta foi ! »
En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
"Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Ce cri qui dérange le silence et le repos est insupportable pour les apôtres ! Il résonne au plus profond des entrailles de miséricorde de Jésus. Avec le regard des apôtres, l’humanité est remise devant ses responsabilités. Nous nous détournons vite des cris qui nous rappellent notre propre cri que nous n’aimons pas regarder. Ecouter la Parole de Dieu nous aide à développer une connaissance de Jésus plus intérieure, pour mieux comprendre sa manière de vivre. Jésus nous apprend à être davantage humain, ainsi nous pouvons mieux réagir dans notre vie. Dieu veut notre bonheur, il veux nous rendre heureux, c’est ce bonheur que cherche cette femme qui a compris Jésus ! Elle voudrait que Jésus prenne soin d’elle et de sa fille. Connaissant la bonté de Jésus et son accueil du don de Dieu, elle cherche une manifestation de bonté de Dieu pour sa fille. Alors elle crie de plus belle : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David !»
"Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus s’est retiré vers la région de Tyr et de Sidon pour apprendre à ses disciples le repos dans la mission. Dans ce vide extérieur, se révèle ce qui tient bon dans nos vies. Regarder Jésus nous donne d’envisager notre vie à sa suite. Jésus vit tourné vers le Père, recevant tout de lui dans le quotidien. Jésus a ainsi reçu de lui toute sa vie, son existence. Il accueillait ce qui venait, il agissait et réagissait, il prenait du repos, il cherchait, il se reposait, il contemplait, il était disponible à ce qui advenait. La rencontre entre Jésus et cette femme syro-phénicienne est une rencontre unique qui mobilise chacun des deux dans la situation. Cette femme sait qu’elle n’est pas une enfant d’Israël, qu’elle n’a aucun droit, mais elle crie dans une confiance totale ! Cet Évangile nous manifeste la tendresse et l’obéissance de Jésus. Il est envoyé au Peuple d’Israël. C’est l’Amour manifesté à ce peuple qui dit à tous les peuples la tendresse de Dieu pour eux. La volonté du Père va se manifester à Jésus par ses frères. Il accomplit ainsi sa Mission de Sauveur du monde.
"Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
Devant la foi de cette femme, Jésus est attendri. La fille de l’étrangère est guérie. Jésus accomplit le miracle de la guérison de sa fille, il lui donne ainsi d’être à la table de la miséricorde de Dieu, comme l’enfant du Père. Jésus a reçu la mission d’annoncer aux gens de son peuple la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Jésus est sur son chemin, en dialogue avec le Père, cherchant à nouer de vraies et justes relations avec les autres, laissant surgir la liberté de l’autre. Jésus rencontre cette femme dans un vrai dialogue. Il lui permet de s’exprimer et de dire combien la guérison de sa fille lui tient à cœur. Elle se tient dans l’essentiel de l’être humain, sa foi est grande. Elle est située humainement, pleinement ouverte à l’autre, respectueuse et reconnaissante. Jésus désire nous rencontrer nous aussi, nous donner d’être pleinement pour réaliser avec lui notre appel. Nous sommes les invités du Père au festin des noces de l’Agneau, Jésus est le Pain des enfants de Dieu. Que nous en ayons le pouvoir grace à notre foi, quelle beauté, quelle dignité que celle des enfants de Dieu pour porter des fruits d’Amour et de compassion par toute notre vie.
Citation :
Nous demandons la grâce de la foi pour vivre de l’amour de compassion qui nous donne d’être du Christ dans un monde qui cherche Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église Homélie sur les Évangiles, I, 22 : CCL 122, 156-160 ; PL 94, 102-105 (trad. Orval)
« Femme, grande est ta foi ; que tout se fasse pour toi comme tu le veux »
L'Évangile nous montre la grande foi, la patience, la persévérance et l'humilité de la Cananéenne... Cette femme était douée d'une patience vraiment peu commune. À sa première demande le Seigneur ne répond pas un mot. Malgré cela, loin de cesser un instant de prier, elle implore avec une insistance accrue le secours de sa bonté... Voyant l'ardeur de notre foi et la ténacité de notre persévérance dans la prière, le Seigneur finira par prendre pitié de nous et nous accordera ce que nous souhaitons.
