À Toi NOTRE PÈRE par les Saints Cœurs de JÉSUS, MARIE et JOSEPH..
Forum Catholique sous la protection de Saint Michel, faisant mémoire de Sylvie la fondatrice, Prières, Dévotions au Sacré Coeur, au Coeur Immaculé de Marie, au Coeur Chaste de Joseph et autres, Fidélité aux 3 Blancheurs et au Magistère de l'Eglise...
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 21ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 4, : 9-11
« Vous avez appris vous-mêmes de Dieu à vous aimer les uns les autres »
Frères, pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en parle dans ma lettre, car vous avez appris vous-mêmes de Dieu à vous aimer les uns les autres, et c’est ce que vous faites envers tous les frères de la province de Macédoine. Frères, nous vous encourageons à progresser encore : ayez à cœur de vivre calmement, de vous occuper chacun de vos propres affaires et de travailler de vos mains comme nous vous l’avons ordonné.
– Parole du SEIGNEUR.
" LE JUGE DE LA TERRE "
Le psaume 98 (97 selon la numérotation gréco-latine) est un hymne eschatologique, inspiré de la fin du livre d'Isaïe et très proche du psaume 96.
Psaume 97 (98) : 1, 7-8, 9
R/ Il vient, le Seigneur, gouverner les peuples avec droiture. (cf. Ps 97, 9)
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire. R/
Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants ; que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie. R/
Acclamez le Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 25 : 14-30)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
« Tu as été fidèle pour peu de choses, entre dans la joie de ton seigneur »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car à celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Le "talent" était de grande valeur, et c’est la cause de la popularité de cette parabole. "L’homme" représente le Christ lui-même, les serviteurs sont les disciples et les talents sont les dons que Jésus leur confie. Les talents ne représentent pas seulement les qualités naturelles mais aussi les richesses que Jésus nous a laissées en héritage, afin que nous les fassions fructifier. Ce sont la Parole de Dieu, les sacrements, la prière du "Notre Père," que nous adressons à Dieu en tant que fils unis dans en Jésus, le Fils, qui nous renouvellent dans l’Esprit Saint. Le Royaume de Dieu est présent et vivant au milieu de nous. Cette Parole nous propose de conformer notre vie à la vie de Jésus. Quels que soient les événements joyeux, lumineux, douloureux ou glorieux qui nous sont donnés, nous les vivons avec lui. Nous supplions jusqu’à ce que la joie de la présence de Dieu vienne dans notre cœur. Si nous portons quelque chose de difficile, nous gardons le sourire devant le Christ, vainqueur en nous de tout combat. L’Esprit Saint nous est donné pour réaliser ce que nous sommes. C’est l’Amour de Dieu répandu dans nos cœurs qui nous fait aimer comme Dieu nous aime. Il nous faut grandir en amour, aimer sans limite et sans fin.
Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Cette parabole insiste sur l’attitude intérieure avec laquelle il nous faut accueillir et faire fructifier les dons de Dieu. La grâce de chacun est une grâce personnelle qu’il nous faut recevoir de Dieu qui nous a donné des merveilles. Le talent que nous avons reçu, il nous faut l’accepter, avec les qualités que nous avons reçues, tel que nous sommes. C’est le trésor que Jésus nous a confié. Que nous ayons reçu cinq talents, deux talents, ou que nous n’en ayons reçu qu’un seul, le talent est un très grand capital ! C’est de notre vie dont il s’agit, de vivre ce que Dieu « nous propose, » dans l’action de grâce et dans l’amour. Il nous faut entrer dans notre mystère, le découvrir peu à peu, l’habiter, et en vivre. Il nous faut rejeter la peur. Le serviteur qui a peur de son patron et craint son retour, cache la pièce de monnaie sous terre ! Mais celle-ci ne produit aucun fruit. Les dons du Baptême, de la Communion, de la Confirmation, ne peuvent pas être ensevelis sous une couche de préjugés, et sous une fausse image de Dieu. La parabole souligne les bons fruits portés par les disciples qui l’ont fait fructifier en le partageant.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”… J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”… Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Ce que Jésus nous donne se multiplie en le donnant ! C’est un trésor fait pour être dépensé, investi, partagé avec tous. Le talent de l’homme qui le cache n’a pas été habité dans sa profondeur ! Son mystère n’a pas été découvert. Il lui est impossible de dire :« Merveille que je suis, merveille que tes œuvres. » Chacun est unique, jamais une personne semblable à nous ne naitra sur la terre. Aux yeux de Dieu nous sommes irremplaçables. Encore faut-il que nous habitions ce que Dieu nous donne. Que nous soyons heureux de notre vie, que nous soyons heureux de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Dieu, mon Père, m’aime infiniment. Le message de Jésus porte sur la responsabilité avec laquelle nous accueillons le Royaume de Dieu, une responsabilité envers Dieu et envers l’humanité. Marie, en recevant le don le plus précieux de tous, Jésus lui-même, l’a offert au monde avec un immense amour. Nous Lui demandons de nous aider à être des "serviteurs bons et fidèles", afin de pouvoir prendre un jour part "à la joie de Jésus, le Fils Unique".
Citation :
Nous demandons à Dieu la grâce d’habiter ce que nous sommes pour vivre d’amour et d’action de grâce.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Concile Vatican II Lumen gentium, 31-33
Témoins en vertu des dons qu'ils ont reçus (Mt 5,10)
De par leur vocation propre, il revient aux laïcs de chercher le Royaume de Dieu en administrant les choses temporelles de ce monde et en les ordonnant selon Dieu. Ils vivent au cœur de la société, engagés dans toutes et chacune des affaires du monde, plongés dans l'ambiance où se meuvent la vie de famille et la vie sociale dont leur existence est comme tissée. C'est là qu'ils sont appelés par Dieu, jouant ainsi le rôle qui leur est propre et guidés par l'esprit de l'Évangile, à travailler comme de l'intérieur, à la manière d'un ferment (Mt 13,33), à la sanctification du monde et à manifester ainsi le Christ aux autres, principalement par le témoignage de leur propre vie, par le rayonnement de leur foi, de leur espérance et de leur charité. C'est à eux qu'il revient particulièrement d'illuminer et d'ordonner toutes choses dans le domaine séculier auxquelles ils sont étroitement liés, en sorte qu'elles soient toujours accomplies selon le Christ, qu'elles croissent et soient à la louange du Créateur et Rédempteur...
L'apostolat des laïcs est une participation à la mission salvatrice de l'Église elle-même. Cet apostolat, tous y sont destinés par le Seigneur lui-même en vertu de leur baptême et de leur confirmation. Les sacrements, et en particulier la sainte Eucharistie, communiquent et alimentent cet amour envers Dieu et envers les hommes qui est l'âme de tout l'apostolat. Cependant, les laïcs sont par-dessus tout appelés à rendre l'Église présente et agissante en tout lieu et en toute circonstance où elle ne peut devenir le sel de la terre (Mt 5,13) que par leur intermédiaire. Ainsi tout laïc, en vertu des dons qu'il a reçus, est le témoin et, en même temps, l'instrument vivant de la mission de l'Église « selon la mesure du don du Christ » (Ep 4,7)...
C'est donc une magnifique tâche qui attend tous les laïcs : celle de travailler à ce que le plan divin du salut se réalise toujours davantage dans chacun des hommes en tous les temps et par toute la terre. Que de toutes parts donc, la voie leur soit ouverte afin que, selon leurs forces et les besoins actuels, ils puissent, eux aussi, travailler avec ardeur à l'œuvre salvatrice de l'Église.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 2 Sep 2017 - 21:40
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 3 septembre 2017 :Le dimanche de la 22e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
22ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A de la férie
Première Lecture : Lecture du livre du prophète Jérémie 20, : 7-9
« La parole du Seigneur attire sur moi l’insulte »
Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi. Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et dévastation ! » À longueur de journée, la parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie. Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir.
– Parole du SEIGNEUR.
" LE DÉSIR DE DIEU "
Le psaume 63 (62 selon la numérotation latine) a été appliqué au roi David errant au désert de Juda selon l'indication du premier verset et a été sans doute retouché en fonction de cette relecture.
Psaume 62 (63) : 2, 3-4, 5-6, 8-9
R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur, mon Dieu ! (cf. Ps 62, 2b)
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. R/
Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! R/
Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom. Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange. R/
Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes. Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient. R/
Deuxièmes Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 12, : 1-2
« Présentez votre corps en sacrifice vivant »
Je vous exhorte, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière –, en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 16 : 21-27)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur, pour que nous percevions l’espérance que donne son appel. Alléluia. (cf. Ep 1, 17-18)
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même »
En ce temps-là, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. »
"À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. »
Nous voulons suivre Jésus avec un amour sincère. Il nous faut faire l’expérience de l’adversaire qui se sert de la souffrance et de la peur de la mort pour nous éloigner de l’Amour infini de Dieu notre Père. Jésus va tracer chemin de Pierre qui est au delà de la raison humaine ! Il ne suffit pas de « reconnaître » Jésus « idéalement » dans notre pèlerinage terrestre ! La vie chrétienne est faite de renoncements continuels qu’il nous faut traverser avec lui. Nous croyions avoir compris la Parole de Dieu, avoir suivi Jésus, et au détour du chemin se trouve l’obstacle qui nous fait trébucher ! L’imitation de Jésus Christ dit : « Il n’est pas dans la nature de l’homme de porter la croix, d’aimer la croix… ; si tu ne comptes que sur toi-même, tu ne pourras rien faire de tel. Mais si tu mets ta confiance dans le Seigneur, la force te sera donnée d’en haut, et tu auras pouvoir sur la chair et le monde. Et tu ne craindras pas même le démon, notre ennemi, si tu es armé par la foi et marqué par la croix de Jésus Christ. » Il nous faut marcher derrière Jésus qui nous sauve par un chemin de grande humilité, et faire l’expérience de l’humiliation sur notre chemin, pour entrer dans le « Chemin » qui est Jésus lui-même.
"Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Jésus entend la réponse que Pierre vient de proclamer devant les autres disciples : Il est le « Fils du Dieu Vivant, » c’est-à-dire qu’il est Dieu lui-même ! Mais Pierre n’a pas encore compris le chemin d’humilité de Jésus. Le premier des apôtres empêche son Seigneur et son Maitre de révéler son amour pour tous les hommes par sa mort sur la Croix et sa Résurrection ! Il le comprendra plus tard ! Suivre Jésus nous donne d’expérimenter l’amour infini qu’il a pour son Père et pour nous. C’est l’Amour même qui nous sauve qui nous fait découvrir en même temps l’étroitesse de notre pauvre cœur. Jésus est vraiment venu nous sauver de toutes compromissions avec le menteur, avec le prince de ce monde.
"Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. Vivre en Dieu signifie lui donner définitivement la première place dans notre vie. Que Dieu soit au début et à la fin de toutes nos pensées, nos paroles et de toutes les actions de notre vie. Cela implique une mort à notre « moi » qui s’oppose toujours à Dieu et aux autres pour vivre dans l’Esprit Saint. C’est l’annonce de la croix par Jésus, le Fils de Dieu, qui montrera l’amour infini du Père dans sa miséricordieuse bonté pour chacun de nous. Pierre apprendra le sens du véritable amour : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. » L’ardeur qui tenaille le cœur de Jésus était déjà préfigurée par le prophète Jérémie, cette ardeur doit habiter notre cœur : « Il y avait en moi un feu dévorant, au plus profond de mon être. » Jésus propose un chemin de vraie vie pour qui veut le suivre, c’est ainsi qu’il accomplit notre salut. Il ne s’agit pas de nier la beauté de la nature humaine et de la vie terrestre, il s’agit de mettre Dieu à la première place dans notre vie.
Citation :
Nous demandons à Jésus la grâce de mettre Dieu à la première place dans notre vie.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 96 ; PL 38, 584-586 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 132)
« Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Mt 5,10)
Quand le Seigneur engage l'homme qui veut le suivre à renoncer à soi-même, nous trouvons son commandement difficile et dur à entendre. Mais si celui qui commande nous aide à l'accomplir, son commandement n'est ni difficile ni pénible... Et cette autre parole sortie de la bouche du Seigneur est également vraie : « Mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger » (Mt 11,30). L'amour, en effet, adoucit ce que les préceptes peuvent avoir de pénible. Nous connaissons toutes les merveilles que l'amour peut accomplir... Quelles rigueurs les hommes n'ont-ils pas endurées, quelles conditions de vie indignes et intolérables n'ont-ils pas supportées pour arriver à posséder l'objet de leur amour ! ... Pourquoi s'étonner que celui qui aime le Christ et veut le suivre renonce à soi-même pour l'aimer ? Car, si l'homme se perd en s'aimant soi-même, il doit sans aucun doute se trouver en se renonçant...
Qui refuserait de suivre le Christ jusqu'au séjour du bonheur parfait, de la paix suprême et de la tranquillité éternelle ? Il est bon de le suivre jusque-là ; encore faut-il connaître la voie pour y parvenir... Le chemin te semble couvert d'aspérités, il te rebute, tu ne veux pas suivre le Christ. Marche à sa suite ! Le chemin que les hommes se sont tracé est raboteux, mais il a été aplani quand le Christ l'a foulé en retournant au ciel. Qui donc refuserait d'avancer vers la gloire ?
Tout le monde aime à s'élever en gloire, mais l'humilité est la marche à gravir pour y arriver. Pourquoi lèves-tu le pied plus haut que toi ? Tu veux donc tomber au lieu de monter ? Commence par cette marche : déjà elle te fait monter. Les deux disciples qui disaient : « Seigneur, accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume », ne prêtaient aucune attention à ce degré d'humilité. Ils visaient le sommet et ne voyaient pas la marche. Mais le Seigneur leur a montré la marche. Eh bien, qu'a-t-il répondu ? « Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » (Mc 10,37-38) « Vous qui désirez parvenir au faîte des honneurs, pouvez-vous boire le calice de l'humilité ? » Voilà pourquoi il ne s'est pas borné à dire d'une manière générale : « Qu'il renonce à lui-même et qu'il me suive », mais il a ajouté : « Qu'il prenne sa croix et qu'il me suive ».
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Sam 9 Sep 2017 - 21:16, édité 2 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 3 Sep 2017 - 22:12
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 4 septembre 2017 :Le lundi de la 22e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 22ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la livre Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 4 : 13-18
« Ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui »
Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui.
Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour la venue du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Réconfortez-vous donc les uns les autres avec ce que je viens de dire.
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVÉ ROI ET JUGE "
Le psaume 96 (95 selon la numérotation greco-latine) est un hymne, qui réunit peut-être deux poèmes, célébrant la royauté divine et l'avènement du Juge du monde. Le psaume 95 (96) est fait de réminiscences de Psaumes et d'Isaïe. L'ordre est différent dans la recension du Premier Livre des Chroniques 16 23-33.
Cette grandeur de Dieu est opposée aux idoles auxquelles parfois les hommes rendent un culte, et c'est dans ce sens que Saint Paul reprend ce psaume dans l'Épître aux Corinthiens. Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 95 est chanté à chaque Messe de la nuit de Noël, le 2ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C et le 29ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A. Dans la liturgie des Heures, le psaume 95 est chanté le lundi matin aux Laudes de la troisième semaine (III)
R/ Il vient, le Seigneur, il vient pour juger la terre. (cf. Ps 95, 13)
Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière, chantez au Seigneur et bénissez son nom ! R/
De jour en jour, proclamez son salut, racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles ! R/
Il est grand, le Seigneur, hautement loué, redoutable au-dessus de tous les dieux : néant, tous les dieux des nations ! R/
Joie au ciel ! Exulte la terre ! Les masses de la mer mugissent, la campagne tout entière est en fête. R/
Les arbres des forêts dansent de joie devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour juger la terre. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 16-30)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. L’Esprit du Seigneur est sur moi ; il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Alléluia. (Lc 4, 18ac)
« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays »
En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
« Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. »
On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. La parole de Jésus est une « parole de grâce. » En lui, la grâce et la bienveillance de Dieu se sont rendues visibles avec puissance. Dieu qui avait promis de sauver l’homme parce qu’il l’aime, l’a sauvé en vivant dans la chair humaine en Jésus. Il ne lui a pas suffit de donner son Salut : il s’est donné lui-même comme Sauveur. Nous voulons contempler le Sauveur, avoir le cœur occupé à regarder Jésus ! Alors sa lumière rend notre visage plus lumineux, comme celui de Marie sa mère. Mais les habitants de son village se ferment sur ce qu’ils connaissent de lui. Le message de Jésus le Messie, n’est pas selon la compréhension des habitants de Nazareth. "C’est le fils de Joseph" disent-ils. Ils veulent se saisir de lui pour que Jésus accomplisse leur volonté. Ce qu’ils attendent, c’est un Messie puissant, le souci des pauvres n’est pas leur priorité !
« Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. »
Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. Jésus élargit la perspective des habitants de Nazareth en citant les prophètes Élie et Élisée, avec lesquels, déjà cela se passait déjà ainsi. En effet, Jésus vient combler l’intérieur de nos vies, là, il veut grandir encore. Mais il rencontre une incompréhension pour les habitants de Nazareth, comme pour chacun de nous. La Parole de Jésus nous demande une grande disponibilité et une abnégation de nous-mêmes, une renonciation à notre volonté propre. Il faudrait que notre seul désir soit de faire la volonté de Dieu, d’être au diapason de l’Esprit Saint. Nous voulons pour cela nous mettre à l’école de Dieu, que la Parole opère en nous son chemin..
En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Si Jésus trouve la foi à Nazareth il peut apporter le salut. Jésus était rempli d’Esprit Saint, mais les siens sont remplis de colère. Celle-ci les empêche d’accepter le cadeau qu’il veut leur offrir. La dureté de leur cœur, causée par une prétention religieuse, est cruelle. Cependant, Jésus, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Il ne reste pas la proie de la méchanceté des hommes. Piégé par le Satan dans le désert, il ne restera pas dans son chemin de mort. L’Esprit Saint fait l’œuvre de Dieu en nous, il a éclairé le chemin de Marie. C’est un présage de la résurrection
Citation :
Demandons la grâce d’être avec Jésus sous la mouvance de l’Esprit Saint pour accomplir la volonté de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien 4ème sermon pour l'Epiphanie (trad. SC 166, p. 299s)
Reconnaître le Christ dans son humilité et descendre à sa suite (Mt 5,10)
« Mon âme se trouble en moi », ô Dieu, au souvenir de mes péchés ; « alors je me souviens de toi, depuis le pays du Jourdain » (Ps 41,7) — c'est-à-dire en me rappelant comment tu as purifié Naaman le lépreux dans son humble descente... « Il descendit et se lava sept fois dans le Jourdain, comme l'avait prescrit l'homme de Dieu, et il fut purifié » (2R 5,14). Descends toi aussi, ô mon âme, descends du char de l'orgueil dans les eaux salutaires du Jourdain, qui, de la source de la maison de David, coule maintenant sur le monde entier « pour laver tout péché et toute souillure » (Za 13,1). Assurément, cette source c'est l'humilité de la pénitence, qui coule à la fois grâce à un don du Christ et grâce à son exemple, et qui, prêchée désormais sur toute la terre, lave les péchés du monde entier... Notre Jourdain est un fleuve pur ; il sera donc impossible aux superbes de t'accuser, si tu te plonges entièrement en lui, si tu t'ensevelis, pour ainsi dire, dans l'humilité du Christ...
Bien sûr, notre baptême est unique, mais une telle humilité rebaptise. Elle ne réitère pas la mort du Christ en effet, mais elle accomplit la mortification et la sépulture du péché, et ce qui a été célébré sacramentellement au baptême trouve sous cette nouvelle forme son plein achèvement. Oui, une telle humilité ouvre les cieux, et rend l'esprit d'adoption ; le Père reconnaît son fils, reformé dans l'innocence et la pureté d'un enfant régénéré. C'est pourquoi l'Écriture mentionne à juste titre que la chair de Naaman a été rétablie comme celle d'un enfant nouveau-né... Nous qui avons perdu la grâce de notre premier baptême...voici que nous avons découvert le vrai Jourdain, c'est-à-dire la descente de l'humilité... À nous seulement de ne pas craindre de descendre plus profondément chaque jour... avec le Christ.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 4 Sep 2017 - 23:04
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 5 septembre 2017 :Le mardi de la 22e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 22ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5 : 1-6.9-11
« Il est mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui »
Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre. Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres. Car Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère, mais à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ, mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui, que nous soyons en train de veiller ou de dormir. Ainsi, réconfortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà
– Parole du SEIGNEUR.
" PRES DE DIEU, POINT DE CRAINTE "
Le psaume 27 (26 selon la numérotation latine) est attribué à David. Dans la liturgie des Heures, le psaume 26 (27) est chanté aux vêpres du mercredi de la première semaine (I).
Psaume 26 (27) : 1, 4, 13-14
R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. (Ps 26, 13)
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? R/
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple. R/
J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 31-37)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)
« Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu »
En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.
« Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. L’enseignement fut le centre de la mission de Jésus dans sa vie publique. Mais la prédication de Jésus était très différente de celle des autres maîtres de la loi. Cela mettait les gens dans la confusion et dans l’admiration car Jésus déconcertait par son enseignement, Il « parlait avec autorité ». Sa façon de parler avait l’autorité de celui qui est “le Saint de Dieu.” Précisément, cette autorité dans sa façon de parler était ce qui donnait de la force à son langage. Il utilisait des images vives et concrètes ; Paroles et images qu’Il tirait de la nature ou de l’Ecriture Sainte. Jésus était un bon observateur très proche des situations humaines en tous genres. En même temps que nous le voyons enseigner, nous le voyons faire le bien autour de Lui. Il lit dans le livre de la vie de tous les jours, des expériences de tous les jours qu’il utilise pour enseigner. Sa Parole est d’une grande profondeur, toute nouvelle. Il y a en chacun de nous une bonne volonté, mais nous ne maîtrisons pas tout dans notre vie. Il y a des lieux qui nous échappent. Dans un combat pour la lumière et la vérité, Jésus, le Sauveur du monde, vient nous déloger de nos ténèbres. La Parole de Dieu est plus affilée qu’un glaive à deux tranchants, elle est plus incisive que toute autre force ou puissance.
« Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah !que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Cet homme ne crie pas, c’est l’esprit démoniaque qui crie en lui ! A la présence de Jésus, il réagit : "Que nous veux-tu Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ?" Par la Présence de Jésus nous sommes exposés à sa lumière, à la tendresse de Jésus le médecin divin ! Si nous lui donnons cette possibilité, Jésus mettra le doigt sur ce qui fait mal en nous, car nous portons toutes sortes de blessures, de misères et bon nombre de fardeaux ! Jésus, dans sa lumière, fait reculer les ténèbres. Enfantés sur la croix, nous sommes devenus des enfants de lumière. Notre origine est dans le cœur transpercé de Jésus. Là, naît une source qui ne cesse de jaillir jusqu’à ce qu’il revienne. Créés "homme et femme à l’image et à la ressemblance de Dieu," Père, Fils et Saint Esprit, Jésus nous restitue dans notre intégrité fondamentale face à Dieu et face aux autres. Sa parole, "pleine d’autorité," nous édifie pour que nous puissions travailler à la construction du Royaume de Dieu, en nous édifiant dans tout notre être.
"Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. Cet homme possédé va se laisser édifier dans le Christ car il se trouve face à Jésus dans une grande confusion. Jésus lumière fait reculer les ténèbres du menteur. Jésus qui est vie, rejette tout ce qui est mort ! Lui qui est amour rejette tout ce qui est haine. Jésus fait de nous l’enfant aimé de son Père afin que notre vie revienne à la lumière. Là, dans la manière de parler de Jésus, sont conciliés l’autorité divine avec la plus incroyable simplicité humaine. Autorité et simplicité étaient possible pour Jésus grâce à sa connaissance de l’humanité. "Il sait ce qu’il y a dans l’homme." Sa relation avec le Père manifeste l’harmonie unique entre la grandeur et l’humilité. Il n’y a en lui aucune concurrence, aucun intérêt personnel ou empressement à se montrer. Son autorité se manifeste tant par le sublime de ses paroles et de ses actions que par son humilité et sa simplicité.
Citation :
Nous demandons la grâce de coopérer avec Jésus à l’œuvre de libération de l’humanité.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Diadoque de Photicé (v. 400-?), évêque Cent chapitres sur la connaissance, 78-80, dans La Philocalie (trad. Bellefontaine 1987, t. 8, p. 159 rev.)
« Silence ! Sors de cet homme ! »
Le baptême, ce bain de la sainteté, enlève la souillure de notre péché, mais il ne change pas maintenant la dualité de notre vouloir et n'empêche pas les esprits du mal de nous combattre ou de nous entretenir dans l'illusion... Mais la grâce de Dieu a sa demeure dans la profondeur même de l'âme, c'est-à-dire dans l'entendement. Il est dit, en effet, que « la gloire de la fille du Roi est au-dedans » (Ps 44,15) : elle ne se montre pas aux démons. C'est pourquoi des profondeurs mêmes de notre cœur nous sentons comme sourdre le désir divin, quand nous nous souvenons ardemment de Dieu. Mais alors les esprits mauvais sautent dans les sens corporels et s'y cachent, profitant du relâchement de la chair... Ainsi donc, notre entendement, selon le divin apôtre Paul, se réjouit toujours de la loi de l'Esprit (Rm 7,22). Mais les sens de la chair veulent se laisser emporter sur la pente des plaisirs...
« La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas reçue » (Jn 1,5)... : le Verbe de Dieu, la vraie lumière, a jugé bon de se manifester à la création dans sa propre chair, en allumant en nous la lumière de sa connaissance divine dans son incommensurable amour de l'homme. L'esprit du monde n'a pas reçu le dessein de Dieu, c'est-à-dire ne l'a pas connu... ; pourtant le merveilleux théologien, l'évangéliste Jean ajoute : « Il était la vraie lumière, qui éclaire tout homme venant dans le monde... Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l'a pas connu. Il est venu dans ce qui était à lui, et les siens ne l'ont pas reçu. Mais à ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (v.10-12)... Ce n'est pas de Satan que l'évangéliste dit qu'il n'a pas reçu la vraie lumière, car dès le commencement il lui est étranger puisqu'elle ne brille pas en lui. Mais il stigmatise justement par cette parole les hommes qui entendent les puissances et les merveilles de Dieu mais qui, à cause de leur cœur enténébré, ne veulent pas s'approcher de la lumière de sa connaissance.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 6 Sep 2017 - 0:38
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 6 septembre 2017 :Le mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 22ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens 1 : 1-8
« La parole de vérité, l’Évangile, est parvenu jusqu’à vous, elle qui porte du fruit et progresse dans le monde entier »
Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère, aux frères sanctifiés par la foi dans le Christ qui habitent Colosses. À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père. Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment. Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité. Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ; il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
– Parole du SEIGNEUR.
" JUGEMENT DU CYNIQUE "
Le psaume 52 (51 selon la numérotation gréco-latine) est attribué à David dans le premier verset.
Psaume 51 (52) : 10, 11
R/ Je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais !(Ps 51, 10b)
Pour moi, comme un bel olivier dans la maison de Dieu, je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais ! R/
Sans fin, je veux te rendre grâce, car tu as agi. J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment : oui, il est bon ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 38-44)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération. Alléluia. (Lc 7, 16)
« Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que j’ai été envoyé »
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
"Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
L’Évangile nous donne aujourd’hui une « journée » de Jésus pour que nous le contemplions. Nous voulons vivre profondément à son école. Notre vie peut devenir prière pour que l’humanité marche à la suite de Jésus. Jésus va droit au mal qui ronge le cœur de l’homme, l’ennemi de la nature humaine est chassé. Il intervient avec autorité, il s’adresse à l’Ennemi qui ne s’y trompe pas. Le règne du menteur au cœur de l’homme est éphémère, il ne résiste pas à la présence de Jésus. Dieu est plus fort que le mal, au-delà du mal. L’homme reconnaît que son mal a un nom, il s’appelle péché, refus du salut. Le salut l’atteint au plus profond de lui-même. Nous rendons grâce à Dieu pour l’espérance qu’il communique aux apôtres. Jésus guérit les malades, afin que dans le monde entier, sa Parole porte du fruit et que les pécheurs se repentent. Comme le Christ a donné sa vie pour l’humanité, tout instant de notre vie est donné, dans le mystère du Christ, pour que le monde ait la vie.
"Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait."
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. Jésus, aujourd’hui encore, chasse toute fièvre de nos vies, fièvre aiguë de l’action désordonnée, fièvre lente de ceux qui ont perdu la fraîcheur du premier don. Jésus guérit à cause de la foi de ses amis proches qui prient. Au coucher du soleil, quand la chaleur est retombée, on transporte les malades, Jésus les guérit tous, les malades physiques et les malades mentaux, des hommes, des femmes, des vieillards, des jeunes, lassés de souffrir ou en proie à leurs démons quotidiens. Jésus, dans la foule, trouve le temps d’aimer chacun, de regarder chacun, d’imposer les mains à chacun comme s’il était l’unique. La vie de Jésus se contenue dans le mystère pascal, elle nous est donnée. Ce mystère conforme notre vie à celle de Jésus que nous célébrons dans la liturgie. Nous aimons célébrer le mystère pascal dans l’aujourd’hui de la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. « Il est venu, » « Il a souffert, « il est mort, »"il est ressuscité et il reviendra." En recevant Jésus dans l’Eucharistie nous lui demandons de prendre possession de notre existence pour que nous vivions en vérité le quotidien de notre vie.
"Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert."
Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs. Le désert est le lieu du silence et de la solitude pour Jésus qui s’y retire. Le désert est le lieu de l’absolu, le lieu de la liberté, où nous nous retrouvons confronté à nos ultimes requêtes, c’est le domaine de la grâce. Les grandes choses commencent dans le désert, dans le silence, dans la pauvreté. Nous ne pouvons pas participer à la mission de l’Évangile sans entrer dans l’expérience du désert, du dénuement. Jésus porte l’évangélisation du monde dans sa prière nocturne. La foule le rejoint et voudrait le retenir et c’est aussi notre réflexe quand nous avons rencontré Jésus. Nous voudrions prolonger ces moments de paix, or il nous envoie à la mission, à sa propre mission qui est universelle. Jésus, dans la mission, est à la fois totalement disponible à ceux qui l’entourent et il demeure auprès de son Père qui l’envoie annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Nous demandons la grâce qu’il en soit ainsi dans notre vie à la suite de Jésus, accueillir sa Parole vivante et vivifiante qui est la résurrection et la vie.
Citation :
Nous demandons la grâce de rayonner l’Amour infini du cœur de notre Père.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Eucher (? - v. 450), évêque de Lyon L'Éloge du désert (trad. Sœur Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 2, p. 109)
« Il sortit et se retira dans un endroit désert »
Ne peut-on raisonnablement avancer que le désert est le temple sans bornes de notre Dieu ? Car celui qui habite dans le silence doit certainement se plaire dans les lieux retirés. C'est là que souvent il s'est manifesté à ses saints ; c'est à la faveur de la solitude qu'il a daigné rencontrer les hommes.
C'est dans le désert que Moïse, la face inondée de lumière, voit Dieu... Là, il est admis à converser familièrement avec le Seigneur ; il échange parole contre parole ; il s'entretient avec le Maître du ciel ainsi que l'homme a coutume de s'entretenir avec son semblable. Là, il reçoit le bâton puissant en prodiges ; et après être venu au désert comme pasteur de brebis, il quitte le désert en pasteur de peuples (Ex 3 ; 33,11 ; 34).
De la même manière, le peuple de Dieu, quand il doit être libéré d'Égypte et délivré des œuvres terrestres, ne gagne-t-il pas des lieux écartés, ne se réfugie-t-il pas dans les solitudes ? Oui, c'est dans le désert qu'il va approcher ce Dieu qui l'a arraché à la servitude... Et le Seigneur se faisait le chef de son peuple en guidant ses pas à travers le désert. Sur la route, de jour et de nuit, il déployait une colonne, flamme ardente ou nuée rayonnante, signe venu du ciel... Les enfants d'Israël obtinrent donc de voir le trône de Dieu et d'entendre sa voix, tandis qu'ils vivaient dans les solitudes du désert...
Faut-il ajouter qu'ils ne parviennent à la terre de leurs désirs qu'après avoir séjourné au désert ? Pour que le peuple entre un jour en possession d'une contrée où coulaient le lait et le miel, il lui a fallu d'abord passer par des lieux arides et incultes. C'est toujours par des campements au désert que l'on s'achemine vers la véritable patrie. Qu'il habite une terre inhabitable, celui qui veut « voir les biens du Seigneur dans la terre des vivants » (Ps 26,13). Qu'il soit l'hôte du désert, celui qui veut devenir le citoyen des cieux.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 6 Sep 2017 - 23:39
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 7 septembre 2017 :Le jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 22ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens 1 : 9-14
« Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé »
Frères, depuis le jour où nous avons entendu parler de vous, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu. Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie, vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière. Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé : en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
– Parole du SEIGNEUR.
" LE JUGE DE LA TERRE "
Le psaume 98 (97 selon la numérotation gréco-latine) est un hymne eschatologique, inspiré de la fin du livre d'Isaïe et très proche du psaume 96.
Psaume 97 (98) : 2-3ab, 3cd-4, 5-6
R/ Le Seigneur a fait connaître son salut.(Ps 97, 2a)
Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ; il s’est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d’Israël. R/
La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ! R/
Jouez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et tous les instruments ; au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi, le Seigneur ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 5 : 1-11)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Alléluia. (Mt 4, 19)
« Laissant tout, ils le suivirent »
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. à cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
« Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. Jésus s’était assis dans la barque, à côté de Pierre qui est attentif à son enseignement. Pierre est un pêcheur, il sait ce qu’est la pêche. Malgré l’échec de la nuit, il écoute Jésus : « Sur ton ordre je vais jeter les filets. » Ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. À cette vue, Pierre tomba à ses pieds en disant : "Seigneur, éloigne-toi de moi, je suis un pécheur ! » Va au large, lui a dit Jésus, avance au-delà de tes sécurités, de tes habitudes, de tes certitudes. Pierre a fait confiance à Jésus car il est éclairé par la Parole de Jésus. Il met ses talents de pêcheur au service de Jésus. C’est une bénédiction pour Pierre que ce jeune rabbi qui enseigne les foules lui demande ce service !
"Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. Jésus s’était assis dans la barque, à côté de Pierre qui est attentif à son enseignement. Pierre est un pêcheur, il sait ce qu’est la pêche. Malgré l’échec de la nuit, il écoute Jésus : « Sur ton ordre je vais jeter les filets. » Ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. À cette vue, Pierre tomba à ses pieds en disant : "Seigneur, éloigne-toi de moi, je suis un pécheur ! » Va au large, lui a dit Jésus, avance au-delà de tes sécurités, de tes habitudes, de tes certitudes. Pierre a fait confiance à Jésus car il est éclairé par la Parole de Jésus. Il met ses talents de pêcheur au service de Jésus. C’est une bénédiction pour Pierre que ce jeune rabbi qui enseigne les foules lui demande ce service !
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.
En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. Les bras de Pierre sentent les poissons qui grouillent dans les filets. Ses muscles se tendent pour les ramener dans la barque. La parole a été efficace, ce qui devait se produire, s’est produit. Pierre éprouve à la fois, attirance et effroi. Jésus le touche au plus profond de lui, et il le rend libre, désirant, pauvre, disponible ! Pierre, se jetant aux pieds de Jésus lui dit « éloigne-toi de moi, pécheur. » Dans cette prostration, Jésus propose à Pierre de le suivre. Jésus transforme le cœur de Pierre, il en fera son ami. Il sait ce qu’il y a de beau dans cet homme, il achèvera de le rendre doux et miséricordieux. C’est le mystère de chacun de nous, de nos échecs et de nos questions dans notre rapport avec Dieu et avec autres. Jésus nous rejoint dans nos profondeurs, là où Dieu nous attend. Il vient établir son règne de paix, de lumière et d’amour. Nous le regardons et nous voulons l’aimer car cette parole de Dieu est pour nous aujourd’hui.
Citation :
Nous demandons la grâce de rayonner l’Amour infini du cœur de notre Père.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Église Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 187 rev.)
« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »
« Sur ta parole, je jetterai le filet. » C'est sur l'ordre de la grâce céleste, de l'inspiration surnaturelle, qu'il faut tendre le filet de la prédication. Sinon, le prédicateur jette en vain les lignes de ses paroles. La foi des peuples est obtenue non par des discours savamment composés, mais par la grâce de la vocation divine... Ô fructueuse humilité ! Quand ceux qui jusque-là n'avaient rien pris se fient à la parole du Christ, ils ramènent une multitude de poissons...
« Sur ta parole, je jetterai le filet. » Chaque fois que je l'ai jeté de moi-même, j'ai voulu garder pour moi ce qui t'appartient. C'est moi que j'ai prêché, et non toi ; mes paroles et non les tiennes. C'est pourquoi je n'ai rien pris. Ou, si j'ai pris quelque chose, ce n'est pas du poisson, mais des grenouilles, bonnes à bavarder mes louanges...
« Sur ta parole, je jetterai le filet. » Lâcher le filet sur la parole de Jésus Christ, c'est ne s'attribuer rien à soi-même mais attribuer tout à lui ; c'est vivre conformément à ce qu'on prêche. Alors on prend une énorme quantité de poissons.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 7 Sep 2017 - 23:38
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 8 septembre 2017 :Le vendredi de la 22e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 22ème Semaine du Temps Ordinaire — Fête de la Nativité de la Vierge Marie
Première Lecture : Lecture du Livre de Michée 5 : 1-4a
« Jusqu’au jour où enfantera...celle qui doit enfanter »
Ainsi parle le Seigneur : Toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours d’autrefois. Mais Dieu livrera son peuple jusqu’au jour où enfantera... celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les fils d’Israël. Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu. Ils habiteront en sécurité, car désormais il sera grand jusqu’aux lointains de la terre, et lui-même, il sera la paix !
– Parole du SEIGNEUR.
" APPEL CONFIANT "
Le psaume 13 (12 selon la numérotation gréco-latine) est attribué à David au 1er verset.
Psaume 12 (13) : 6ab, 6c
R/ J'exulterai de joie en Dieu, mon Seigneur (Is 61, 10)
Moi, je prends appui sur ton amour ; que mon cœur ait la joie de ton salut ! R/
Je chanterai le Seigneur pour le bien qu’il m’a fait. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 5 : 1-16.18-23
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureuse es-tu, sainte Vierge Marie, tu es digne de toute louange : de toi s’est levé le soleil de justice, le Christ notre Dieu. Alléluia. (Mt 4, 19)
« L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint »
Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham.
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
"GENEALOGIE DE JESUS, CHRIST, fils de David, fils d’Abraham.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Nous fêtons la naissance de Marie, la Reine de la Paix, qui donnera naissance au Prince de la Paix. L’Église, pour cette fête, reprend la généalogie de Jésus ! De génération en génération, la généalogie qui symbolise notre humanité porte la blessure de son péché, envie, jalousie, mensonge, violence. Nous notons un bouleversement et une rupture de rythme dans cette longue généalogie. Apres la génération des hommes, une femme ! Marie apparaît pour un nouveau commencement. Dieu nous déconcerte toujours, il agit dans la pauvreté et dans l’humilité, dans la bassesse de sa créature. Quand l’action de Dieu nous surprend, nous voulons l’accueillir comme un mystère que notre foi nous permettra un jour de comprendre. Ce mystère nous introduit dans la beauté, mais il nous fait entrer dans la nuit, dans les ténèbres. Joseph, l’homme juste, ne comprend pas, il décide de répudier Marie en secret, car il ne comprend pas le chemin de Dieu ! Marie est la Reine de cette histoire sainte qui s’enracine dans l’épaisseur de l’humanité par Joseph, « l’époux de Marie ! »
"Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint, elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve,) car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Le mystère de Marie, petite fille d’Israël enracinée dans son peuple, était annoncée dans la Parole. Après un temps de délaissement, Dieu sauve le monde. Il s’est abaissé en s’incarnant, assumant la condition humaine, dans notre humanité. C’est l’amour infini de Dieu qui se révèle dans son Fils Jésus. Il vient partager notre nature humaine. Joseph va devoir prendre en responsabilité ce mystère. Dans chacune de nos vies, c’est le Mystère de l’intervention du ciel que nous retrouvons ! Nous sommes un petit peuple non reconnu, humilié, bafoué qui poursuit sa marche. Jésus dira : « Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde. » Ces changements sont pour nous si difficiles à accueillir ! C’est Dieu qui intervient dans notre vie, et nous la menons avec Jésus ! Il nous donne une Reine pour nous aider à mettre nos pas dans les pas de Jésus, à nous mettre à l’école de l’Esprit Saint.
"Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous. »
Marie est le premier fruit de la Passion de Jésus qui apporte la réconciliation de l’homme avec lui-même et avec son Créateur. Joseph doit accueillir un tel mystère. Alors, dans l’humilité de Nazareth, Marie donnera naissance au Prince de la Paix. Elle accueille la mission de la paix. Elle nous redonne de l’espérance. Avec Joseph, nous accueillons la Reine de la Paix. Marie nous entraîne vers Jésus à la source de la Paix. Nous aurons à parcourir le chemin que parcourt Joseph. Pour cela, nous acceptons notre propre histoire. Sachons nous ouvrir de tout notre être à la nouveauté de Dieu. Nous avons été créés à l’image de Dieu, il nous faut prendre conscience de cet amour qui nous construit jour après jour depuis notre naissance, à cette beauté de l’humanité, malgré le péché. Dieu vient relever les pauvres ! C’est la bonne nouvelle de l’Évangile. Jésus qui vit dans l’intimité de Dieu son Père, nous ouvre à la filiation.
Citation :
Nous demandons la grâce de comprendre que Marie nous donne Jésus qui nous sauve.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l'Église Homélie sur la Nativité de la Vierge, 3 (trad. cf SC 80, p.51)
« Célébrons dans la joie la naissance de la Vierge Marie : par elle nous est venu le Soleil de justice » (Antienne d'ouverture)
Aujourd'hui une porte virginale s'avance ; par elle le Dieu qui est au-delà de tous les êtres doit « venir dans le monde »« corporellement », selon l'expression de Paul (He 1,6 ;Col 2,9). Aujourd'hui de la racine de Jessé une tige est sortie (Is 11,1), d'où s'élèvera pour le monde une fleur unie par sa nature à la divinité. Aujourd'hui, à partir de la nature terrestre, un ciel a été formé sur terre, par celui qui autrefois rendit solide le firmament en le séparant des eaux et en l'élevant dans les hauteurs. Mais c'est un ciel bien plus surprenant que le premier, car celui qui dans le premier créa le soleil s'est levé lui-même de ce nouveau ciel, comme un soleil de justice (Ml 3,20)... La lumière éternelle, née avant les siècles de la lumière éternelle, l'être immatériel et incorporel, prend un corps de cette femme, et comme un époux s'avance hors de la chambre nuptiale (Ps 18,6)...