La fille de la Cananéenne était « tourmentée par un démon ». Une fois expulsée la mauvaise agitation de nos pensées et dénoués les nœuds de nos péchés, la sérénité de l'esprit nous reviendra ainsi que la possibilité d'agir correctement... Si, à l'exemple de la Cananéenne, nous persévérons dans la prière avec une fermeté inébranlable, la grâce de notre Créateur nous sera présente ; elle corrigera en nous toutes les erreurs, elle sanctifiera tout ce qui est impur, elle pacifiera toute agitation. Car le Seigneur est fidèle et juste. Il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute souillure, si nous crions vers lui avec la voix attentive de notre cœur.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 21 Aoû 2017 - 14:27
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 21 août 201 :Le lundi de la 20e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 20ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Pie X, Pape - Mémoire
Et voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! »
Nous sommes créés pour accomplir des choix définitifs et irrévocables qui donnent tout leur sens à notre existence. Nous retrouvons alors les commandements énoncés par Jésus. A sa suite nous voudrions que nos expériences soient belles et nous comblent d’un bonheur qui n’aura pas de fin. Dieu nous a créés en vue d’un bonheur « pour toujours. » Il a mis dans notre cœur la semence d’une vie éternelle qui réalise quelque chose de beau et de grand dans notre vie. Nous demandons la grâce des choix courageux et définitifs qui sont vécus dans la fidélité ! C’est progressivement que Jésus va se laisser découvrir à ce jeune homme. Il lui donne de nouvelles lumières pour son avenir. La monde exalte la liberté ! « Changer » n’est plus de l’ordre de la conversion, mais c’est devenu le mot d’ordre de l’adaptation. Aujourd’hui on nous dit qu’il n’est rien de définitif. Tout change très vite, il n’est pas facile de parler de vie éternelle. Saint Ignace de Loyola met en lumière comment les joies momentanées, petites et fugaces, nous laissent dans amertume ; alors que le vrai bien, celui qui nous rend heureux, demeure et il nous construit dans la joie.
Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? » Dans le dialogue avec cet homme qui possède de grandes richesses, Jésus indique que la richesse la plus importante et la plus grande de notre vie est l’Amour. Le mot « amour »] est sujet à diverses interprétations et revêt des significations différentes. Or il s’agit d’aimer Dieu et d’aimer les autres de toute notre personne. Jésus nous en indique la réalité la plus authentique dans sa Passion. Son sens le plus profond nous guide vers la Source de l’amour et de la vie. « Dieu est Amour, » dit Saint Jean. « Amour » est le nom propre de Dieu. C’est dans la rencontre avec Jésus, dans l’amour réciproque, que nous faisons l’expérience de la vie même de Dieu. Il demeure en nous, avec son Don parfait, total, et éternel. Il n’y a rien de plus grand pour nous, mortels et limités, que de participer à la vie même de l’amour de Dieu. Le cœur de l’homme est sensible à l’amour vrai. Certes, il n’est pas facile à faire de notre vie une réalité belle et grande, c’est exigeant, cependant, avec le Christ, tout est possible !
Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. L’amour de Jésus pour ce jeune homme de l’Evangile est le même que celui qu’il a pour chacun de nous. Nous rencontrons cet amour et nous faisons l’expérience de toute sa fécondité. Dans les yeux de Jésus, qui fixe son regard avec amour sur ce jeune homme, nous saisissons tout le désir de Dieu d’être avec nous, d’être proche de nous. Il y a en nous un désir de Dieu, pour un « oui » à l’Amour vrai. Jésus veut être notre ami, notre frère dans la vie, le maître qui nous indique le chemin à parcourir pour atteindre le bonheur. Il nous aime pour ce que nous sommes, dans notre fragilité et notre faiblesse. Touchés par son amour, nous savons que nous allons être transformé. Vivre de la rencontre de l’amour avec Jésus, dans une profonde relation personnelle avec Lui, est le vrai bonheur ! Jésus nous accueille avec toutes nos limites pour nous donner un cœur nouveau, capable d’aimer comme Lui. Par la suite, Jésus commencera à montrer à ses disciples qu’il lui faudra aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et se réveiller le troisième jour. Il faudra que Pierre passe par l’épreuve du reniement avant de penser comme Dieu et non comme les humains. Le chemin de Jésus deviendra le modèle pour ses disciples qui ne pourront « tenir » que dans cet amour !
Citation :
Nous demandons la grâce de savoir lire la Parole qui nous parle de Jésus et de sa mission.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Sainte Claire (1193-1252), moniale franciscaine 2e Lettre à Agnès de Prague, 3-14 (Sainte Claire d’Assise, trad. Père Vorreux, O.F.M. Éd. Franciscaines)
La seule chose nécessaire
Je rends grâce à l'Auteur de la grâce, à Celui de qui proviennent tout bien et toute perfection, de ce qu'il t'a ornée de tant de vertus et parée de tant de perfection, que tu es devenue imitatrice attentive et parfaite du Père qui est parfait, au point même que ses yeux ne peuvent discerner en toi rien d'imparfait. La voilà, cette perfection qui, dans les palais des cieux, scellera ton union avec le Roi lui-même qui siège dans la gloire sur un trône étoilé : cette perfection a consisté pour toi à mépriser les grandeurs d'un royaume terrestre ; à juger indignes, en comparaison, les propositions d'un mariage avec l'empereur ; à pratiquer la très sainte pauvreté et, avec tout l'élan de ton amour et de ton humilité, à suivre les traces de Celui aux noces duquel tu as mérité d'être conviée.
Je te sais parée de vertus, mais je ne veux pas t'importuner en t'accablant de louanges superflues, bien que, pour toi, rien ne soit superflu si tu peux en retirer quelque consolation. Or donc, puisqu'une seule chose est nécessaire (Cf. Lc 10,42), je m'y bornerai et je t'y exhorterai pour l'amour de Celui à qui tu t'es offerte comme une hostie sainte et agréable : souviens-toi de ta vocation et, comme une seconde Rachel, remets-toi toujours en mémoire les principes de base qui te font agir : ce que tu as acquis, conserve-le soigneusement ; ce que tu fais, fais-le bien ; ne recule jamais ; hâte-toi au contraire et cours d'un pas léger, sans achopper aux pierres du chemin, sans même soulever la poussière qui souillerait tes pieds ; va confiante, allègre et joyeuse. Avance avec précaution cependant sur le chemin du bonheur : ne te fie pas et ne te livre pas à quiconque voudrait te détourner de ta vocation, entraver ta course, et t'empêcher d'être fidèle au Très-Haut dans l'état de perfection où l'Esprit du Seigneur t'a appelée.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 22 Aoû 2017 - 22:22
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 23 août 2017 :Le mercredi de la 20e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 20ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Sainte Rose de Lima,
Première Lecture : Lecture du Livre des Juges 9 : 6-15
« Vous m’avez dit : “Non, c’est un roi qui doit régner sur nous” – alors que votre roi, c’est le Seigneur votre Dieu »
En ces jours-là, tous les notables de Sichem et ceux de la maison du Terre-Plein se réunirent et vinrent proclamer roi Abimélek, près du chêne de la Pierre-Dressée qui est à Sichem. On l’annonça à Yotam. Celui-ci vint se poster sur le sommet du mont Garizim et il cria de toutes ses forces : « Écoutez-moi, notables de Sichem, et Dieu vous écoutera ! Un jour, les arbres se mirent en campagne pour se donner un roi et le consacrer par l’onction. Ils dirent à l’olivier : “Sois notre roi !” L’olivier leur répondit : “Faudra-t-il que je renonce à mon huile, qui sert à honorer Dieu et les hommes, pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?” Alors les arbres dirent au figuier : “Viens, toi, sois notre roi !” Le figuier leur répondit : “Faudra-t-il que je renonce à la douceur et à la saveur de mes fruits, pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?” Les arbres dirent alors à la vigne : “Viens, toi, sois notre roi !” La vigne leur répondit : “Faudra-t-il que je renonce à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?” Alors tous les arbres dirent au buisson d’épines : “Viens, toi, sois notre roi !” Et le buisson d’épines répondit aux arbres : “Si c’est de bonne foi que vous me consacrez par l’onction pour être votre roi, venez vous abriter sous mon ombre ; sinon, qu’un feu sorte du buisson d’épines et dévore jusqu’aux cèdres du Liban !” »
– Parole du SEIGNEUR.