Aujourd'hui, « le fils de l'artisan » (Mt 13,55), la Parole partout active de celui qui a tout fait par lui, le bras puissant du Dieu Très-Haut..., s'est construit une échelle vivante, dont la base est plantée en terre et dont le sommet s'élève jusqu'au ciel. Sur elle Dieu repose ; c'est elle dont Jacob a contemplé l'image (Gn 28,12) ; par elle Dieu est descendu dans son immobilité, ou plutôt s'est incliné avec condescendance, et ainsi « s'est rendu visible sur la terre et a conversé avec les hommes » (Ba 3,38). Car ces symboles représentent sa venue ici-bas, son abaissement par pure grâce, son existence terrestre, la vraie connaissance qu'il donne de lui-même à ceux qui sont sur terre. L'échelle spirituelle, la Vierge, est plantée en terre, car de la terre elle tient son origine, mais sa tête s'élève jusqu'au ciel... C'est par elle et par le Saint Esprit que « le Verbe s'est fait chair et qu'il a habité parmi nous » (Jn 1,14). C'est par elle et par le Saint Esprit que s'accomplit l'union de Dieu avec les hommes.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 8 Sep 2017 - 22:18
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 9 septembre 2017 :Le samedi de la 22e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 22ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Pierre Claver
Première Lecture : Lecture de la Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1 : 21-23
« Dieu vous a réconciliés avec lui »
Frères, vous étiez jadis étrangers à Dieu, et même ses ennemis, par vos pensées et vos actes mauvais. Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables. Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel. De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
– Parole du SEIGNEUR.
" APPEL AU DIEU JUSTICIER "
Le psaume 54 (53 selon la numérotation grecque et latine) est attribué au roi David qui fut poursuivi par le roi Saül qui craignait d'être dépossédé par lui de son trône, puisque David avait été oint par le prophète Samuel. Il y a deux parties bien distinctes dans ce psaume 53 : la première partie est un appel au secours : « Ô Dieu sauve moi, Ô Dieu entends ma prière... » dans un contexte où la vie du psalmiste est menacée. Et puis la deuxième partie est au contraire très sereine, comme si Dieu était déjà passé à l’acte ou était en train de le faire.
Psaume 53 (54) : 3-4, 6.8
R/ Voici que Dieu vient à mon aide. (Ps 53, 6a)
Par ton nom, Dieu, sauve-moi, par ta puissance rends-moi justice ; Dieu, entends ma prière, écoute les paroles de ma bouche. R/
Voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui entre tous. De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à ton nom, car il est bon ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 1-5
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur. Personne ne va vers le Père sans passer par moi. Alléluia. (Jn 14, 6)
« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
"Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » La joie de Jésus au milieu de ses disciples est une bonne nouvelle. C’est la joie d’un « groupe » joyeux et heureux. Cette « troupe » joyeuse traversent les champs de blé et les disciples qui ont faim, arrachent des épis, les froissent dans leurs mains et en mangent les grains de blé. Quoi de plus naturel : ils ont faim ! Jésus est attentif à toute détresse et à toute misère des hommes. On l’a reconnu, et dès qu’on l’aperçoit, on accourt vers lui avec tous ceux qui souffrent. Mais les pharisiens disent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Le livre de l’exode dit : « Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier, pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage. » L’agir de Dieu est le modèle de l’agir humain. Si Dieu a « repris haleine » le septième jour, l’homme doit aussi « chômer » et laisser les autres, surtout les pauvres, « reprendre souffle. » Le sabbat fait cesser les travaux quotidiens et accorde un répit.
Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? »
Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » Jésus, mu par l’Esprit Saint, répond : « Un jour de sabbat, David avait faim et ses compagnons aussi. Il entre dans le Temple, prend les pains de l’offrande, et il fait manger chacun. » Les Pharisiens connaissent cette parole. David était le roi d’Israël, et parce qu’il était le roi d’Israël il pouvait faire cela ! Qui est Jésus pour s’autoriser à faire de même ? A nous qui sommes petits et pauvres, Dieu donne le pain de la terre. Si nous nous tournons vers le Soleil, il se reflète en nous comme dans un miroir. Toute la richesse du monde nous est donnée, elle est la vraie grandeur de l’Amour. Jésus nous permet d’entrer dans le mystère de sa compassion et c’est là notre joie. Nous commençons à trouver la guérison en nous soutenant les uns les autres. Jésus nous nourrira de son Pain de vie, c’est la nourriture adaptée à notre appel. Avec cette nourriture, Jésus nous rend semblables à lui, bon et miséricordieux. Chaque Eucharistie nous remet face au don qu’il nous a fait de Lui-même, de sa venue, de sa vie, de son corps et de son sang. Il nous introduit en sa présence, pour que nous devenions saints, irréprochables.
« Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Avec compassion, Jésus s’autorise le jour du sabbat, à faire du bien, à nous sauver. Le sabbat est le jour du Seigneur des miséricordes. Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, incarné dans le sein de Marie, se présente à l’humanité dans une grande vulnérabilité face à toutes les objections qu’il rencontre. C’est par son obéissance et dans une grande pauvreté qu’il nous sauve. Lui qui contient tout l’univers est le Maitre du monde, il vient nous remettre sur le chemin de l’amour de Dieu. Cet Amour est libérant, Jésus nous fait prendre conscience que si nous avons besoin les uns des autres, nous avons besoin de Dieu bien plus encore. Fils unique du Père, Jésus a revêtu notre humanité dans l’Amour. Il est tourné vers le Père et il annonce que le sabbat est une œuvre de libération. L’Évangile nous rapporte de nombreuses occasions où Jésus est accusé de ne pas respecter la loi du sabbat. Il ne manque jamais à la sainteté de Dieu. Il en donne avec autorité l’interprétation authentique : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat. »
Citation :
Nous demandons la Grâce de suivre Jésus, de nous laisser enseigner par Lui, de nous laisser transformer par Lui au plus intime de notre vie.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), moine cistercien Le Miroir de la charité, I, 19.27 ; PL 195,522-530
« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »
Chaque jour de la création est grand, admirable, mais nul ne peut se comparer au septième : alors ce n'est pas la création de l'un ou l'autre élément naturel qui est proposée à notre contemplation, mais le repos de Dieu lui-même et la perfection de toutes les créatures. Car nous lisons : « Le septième jour, Dieu acheva son œuvre qu'il avait faite, et il se reposa de toute l'œuvre qu'il avait créée » (Gn 2,2). Grand est ce jour, insondable ce repos, magnifique ce sabbat ! Ah, si tu pouvais comprendre ! Ce jour n'est pas tracé par la course du soleil visible, ne commence pas à son lever, ne finit pas à son couchant ; il n'a ni matin ni soir (cf Gn 1,5)...
Écoutons celui qui nous invite au repos : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau ; je restaurerai vos forces » (Mt 11,28). C'est la préparation du sabbat. Quant au sabbat lui-même, écoutons encore : « Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ; alors vous trouverez le repos » (v. 29). Voilà le repos, la tranquillité, voilà le vrai sabbat....
Car ce joug ne pèse pas, il unit ; ce fardeau a des ailes, non du poids. Ce joug, c'est la charité ; ce fardeau, c'est l'amour fraternel. C'est là où on trouve le repos ; là, on célèbre le sabbat ; là, on est délivré de tout travail d'esclave... Même s'il arrive que quelque péché s'y glisse, à cause de notre faiblesse, la célébration de ce sabbat n'est pas interrompue, car « la charité couvre une multitude de péchés » (1P 4,8.). Il est donc juste que cette libération soit réservée pour le septième jour car « la charité de Dieu a été répandue dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5).
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 9 Sep 2017 - 21:57
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 10 septembre 2017 :Le dimanche de la 23e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
23ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Ézékiel 33 : 7-9
« Si tu n’avertis pas le méchant, c’est à toi que je demanderai compte de son sang »
La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. Si je dis au méchant : ‘Tu vas mourir’, et que tu ne l’avertisses pas, si tu ne lui dis pas d’abandonner sa conduite mauvaise, lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, je demanderai compte de son sang. Au contraire, si tu avertis le méchant d’abandonner sa conduite, et qu’il ne s’en détourne pas, lui mourra de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie. »
– Parole du SEIGNEUR.
" "INVITATOIRE" "
Le psaume 95 (94 selon la numérotation greco-latine) est un hymne processionnel, peut-être récité à la fête des Tentes (cf. Dt 31 11). Dans la Lettre aux Hébreux (voir ci-dessous He 3, 7-19 et 4, 1-13), Saint Paul dit du Psaume 94 que la foi introduit dans le repos de Dieu…
Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 94 (95) est chanté le 3ième Dimanche de Carême de l'année A, le 23ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 4ième Dimanche du temps ordinaire de l’année B et le 27ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C.
Psaume 94 (95) : 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9
R/ Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur ! (cf. Ps 94, 8a.7d)
Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut ! Allons jusqu’à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le ! R/
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu’il conduit. R/
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? « Ne fermez pas votre cœur comme au désert, où vos pères m’ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit. » R/
Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes. Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient. R/
Deuxièmes Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 13 : 8-10
« Celui qui aime les autres a pleinement accompli la Loi »
Frères, n’ayez de dette envers personne, sauf celle de l’amour mutuel, car celui qui aime les autres a pleinement accompli la Loi. La Loi dit : Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne convoiteras pas. Ces commandements et tous les autres se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait rien de mal au prochain.
Donc, le plein accomplissement de la Loi, c’est l’amour.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 15-20)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui : il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation. Alléluia. (cf. 2 Co 5, 19)
« S’il t’écoute, tu as gagné ton frère »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
"Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Habituellement nous n’en sommes pas là ! Nous pensons plutôt : « Il m’a fait cela ! Je ne vais rien dire, je n’en parlerai pas. » J’ai peur, il m’a fait mal, comme je le connais, il ne va pas m’écouter ! Et nous ruminons à l’intérieur. Ce n’est pas la solution, car nous allons ajouter au mal ! Un volcan va se déclencher dans notre vie, nous sommes empoisonnés. Que faire alors ? Il m’a fait cela ! Alors : « Œil pour œil, dent pour dent. » Nous savons qu’il va s’établir un fossé, une séparation dans une agressivité, et celui qui m’a blessé va devenir inatteignable ! En fait, avec grande humilité, il nous faut considérer l’autre comme un frère. Jésus nous propose d’aller voir un ami, et de lui en parler. C’est un frère à honorer, créé par Dieu, sauvé par Jésus. J’ai mal, j’ai été blessé, mais je vais demeurer au niveau de la grâce, dire que je souffre, que je viens d’être blessé, tout simplement. Dans cette situation, c’est moi qui suis misérable. Jésus dit : « S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes. » Il me faut être ingénieux, trouver son ami, parler à son ami et lui dire la situation dans laquelle je me trouve.
"Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel."
C’est Jésus lui-même qui nous a sauvés, il vient nous rassembler dans un corps mystérieux, son Corps mystique. Si cette parole est difficile à vivre, elle est nécessaire pour que la communauté chrétienne puisse prendre corps. Nous sommes en situation de « salut, » il s’agit de sauver un frère ! Ce salut que Jésus nous a obtenu par sa passion et par sa croix, doit être pour nous Résurrection. Dans le feu du quotidien, au milieu des douleurs, nous nous blessons. Il nous faut alors mettre en œuvre notre espérance. Le courage et la confiance sont nécessaires ! Nous voulons sauver les liens qui sont entre nous parce que ces liens sont dans l’Esprit Saint qui les tisse. Nous entrons dans la communauté en artisan de Paix pour faire jaillir la vie de la communauté. Nous désirons voir le Christ au milieu de nous. Il ne demeure pas en nous quand nous sommes en lutte les uns contre les autres. Or nous sommes rassemblés en son nom, attentifs à sa voix.
"Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » Nous sommes toujours redevable les uns vis à vis des autres. Notre dette est la charité, elle est le lieu de notre vigilance. Ce que Jésus nous propose, c’est une attitude de douceur et d’humilité. Pour que la communauté chrétienne prenne corps, il nous faut revêtir les sentiments qui sont dans le cœur de Jésus. Créés par Dieu, sauvés par Jésus, frères et sœurs en humanité, nous savons que l’Evangile nous donne la Paix. Nous sommes les brebis du bon Pasteur. Nous voulons demeurer dans le calme et la tranquillité. Éloignons de nous la critique, l’injure, l’envie, la jalousie ou l’avarice. Dans le respect de Jésus et le Don de sa Vie, nous honorons ensemble la table sainte à laquelle nous communions à sa Vie. Nous voulons joindre tous nos différents dans le sacrifice de l’autel pour l’offrir avec sa Passion. Avoir l’amour qui animait Jésus, est bien supérieur à toutes les œuvres. Jésus nous l’a dit : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux.
Citation :
Nous demandons au Saint-Esprit la grâce d’accomplir cette parole de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 117 rev.)
« Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » : le sacrement de réconciliation
L'autre jour, quelqu'un, un journaliste, m'a posé une question étrange : « Vous-même, allez-vous en confession ? – Oui, je vais en confession chaque semaine, ai-je répondu. – Dieu doit être plus qu'exigeant si vous-même avez à vous confesser ».
C'était à mon tour de lui dire : « Il arrive parfois à votre propre enfant de mal agir. Que se passe-t-il quand il vous annonce : 'Papa, je suis désolé !' Que faites-vous ? Vous prenez votre enfant dans vos bras et vous l'embrassez. Pourquoi ? Parce que c'est votre façon de lui dire que vous l'aimez. Dieu fait la même chose. Il vous aime tendrement ». Si nous avons péché ou si nous avons commis une faute, faisons en sorte que cela nous aide à nous rapprocher de Dieu. Disons lui humblement : « Je sais que je n'aurais pas dû agir ainsi, mais même cette chute, je te l'offre ».
Si nous avons péché, si nous avons fauté, allons vers lui et disons-lui : « Je regrette ! Je me repens ! » Dieu est un père qui prend pitié. Sa miséricorde est plus grande que nos péchés. Il nous pardonnera.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 11 Sep 2017 - 0:31
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 11 septembre 2017 :Le lundi de la 23e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 23ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1 : 24 – 2, 3
« De cette Église, je suis devenu ministre, pour annoncer le mystère qui était caché depuis toujours »
Frères, maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église. De cette Église, je suis devenu ministre, et la mission que Dieu m’a confiée, c’est de mener à bien pour vous l’annonce de sa parole, le mystère qui était caché depuis toujours à toutes les générations, mais qui maintenant a été manifesté à ceux qu’il a sanctifiés. Car Dieu a bien voulu leur faire connaître en quoi consiste la gloire sans prix de ce mystère parmi toutes les nations : le Christ est parmi vous, lui, l’espérance de la gloire !
Ce Christ, nous l’annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons chacun en toute sagesse, afin de l’amener à sa perfection dans le Christ. C’est pour cela que je m’épuise à combattre, avec la force du Christ dont la puissance agit en moi. Je veux en effet que vous sachiez quel dur combat je mène pour vous, et aussi pour les fidèles de Laodicée et pour tant d’autres qui ne m’ont jamais vu personnellement. Je combats pour que leurs cœurs soient remplis de courage et pour que, rassemblés dans l’amour, ils accèdent à la plénitude de l’intelligence dans toute sa richesse, et à la vraie connaissance du mystère de Dieu. Ce mystère, c’est le Christ, en qui se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.
– Parole du SEIGNEUR.
" DIEU, SEUL ESPOIR "
Le psaume 62 (61 selon la numérotation latine) est attribué à David. C'est un psaume didactique : malice des hommes, néant des créatures, vanité des richesses, impartialité du Juge céleste. Le thème du refrain : "En Dieu seul le repos pour mon âme, de lui mon salut; lui seul mon rocher, mon salut, ma citadelle, je ne chancelle pas" aux versets 2-3 et 6-7 est celui du psaume 63.
Psaume 61 (62) : 6-7, 9
R/ En Dieu, mon salut et ma gloire ! (Ps 61, 8a)
Je n’ai mon repos qu’en Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui. Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable. R/
Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre cœur : Dieu est pour nous un refuge. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 6-11)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent. Alléluia. (Jn 10, 27)
« Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat »
Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux
"Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée."
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Durant son ministère sur notre terre, Jésus travaille inlassablement en accomplissant des œuvres puissantes pour délivrer l’homme de la maladie, de la souffrance et de la mort. Le sabbat, que le premier Testament avait proposé comme un jour de libération, ne devait pas être observé pour la forme, sinon il était vidé de sa signification authentique. Jésus le réaffirme dans sa valeur originelle : « le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. » Il y a dans l’assistance un homme à la main paralysée, Jésus est saisi de compassion pour lui. Sa compassion pour cet homme dérange les scribes et les pharisiens qui ne supportent pas que Jésus fasse de telles œuvres de guérison le jour du Sabbat. Jésus sait qu’ils vont le condamner s’il fait cette guérison le jour du Sabbat ! Nous demandons la grâce de connaître Jésus, connaître la douceur de son amitié, les sentiments de son cœur et le combat pour la vie dans lequel nous sommes engagés avec lui.
"Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre. »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Jésus a la détermination de nous sauver, de nous plonger dans son grand amour. Il veut sauver l’humanité de la misère dans laquelle elle se trouve. Jésus dit : « Est-il permis de faire le bien ? Oui répond cet homme dans son intérieur, et il étend sa main et sa main redevient normale. » Jésus et le Peuple exultent de joie devant la guérison, mais les Pharisiens sont furieux devant la liberté de Jésus. Par les guérisons accomplies en ce jour de repos, Jésus veut démontrer que le sabbat est à lui, car il est vraiment le Fils de Dieu et que c’est le jour où l’on doit se consacrer à Dieu et aux autres. Nous vivons, nous aussi, dans des difficultés de toutes sorte, nous avons du mal quand nous sommes avec ces difficultés d’ordre psychologique, d’ordre affectif, d’ordre matériel, que faisons-nous de ces difficultés ? Est-ce que notre vie est toute orientée vers Jésus, pour lui, le croyant vraiment Sauveur quand nous nous trouvons dans des situations difficiles ! Jésus nous enseigne combien l’amour de Dieu est répandu dans notre humanité souffrante, il a épousée cette humanité, il libère le cœur de l’homme en prenant sur Lui sa misère.
« Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. »
La douceur de Dieu et son humilité nous font découvrir l’ardeur de Jésus pour nous sauver. Jésus va livrer sa vie pour nous. Nous demandons la grâce de l’amour du Christ pour son peuple. Que nous ayons cet amour les uns pour les autres, de manière à ce que notre vie s’épuise à servir sans cesse nos frères. Cette grâce de Jésus nous remet devant notre appel : Libérer du mal, pratiquer la fraternité et le partage, conférer à notre vie toute sa signification la plus noble. C’est ainsi que Jésus permet à l’humanité de s’acheminer vers le Sabbat éternel, vers le repos qui devient la fête à laquelle l’humanité aspire intérieurement. C’est précisément dans la mesure où Jésus oriente l’humanité à faire l’expérience du sabbat de Dieu et de sa vie conviviale, qu’il inaugure sur la terre la nouvelle création. Tous les liens tissés entre nous, toutes les souffrances offertes, sont pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de nos frères. Tout ce qui nous est donné à vivre est pour le Corps du Christ qui est l’Église. Nous demandons à notre Père la grâce de connaître Jésus de manière plus profonde encore !
Citation :
Nous demandons la grâce d’entrer dans la fidélité de Dieu pour nous élever dans le Christ.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Commentaire sur l'évangile de Luc, V, 39 (trad. SC 45, p. 197 rev.)
« Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée »
La main qu'Adam avait étendue pour cueillir les fruits de l'arbre défendu, le Seigneur l'a imprégnée de la sève salutaire des bonnes œuvres, afin que, desséchée par la faute, elle soit guérie par les bonnes œuvres. À cette occasion, le Christ prend à partie ses adversaires, qui par leurs fausses interprétations violaient les préceptes de la Loi ; ils jugeaient que le jour du sabbat il fallait faire relâche même des bonnes œuvres, alors que la Loi a préfiguré dans le présent l'aspect de l'avenir où à coup sûr c'est le mal qui ne travaillera plus, non le bien...
Tu as donc entendu les paroles du Seigneur : « Étends ta main ». Voilà le remède pour tous. Et toi qui crois avoir la main saine, prends garde que l'avarice, prends garde que le sacrilège ne la paralyse. Étends-la souvent : étends-la vers ce pauvre qui t'implore, étends-la pour aider le prochain, pour porter secours à la veuve, pour arracher à l'injustice celui que tu vois soumis à une vexation imméritée ; étends-la vers Dieu pour tes péchés. C'est ainsi qu'on étend la main ; c'est ainsi qu'elle guérit.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 11 Sep 2017 - 22:07
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 12 septembre 2017 :Le mardi de la 23e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 23ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Le Saint Nom de Marie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 2 : 6-15
« Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes »
Frères, menez votre vie dans le Christ Jésus, le Seigneur, tel que vous l’avez reçu. Soyez enracinés, édifiés en lui, restez fermes dans la foi, comme on vous l’a enseigné ; soyez débordants d’action de grâce. Prenez garde à ceux qui veulent faire de vous leur proie par une philosophie vide et trompeuse, fondée sur la tradition des hommes, sur les forces qui régissent le monde, et non pas sur le Christ. Car en lui, dans son propre corps, habite toute la plénitude de la divinité. En lui, vous êtes pleinement comblés, car il domine toutes les Puissances de l’univers. En lui, vous avez reçu une circoncision qui n’est pas celle que pratiquent les hommes, mais celle qui réalise l’entier dépouillement de votre corps de chair ; telle est la circoncision qui vient du Christ. Dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec lui et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l'a ressuscité d’entre les morts. Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes. Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait en raison des prescriptions légales pesant sur nous : il l’a annulé en le clouant à la croix. Ainsi, Dieu a dépouillé les Puissances de l’univers ; il les a publiquement données en spectacle et les a traînées dans le cortège triomphal du Christ.
– Parole du SEIGNEUR.
" LOUANGE AU ROI YAHVÉ "
Le psaume 145 (144 selon la numérotation greco-latine) attribué au roi David est un psaume "alphabétique" qui emprunte des éléments à plusieurs autres Psaumes. Dans la liturgie des Heures, le psaume 145 est psalmodié à l’office des lectures le dimanche de la troisième semaine (III) et aux Vêpres du vendredi de la quatrième semaine (IV). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 145 est chanté les 14ième, 18ième et 25 ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 31ième Dimanche du temps ordinaire et le 5ième Dimance de Pâques de l’année C.
Psaume 144 (145) : 1-2, 8-9, 10-11
R/ La bonté du Seigneur est pour tous. (Ps 144, 9a)
Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom toujours et à jamais ! Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. R/
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres. R/
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 12-19)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. C’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, dit le Seigneur. Alléluia. (cf. Jn 15, 16)
« Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres »
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.
Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
"En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu."
Jésus s’en alla dans la montagne pour prier en vue du choix de ces Douze Apôtres. La prière naît en nous pour écouter Jésus qui nous manifeste la volonté de Dieu. La prière est un don de Dieu qui demande à être accueilli. C’est l’œuvre de Dieu qui nous donne un engagement et une continuité dans notre vie. La prière de Jésus, dans la paternité de Dieu et dans la communion de l’Esprit Saint, s’est prolongée dans un Don fidèle, jusqu’au Jardin des Oliviers et à la Croix. Nous voulons être fidèles à la prière dans un monde fermé à Dieu qui ne nous aide pas. L’espérance de sa rencontre, dans l’amitié avec Jésus, nous conduit à une relation filiale avec notre Père des cieux. Jésus choisit ses apôtres dans cette relation d’amour avec son Père. L’appel de Dieu pour les Apôtres est fait dans une communion d’Amour avec notre Père. Elle manifeste que nous sommes un Peuple d’appelés. Nous demandons la grâce d’être renouvelés fondamentalement dans notre prière et dans notre appel. C’est dans la tendresse, la bonté et la beauté que Dieu nous regarde. Notre corps, notre cœur, notre esprit, toutes les dimensions de notre être, sont créés pour aimer Dieu.
"Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Notre liberté humaine honore ou non ce qu’elle éprouve devant l’appel de Jésus. La prière de Jésus sur la montagne nous indique combien est important notre Salut et celui de l’humanité. Jésus nous fait entrer de plus profondément dans la mission reçue du Père. Le jour venu, il va appeler des hommes, pour être avec lui, pour prolonger son action de Salut dans le monde. Un nouvel univers s’ouvre devant nous. Jésus, dans sa liberté, se lie à ces hommes appelés, pour que d’autres personnes soient touchés. Les Apôtres sont remplis de faiblesses et d’incertitudes. Avec Jésus, ils seront capables de porter la bonne nouvelle au monde. Ils descendent de la montagne avec lui, à la rencontre de tous. Ils sont dans le choix posé par Jésus qui a passé la nuit en prière avec son Père. Nous sommes, nous aussi, appelés par Dieu. Notre vie sur la terre se vit dans une grande espérance. Nous portons en nous les germes de la vie éternelle et nous voulons les laisser s’épanouir de plus en plus en nous.
« Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé."
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. A la suite de Jésus, nous entrons dans une relation intense avec Dieu. Notre prière va devenir constante, pleine de confiance, capable d’éclairer notre vie. Nous demandons à Jésus la grâce de communiquer avec ceux qui nous sont proches, avec ceux que nous rencontrons sur notre route. Jésus est la lumière de notre existence. Notre vie, donnée par Dieu, nous voulons la vivre avec le Christ Jésus. Il nous a donné sa vie que nous recevons dans l’Eucharistie. C’est une vie d’amour, une « vie divine » sur la terre. Nous ne nous appartenons plus, nous appartenons au Christ. Si nous tombons, nous pouvons nous relever et nous jeter dans le cœur de Jésus qui pardonne tout. Le Christ est dans notre cœur et nous croyons en Lui, Il est dans notre vie et nous espérons en Lui. S’il nous arrive à vivre des situations difficiles, Il est là, déjà victorieux.
Citation :
Nous demandons à Dieu la grâce d’être renouvelés dans notre vocation.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Commentaire sur l'évangile de Luc, 5, 42s (trad. SC 45, p. 198 rev.)
« Il passa la nuit à prier Dieu »
Le Seigneur prie : non afin d'implorer pour lui, mais afin d'obtenir pour moi. Bien que le Père ait mis toutes choses à la disposition du Fils, le Fils cependant, pour réaliser pleinement sa condition d'homme, juge à propos d'implorer le Père pour nous, car il est notre avocat. Ne dressez pas des oreilles insidieuses, vous figurant que le Christ demande par faiblesse, pour obtenir ce qu'il ne peut pas accomplir, lui qui est l'auteur de tout pouvoir. Maître en obéissance, le Christ nous façonne par son exemple aux préceptes de la vertu. « Nous avons, est-il dit, un avocat auprès du Père » (1Jn 2,1) : s'il est avocat, il doit s'interposer pour mes péchés. Ce n'est donc pas par faiblesse mais par bonté qu'il implore. Vous voulez savoir à quel point tout ce qu'il veut, il le peut ? Il est à la fois avocat et juge ; en l'un réside une charge de compassion, en l'autre l'insigne du pouvoir. « Et il passa la nuit à prier Dieu » : il vous donne un exemple, il vous trace un modèle à imiter.
Que faut-il faire pour votre salut quand pour vous le Christ passe la nuit en prière ? Qu'est-ce qu'il convient de faire quand vous voulez entreprendre un devoir de piété, alors que le Christ, au moment d'envoyer ses apôtres, a prié et a prié seul ? Nulle part ailleurs, si je ne me trompe, on ne trouve qu'il ait prié avec les apôtres ; partout il implore seul. C'est que le dessein de Dieu ne peut pas être saisi par des désirs humains, et personne ne peut avoir part à la pensée intime du Christ. Voulez-vous savoir d'ailleurs que c'est bien pour moi et non pour lui, qu'il a prié ? « Il appela ses disciples et il en choisit douze » pour les envoyer, semeurs de la foi, propager le secours et le salut des hommes dans le monde entier.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 12 Sep 2017 - 22:32
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 13 septembre 2017 :Le mercredi de la 23e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 23ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Jean Chrysostome
Première Lecture : Lecture de la Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3 : 1-11
« Vous êtes passés par la mort avec le Christ en Dieu. Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre »
Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.
En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. Voilà ce qui provoque la colère de Dieu contre ceux qui lui désobéissent, voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque, vous aussi, vous viviez dans ces désordres. Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance. Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.
– Parole du SEIGNEUR.
" LOUANGE AU ROI YAHVÉ "
Le psaume 145 (144 selon la numérotation greco-latine) attribué au roi David est un psaume "alphabétique" qui emprunte des éléments à plusieurs autres Psaumes. Dans la liturgie des Heures, le psaume 145 est psalmodié à l’office des lectures le dimanche de la troisième semaine (III) et aux Vêpres du vendredi de la quatrième semaine (IV). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 145 est chanté les 14ième, 18ième et 25 ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 31ième Dimanche du temps ordinaire et le 5ième Dimance de Pâques de l’année C.
Psaume 144 (145) : 2-3, 10-11, 12-13ab
R/ La bonté du Seigneur est pour tous. (Ps 144, 9a)
Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n’est pas de limite. R/
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits. R/
Ils annonceront aux hommes tes exploits, la gloire et l’éclat de ton règne : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 20-26)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! Alléluia. (Mt 5, 12)
« Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches »
En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »
« Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. »
Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Tout ce qui fait le malheur des hommes, la déception des humains, la désespérance et la mort, Jésus nous en a libérés. « Le prince de ce monde » est détrôné par Jésus qui a pris sur lui toutes les contradictions, les situations d’échec, les blessures, les brisures, la descente aux enfers, jusqu’à la mort même. Unis à Jésus, tous les événements douloureux de notre vie, les lieux de contradiction continuent l’œuvre de salut. Certes, il nous faut nous défendre de tout ce qui fait souffrir l’humanité et l’avilit, nous le faisons dans le Christ. « La croix est folie pour les Juifs, scandale pour les Grecs, elle est pour nous sagesse de Dieu, » dira l’apôtre Paul ! Elle est sagesse pour celui qui se met à la suite de Jésus. Mais cela restera pour notre raison humaine une folie et un scandale. Suivre Jésus dans son chemin de croix, c’est d’abord demeurer dans son amour. « Heureux, vous les pauvres, » dit Jésus, le Règne de Dieu est à vous. Notre richesse est le règne de l’amour de Dieu qui s’accomplit en nous. La pauvreté nous ouvre le cœur aux dons de Dieu, elle est source de vraie joie. Dans son immense amour pour nous, Jésus est devenu notre Sauveur par sa Croix, nous pouvons le suivre sur le chemin de salut de nos frères ! Notre origine est vraiment dans le cœur de Dieu.
« Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. »
La paternité du Père enveloppe tous ses enfants de tendresse, il les garde en tout. Jésus qui demeure toujours en son Père accomplit la mission qui lui est donnée. L’Esprit Saint le soutient et lui donne d’accomplir la mission de nous sauver. Jésus descend sur la terre, jusque dans les enfers, pour nous ouvrir le chemin du retour vers son Père. Notre appel rejoint l’appel de Jésus qui vient nous chercher des profondeurs de notre misère. Heureux, si nous savons pleurer avec ceux qui pleurent. Quand le sourire de Dieu aura triomphé de toutes nos peurs, nous goûterons auprès de lui la joie des cœurs libres. La joie de ceux qui aiment et qui se savent aimés célèbre les béatitudes de Jésus. Le chemin de Jésus est un chemin de Croix qui nous ouvre à la vie du Père. Jésus a guéri et illuminé dans notre vie tout ce qui était douloureux. Il est entré dans le mystère d’iniquité du menteur pour nous en libérer par son humanité clouée sur le bois aux yeux de tous ! C’est l’offrande de nous mêmes à Jésus qui lui permet de faire en nous sa volonté.
"Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. Ils sont malheureux parce qu’ils tiennent déjà leur récompense, dit Jésus. Est « riche du monde, » celui qui n’attend plus rien de Dieu. Il a refermé les mains sur son avoir. Il a mis « toute sa consolation » dans une sécurité matérielle. Le malheur est de n’avoir plus en soi un espace pour le désir que seul Dieu peut combler. Cette blessure de l’espérance n’est guérie que par Dieu seul, en ravivant notre espérance. Jésus avait des amis parmi les gens fortunés : Matthieu et Zachée étaient riches, Marthe et Marie avaient des ressources, et Jeanne, qui suivait la troupe des disciples, était l’épouse de Kouza, l’intendant d’Hérode. Pour nous sauver, Jésus a été considéré « comme » maudit de Dieu même. Il nous invite à prendre à cœur le salut de nos frères. Jésus veut nous donner une surabondance d’amour en nous redonnant une espérance. Si nous demeurons dans l’amour de Jésus, les souffrances offertes, les contradictions acceptées ont du prix aux yeux de Dieu. Elles deviennent un « chemin de croix » qui donne vie. « Bienheureux êtes-vous » dit Jésus !
Citation :
Nous demandons la grâce d’être les amis de la croix de Jésus pour que nous nous portions les uns les autres dans l’amour.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Bienheureux Paul VI, pape de 1963-1978 Exhortation apostolique « Sur la joie chrétienne » (trad. DC 1677 1/6/75, p. 503)
« Regardant ses disciples, Jésus dit : 'Heureux vous les pauvres : le Royaume de Dieu est à vous' »
Il importe de bien saisir le secret de la joie insondable qui habite Jésus et qui lui est propre... Si Jésus rayonne une telle paix, une telle assurance, une telle allégresse, une telle disponibilité, c'est à cause de l'amour ineffable dont il se sait aimé de son Père. Lors de son baptême sur les bords du Jourdain, cet amour, présent dès le premier instant de son incarnation, est manifesté : « Tu es mon Fils bien-aimé ; tu as toute ma faveur » (Lc 3,22). Cette certitude est inséparable de la conscience de Jésus. C'est une présence qui ne le laisse jamais seul (Jn 16,32). C'est une connaissance intime qui le comble : « Le Père me connaît et je connais le Père » (Jn 10,15). C'est un échange incessant et total : « Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi » (Jn 17,10)... « Tu m'as aimé avant la fondation du monde » (Jn 17,24). Il y a là une relation incommunicable d'amour, qui se confond avec son existence de Fils et qui est le secret de la vie trinitaire : le Père y apparaît comme celui qui se donne au Fils, sans réserve et sans intermittence, dans un élan de générosité joyeuse, et le Fils, celui qui se donne de la même façon au Père, avec un élan de gratitude joyeuse, dans l'Esprit Saint.
Et voilà que les disciples, et tous ceux qui croient dans le Christ, sont appelés à participer à cette joie. Jésus veut qu'ils aient en eux-mêmes sa joie en plénitude (Jn 17,13) : « Je leur ai révélé ton nom et le leur révélerai, pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi aussi en eux » (Jn 17,26).
La joie de demeurer dans l'amour de Dieu commence dès ici-bas. C'est celle du Royaume de Dieu. Mais elle est accordée sur un chemin escarpé, qui demande une confiance totale dans le Père et dans le Fils, et une préférence donnée au Royaume. Le message de Jésus promet avant tout la joie, cette joie exigeante ; ne s'ouvre-t-il pas par les Béatitudes ? « Heureux, vous les pauvres, car le royaume des cieux est à vous. Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ».
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 13 Sep 2017 - 22:22
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Prière d’invocation à la Sainte Croix de Jésus-Christ
Dieu tout puissant qui avez souffert la mort à l'arbre patibulaire pour tous nos péchés, soyez avec moi. Sainte-Croix de Jésus-Christ, ayez pitié de moi. Sainte-Croix de Jésus-Christ soyez mon espoir. Sainte-Croix de Jésus-Christ, repoussez de moi toute arme tranchante. Sainte-Croix de Jésus-Christ, versez en moi tout bien. Sainte-Croix de Jésus-Christ, détournez de moi tout mal. Sainte-Croix de Jésus-Christ, faîtes que je parvienne au chemin du Salut. Sainte- Croix de Jésus-Christ repoussez de moi toute atteinte de mort. Sainte-Croix de Jésus Christ préservez moi des accidents corporels et temporels. Que j'adore la Sainte Croix de Jésus-Christ a jamais. Jésus de Nazareth crucifié, ayez pitié de moi. Faites que l'esprit malin et nuisible fuie de moi. dans tous les siècles des siècles, amen.
(Trouvée en l'an 802 dans le tombeau de Jésus-Christ et envoyée par le Saint Pape Léon III (795-816) à l'Empereur Charlemagne quand il partit avec son armée pour combattre les ennemis de Saint Michel en France.)
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 23ème Semaine du Temps Ordinaire — Fête de La Croix Glorieuse
Première Lecture : Lecture du Livre des Nombres 21 : 4b-9
« Celui qui regardait vers le serpent de bronze restait en vie ! »
En ces jours-là, en chemin à travers le désert, le peuple perdit courage. Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! » Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël. Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! » Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie !
– Parole du SEIGNEUR.
" LES LEÇONS DE L'HISTOIRE D'ISRAËL"
Le psaume 78 (77 selon la numérotation gréco-latine), attribué à Asaph, est une méditation didactique, inspirée du Deutéronome, sur l'histoire d'Israël, les fautes de la nation et leur châtiment. Le psaume 78 (77) met en relief la responsabilité d'Ephraïm, ancêtre des Samaritains, l'éléction de Juda et le choix de David.
Psaume 77 (78) : 3-4a.c, 34-35, 36-37, 38ab.39
R/ N’oubliez pas les exploits du Seigneur !
Nous avons entendu et nous savons ce que nos pères nous ont raconté ; nous le redirons à l’âge qui vient, les titres de gloire du Seigneur. R/
Quand Dieu les frappait, ils le cherchaient, ils revenaient et se tournaient vers lui : ils se souvenaient que Dieu est leur rocher, et le Dieu Très-Haut, leur rédempteur. R/
Mais de leur bouche ils le trompaient, de leur langue ils lui mentaient. Leur cœur n’était pas constant envers lui ; ils n’étaient pas fidèles à son alliance. R/
Et lui, miséricordieux, au lieu de détruire, il pardonnait. Il se rappelait : ils ne sont que chair, un souffle qui s’en va sans retour. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 3 : 13-17)
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons : par ta Croix, tu as racheté le monde. Alléluia.
« Il faut que le Fils de l’homme soit élevé »
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
"Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme."
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. La fête de la Croix glorieuse que nous célébrons nous invite à contempler la Croix et la mort de Jésus comme une source de vie, une source de guérison pour chacun de nous. C’est un paradoxe difficilement compréhensible pour beaucoup. La foi nous donne à contempler l’horreur du supplice de la croix pour y découvrir l’étonnante « vie qui surgit de cet arbre qui donnait la mort. » La croix est glorieuse ! Comment peut se faire la transformation d’un instrument qui donne mort, en un lieu où surgit une source de vie ? Car la croix que nous contemplons est un instrument de supplice, le lieu de la souffrance du Christ ! En célébrant « l’exaltation de la Croix, » nous célébrons Jésus qui a été élevé jusqu’à la Gloire du Père par le don total qu’il a fait de lui-même pour notre salut. La « Croix glorieuse » nous fait contempler la victoire de Jésus sur les forces du mal, sur la mort. Elle devient le signe de la réconciliation définitive entre Dieu et l’humanité, le signe de la victoire de la Vie sur la mort. La vie éternelle, c’est l’Amour infini de Dieu que nous accueillons par la foi. C’est dans la nuit de la Foi que se réalise le mystère de la Compassion de Marie que nous rejoignons au pied de la Croix ou Jésus est élevé. Quand nous sommes dans la détresse, nous avons besoin les uns des autres. Nous faisons mémoire de la croix glorieuse de Jésus auprès de tous ceux, qui, de part le monde, subissent la persécution. Nous nous tournons vers ceux qui sont « saisis » par la souffrance et nous demandons pour eux la patience et la persévérance de Jésus !
"Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle."
L’exaltation de Jésus crucifié est la conséquence de son abaissement. Le Verbe de Dieu, qui partageait la gloire du Père, a préféré abandonner cette plénitude, pour se cacher dans notre humanité. Dans l’Incarnation du Verbe se manifeste l’amour de Jésus pour nous, et l’amour de son Père qui nous le donne. La transformation de la mort en vie, de la croix comme supplice en source de Vie, s’opère par l’acte d’amour qui animait Jésus et son Père, alors qu’il traversait les épreuves de sa passion. La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix nous invite à méditer sur le lien profond qui unit la célébration Eucharistique et le mystère de la Croix. Chaque messe est la célébration sacramentelle du mystère pascal de Jésus. Elle rend actuel le sacrifice rédempteur du Christ. L’Eucharistie nous rappelle quotidiennement que notre salut jaillit de ce mystérieux échange, dans lequel le Fils de Dieu épouse la mort pour nous donner gratuitement part à sa vie divine. Le processus de transformation du pain et du vin dans le Corps et le Sang de Jésus, la pâque, réalise la transformation de la violence inhumaine en don d’amour. Ce processus de transformation n’a été possible que parce que Jésus est entrer dans le mystère d’amour de son Père et répondre par son amour à la violence qui lui a été faite. Le message de la Croix glorieuse, de la victoire définitive du Christ sur le Mal, sur le péché, le mensonge, et toutes les forces de mort, vient résonner dans notre cœur comme un appel à se dépasser, un appel à croire qu’avec le Christ, tout est possible à Dieu.
"Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé."
C’est « l’explosion intime du bien, » qui est vainqueur du mal, elle peut engendrer la chaîne des transformations qui, peu à peu, changeront le monde. Jésus, dans l’Eucharistie, dit oui à la volonté de Dieu qui lui demande de donner sa vie pour ses frères et sœurs. C’est par amour du Père et de l’humanité que Jésus dit un oui crucifiant. L’obéissance eucharistique, dans l’amour et dans l’action de grâces, est un oui au Père. Par ce oui d’obéissance amoureuse, Jésus nous demande de faire jaillir la vie. Quand Jésus nous dit de faire ceci en mémoire de lui, c’est moins la répétition d’un rite, que l’entrée dans son obéissance confiante envers son Père. Suivre Jésus pour accomplir notre vocation de baptisé peut être crucifiant. Nous devons voir les épreuves que nous traversons comme autant d’occasions à entrer davantage dans la dynamique du don et de l’amour. La vie peut jaillir de nos croix unies à Jésus, comme elle jaillit de la Croix de Jésus, que nous appelons la Croix glorieuse. Nous entrons, par la Croix de Jésus, dans le mystère de l’Amour. La porte d’accès à cet amour constitue un formidable message d’Espérance.
Citation :
Nous demandons la grâce de vivre de l’immense amour de Jésus.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Homélie sur « Père, si c'est possible » (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 72)
« Dieu a tant aimé le monde »
C'est la croix qui a réconcilié les hommes avec Dieu, qui a fait de la terre un ciel, qui a réuni les hommes aux anges. Elle a renversé la citadelle de la mort, détruit la puissance du démon, délivré la terre de l'erreur, posé les fondements de l'Église. La croix, c'est la volonté au Père, la gloire du Fils, la jubilation de l'Esprit Saint...
La croix est plus éclatante que le soleil, plus brillante que ses rayons, car, lorsque le soleil s'obscurcit, c'est alors que la croix scintille (Mt 27,45) ; le soleil s'obscurcit non en ce sens qu'il disparaît, mais qu'il est vaincu par la splendeur de la croix. La croix a déchiré l'acte de notre condamnation (Col 2,14), elle a brisé les chaînes de la mort. La croix est la manifestation de l'amour de Dieu : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas ».
La croix a ouvert le paradis, elle y a introduit le malfaiteur (Lc 23,43) et elle a ramené au Royaume des cieux le genre humain voué à la mort.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 14 Sep 2017 - 22:46
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
"Ô Marie, Mère de Jésus et notre mère, Qui, au Calvaire, avez partagé si courageusement La Passion de Notre Sauveur,
Ô Marie, qui savez si bien réconforter les âmes douloureuses, Accueillez maternellement vos enfants Qui viennent vous implorer.