" LITURGIE DE COURONNEMENT "
Le psaume 21 selon la tradition juive (20 selon la numérotation latine) apporte le témoignage joyeux du roi pour les exaucements dont il est l’objet en réponse à ces demandes. Accordé à Dieu, dépendant de Lui, le roi fait l’expérience de Son secours et de Son salut dans l’exercice de son ministère. Le roi témoigne ici de ce que signifie vivre la bénédiction de Dieu, en être l’objet..
Psaume 20 (21) : 2-3, 4-5, 6-7
R/ Seigneur, le roi se réjouit de ta force. (Ps 20, 2a)
Seigneur, le roi se réjouit de ta force ; quelle allégresse lui donne ta victoire ! Tu as répondu au désir de son cœur, tu n’as pas rejeté le souhait de ses lèvres. R/
Tu lui destines bénédictions et bienfaits, tu mets sur sa tête une couronne d’or. La vie qu’il t’a demandée, tu la lui donnes, de longs jours, des années sans fin. R/
Par ta victoire, grandit son éclat : tu le revêts de splendeur et de gloire. Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours : ta présence l’emplit de joie ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 20 : 1-16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Elle est vivante, la parole de Dieu ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Alléluia. (cf. He 4,12)
« Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
« En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
En effet, le Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Nous sommes la vigne nouvelle du Seigneur que Jésus, que le Verbe incarné, est venu régénérer. Pour la rétablir il a besoin de nous, de notre consentement. A partir du Don de la Création, Jésus va refaire toutes choses nouvelles. En été, la journée commençait à environ 6 heures du matin. Les employeurs arrivaient sur la place pour chercher des ouvriers. Avec cette parabole, Jésus nous montre la compassion de Dieu. Il est toujours à notre recherche. Dieu veut sauver toute l’humanité, il ne veut perdre personne. Nous faisons aujourd’hui encore l’expérience de tous ceux qui aimeraient travailler à l’œuvre de Dieu, mais que personne n’a embauché. Travailler à l’œuvre de Dieu c’est entrer dans la gratuité de l’amour ! C’est un tel bonheur de travailler à l’œuvre de Dieu par la foi ! Le salut peut arriver tôt dans notre vie. Un enfant peut se convertir et suivre Jésus de bonne heure. Pour quelqu’un d’autre, le salut peut arriver tard dans la vie, à la onzième heure, au dernier moment même. C’est l’œuvre de sa Passion avec la "troisième heure." Il sortit vers la troisième heure, en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire et leur dit : « Allez dans la vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste. »
"Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent."
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” La compassion de Dieu s’étend jusqu’au dernier moment, jusqu’à la onzième heure. Un des malfaiteurs sur la croix à côté de Jésus s’est tourné vers lui en disant "Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne." Jésus lui a répondu "Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis." Qu’a donc fait le larron, pour recevoir en partage le paradis ? Alors que Pierre reniait le Christ, le larron, du haut de la croix lui rendait témoignage. Ce larron, alors que toute une populace se tenait autour de lui, grondant, vociférant, les abreuvant de blasphèmes et de sarcasmes, ne tint pas compte d’eux. Il n’a même pas considéré l’état misérable de la crucifixion qui était en évidence devant lui. Il se tourna vers Jésus, et se remettant à lui, il dit : « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu iras dans ton Royaume. » L’exemple de ce larron est pour nous plein d’enseignement. Il n’est jamais trop tard !
"Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » Le maître a pris ces chômeurs et il leur a donné un travail. Il a cherché ceux qu’il a voulu et il leur a donné ce qu’il a décidé de donner. A la fin de la journée les ouvriers qui ont travaillé pendant la plus grande partie de la journée n’étaient pas très contents. Ils voyaient que ceux qui avaient commencé plus tard avaient reçu le même salaire qu’eux. Personne d’entre eux n’a mérité d’être choisi, donc, personne d’entre eux n’a une raison de se plaindre : "Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ?" Nous ne méritions rien de Dieu, et c’est là que se trouve la grâce. Nous risquons toujours de réintroduire dans le Don de Dieu les règles du jeu humain ! "En le recevant, ils se mirent à maugréer contre le maître de maison et dirent : « Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté le poids du jour et la chaleur ! » Jésus n’a rien dit du Royaume, ni de la géhenne au larron. Et pourtant il lui a rendu témoignage devant tous, et il a reçu en héritage le Royaume. C’est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers.