Mère du bon conseil, guidez-nous Dans nos résolutions et nos efforts.
Mère sans tache, inspirez-nous l'horreur du péché. Etoile du matin, fortifiez notre confiance.
Salut des infirmes, soutenez notre faiblesse. Vierge fidèle, apprenez-nous la vraie charité.
Consolatrice des affligés, aidez-nous A offrir généreusement toutes nos épreuves.
Secours des chrétiens, faites de tous vos enfants Une grande famille fraternelle et accueillante.
Reine des apôtres, donnez-nous une âme missionnaire. Reine des martyrs, soutenez ceux qui donnent leur vie
Pour le règne de Dieu.
Reine de la paix, donnez la paix à notre monde, priez pour nous.
Ainsi soit-il "
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 23ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Notre-Dame des Douleurs
Première Lecture : Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 1 : 1-2.12-14
« Celui qui regardait vers le serpent de bronze restait en vie ! »
Paul, apôtre du Christ Jésus par ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance, à Timothée, mon véritable enfant dans la foi. À toi, la grâce, la miséricorde et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur. Je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère, moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent. Mais il m’a été fait miséricorde, car j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi ; la grâce de notre Seigneur a été encore plus abondante, avec la foi, et avec l’amour qui est dans le Christ Jésus.
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVE, MA PART D’HÉRITAGE"
Le psaume 16 (15 selon la numérotation grecque) est une hymne attribuée à David. Il fait partie des psaumes de confiance, et d'après le vocabulaire employé, il pourrait dater du temps de David ou du prophète Jérémie. Ce psaume apparaît dans le Nouveau Testament : il est cité deux fois explicitement dans le livre des actes des apôtres.
Psaume 15 (16) : 1-2a.5, 7-8, 11
R/ Seigneur, mon partage et ma coupe !
Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. » R/
Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. R/
Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 19 : 25-27
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Bienheureuse Vierge Marie ! Près de la croix du Seigneur, sans connaître la mort elle a mérité la gloire du martyre. Alléluia.
« Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, la tendre Mère, en contemplant son divin Fils tourmenté ! » (Stabat Mater.)
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
"Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine."
Après avoir fêté la Croix glorieuse de Jésus, nous vivons la « fête » de Marie, la femme des douleurs. Marie, la mère de Jésus, ne dit pas un mot ! C’est toute sa vie donnée qui est là, dans le silence du Magnificat de l’Immaculée. C’est avec force que s’exprime tout ce qu’elle à dit dans l’Evangile, « faites tout ce qu’il vous dira. » Nous entendons la souffrance de cette mère qui assiste au supplice et à l’agonie de son fils. Marie est démunie, sans prise sur ce qui se passe. Elle est bouleversée au plus profond d’elle-même, au point de ne plus pouvoir exprimer le moindre mot, même à l’égard de celui qui est l’unique de sa pensée. Marie, à la croix, vivra ce que nous-mêmes connaissons, lorsqu’en totale incapacité de changer quoi que ce soit à la situation de l’aimé souffrant, nous ne pouvons qu’un « être là » immobile. Ce vécu de Marie est Évangile, Parole inespérée qui lui est adressée de la part de Jésus pour lequel elle est en souffrance. Si Jésus nous sauve par sa Passion, Marie participe au salut de l’humanité avec Jésus, par sa Compassion. Jésus dans sa Passion, ouvre pour chacun de nous un chemin de salut. Par son immense amour, il a vaincu la mort, il est venu à bout de la haine, il a pris sur lui toute maladie. Marie, Notre-Dame des sept douleurs, participe aux souffrances de Jésus pour le salut du monde. Jésus, dans son amour, a fait don de sa mère au disciple, à l’Eglise et à l’humanité.
"Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils."
Jésus, s’adressant à sa mère et au disciple qu’il aimait, leur fait un Don si merveilleux, en lui, il leur donne d’aimer. Cette Parole si forte brise l’inacceptable qui serait de ne plus pouvoir aimer. Marie, atteinte dans sa chair par la souffrance, malgré les prétentions de la mort, sera aimée, elle pourra aimer. Nous connaissons ce sentiment, lorsque l’histoire s’arrête et que tout devient solitude, la vie pourra-t-elle être de nouveau habitée ? La maternité de Marie envers l’humanité avait déjà été annoncée, elle est maintenant clairement précisée et établie. Marie, la Mère du Christ, se trouve dans le rayonnement du mystère pascal de Jésus. Le Concile n’hésite pas à appeler Marie « Mère du Christ et Mère des hommes. » Marie, dans ses douleurs, manifeste le mystère du Salut en Jésus Christ, l’enfantement de l’Église ! La femme donne la vie à nouveau, par la maternité de son cœur virginal : « Vois : ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. » Il nous faut méditer toutes les souffrances de Marie pour trouver la force de vivre celles qui nous arrivent aujourd’hui, parce que nous ne sommes pas épargnés : « Ton cœur sera transpercé comme par une épée. »
"Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui."
C’est A la croix est vécu le salut pour Marie, elle nous aide à vivre nos souffrances unies aux douleurs de Jésus. C’est l’enfantement d’un monde nouveau. Toutes les douleurs de l’humanité sont contenues dans la Passion de Jésus, elles sont aussi portées par les douleurs de la femme qui enfante avec Lui un monde nouveau. La Croix glorieuse est avant tout un mystère de vie ! C’est aussi le mystère de la Mère des douleurs. Jean, « reçoit parmi ses biens personnels » la Mère de Jésus et l’introduit dans tout l’espace de sa vie : « Il l’accueillit chez lui. » Il entre dans le rayonnement de l’amour maternel avec lequel Marie prend soin de son Fils. Au pied de la Croix s’exerce la maternité de Marie, selon l’Esprit. La naissance d’un monde nouveau est ouverte par le Nouvel Adam et par la nouvelle Eve. Les douleurs du Christ contiennent les douleurs de la mère. Une brèche est ouverte dans nos enfers, ce que nous avons à vivre, de difficile, peut devenir source de vie, enfantement d’un monde nouveau. La présence de Marie dans l’Eglise est l’accueil du don que Jésus fait sur la croix. Marie accomplit l’ultime volonté de Jésus, dans la cohérence du oui de l’Annonciation. Maintenant elle dit oui à la parole de Jésus « voici ton fils, » et elle accomplit la tâche maternelle de veiller sur les disciples avec la grâce nécessaire.
Citation :
Nous demandons la grâce d’accueillir Marie comme Jean l’a accueillie.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien 4ème Sermon pour l'Assomption (trad. cf. Pain de Cîteaux 8, p. 105 et SC 202, p. 459)
« À partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui »
Quand Jésus s'est mis à parcourir les villes et les villages pour annoncer la Bonne Nouvelle (Mt 9,35), Marie l'accompagnait, inséparablement attachée à ses pas, suspendue à ses lèvres dès qu'il ouvrait la bouche pour enseigner. À tel point que ni la tempête de la persécution ni l'horreur du supplice n'ont pu lui faire abandonner la compagnie de son Fils, l'enseignement de son Maître. « Près de la croix de Jésus se tenait Marie, sa mère ». Vraiment, elle est mère, celle qui n'abandonnait pas son Fils, même dans les terreurs de la mort. Comment aurait-elle pu être effrayée par la mort, elle dont « l'amour était fort comme la mort » (Ct 8,6) et même plus fort que la mort. Oui, elle se tenait debout près de la croix de Jésus et la douleur de cette croix la crucifiait dans son cœur elle aussi ; toutes les plaies dont elle voyait blessé le corps de son Fils étaient autant de glaives qui lui transperçaient l'âme (Lc 2,35). C'est donc à juste titre qu'elle est proclamée Mère ici et qu'un protecteur bien choisi est désigné pour prendre soin d'elle, car c'est ici surtout que se manifestent l'amour parfait de la mère à l'égard du Fils et la vraie humanité que le Fils avait reçue de sa mère...
Jésus « l'ayant aimée, il l'aima jusqu'à la fin » (Jn 13,1). Non seulement la fin de sa vie a été pour elle, mais aussi ses derniers mots : achevant pour ainsi dire de dicter son testament, Jésus a confié le soin de sa mère à son plus cher héritier... Pierre, pour sa part, a reçu l'Église, et Jean, Marie. Cette part revenait à Jean comme un signe de l'amour privilégié dont il était l'objet, mais aussi à cause de sa chasteté... Car il convenait que personne d'autre ne rende ses services à la mère du Seigneur que le disciple bien-aimé de son Fils... Et par cette disposition providentielle, le futur évangéliste pourrait s'entretenir familièrement de tout avec celle qui savait tout, elle qui, depuis le commencement, observait attentivement tout ce qui concernait son Fils, qui « conservait avec soin toutes ces choses et les méditait dans son cœur » (Lc 2,19).
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 15 Sep 2017 - 23:07
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 16 septembre 2017 :Le samedi de la 23e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
23ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Corneille, Pape, et Saint Cyprien, Évêque
Première Lecture : Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 1 : 15-17
« Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs »
Bien aimé, voici une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs. Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience, pour donner un exemple à ceux qui devaient croire en lui, en vue de la vie éternelle.
Au roi des siècles, Dieu immortel, invisible et unique, Honneur et gloire pour les siècles des siècles ! Amen.
– Parole du SEIGNEUR.
" AU DIEU DE GLOIRE ET DE PITIÉ"
Le psaume 113 (112 selon la numérotation gréco-latine) est un hymne qui commence le "Hallel" (du psaume 113 au psaume 118) que les Juifs récitaient pour les grandes fêtes, notamment au repas pascal (Cf. Mathieu 26, 30). Ce Psaume est une invitation à la louange et à l'action de grâces.
Psaume 112 (113) : 1-2, 3-4, 5a.6-7
R/ Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! ou :Alléluia ! (Ps 112, 2)
Louez, serviteurs du Seigneur, louez le nom du Seigneur ! Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! R/
Du levant au couchant du soleil, loué soit le nom du Seigneur ! Le Seigneur domine tous les peuples, sa gloire domine les cieux. R/
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 43-49
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui. Alléluia. (Jn 14, 23)
« Pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
"Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit."
Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. Notre humanité est capable de recevoir et d’agir avec la grâce de Dieu. Mais elle est complexe, car elle est également déchue. Nous pouvons faire de grandes choses mais nous sommes portés au péché qui est le fruit pourri d’un arbre malsain, de par le passé. La création obéit à la nature qui lui a été donnée par Dieu. Nous avons le choix de coopérer dans la direction et la bonté de notre vie. Notre foi exige dans notre vie une action qui soit en vérité et en lumière pour porter de bons fruits. Il nous faut prendre des mesures positives pour porter un bon fruit en participant activement à la grâce de Dieu. Le fond de notre nature est bon, et nous sommes capables de produire de beaux fruits. Habités par la présence de Dieu nous sommes orientés vers le bien. Au cœur même de nos détresses, nous faisons confiance à ce qui surgit en nous, comme un appel à la vie. Notre vie contient une promesse de bénédiction qui nous aide à devenir davantage ce que nous sommes dans le grand projet de Dieu.
"L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Le projet de Dieu nous dépasse, nous sommes invités à la confiance. Nous découvrons, en avançant dans la vie, des forces de résistance pour adhérer au mystère de Jésus. La mise en pratique des promesses des béatitudes nous parait parfois bien difficile. Nous pouvons nous trouver sans confiance et sans goût pour avancer. L’expérience nous donne, à travers un cheminement patient et humble, de recevoir la parole, et de la mettre en pratique. La Parole de Jésus nous aide à recommencer sans cesse. Par le baptême, nous avons été greffés en lui et nous avons repris vie. Notre vie reprend alors une réelle consistance qui nous éclaire et nous réconforte. Nous voulons mener avec Jésus une vie cachée aux yeux du monde, une vie en profondeur. Portant le désir de manifester Jésus qui nous a aimé, nous lui rendons grâce pour tout ce qu’il nous a donné. Notre vie reprend Corps dans le Christ et l’amour que Dieu nous donne de porter de bons fruits.
"Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble."
Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. » Nous voulons construire notre vie sur une base solide. Nous ne pouvons pas espérer trouver notre salut en approuvant simplement ce que Jésus nous révèle et attendre qu’il fasse tout pour nous. Nous allons travailler avec lui : « Il a creusé très profond, » par sa Croix. A travers les tribulations, c’est par une succession d’efforts, que peu à peu, nous sommes conduits à une meilleure connaissance de nous-mêmes. Nous demandons d’être sans cesse avec Jésus dans une relation plus simple et plus vraie. C’est le chemin qui nous rend capable d’être simplement ce nous sommes, comme nous sommes, pour marcher en vérité avec lui. Creuser très profond nous fait rejoindre notre pauvreté. Nous laissons notre être se tourner vers Jésus, prendre appui sur notre foi pour pénétrer davantage son mystère. Mu par l’Esprit Saint qui travaille au milieu de nos épreuves nous bâtissons notre maison sur le roc.
Citation :
Nous demandons à Dieu la grâce de grandir en espérance, rendant grâce pour tout ce qu’il a déjà fait et qu’il continue à faire en nous.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.55)
« Chaque arbre se reconnaît à son fruit »
S'il y a une chose qui nous assurera toujours le Ciel, c'est bien les actes de charité et de générosité dont nous aurons rempli nos existences. Saurons-nous jamais quel bien peut apporter un simple sourire ? Nous proclamons combien Dieu accueille, comprend, pardonne. Mais en sommes-nous la preuve vivante ? Voit-on en nous cet accueil, cette compréhension et ce pardon, vivants ? Soyons sincères dans nos relations les uns avec les autres ; ayons le courage de nous accepter les uns les autres comme nous sommes. Ne soyons pas étonnés ou soucieux de nos échecs ni de ceux des autres ; voyons plutôt le bien qui est en chacun de nous ; trouvons-le, car chacun de nous a été créé à l'image de Dieu.
N'oublions pas que nous ne sommes pas encore des saints, mais que nous nous efforçons de le devenir. Soyons donc extrêmement patients quant à nos fautes et à nos chutes. Ne te sers de ta langue que pour le bien des autres, « car ce que dit la bouche c'est ce qui déborde du cœur ». Il nous faut avoir quelque chose dans le cœur avant de pouvoir donner ; ceux dont la mission est de donner doivent d'abord grandir dans la connaissance de Dieu.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 16 Sep 2017 - 22:48
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 17 septembre 2017 : 24ème dimanche du Temps Ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
24ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Première Lecture : Lecture du Livre de Ben Sirac le Sage (Siracide) 27 : 30 – 28, 7
« Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis »
Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur ; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses péchés à lui ? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune ; qui donc lui pardonnera ses péchés ? Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas.
– Parole du SEIGNEUR.
" DIEU EST AMOUR"
Le psaume 103 (102 selon la numérotation greco-latine) est attribué au roi David. Dans la liturgie des Heures, le psaume 102 est chanté à l’office des lectures du dimanche de la deuxième semaine (II). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 102 (103) est chanté lors de la fête du Sacré-Cœur de l'anné A , les 7ième et 24ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 7ième Dimanche de Pâques de l’année B, le 8ième Dimanche du temps ordinaire de l’année B, le 3ième Dimanche de Carême de l’année C et le 7ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C.
Psaume 102 (103) : 1-2, 3-4, 9-10, 11-12
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. (Ps 102,
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! R/
Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse. R/
Il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. R/
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés. R/
Deuxième Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 14 : 7-9)
« Si nous vivons, si nous mourons, c’est pour le Seigneur »
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Frères, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint saint Matthieu 18, : 21-35
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
« Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois »
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’ Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ‘Rembourse ta dette !’ Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’ Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : ‘Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’ Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Pierre réfléchit au pardon, pardonner "jusqu’à sept fois," n’était pas si mal ! Il se montre généreux. Jésus, en multipliant le chiffre de Pierre par 10 et par 7, rend ce chiffre illimité. Ainsi le pardon ne peut être restreint par aucune limite. Nous savons que le premier mouvement de celui qui a subi un tort est le plus souvent de se venger. Jésus reprend la fidélité de Dieu : "Un bref instant je t’avais abandonnée mais sans relâche, avec tendresse, je vais te rassembler." (Isaïe). C’est avec une amitié sans fin que Dieu manifeste sa tendresse, qu’il nous rachète. Pour Jésus, l’amitié de Dieu est sans fin et sans limite. Notre malheur est de nous considérer comme les maîtres du monde et de faire tout tourner autour de nous comme si en nous étions le centre. Or le centre du monde c’est Dieu. Il nous faut, avec Pierre, opérer un décentrement pour nous mettre dans une attitude d’adoration fondamentale. Nous recevons tout de Dieu, et nous sommes heureux de nous recevoir nous-même de Dieu. Cet amour de Dieu est transformant, guérissant pour notre vie, il nous apprend le pardon.
"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Jésus illustre la miséricorde de Dieu par une parabole. Il a dû prendre cette histoire dans les coutumes d’alors. Il s’agit d’un chef oriental ou d’un romain qui gouverne un pays colonisé. Ce ministre avait une dette énorme : 10 000 talents : C’était ce qu’il fallait pour faire vivre une famille pendant 30 millions de jours. Devant le Créateur nous sommes devant le don de la vie et de l’amour, nous sommes toujours en dette. Mais l’amour est un don gratuit que rien ne peut acheter, il n’appelle que la reconnaissance. L’attitude de Dieu envers nous ne se base pas sur la justice, l’amour ne peut être que miséricordieux. Dans le cœur de Dieu, le pardon ne connaît pas d’attente ni de demi-mesure, il est immédiat et total.
"…Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » Devant la supplication de son compagnon qui lui devait cent pièces d’argent. "Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Le pardon est un geste d’amour qui nous transforme, il ne s’achète pas. Jésus nous dit que le temps de l’histoire qui nous est donnée est une grande remise des dettes. Ce n’est pas le temps du jugement et du châtiment. Nos dettes sont limitées et elles sont pardonnables. Jésus nous fait dire dans le Notre Père : "Pardonne-nous nos torts envers Toi comme nous-mêmes avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous." La pitié nous situe à notre juste place devant notre frère qui demande pardon pour pouvoir vivre. Un horizon de reconnaissance s’ouvre devant nous pour savourer les bonnes choses qui nous sont données. Cette parole est infiniment précieuse car celui qui l’a dit ne peut la dire sans se l’appliquer à lui-même. Pierre prend au sérieux le rôle qu’il va jouer dans la communauté. Dieu nous a disposés pour recevoir la grâce d’un tel don ! Il nous transforme à son image afin que nous devenions ce que nous sommes. Nous pouvons le rejoindre dans l’amour et nous répandre en amour en le laissant passer devant, établis dans l’amour.
Citation :
Nous demandons la grâce d’entendre pour que notre cœur soit rempli de bienveillance, de douceur, d’humilité, de tendresse, les uns vis-à-vis des autres.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
« Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon ? »
L'Église doit considérer comme un de ses principaux devoirs – à chaque étape de l'histoire, et spécialement à l'époque contemporaine – de proclamer et d'introduire dans la vie le mystère de la miséricorde, révélé à son plus haut degré en Jésus Christ. Ce mystère est, non seulement pour l'Église elle-même comme communauté des croyants, mais aussi en un certain sens pour tous les hommes, source d'une vie différente de celle qu'est capable de construire l'homme exposé aux forces tyranniques de la concupiscence qui sont à l'œuvre en lui. Et c'est au nom de ce mystère que le Christ nous enseigne à toujours pardonner. Combien de fois répétons-nous les paroles de la prière que lui-même nous a enseignée, en demandant : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12), c'est-à-dire à ceux qui sont coupables à notre égard.
Il est vraiment difficile d'exprimer la valeur profonde de l'attitude que de telles paroles définissent et inculquent. Que ne révèlent-elles pas à tout homme, sur son semblable et sur lui-même ! La conscience d'être débiteurs les uns envers les autres va de pair avec l'appel à la solidarité fraternelle que saint Paul a exprimé avec concision en nous invitant à nous « supporter les uns les autres avec charité » (Ep 4,2). Quelle leçon d'humilité est ici renfermée à l'égard de l'homme, du prochain en même temps que de nous-mêmes ! Quelle école de bonne volonté pour la vie en commun de chaque jour, dans les diverses conditions de notre existence !
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 17 Sep 2017 - 21:32
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 17 septembre 2017 : 24ème dimanche du Temps Ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
24ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Première Lecture : Lecture du Livre de Ben Sirac le Sage (Siracide) 27 : 30 – 28, 7
« Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis »
Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur ; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses péchés à lui ? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune ; qui donc lui pardonnera ses péchés ? Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas.
– Parole du SEIGNEUR.
" DIEU EST AMOUR"
Le psaume 103 (102 selon la numérotation greco-latine) est attribué au roi David. Dans la liturgie des Heures, le psaume 102 est chanté à l’office des lectures du dimanche de la deuxième semaine (II). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 102 (103) est chanté lors de la fête du Sacré-Cœur de l'anné A , les 7ième et 24ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 7ième Dimanche de Pâques de l’année B, le 8ième Dimanche du temps ordinaire de l’année B, le 3ième Dimanche de Carême de l’année C et le 7ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C.
Psaume 102 (103) : 1-2, 3-4, 9-10, 11-12
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. (Ps 102, 8.)