Citation :
Nous demandons la grâce d’entrer dans la gratuité de l’amour infini de Dieu !
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église Homélies sur l'Évangile, n°19 (trad. Le Barroux)
« Pourquoi êtes-vous restés là toute la journée sans rien faire ? »
Nous pouvons répartir ces diverses heures du jour entre les âges de la vie de chaque homme. Le petit jour, c'est l'enfance de notre intelligence. La troisième heure peut s'entendre de l'adolescence, car le soleil y prend alors déjà, pour ainsi dire, de la hauteur, en ce que les ardeurs de la jeunesse commencent à s'y échauffer. La sixième heure, c'est l'âge de la maturité : le soleil y établit comme son point d'équilibre, puisque l'homme est alors dans la plénitude de sa force. La neuvième heure désigne la vieillesse, où le soleil descend en quelque sorte du haut du ciel, parce que les ardeurs de l'âge mûr s'y refroidissent. Enfin, la onzième heure est cet âge qu'on nomme extrême vieillesse... Puisque les uns sont conduits à une vie honnête dès l'enfance, d'autres durant l'adolescence, d'autres à l'âge mûr, d'autres dans la vieillesse, d'autres enfin dans l'âge très avancé, c'est comme s'ils étaient appelés à la vigne aux différentes heures du jour.
Examinez donc votre façon de vivre, frères, et voyez si vous avez commencé à agir comme les ouvriers de Dieu. Réfléchissez bien, et considérez si vous travaillez à la vigne du Seigneur... Celui qui a négligé de vivre pour Dieu jusqu'en son dernier âge est comme l'ouvrier resté sans rien faire jusqu'à la onzième heure... « Pourquoi êtes-vous là toute la journée sans rien faire ? » C'est comme si l'on disait clairement : « Si vous n'avez pas voulu vivre pour Dieu durant votre jeunesse et votre âge mûr, repentez-vous du moins en votre dernier âge... Venez quand même sur les chemins de la vie »...
N'est-ce pas à la onzième heure que le larron est venu ? (Lc 23,39s) Ce n'est pas par son âge avancé, mais par son supplice qu'il s'est trouvé arrivé au soir de sa vie. Il a confessé Dieu sur la croix, et il a rendu son dernier souffle presque au moment où le Seigneur rendait sa sentence. Et le Maître du domaine, admettant le larron avant Pierre dans le repos du paradis, a bien distribué le salaire en commençant par le dernier. (Jn 3,5).
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 24 Aoû 2017 - 1:05
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 24 août 2017 :Le mercredi de la 20e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge..
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 20ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Barthélémy.
Première Lecture : Lecture du Livre de l'Apocalypse de saint Jean 21 : 9b-14
« Les fondations portaient les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau »
Moi, Jean, j’ai vu un ange qui me disait : « Viens, je te montrerai la Femme, l’Épouse de l’Agneau. » En esprit, il m’emporta sur une grande et haute montagne ; il me montra la Ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu : elle avait en elle la gloire de Dieu ; son éclat était celui d’une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d’Israël. Il y avait trois portes à l’orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l’occident. La muraille de la ville reposait sur douze fondations portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau.
– Parole du SEIGNEUR.
" LOUANGE AU ROI YAHVÉ "
Le psaume 145 (144 selon la numérotation greco-latine) attribué au roi David est un psaume "alphabétique" qui emprunte des éléments à plusieurs autres Psaumes. Dans la liturgie des Heures, le psaume 145 est psalmodié à l’office des lectures le dimanche de la troisième semaine (III) et aux Vêpres du vendredi de la quatrième semaine (IV). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 145 est chanté les 14ième, 18ième et 25 ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 31ième Dimanche du temps ordinaire et le 5ième Dimance de Pâques de l’année C.
Psaume 144 (145) : 10-11, 12-13ab, 17-18
R/ Que tes fidèles, Seigneur, disent la gloire de ton règne. (cf. Ps 144, 12)
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits. R/
Ils annonceront aux hommes tes exploits, la gloire et l'éclat de ton règne : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. R/
Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu'il fait. Il est proche de ceux qui l'