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! R/
Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse. R/
Il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. R/
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés. R/
Deuxième Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 14 : 7-9)
« Si nous vivons, si nous mourons, c’est pour le Seigneur »
Frères, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint saint Matthieu 18, : 21-35
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
« Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois »
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’ Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ‘Rembourse ta dette !’ Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’ Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : ‘Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’ Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Pierre réfléchit au pardon, pardonner "jusqu’à sept fois," n’était pas si mal ! Il se montre généreux. Jésus, en multipliant le chiffre de Pierre par 10 et par 7, rend ce chiffre illimité. Ainsi le pardon ne peut être restreint par aucune limite. Nous savons que le premier mouvement de celui qui a subi un tort est le plus souvent de se venger. Jésus reprend la fidélité de Dieu : "Un bref instant je t’avais abandonnée mais sans relâche, avec tendresse, je vais te rassembler." (Isaïe). C’est avec une amitié sans fin que Dieu manifeste sa tendresse, qu’il nous rachète. Pour Jésus, l’amitié de Dieu est sans fin et sans limite. Notre malheur est de nous considérer comme les maîtres du monde et de faire tout tourner autour de nous comme si en nous étions le centre. Or le centre du monde c’est Dieu. Il nous faut, avec Pierre, opérer un décentrement pour nous mettre dans une attitude d’adoration fondamentale. Nous recevons tout de Dieu, et nous sommes heureux de nous recevoir nous-même de Dieu. Cet amour de Dieu est transformant, guérissant pour notre vie, il nous apprend le pardon.
"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Jésus illustre la miséricorde de Dieu par une parabole. Il a dû prendre cette histoire dans les coutumes d’alors. Il s’agit d’un chef oriental ou d’un romain qui gouverne un pays colonisé. Ce ministre avait une dette énorme : 10 000 talents : C’était ce qu’il fallait pour faire vivre une famille pendant 30 millions de jours. Devant le Créateur nous sommes devant le don de la vie et de l’amour, nous sommes toujours en dette. Mais l’amour est un don gratuit que rien ne peut acheter, il n’appelle que la reconnaissance. L’attitude de Dieu envers nous ne se base pas sur la justice, l’amour ne peut être que miséricordieux. Dans le cœur de Dieu, le pardon ne connaît pas d’attente ni de demi-mesure, il est immédiat et total.
"…Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » Devant la supplication de son compagnon qui lui devait cent pièces d’argent. "Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Le pardon est un geste d’amour qui nous transforme, il ne s’achète pas. Jésus nous dit que le temps de l’histoire qui nous est donnée est une grande remise des dettes. Ce n’est pas le temps du jugement et du châtiment. Nos dettes sont limitées et elles sont pardonnables. Jésus nous fait dire dans le Notre Père : "Pardonne-nous nos torts envers Toi comme nous-mêmes avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous." La pitié nous situe à notre juste place devant notre frère qui demande pardon pour pouvoir vivre. Un horizon de reconnaissance s’ouvre devant nous pour savourer les bonnes choses qui nous sont données. Cette parole est infiniment précieuse car celui qui l’a dit ne peut la dire sans se l’appliquer à lui-même. Pierre prend au sérieux le rôle qu’il va jouer dans la communauté. Dieu nous a disposés pour recevoir la grâce d’un tel don ! Il nous transforme à son image afin que nous devenions ce que nous sommes. Nous pouvons le rejoindre dans l’amour et nous répandre en amour en le laissant passer devant, établis dans l’amour.
Citation :
Nous demandons la grâce d’entendre pour que notre cœur soit rempli de bienveillance, de douceur, d’humilité, de tendresse, les uns vis-à-vis des autres.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
« Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon ? »
L'Église doit considérer comme un de ses principaux devoirs – à chaque étape de l'histoire, et spécialement à l'époque contemporaine – de proclamer et d'introduire dans la vie le mystère de la miséricorde, révélé à son plus haut degré en Jésus Christ. Ce mystère est, non seulement pour l'Église elle-même comme communauté des croyants, mais aussi en un certain sens pour tous les hommes, source d'une vie différente de celle qu'est capable de construire l'homme exposé aux forces tyranniques de la concupiscence qui sont à l'œuvre en lui. Et c'est au nom de ce mystère que le Christ nous enseigne à toujours pardonner. Combien de fois répétons-nous les paroles de la prière que lui-même nous a enseignée, en demandant : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12), c'est-à-dire à ceux qui sont coupables à notre égard.
Il est vraiment difficile d'exprimer la valeur profonde de l'attitude que de telles paroles définissent et inculquent. Que ne révèlent-elles pas à tout homme, sur son semblable et sur lui-même ! La conscience d'être débiteurs les uns envers les autres va de pair avec l'appel à la solidarité fraternelle que saint Paul a exprimé avec concision en nous invitant à nous « supporter les uns les autres avec charité » (Ep 4,2). Quelle leçon d'humilité est ici renfermée à l'égard de l'homme, du prochain en même temps que de nous-mêmes ! Quelle école de bonne volonté pour la vie en commun de chaque jour, dans les diverses conditions de notre existence !
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 18 Sep 2017 - 0:02
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 18 septembre 2017 :Le lundi de la 24e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 24ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 2 : 1-8
« J’encourage à faire des prières pour tous les hommes à Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés »
Bien-aimé, j’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. Cette prière est bonne et agréable à Dieu notre Sauveur, car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. En effet, il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a aussi qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. Aux temps fixés, il a rendu ce témoignage, pour lequel j’ai reçu la charge de messager et d’apôtre – je dis vrai, je ne mens pas – moi qui enseigne aux nations la foi et la vérité. Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prient en élevant les mains, saintement, sans colère ni dispute.
– Parole du SEIGNEUR.
" SUPPLICATION ET ACTION DE GRÂCES "
Le psaume 28 (27 selon la numérotation grecque) est attribué à David. Dans la liturgie des Heures, le psaume 29 est chanté le vendredi de la première semaine (I) à l’office du milieu du jour.
Psaume 27 (28) : 1ab. 2, 7, 8-9
R/ Béni soit le Seigneur qui entend la voix de ma prière ! (Ps 27, 6)
Seigneur, mon rocher, c’est toi que j’appelle : ne reste pas sans me répondre, Entends la voix de ma prière quand je crie vers toi, quand j’élève les mains vers le Saint des Saints ! R/
Le Seigneur est ma force et mon rempart ; à lui, mon cœur fait confiance : il m’a guéri, ma chair a refleuri, mes chants lui rendent grâce. R/
Le Seigneur est la force de son peuple, le refuge et le salut de son messie. Sauve ton peuple, bénis ton héritage, veille sur lui, porte-le toujours. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint saint Luc 7 : 1-10
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Alléluia. (Jn 3, 16)
« Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
"Lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm."
Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave. Le centurion de l’armée romaine n’est pas de la communauté des Juifs, mais il s’adresse à Jésus pour son esclave. Nous entrons là dans l’amour de Dieu, dans la compréhension que toute personne humaine a de Dieu. Cette Parole nous manifeste que Jésus venu pour sauver toute l’humanité. Il n’est pas venu seulement pour le peuple juif, pour les religieux, il est le Seigneur de toute personne vivant en ce monde. Aussi toute personne éclairée par sa conscience peut se tourner vers Dieu et obtenir de Lui le salut. "Je n’ai pas trouvé un telle foi en Israël," dit Jésus à son propos. Cet homme bon envoie des juifs religieux qui sont en lien avec Jésus.
« Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. »
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » L’Église a si bien compris cette parole qu’elle la reprend avant la communion eucharistique : "Seigneur, je ne suis pas digne qui tu viennes chez moi, mais dis seulement une parole et je serai guéri." Nous retrouvons cette foi dans la puissance de Jésus qui vient nous sauver. Devant la maladie, la souffrance, la mort, ce cri de confiance vers Jésus peut nous sauver. Cet homme a une telle foi en Jésus, il a le sens que Dieu agit dans son serviteur. Il a entendu parler de Lui et il croit. "Je ne me suis même pas senti digne d’aller te voir," lui fait-il dire. Le cœur paisible, il envoie ceux qui pour lui sont religieux. Nous avons quelquefois ces témoignages : "Vous allez à la messe, priez pour moi, je ne me sens pas apte à aller vers Dieu, mais je compte sur votre prière." Cette ouverture est étonnante comme chemin vers Dieu. "Il mérite que tu lui accordes cette guérison, Il aime notre nation, c’est lui qui a construit notre synagogue." Combien de témoignages semblables avons-nous dans nos villages et nos familles : "Il ne vient pas à la messe, à l’église, mais c’est un homme bon. »
« Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. Nous sommes consacrés à Dieu par notre baptême et nous intervenons au nom de l’humanité : « Écoute la prière que je fais mon Dieu, tu es mon rempart, tu m’as guéri, mon cœur te rend grâce. » Nous savons combien le monde est en conflit, en danger d’explosion. Chacun de nous élève les mains avec confiance demandant à Dieu qu’il fasse œuvre de guérison et d’amour. La prière que nous faisons avec une foi confiante est écoutée par Dieu.
Citation :
Nous demandons la grâce d’une prière fervente.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 62 (trad. Brésard, 2000 ans C , p.80 rev.)
« Seigneur, je ne suis pas digne »
Dans la lecture de l'évangile, nous avons entendu Jésus louer notre foi, jointe à l'humilité. Quand il a promis d'aller dans sa demeure guérir le serviteur du centurion, celui-ci a répondu : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri ». En se disant indigne, il se montre digne – digne non seulement que le Christ entre dans sa maison, mais aussi dans son cœur...
Car ce n'aurait pas été pour lui un grand bonheur si le Seigneur Jésus était entré dans sa maison sans être dans son cœur. En effet le Christ, Maître en humilité par son exemple et ses paroles, s'est assis à table dans la demeure d'un pharisien orgueilleux, nommé Simon (Lc 7,36s). Mais bien qu'il ait été à sa table, il n'était pas dans son cœur : là, « le Fils de l'Homme n'avait pas où reposer sa tête » (Lc 9,58). Au contraire, ici il n'entre pas dans la maison du centurion, mais il possède son cœur...
C'est donc la foi jointe à l'humilité que le Seigneur loue chez ce centurion. Quand celui-ci dit : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit », le Seigneur répond : « En vérité, je vous le dis, je n'ai pas trouvé une telle foi en Israël »... Le Seigneur était venu au peuple d'Israël selon la chair, pour chercher d'abord dans ce peuple sa brebis perdue (cf Lc 15,4)... Nous autres, en tant qu'hommes, nous ne pouvons pas mesurer la foi des hommes. C'est celui qui voit le fond des cœurs, celui que personne ne trompe, qui a témoigné de ce qu'était le cœur de cet homme, entendant sa parole pleine d'humilité et lui donnant en retour une parole qui guérit.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 19 Sep 2017 - 0:53
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 19 septembre 2017 :Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 24ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Janvier
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 3 : 1-13
« Le responsable doit être irréprochable, les diacres doivent garder le mystère de la foi dans une conscience pure »
Bien-aimé, voici une parole digne de foi : si quelqu’un aspire à la responsabilité d’une communauté, c’est une belle tâche qu’il désire. Le responsable doit être irréprochable, époux d’une seule femme, un homme sobre, raisonnable, équilibré, accueillant, capable d’enseigner, ni buveur ni brutal, mais bienveillant, ni querelleur ni cupide. Il faut qu’il dirige bien les gens de sa propre maison, qu’il obtienne de ses enfants l’obéissance et se fasse respecter. Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment pourrait-il prendre en charge une Église de Dieu ? Il ne doit pas être un nouveau converti ; sinon, aveuglé par l’orgueil, il pourrait tomber sous la même condamnation que le diable. Il faut aussi que les gens du dehors portent sur lui un bon témoignage, pour qu’il échappe au mépris des hommes et au piège du diable.
Les diacres, eux aussi, doivent être dignes de respect, n’avoir qu’une parole, ne pas s’adonner à la boisson, refuser les profits malhonnêtes, garder le mystère de la foi dans une conscience pure. On les mettra d’abord à l’épreuve ; ensuite, s’il n’y a rien à leur reprocher, ils serviront comme diacres. Les femmes, elles aussi, doivent être dignes de respect, ne pas être médisantes, mais sobres et fidèles en tout. Que le diacre soit l’époux d’une seule femme, qu’il mène bien ses enfants et sa propre famille. Les diacres qui remplissent bien leur ministère obtiennent ainsi une position estimable et beaucoup d’assurance grâce à leur foi au Christ Jésus.
– Parole du SEIGNEUR.
" LE MIROIR DES PRINCES "
Le psaume 101 (100 selon la numérotation gréco-latine), attribué au roi David, est le portrait du prince vertueux qui rappelle plusieurs passages du Livre des Proverbes.
Psaume 100 (101) : 1-2ab, 2cd-3ab, 5, 6
R/ Je marcherai d’un cœur parfait, Seigneur. (Ps 100, 2c)
Je chanterai justice et bonté : à toi mes hymnes, Seigneur ! J’irai par le chemin le plus parfait ; quand viendras-tu jusqu’à moi ? R/
Je marcherai d’un cœur parfait avec ceux de ma maison ; je n’aurai pas même un regard pour les pratiques démoniaques. R/
Qui dénigre en secret son prochain, je le réduirai au silence ; le regard hautain, le cœur ambitieux, je ne peux les tolérer. R/
Mes yeux distinguent les hommes sûrs du pays : ils siégeront à mes côtés ; qui se conduira parfaitement celui-là me servira. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint saint Luc 7 : 11-17
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi »
En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
"Par la suite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule."
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Jésus avance avec ses disciples sur les routes du monde. Nous sommes en permanence dans notre vie situés entre deux réalités : La foule qui fait route avec Jésus, heureuse parce que Jésus est là, il est vivant. Et une « autre grande foule » malheureuse ! Nous sommes dans ces deux foules avec Jésus présent, et nous vivons dans la foi, dans la présence de Jésus ! Dans notre vie et dans nos relations, les situations ne cessent de se succéder. C’est à travers elles que Jésus se manifeste, quelque chose de son être nous est révélé. La nouveauté qu’il apporte apparaît alors. Jésus est si proche de chacun ! Aujourd’hui à Naïm, il rejoint cette femme veuve : « Ne pleure pas. » Jésus s’ouvre à cette situation limite : cette veuve pleure la mort de son fils unique. Jésus éprouve de la pitié pour cette femme. Marie, sa propre mère, devra vivre cette situation de la mort de son fils unique. La Mort rompt notre capacité d’action, elle nous rend inertes. A nouveau elle est là pour cette femme veuve qui avait déjà vécu la mort de son mari.
Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. Jésus, face à cette femme dans le deuil, à cette foule qui se lamente, est touché dans son cœur. Il est présent, ouvert à ce qui advient, il ressent la douleur de cette femme. Il se manifeste en demandant à la mère ne pas pleurer. Jésus donne un ordre qui s’impose à lui, il commande aussi aux porteurs, et enfin, saisi de compassion face à cette souffrance, il remet debout le garçon : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Le garçon se releva, le mort se redresse. Toute la foule est retournée. Tous ceux qui venaient en pleurant font maintenant partie d’une seule foule autour de Jésus qui a redonné la vie à cet homme. Il en est de même pour nous ! Nous pouvons être paralysé par la maladie dans un fauteuil ! Mais nous pouvons être debout physiquement et déjà « mort » intérieurement ! Cet amour de Jésus nous ressuscite, il nous est offert sans cesse pour assumer les épreuves de notre vie.
"La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région. Le mort rendu à la vie est rendu à sa mère, c’est un grand signe. C’est le signe de ce qui doit arriver, le signe qui dépasse le monde présent. Signe que la mort peut être traversée, qu’elle doit être dépassée. Jésus devra, en son humanité, passer le premier par la mort. Marie devra connaître l’épreuve de cette traversée elle aussi, pour pouvoir porter les nôtres avec elle. Ce signe unifie les deux foules en un peuple, une bonne nouvelle se répand encore plus loin. Cette rencontre a déjà une saveur de Pentecôte. La mort recule. Nous devons refuser la peur, demeurer en relations en bénissant notre chemin, quel qu’il soit ! Jésus, par l’Amour, nous manifeste une immense transformation. C’est l’actualisation du Mystère pascal que nous célébrons à Pâques. Feu d’amour et de joie qui nous réchauffe et nous illumine. Dans la nuit du monde, dans la nuit de nos cœurs il y a désormais une espérance ! Nous marchons avec Jésus dans foi qui est un don du Dieu vivant. Croire dans l’amour nouveau qui nous habite et ne demande qu’à grandir, c’est entrer dans la joie de l’espérance.
Citation :
Nous demandons la grâce d’être debout parce que Jésus est vivant au milieu de nous.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Commentaire sur l'évangile de Luc, 5, 89, 91-92 (trad. Véricel, L'Evangile commenté, p. 132 ; cf SC 45, p. 215)
« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »
Même si les symptômes de la mort ont enlevé tout espoir de vie, même si les corps des défunts gisent près du tombeau, cependant, à la voix de Dieu, les cadavres déjà prêts à se décomposer se relèvent, retrouvent la parole ; le fils est rendu à sa mère, il est rappelé du tombeau, il en est arraché. Quel est ce tombeau, le tien ? Tes mauvaises habitudes, ton manque de foi. C'est de ce tombeau que le Christ te délivre, de ce tombeau que tu ressusciteras, si tu écoutes la Parole de Dieu. Même si ton péché est si grave que tu ne peux pas le laver toi-même par les larmes de ton repentir, l'Église, ta mère, pleurera pour toi, elle qui intervient pour chacun de ses fils comme une mère veuve pour son fils unique. Car elle compatit par une sorte de souffrance spirituelle qui lui est naturelle, lorsqu'elle voit que ses enfants sont entraînés vers la mort par des péchés fatals...
Qu'elle pleure donc, cette pieuse mère ; que la foule l'accompagne ; que non seulement une foule, mais une foule considérable compatisse à cette tendre mère. Alors tu ressusciteras dans ton tombeau, tu en seras délivré ; les porteurs s'arrêteront, tu te mettras à dire des paroles de vivant, tous seront stupéfaits. L'exemple d'un seul en corrigera beaucoup et ils loueront Dieu de nous avoir accordé de tels remèdes pour éviter la mort.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 20 Sep 2017 - 21:59
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 21 septembre 2017 :Le jeudi de la 24e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 24ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Matthieu
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4 : 1-7.11-13
« Les dons qu’Il a faits, ce sont les Apôtres et aussi les évangélisateurs »
Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous. À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ. Et les dons qu’il a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent. De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude.
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVÉ, SOLEIL DE JUSTICE "
Le psaume 19 (18 selon la numérotation latine) est attribué à David. Le psaume 18 (19) est souvent scindé en deux parties : Ps 18, 2-6 (Ps 18A) et Ps 18, 7-15 (Ps 18B). Dieu s'est en effet révélé successivement par un double témoignage : Le premier est celui de sa création (v. 2 à 6) et le second est celui de la Parole (v. 7 à 11).
Psaume 18 (19) : 2-3, 4-5ab
R/ Par toute la terre s'en va leur message. (Ps 18, 5)
Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l'ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance. R/
Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s'entende; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint saint Matthieu 9 : 9-13
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi que les Apôtres glorifient, nous t’acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia. (Lc 7, 16)
« Suis-moi. L’homme se leva et le suivit »
En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
"Jésus partit de là et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit."
Jésus appelle Matthieu à sa suite, et il le suit ! Cet appel et sa réponse a une dimension sociale, les amis de Matthieu sont invités au banquet de fête. Jésus qui les accueille est à la joie de la fête. La vie de Matthieu bascule à l’appel de Jésus. C’est le mystère de la liberté personnelle, de la reconnaissance entre ces deux hommes. Mathieu manifeste sa reconnaissance à Jésus dans un repas de fête qu’il donne à ses amis. Jésus s’assoit à table avec les pécheurs, parle avec eux, il n’a pas honte de se trouver en leur compagnie. Ce ne sont pas seulement les paroles de Jésus qui constituent la base de son enseignement mais ses gestes, et sa façon de faire. Les ennemis de Jésus cherchent à détruire ce groupe nouveau qui se constitue. Ils cherchent à semer un esprit de discorde entre les disciples et les nouveaux, publicains et pécheurs. Or, sous le regard de Jésus, chacun peut se reconnaître lui-même, se savoir appeler à grandir, à prendre les choses autrement. L’atmosphère n’est plus au jugement ou à l’exclusion mais à l’accueil et à l’amitié. La souplesse de la relation permet à Matthieu et à ses amis de revoir leur existence. Jésus est « Dieu-avec-nous » qui pose un regard qui ne juge pas et ne condamne pas. Son regard est fait d’amitié et de miséricorde. C’est le regard qu’il pose sur Matthieu, un regard qui change complètement sa vie. Lors de son baptême, Jésus prend place au milieu des pêcheurs. Sur la croix, il meurt entre deux malfaiteurs.
"Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples."
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Être accueilli par Jésus, c’est accueillir son Royaume de Justice et de Paix. Il s’agit pour nous de vivre dans une communion personnelle et intime avec Dieu, avec notre Père des cieux. Dieu nous aime, il est venu nous chercher en Jésus. De nous-même, nous ne pouvons pas accéder à la vie divine, c’est un don de Dieu. Être sauvé, c’est accueillir cet amour de Dieu qui nous établi dans une relation nouvelle avec lui. Nous sommes placés par amour dans cette relation d’amour infini qui existe entre le Père et le Fils dans l’Esprit Saint. Être sauvé, c’est être aimé et participer à l’amour de Dieu. Dès lors, nous comprenons que cette justification ne peut être que gratuite. L’amour ne se paye que par l’amour. On ne peut prétendre s’imposer dans une relation amoureuse. En choisissant Mathieu, Jésus fait un geste qui provoque les pharisiens. Il ne se contente pas d’appeler un pécheur comme apôtre, il ose « faire table commune » avec lui.
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades."
Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Ayant découvert et reçu l’amour infini de Dieu, nous cherchons à vivre en conformité avec l’Esprit Saint qui nous habite, à collaborer avec l’amour de Dieu. Dieu nous accueille au sein de l’amour trinitaire. Nous exprimons cette réalité spirituelle par notre bonne volonté orientée vers la coopération active du Royaume de Dieu. Notre foi, vécue en acte et en vérité, développe une communion effective avec nos frères. Dieu veut la tendresse, et la miséricorde et Jésus nous invite à suivre son exemple. C’est dans les petites actions de tous les jours que notre foi se révèle. Guéris par le Christ, nous sommes transformés en lui, enrichi de son Amour. Notre salut est un don gratuit de Dieu. L’action de Jésus a des conséquences sur nos relations avec nos frères. Si nous sommes aimés de Dieu gratuitement, et sans mérite de notre part, son amour nous appelle à aimer à notre tour. Désormais, il ne s’agit pour nous, non plus de gagner ce don, mais de vivre selon l’Esprit Saint qui nous habite. Les œuvres de bonté seront nécessaires pour rayonner le don que nous avons reçu dans l’Esprit Saint. C’est dans le Christ, sauvé par sa Passion et par sa Résurrection, que nous faisons la paix entre nous et devenons des artisans de Paix.
Citation :
Nous demandons la grâce d’être debout parce que Jésus est vivant au milieu de nous.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
« Il se leva et le suivit. » La concision de la phrase met clairement en évidence la promptitude de Matthieu à répondre à l'appel. Cela signifiait pour lui l'abandon de tout, surtout de ce qui lui garantissait une source de revenus sûre, même si elle était souvent injuste et déshonorante. À l'évidence, Matthieu a compris que la familiarité avec Jésus ne lui permettait pas de poursuivre une activité désapprouvée par Dieu. On saisit facilement l'application au présent : aujourd'hui aussi, l'attachement à des choses incompatibles avec la marche à la suite de Jésus, comme c'est le cas des richesses malhonnêtes, n'est pas admissible. Une fois, il lui est arrivé de dire sans détour : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi » (Mt 19,21). C'est bien ce qu'a fait Matthieu : « il se leva et le suivit ». Dans ce « il se leva », il est bien possible de lire la répudiation d'une situation de péché et en même temps l'adhésion consciente à une existence nouvelle, droite, dans la communion avec Jésus.
Rappelons-nous que la tradition ancienne de l'Église est unanime pour attribuer à Matthieu la paternité du premier Évangile. Cela se produit déjà avec Papias, évêque de Hiérapolis en Phrygie, autour de l'an 130. Il écrit : « Matthieu recueillit les paroles (du Seigneur) en langue hébraïque, et chacun les interpréta comme il le pouvait » (in Eusèbe de Césarée, Hist. Eccl. III, 39, 16). L'historien Eusèbe ajoute cette information : « Matthieu, qui avait d'abord prêché parmi les juifs, lorsqu'il décida d'aller aussi chez d'autres peuples, écrivit dans sa langue maternelle l'Évangile qu'il annonçait. Ainsi, il chercha à remplacer par l'écrit, chez ceux dont il se séparait, ce qu'ils perdaient avec son départ » (III, 24, 6). Nous n'avons plus l'Évangile écrit par Matthieu en hébreu ou en araméen, mais dans l'Évangile grec que nous avons, nous continuons encore à entendre, d'une certaine manière, la voix persuasive du publicain Matthieu qui, devenu apôtre, continue à nous annoncer la miséricorde salvatrice de Dieu, et nous écoutons ce message de saint Matthieu en le méditant toujours à nouveau pour apprendre, nous aussi, à nous lever et à suivre Jésus avec décision.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 21 Sep 2017 - 21:32
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 22 septembre 2017 :Le vendredi de la 24e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 24ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 6 : 2c-12
« Toi, homme de Dieu, recherche la justice »
Bien-aimé, voilà ce que tu dois enseigner et recommander. Si quelqu’un donne un enseignement différent, et n’en vient pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l’enseignement qui est en accord avec la piété, un tel homme est aveuglé par l’orgueil, il ne sait rien, c’est un malade de la discussion et des querelles de mots. De tout cela, il ne sort que jalousie, rivalité, blasphèmes, soupçons malveillants, disputes interminables de gens à l’intelligence corrompue, qui sont coupés de la vérité et ne voient dans la religion qu’une source de profit. Certes, il y a un grand profit dans la religion si l’on se contente de ce que l’on a. De même que nous n’avons rien apporté dans ce monde, nous n’en pourrons rien emporter. Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter. Ceux qui veulent s’enrichir tombent dans le piège de la tentation, dans une foule de convoitises absurdes et dangereuses, qui plongent les gens dans la ruine et la perdition. Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent. Pour s’y être attachés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre. Mais toi, homme de Dieu, fuis tout cela ; recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins.
– Parole du SEIGNEUR.
" LE NÉANT DES RICHESSES "
Le psaume 49 (48 selon la numérotation grecque) est attribué aux fils de Coré.
Psaume 48 (49) : 6-7, 8-9, 17-18, 19-20
R/ Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! (Mt 5, 3)
Pourquoi craindre aux jours de malheur ces fourbes qui me talonnent pour m’encercler, ceux qui s’appuient sur leur fortune et se vantent de leurs grandes richesses ? R/
Nul ne peut racheter son frère ni payer à Dieu sa rançon : aussi cher qu’il puisse payer, toute vie doit finir. R/
Ne crains pas l’homme qui s’enrichit, qui accroît le luxe de sa maison : aux enfers il n’emporte rien ; sa gloire ne descend pas avec lui. R/
De son vivant, il s’est béni lui-même : « On t’applaudit car tout va bien pour toi ! » Mais il rejoint la lignée de ses ancêtres qui ne verront jamais plus la lumière. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint saint Luc 8 : 1-3
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources »
En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
"Ensuite, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu."
Jésus est venu dans un monde rempli de suffisance, qui méprise et délaisse les pauvres, et qui les rejette. La connaissance de la Personne de Jésus s’acquiert dans la mesure où notre cœur est ouvert aux pauvres et aux petits. Alors nous rencontrons sa miséricorde, et nous cherchons ce qu’il convient de faire pour Lui plaire. Avec lui, nous sommes disposés à recevoir le mépris des orgueilleux. Jésus est « le Pauvre, » il a rencontré des cœurs qui se sont attachés à sa personne. D’humbles femmes l’ont aimé et servi dans leur faiblesse et dans leurs affections. Jésus remet l’humanité dans de toutes nouvelles relations d’amour, dans de nouveaux rapports de justice. Il proclame la bonne Nouvelle du règne de Dieu, en passant à travers villes et villages, semant la révolution de l’Amour. Il se laisse acclamer par les enfants. Il sauve les souffrants et guérit les malades. Jésus est le Maître et nous avons tous besoin d’être guéris par lui pour entrer dans une nouvelle relation d’Amour. A sa suite, nous sommes appelés, là où l’Esprit Saint nous conduit !
« Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais :
Jésus, dans l’humilité profonde de son cœur, parcourt les chemins de notre terre souillée par le péché. Ceux qui ont compris le chemin d’humilité suivi par Jésus partagent son humble condition. Ils prennent avec eux de ce qui lui est nécessaire pour lui venir en aide ! Né dans une crèche, car il n’y avait pas de place pour Lui dans l’hôtellerie. Il n’aura pas, durant son ministère, « aucun lieu pour reposer sa tête. » Pourtant, il est le Créateur des mondes, celui qui commande au vent et à la mer. Il ordonne aux démons de sortir des hommes et ils sortent, il guérit toutes maladies et ressuscite les morts. Mais il est aussi Celui qui demande à une pauvre femme, elle-même assoiffée : « Donne-moi à boire. » A travers villes et villages, personne n’est oublié. Jésus enseigne au bord du lac ou sur les flancs de la montagne. Partout, Il prêche le royaume de Dieu et apporte la bonne nouvelle de la paix. Nous croyons en lui dans la foi, dans un amour invisible. Vivre de cet amour nous aide à être davantage croyant. Pour tenir bon dans notre vie spirituelle, il nous faut vivre de foi et d’amour, espérer davantage dans la douceur et l’humilité.
« Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. »
La mention de Jeanne, femme de Chuzas est une source précise dont Luc a disposé ! Son mari occupait une charge importante à la cour d’Hérode Antipas, il était son intendant. Jeanne est mentionnée avec Marie de Magdala après la crucifixion de Jésus et son ensevelissement. Un même amour pour Jésus unissait ces deux femmes. Ce qu’elles ont accompli pour Jésus était dicté par leur amour pour lui. Les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée sont venues au sépulcre apporter les aromates qu’elles avaient préparés pour lui. C’est un encouragement pour nous, aujourd’hui encore. Dans le combat spirituel, nous mettons en œuvre la charité qui nous fait vivre dans le Christ. Nous habitons la toute petitesse du cœur qui nous émerveille dans la grâce des tous petits. Les pauvres ont besoin du contact avec Jésus qui a fondamentalement renouvelé l’humanité.
Citation :
Nous demandons la grâce d’être attentif à la Parole de Dieu, que notre vie soit un témoignage de son Amour.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
« Les Douze l'accompagnaient, ainsi que quelques femmes »
Dans l'histoire de l'Église, dès les premiers temps, il y avait aux côtés des hommes de nombreuses femmes pour qui la réponse de l'Église-Épouse à l'amour rédempteur du Christ-Époux prenait toute sa force expressive. Nous voyons tout d'abord celles qui avaient personnellement rencontré le Christ, qui l'avaient suivi et qui, après son départ, « étaient assidues à la prière » (Ac 1,14) avec les apôtres au Cénacle de Jérusalem jusqu'au jour de la Pentecôte. Ce jour-là, l'Esprit Saint a parlé par « des fils et des filles » du Peuple de Dieu... (Ac 2,17; Jl 3,1). Ces femmes, et d'autres encore par la suite, ont eu un rôle actif et important dans la vie de l'Église primitive, dans la construction, depuis ses fondements, de la première communauté chrétienne et des communautés ultérieures, grâce à leurs charismes et à leurs multiples manières de servir... L'apôtre Paul parle de leurs « fatigues » pour le Christ : celles-ci montrent les divers domaines du service apostolique dans l'Église, en commençant par « l'Eglise domestique ». En effet, la « foi sans détours » y passe de la mère aux enfants et aux petits-enfants, comme cela a eu lieu dans la maison de Timothée (2Tm 1,5).
La même chose se renouvelle au cours des siècles, de génération en génération, comme le montre l'histoire de l'Église. L'Église, en effet, en défendant la dignité de la femme et sa vocation, a manifesté de la gratitude à celles qui, fidèles à l'Évangile, ont participé en tout temps à la mission apostolique de tout le Peuple de Dieu, et elle les a honorées. De saintes martyres, des vierges, des mères de famille ont témoigné de leur foi avec courage et aussi, par l'éducation de leurs enfants dans l'esprit de l'Évangile, ont transmis la foi et la tradition de l'Église... Même face à de graves discriminations sociales, les saintes femmes ont agi librement, rendues fortes par leur union avec le Christ...
De nos jours encore, l'Église ne cesse de s'enrichir grâce au témoignage de nombreuses femmes qui épanouissent leur vocation à la sainteté. Les saintes femmes sont une incarnation de l'idéal féminin ; mais elles sont aussi un modèle pour tous les chrétiens, un modèle de « sequela Christi », de la vie à la suite du Christ, un exemple de la manière dont l'Église-Épouse doit répondre avec amour à l'amour du Christ-Époux
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 22 Sep 2017 - 22:52
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 23 septembre 2017 :Le samedi de la 24e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 24ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio),
Première Lecture : Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée 6 : 13-16
« Garde le commandement, en demeurant sans tache, jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur »
Bien-aimé, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.
– Parole du SEIGNEUR.
" APPEL A LA LOUANGE "
Le psaume 100 (99 selon la numérotation gréco-latine), en latin "Jubilate", est un hymne doxologique qui achève la série des Psaumes du règne de Yahvé depuis le Psaume 93. Le psaume 100 (99) était peut-être récité en entrant au sanctuaire pour offrir les sacrifices de communion (cf. Le Lévitique 7 11-12).
Psaume 99 (100) : 1-2, 3, 4, 5
R/ Allez vers le Seigneur parmi les chants d’allégresse. (cf. Ps 99, 2)
Acclamez le Seigneur, terre entière, servez le Seigneur dans l’allégresse, venez à lui avec des chants de joie ! R/
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu : il nous a faits, et nous sommes à lui, nous, son peuple, son troupeau. R/
Venez dans sa maison lui rendre grâce, dans sa demeure chanter ses louanges ; rendez-lui grâce et bénissez son nom ! R/
Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint saint Luc 8 : 4-15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Alléluia. (cf. Lc 8, 15)
« Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui retiennent la Parole et portent du fruit par leur persévérance »
En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.
Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »
« Comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole :
« Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Nous entendons bien que si la semence sèche, ce n’est pas à cause de la chaleur, mais « faute de racine. » Si la parole est étouffée, cela vient des ronces qui ont poussés en liberté. Il aurait fallu une volonté pour les empêcher de pousser ! Nous accusons la corruption de notre conscience qui aurait du être éveillée ! Jésus est ce grain de blé qui est tombé en terre. Il faut que toute justice s’accomplisse, disait-il à Jean le Baptiste. Il y a beaucoup de petits recoins reculés en nous que nous ignorons. Ils sont à visiter par Jésus et à partir d’eux, régénérés, poussera ce blé nouveau. C’est le mystère de la surabondance de l’amour de Dieu dans sa miséricorde infinie. La bonne terre, c’est Marie, elle a fait germer le bon Grain. Depuis lors, Dieu fait rayonner son soleil sur toutes nos blessures, nos souffrances et nos misères. Son soleil qui illumine tout, viendra à bout de tout obstacle à l’Amour.
"Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre. La terre où la semence est reçue explique tout. Ce n’est pas le cultivateur, ni la semence, mais les dispositions de notre cœur qui donnent la lumière à cette parabole. La bonté de Dieu pour l’homme est immense, il accueille les premiers, ne repousse pas les seconds et donne une place au troisième ! La semence, c’est la parole de Dieu qui vient régénérer tout ce qui est perdu en nous. Cela nous donne une espérance folle. Même si le menteur rôde comme un lion qui rugit, Pierre lui-même en a fait l’expérience, et maintenant il confirme ses frères. Nous nous retrouvons dans cet Évangile sous le soleil de Dieu, avec la pluie de son amour infini, qui vient de partout, tout se transforme en bonne terre. Au plan de la nature, nous avons l’expérience de ces transformations de terrains. Au plan de la grâce, c’est le rôle de la maternité de Marie, si nous lui donnons toute la place, elle saura faire d’un champ caillouteux un beau champ de blé. Il y a « ceux qui accueillent la parole avec joie, » dans le quotidien.
« Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu.
Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Il nous faut d’abord écouter la Parole avec attention et la garder fidèlement en mémoire. Plein de courage, il nous faut mépriser l’orgueil de la richesse. Il faut nous délivrer de l’amour des biens de ce monde pour mettre toute notre attention dans la Parole, et mettre à profit ce qui nous est dit. Si nous célébrons Jésus dans l’allégresse, nous sommes dans la Joie de Dieu. Si nous passons par la souffrance, célébrons la joie de Dieu dans la vérité. Si notre vie est marquée au creuset de l’angoisse, elle peut témoigner et rendre grâce, car la bonne terre labourée chante la gloire de Dieu.
Citation :
Nous demandons à Marie, qui a porté le meilleur Fruit, la grâce de porter le fruit d’un beau témoignage de l’Amour de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Sermon n° 44 sur St Matthieu ; PG 57, 467 (trad. Véricel, L'Evangile commenté, p. 140)
« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende »
Si la semence sèche, ce n'est pas à cause de la chaleur. Jésus n'a pas dit qu'elle a séché à cause de la chaleur, mais « faute de racine ». Si la parole est étouffée, cela ne vient pas des épines, mais de ceux qui les ont laissé pousser en liberté. Avec de la volonté, tu peux les empêcher de pousser, tu peux faire de la richesse un usage convenable. C'est pour cela que le Sauveur parle non du « monde » mais du « souci du monde », non de « la richesse » mais de la « séduction de la richesse ». N'accusons donc pas les choses elles-mêmes, mais la corruption de notre conscience...
Ce n'est pas le cultivateur, tu le vois, ce n'est pas la semence, c'est la terre où elle est reçue qui explique tout, c'est-à-dire les dispositions de notre cœur. Là aussi la bonté de Dieu pour l'homme est immense, puisque, loin d'exiger une même mesure de vertu, il accueille les premiers, ne repousse pas les seconds et donne une place aux troisièmes...
Il faut donc d'abord écouter la Parole avec attention, puis la garder fidèlement en mémoire, puis être plein de courage, puis mépriser la richesse et se délivrer de l'amour de tous les biens du monde. Si Jésus met l'attention pour la Parole au premier rang et avant toutes les autres conditions, c'est qu'elle est la condition nécessaire. « Comment croire sans d'abord l'entendre ? » (Rm 10,14) Et nous aussi, si nous ne faisons pas attention à ce qui nous est dit, nous ne connaîtrons pas les devoirs à remplir. Après seulement viennent le courage et le mépris des biens du monde. Pour mettre à profit ces leçons, fortifions-nous de toute façon : soyons attentifs à la Parole, poussons profondément nos racines et débarrassons-nous de tout le souci du monde.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 24 Sep 2017 - 16:05
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 24 septembre 2017 :Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
25ème dimanche du Temps Ordinaire — Fête de Notre-Dame de la Merci
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Isaïe 55 : 6-9
« Mes pensées ne sont pas vos pensées »
Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ; invoquez-le tant qu’il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme perfide, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur qui lui montrera sa miséricorde, vers notre Dieu qui est riche en pardon. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins, – oracle du Seigneur. Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins, et mes pensées, au-dessus de vos pensées.
– Parole du SEIGNEUR.
" LOUANGE AU ROI YAHVE "
Le psaume 145 (144 selon la numérotation greco-latine) attribué au roi David est un psaume "alphabétique" qui emprunte des éléments à plusieurs autres Psaumes. Dans la liturgie des Heures, le psaume 145 est psalmodié à l’office des lectures le dimanche de la troisième semaine (III) et aux Vêpres du vendredi de la quatrième semaine (IV). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 145 est chanté les 14ième, 18ième et 25 ième Dimanche du temps ordinaire de l’année A, le 31ième Dimanche du temps ordinaire et le 5ième Dimance de Pâques de l’année C.
Psaume 144 (145) : 2-3, 8-9, 17-18
R/ Proche est le Seigneur de ceux qui l’invoquent. (cf. Ps 144, 18a)
Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n’est pas de limite. R/
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres. R/
Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. R/
Seconde Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 1 : 20c-24.27a
« Pour moi, vivre c’est le Christ »
Frères, soit que je vive, soit que je meure, le Christ sera glorifié dans mon corps. En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. Mais si, en vivant en ce monde, j’arrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux : je désire partir pour être avec le Christ, car c’est bien préférable ; mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire.
Quant à vous, ayez un comportement digne de l’Évangile du Christ.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 20 : 1-16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres : tous acclameront sa justice Alléluia. (cf. Ps 144, 9.7b)
« Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? »
En ce temps-là, Jésus disait cette parabole à ses disciples : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : ‘Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.’ Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ‘Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’ Ils lui répondirent : ‘Parce que personne ne nous a embauchés.’ Il leur dit : ‘Allez à ma vigne, vous aussi.’
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ‘Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’ Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ‘Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !’ Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ‘Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?’
C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
« En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
Le propriétaire d’une vigne constate qu’il était temps de cueillir ses raisins. Tôt, vers six heures le matin, il quitte sa maison et se rend au marché pour embaucher des ouvriers, offrant à chacun le salaire habituel d’un denier pour la journée. Quelle joie de contempler cette profusion de travail. Le travail de la vigne est une expérience qui nous est encore familière ! Quel bonheur de contempler l’apport de toute la création à l’épanouissement de la vigne : le soleil, la terre, la pluie et le vent ! Le travail de la nature et l’apport de "l’homme," sont mis en œuvre. La beauté du travail physique, les gestes précis de l’intelligence et de la force que Dieu donne, sont révélés. Mais Jésus nous introduit plus loin, dans la beauté de la grâce qui est en nous, un renouvellement de notre vie. Pour rétablir la relation d’Amour avec Dieu, Jésus a besoin de nous, de notre consentement à cette ouverture. La grâce de Dieu apporte le salut. Elle engendre un changement dans la justice de la terre. Cette transformation touche les parties les plus profondes de notre cœur. Elle anime en nous une attitude nouvelle qui met en oubli nos propres intérêts. La vigne du Seigneur, c’est Jésus, le Verbe incarné, qui est venu régénérer l’humanité, chacun de nous.
"Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” À ceux de la troisième heure le propriétaire promet un salaire raisonnable. A la sixième heure, à la neuvième heure, et à la onzième heure il envoie encore des ouvriers dans sa vigne. Cette parabole nous montre combien chacun cherche d’abord son intérêt ! Notre tendance naturelle est de nous montrer envieux et de rendre la situation avantageuse pour nous. Or la grâce de Dieu nous amène à nous associer à nos frères à tel point que leurs joies deviennent les nôtres. Travailler à l’œuvre de Dieu, c’est entrer dans la gratuité de l’amour pour œuvrer dans la vigne jusqu’à la moisson opérée par Jésus. Toutes ces "heures" évoquées disent la prédication de Jésus, du début de sa vie, jusqu’à la Croix. La onzième heure est l’heure ou le larron est entré dans le Paradis. Pour sauver toute l’humanité, Jésus ne veut perdre personne, il veut que tous, nous nous mettions au travail.
"Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » Les travailleurs du matin accusent Jésus d’avoir été trop généreux pour les derniers. Nous souffrons d’un désir de reconnaissance, d’être distingués. Nous pouvons penser à la réaction des chefs religieux qui s’enorgueillissent de leur fidélité à la loi, mais qui n’acceptent pas que Jésus puisse accueillir les petits et les pauvres ! Jésus « ne nous appelle plus serviteur, mais ami. » Etre à son service est un tel bonheur, une telle grâce ! Entrer dans la gratuité de l’amour est une épreuve pour nos cœurs rétrécis ! Nous risquons de réintroduire dans le Royaume les règles du travail humain alors que c’est un Don de Dieu. Nous lui demandons d’ordonner davantage notre travail dans la perspective du Royaume de Dieu. C’est un si grand bonheur de travailler à l’œuvre de Dieu ! C’est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers.
Citation :
Nous demandons la grâce d’entrer dans la gratuité de l’amour infini de Dieu et de la communiquer !
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Auteur anonyme du 9e siècle, dans l'actuelle Italie Homélie pour la Septuagésime, 4-7 (trad. SC 161, p. 173)
« Allez, vous aussi, à ma vigne »
Mes bien-aimés, persévérez dans les bonnes œuvres que vous avez commencées... De malheureux hommes servent un roi terrestre au péril de leur vie et moyennant d'énormes difficultés pour un bénéfice très vite passé et disparu ; pourquoi ne serviriez-vous pas le roi du ciel pour obtenir le bonheur du Royaume ? Puisque, par la foi, le Seigneur vous a déjà appelés à sa vigne, c'est-à-dire à l'unité de la sainte Église, vivez, conduisez-vous de telle sorte que, grâce à la générosité de Dieu, vous puissiez recevoir la pièce d'argent, c'est-à-dire le bonheur du Royaume des cieux.
Que personne ne désespère à cause de la grandeur de ses péchés, et ne dise : « Nombreux sont les péchés dans lesquels j'ai persévéré jusqu'à la vieillesse et l'extrême vieillesse ; je ne pourrai plus désormais obtenir le pardon, surtout que ce sont les péchés qui m'ont laissé, non pas moi qui les ai rejetés. » Que celui-là ne désespère absolument pas de la miséricorde divine, car les uns sont appelés à la vigne de Dieu à la première heure, d'autres à la troisième, d'autres à la sixième, d'autres à la neuvième, d'autres à la onzième, c'est-à-dire que les uns sont conduits au service de Dieu dans l'enfance, d'autres dans l'adolescence, d'autres dans la jeunesse, d'autres dans la vieillesse, d'autres dans l'extrême vieillesse.
Que personne donc, quel que soit son âge, ne désespère s'il veut se convertir à Dieu... Travaillez fidèlement dans la vigne de l'Église, pour recevoir le salaire du bonheur éternel et régner avec le Christ dans tous les siècles des siècles.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Dim 1 Oct 2017 - 1:29, édité 2 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 25 Sep 2017 - 1:50
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 25 septembre 2017 :Le lundi de la 25e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
25ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A — de la férie
Première Lecture : Lecture du Livre d’Esdras 1 : 1-6
« Quiconque fait partie du peuple du Seigneur, qu’il monte à Jérusalem, et qu’il bâtisse la maison du Seigneur »
La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, pour que soit accomplie la parole du Seigneur proclamée par Jérémie, le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse. Et celui-ci fit publier dans tout son royaume – et même consigner par écrit – : « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Le Seigneur, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre ; et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, en Juda. Quiconque parmi vous fait partie de son peuple, que son Dieu soit avec lui, qu’il monte à Jérusalem, en Juda, et qu’il bâtisse la maison du Seigneur, le Dieu d’Israël, le Dieu qui est à Jérusalem. En tout lieu où résident ceux qui restent d’Israël, que la population leur vienne en aide : qu’on leur fournisse argent, or, dons en nature, bétail, qu’on y joigne des offrandes volontaires pour la maison de Dieu qui est à Jérusalem. » Alors les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les lévites, bref, tous ceux à qui Dieu avait inspiré cette décision, se mirent en route et montèrent à Jérusalem pour bâtir la maison du Seigneur ; tous leurs voisins leur apportèrent de l’aide : argent, or, dons en nature, bétail, objets précieux en quantité, sans compter toutes sortes d’offrandes volontaires.
– Parole du SEIGNEUR.
" CHANT DE RETOUR "
Le psaume 126 (125 selon la numérotation gréco-latine) est un "Cantique des montées" qui s'adresse aux rapatriés aux prises avec les difficultés de la restauration (Cf. Ne 5). Le retour de l'exil de Babylone préfigure l'avènement de l'ère messianique.
Chant d'allégresse qui remercie Dieu pour le retour de l'exil, le psaume 125 expose sous une forme très simple et très populaire une grande vérité évangélique : la béatitude de ceux qui pleurent, la fécondité du sacrifice.
Psaume 125 (126) : 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6
R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous ! (Ps 125, 3a)
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. R/
Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! R/
Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie. R/
il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 8 : 16-18
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Que votre lumière brille devant les hommes : alors, en voyant vos œuvres bonnes, ils rendront gloire à votre Père. Alléluia. (Mt 5, 16)
« On met la lampe sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière »
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »
" Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière."
Une lampe allumée donne une lumière qui brille et qui s’accroît autour d’elle. Cette lampe, c’est Dieu qui l’a allumée et qui fait naître une flamme dans les yeux de celui qui la porte. Lorsque Dieu allume notre lampe, il fait de nous des lumières qui resplendissent. La grâce de Dieu éclaire notre cœur qui donne la lumière là où il se trouve. Le disciple de Jésus devient une lumière par l’action de la Parole de Dieu qui transforme sa propre lumière pour devenir ‘la lumière du monde.’ C’est par la vie et l’enseignement de Jésus que la Parole de Dieu nous est transmise. Nous laissons cette Parole vivre et s’implanter dans notre cœur pour être la lumière du monde. Jésus insiste sur l’importance de permettre à notre lampe de donner de la lumière. Le « monde » plane au-dessus de nous, tel un épais nuage, l’éclat de notre lumière peut en être affecté. Il faut que notre lampe brille malgré tout. Nous veillons que les soucis du monde n’envahissent pas l’action de Dieu, sa lumière et son amour en nous.
"Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour."
Etre trop pris par les préoccupations matérielles de notre vie pourrait atténuer notre lumière. Nous risquerions alors de négliger Dieu et son royaume sans nous en rendre compte. Il nous faut prendre garde à la manière dont nous écoutons. Rien de caché qui ne doive être découvert, et rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour en son temps. La lumière et la vérité de Dieu éclairent et révèlent notre réalité, il est impossible de cacher quoi que ce soi à Dieu. La Parole de Dieu est une source de grâce et de vie qui détermine notre action et la disposition de notre cœur qui entend la vérité. Nous apportons à Dieu ce que nous sommes pour accomplir son œuvre. Pour bâtir le Corps du Christ, le Temple de Dieu, nous nous recevons les uns des autres. Nous nous offrons comme des pierres de choix, des pierres vivantes pour bâtir l’œuvre de Dieu. Il nous faut croire que Dieu continue son œuvre. Un jour, la lumière de Dieu révélera tous les secrets du monde.!
"Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »
C’est nous qui déterminons la mesure avec laquelle nous voulons être considéré ! Nous ne pouvons pas dissocier la grâce divine de notre responsabilité humaine. Le don de Dieu doit être ravivé en nous. Celui qui a reçu un don et ne l’exploite pas, est semblable à celui qui, après avoir allumé une lampe, la laisse s’éteindre ou la cache dans l’obscurité. L’acceptation de la vérité avec un cœur disposé à la pratiquer, est une condition essentielle pour recevoir davantage la vie de Dieu. Il fait tout le nécessaire pour notre développement et notre épanouissement. Il nous faut faire rayonner la lumière qu’il nous confie. Jésus prend la mesure dont nous nous servons pour écouter sa Parole et il la met en œuvre pour nous. ‘De la mesure dont vous mesurerez, vous serai mesuré.’ Dieu nous bénit en fonction de notre réceptivité à sa Parole. ‘Rallume le don de Dieu, la flamme que Dieu a allumée en toi,’ dit Paul à Timothée. Jésus nous propose de bâtir un monde meilleur en nous adressant au Dieu de la Paix. Toute l’humanité est convoquée pour bâtir un monde de Paix, édifier la nouvelle civilisation de l’Amour en demeurant dans l’amour de Dieu. Que nous soyons les artisans de la Paix !
Citation :
Nous demandons à l’Esprit Saint la grâce d’être fidèles au Dieu vivant et à nos frères pour écouter en vérité.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Un sermon attribué à Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Cf. Discours sur le Ps 139,15 ; Sermons sur St Jean, n° 57 (trad. Humeau ; rev. Tournay)
« Faites attention à la manière dont vous écoutez »
« Que chacun soit toujours prêt à écouter, mais lent à parler » (Jc 1,19). Oui, frères, je vous le dis franchement..., moi qui vous parle fréquemment sur votre propre demande : ma joie est sans mélange quand je suis au rang des auditeurs ; ma joie est sans mélange quand j'écoute, et non quand je parle. C'est alors que je goûte la parole en toute sûreté ; ma satisfaction n'est pas menacée par la vaine gloire. Quand on est assis sur la pierre solide de la vérité, comment redouterait-on le précipice de l'orgueil ? « J'écouterai, dit le psalmiste, et tu me rempliras de joie et d'allégresse » (Ps 50,10). Je ne suis donc jamais plus joyeux que lorsque j'écoute ; c'est notre rôle d'auditeur qui nous maintient dans une attitude d'humilité.
Au contraire, si nous prenons la parole... nous avons besoin d'une certaine retenue ; même si je ne cède pas à l'orgueil, j'ai peur de le faire. Si j'écoute par contre, personne ne peut enlever ma joie (Jn 16,22), car personne n'en est témoin. C'est bien la joie de l'ami de l'époux dont saint Jean dit « qu'il se tient debout et qu'il écoute » (Jn 3,29). Il se tient debout parce qu'il écoute. Le premier homme, lui aussi, parce qu'il écoutait Dieu, se tenait debout ; dès qu'il a écouté le serpent, il est tombé. L'ami de l'époux est donc « ravi de joie à la voix de l'Époux » ; ce qui fait sa joie, ce n'est pas sa propre voix de prédicateur, de prophète, mais la voix de l'Époux lui-même.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 26 Sep 2017 - 4:21
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 26 septembre 2017 :Le mardi de la 25e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 25ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Saint Côme et Saint Damien
Première Lecture : Lecture du Livre d’Esdras 6 : 7-8.12b.14-20
« Ils achevèrent la construction de la maison de Dieu et les rapatriés célébrèrent la Pâque »
En ces jours-là, le roi de Perse, Darius, écrivit aux autorités de la province située à l’ouest de l’Euphrate : « Laissez le gouverneur de Juda et les anciens des Juifs travailler à cette maison de Dieu : ils doivent la rebâtir sur son emplacement. Voici mes ordres concernant votre ligne de conduite envers les anciens des Juifs pour la reconstruction de cette maison de Dieu : les dépenses de ces gens leur seront remboursées, exactement et sans interruption, sur les fonds royaux, c’est-à-dire sur l’impôt de la province. Moi, Darius, j’ai donné cet ordre. Qu’il soit strictement exécuté ! »
Les anciens des Juifs continuèrent avec succès les travaux de construction, encouragés par la parole des prophètes Aggée et Zacharie le fils d’Iddo. Ils achevèrent la construction conformément à l’ordre du Dieu d’Israël, selon les décrets de Cyrus et de Darius. La maison de Dieu fut achevée le troisième jour du mois nommé Adar, dans la sixième année du règne de Darius. Les fils d’Israël, les prêtres, les lévites et le reste des rapatriés célébrèrent dans la joie la dédicace de cette maison de Dieu. Ils immolèrent, pour cette dédicace, cent taureaux, deux cents béliers, quatre cents agneaux et, en sacrifice pour le péché de tout Israël, douze boucs, d’après le nombre des tribus d’Israël. Puis ils installèrent les prêtres selon leurs classes, et les lévites selon leurs groupes, pour le service de Dieu à Jérusalem, suivant les prescriptions du livre de Moïse. Les rapatriés célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du premier mois. Tous les prêtres et tous les lévites, sans exception, s’étaient purifiés : tous étaient purs. Ils immolèrent donc la Pâque pour tous les rapatriés, pour leurs frères les prêtres, et pour eux-mêmes.
– Parole du SEIGNEUR.
" SALUT À JÉRUSALEM "
Le psaume 122 (121 selon la numérotation greco-latine), attribué au roi David est un "Cantique des montées" (Ps 120 à 134) qui est le salut "Shalôm" (Paix) des pélerins arrêtés aux portes de la ville sainte de Jérusalem "cité de paix". La paix souhaité faisait partie des espérances messianiques. L'amour pour la sainte Sion est un trait de la piété juive (Cf. Psaumes 48, 84, 87, 133 et 137).
Dans la liturgie des Heures, le psaume 121 (122) est psalmodié aux Vêpres le samedi de la quatrième semaine (IV). Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 121 (122) est chanté pour la fête du Christ-Roi et le 1er Dimanche de l’Avent de l’année A.
Psaume 121 (122) : 1-2, 3-4ab, 4cd-5
R/ Dans la joie, nous irons à la maison du Seigneur. (cf. Ps 121, 1)
Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! R/
Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. R/
C'est là qu'Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 8 : 19-21
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Alléluia. (Lc 11, 28)
« Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique »
En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »
"La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule."
Jésus est entouré d’une foule de malades, de boiteux et d’aveugles qui sont tout près de lui, aux premières places. Comme on ne peut arriver jusqu’à lui, on lui signale la présence de sa mère et de ses frères qui veulent le voir ! A ses proches qui veulent le voir et qui butent sur des impossibilités matérielles, Jésus répond en mettant en avant l’écoute de Dieu comme le lieu véritable de la constitution de sa famille. C’est cela qui bâtit la commune appartenance : une écoute active par chacun. Rien de repérable au début, aucune mise en commun même, mais un fruit commun, spirituel, peu à peu, se constituera. « Ma mère et mes frères dit Jésus, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la garde. » Non seulement Jésus glorifie le Père qui l’a envoyé, mais il glorifie sa mère qui accomplit la Parole de Dieu dans sa propre chair : « Qu’il me soit fait selon ta Parole ; » C’est le témoignage de la puissance de la grâce, de l’Esprit Saint qui enfante un monde nouveau. L’Esprit Saint réchauffe et éclaire le cœur de tous ceux qui s’approchent de lui : « Voyez comme ils s’aiment. » La « bonne terre » a accueilli la Parole de Dieu, Marie, dans sa foi, a été transformé fondamentalement dans sa vie.
"On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
L’écoute et la mise en pratique de la Parole de Dieu forme une famille nouvelle. Quand Jésus dit : « Ma mère, mes frères, » Il se situe comme le premier-né d’une multitude de frères. Il est la Tête du Corps nouveau de l’Église, unifié par l’Esprit Saint. Le Fils éternel de Dieu a pris chair de la Vierge Marie grâce à son accueil de la Parole de Dieu. Notre identité chrétienne se construit, se développe, se tisse les uns avec les autres. L’identité véritable de l’homme est en devenir, elle ne se réduit pas à un déjà-là acquis fixé, intangible, où chacun devrait seulement fonctionner selon une norme établie. Elle ne se ferme pas sur elle-même. Marie a accueilli Jésus dans sa foi avant de l’accueillir dans sa chair et il en est de même de l’Église : « La multitude des croyants avait un seul cœur et une seule âme. » Ceux qui écoutent la Parole sont les frères et les sœurs de Jésus. Il se retrouve en eux. Il y a un lien de cause à effet entre l’écoute de la Parole de Dieu et l’entente cordiale des disciples. C’est un Peuple nouveau. De la manière dont nous écoutons la Parole et la mettons en pratique, dépend la fécondité de l’Église, l’annonce de la Bonne Nouvelle.
"Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »
Marie a formé le corps du Christ, elle forme encore l’Église, le Corps du Christ, dont nous sommes les membres. « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique. » Élisabeth ne s’est pas trompée : « Bienheureuse, toi qui as cru aux paroles qui te furent dites de la part du Seigneur. » Ce qui me rapproche de Jésus, ce qui me situe par rapport à Lui, c’est d’écouter comme Lui, de devenir ce que Lui-même devient, d’entrer dans la filiation. Aujourd’hui, je puis me rapprocher de Lui, en recevant ce qui m’est donné en propre, en le laissant fructifier en moi, par là, je me rapproche également de mes frères. Ceux qui se laissent travailler par la Parole de Dieu sont un ferment dans la pâte, ils sont mus par l’Esprit Saint.
Citation :
Nous demandons la grâce d’être transformé par la Parole de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe La Femme et sa destinée (trad. Amiot-Dumont, 1956, p. 126 ; cf Orval)
« Ma mère et mes frères »
Malgré l'unité organique réelle de la tête et du corps, l'Église se tient à côté du Christ comme une personne indépendante. En tant que Fils du Père éternel, le Christ vivait avant le commencement des temps et avant toute existence humaine. Ensuite, par l'acte de la création, l'humanité vivait avant que le Christ n'ait pris sa nature et ne se soit intégré à elle. Mais par son Incarnation, il lui a apporté sa vie divine ; par son œuvre de rédemption, il l'a rendu capable de recevoir la grâce si bien qu'il l'a recréé une deuxième fois... L'Église est l'humanité rachetée, nouvellement créée de la substance même du Christ.
La cellule primitive de cette humanité rachetée, c'est Marie ; c'est en elle que s'est accomplie pour la première fois la purification et la sanctification par le Christ, c'est elle la première qui a été remplie de l'Esprit Saint. Avant que le Fils de Dieu soit né de la Sainte Vierge, il a créé cette Vierge pleine de grâce et, en elle et avec elle, l'Église...
Toute âme purifiée par le baptême et élevée à l'état de grâce est, par là même, créée par le Christ et née pour le Christ. Mais elle est créée dans l'Église et elle naît par l'Église... Ainsi l'Église est la mère de tous ceux à qui s'adresse la rédemption. Elle l'est par son union intime avec le Christ, et parce qu'elle se tient à ses côtés en qualité d'Épouse du Christ pour collaborer à son œuvre de rédemption.
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 27 Sep 2017 - 21:57
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 27 septembre 2017 :Le mercredi de la 25e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 25ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Saint Vincent de Paul, prêtre
Première Lecture : Lecture du Livre d’Esdras 9 : 5-9
« Dans la servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés »
Moi, Esdras, à l’heure de l’offrande du soir, je me relevai de ma prostration ; le vêtement et le manteau déchirés, je tombai à genoux ; les mains tendues vers le Seigneur mon Dieu, je dis : « Mon Dieu, j’ai trop de honte et de confusion pour lever mon visage vers toi, mon Dieu. Nos fautes sans nombre nous submergent, nos offenses se sont amoncelées jusqu’au ciel. Depuis les jours de nos pères et aujourd’hui encore, grande est notre offense : c’est à cause de nos fautes que nous avons été livrés, nous, nos rois et nos prêtres, aux mains des rois étrangers, à l’épée, à la captivité, au pillage et à la honte, qui nous accablent encore aujourd’hui. Or, voici que depuis peu de temps la pitié du Seigneur notre Dieu a laissé subsister pour nous des rescapés et nous a permis de nous fixer en son lieu saint ; ainsi, notre Dieu a fait briller nos yeux, il nous a rendu un peu de vie dans notre servitude. Car nous sommes asservis ; mais, dans cette servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous a concilié la faveur des rois de Perse, il nous a rendu la vie, pour que nous puissions restaurer la maison de notre Dieu et relever ses ruines, afin d’avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. »
– Parole du SEIGNEUR.
" CANTIQUE DE TOBIT "
Livre de Tobit 13 : 2, 3-4ab, 4cde, 7, 8ab, 8 cde
R/ Béni soit Dieu, le Vivant, à jamais ! (Tb 13, 1b)
C’est lui qui châtie et prend pitié, qui fait descendre aux profondeurs des enfers et retire de la grande perdition : nul n’échappe à sa main. R/
Rendez-lui grâce, fils d’Israël, à la face des nations où lui-même vous a dispersés ; là, il vous a montré sa grandeur : exaltez-le à la face des vivants. R/
Car il est notre Seigneur, lui, notre Dieu, notre Père, il est Dieu, pour les siècles des siècles ! R/
Regardez ce qu’il a fait pour vous, rendez-lui grâce à pleine voix ! Bénissez le Seigneur de justice, exaltez le Roi des siècles ! R/
Et moi, en terre d’exil, je lui rends grâce ; je montre sa grandeur et sa force au peuple des pécheurs. R/
« Revenez, pécheurs, et vivez devant lui dans la justice. Qui sait s’il ne vous rendra pas son amour et sa grâce ! » R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 1-6
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile Alléluia. (Mc 1, 15)
« Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique »
En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
"Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades."
Nous fêtons Saint Vincent de Paul qui fuyait la pauvreté. Il prenait la route de Paris pour y recevoir des bénéfices. Jésus le rejoindra, il l’invitera à partager le sort des pauvres, des rejetés de son peuple. Envoyé du Père, Jésus parle à son cœur et l’envoie pour sauver, avec lui, l’humanité dans sa détresse. Jésus est pleinement conscient que son « Heure » est venue. Loin de fuir, il fait face courageusement à sa situation. Il se rend à Jérusalem où il doit offrir sa vie pour le salut du monde. Jésus n’a cessé d’insister sur le caractère bienveillant de sa mission, sur la révélation de la tendresse miséricordieuse du Père. Il semble pressé d’atteindre le terme du voyage. Mais son entourage est loin de communier à son courage. Chacun est enfermé dans sa conception d’un Messie glorieux. Jésus rejoint Jérusalem pour délivrer les malheureux. Il descendra dans l’agonie et dans la mort pour les rejoindre. Comme un maudit, il visitera nos enfers. Il sera le Libérateur de l’humanité trompée par le menteur. L’accusateur des frères sera vaincu par la descente de Jésus dans la mort !
"Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. »
Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » Jésus met la puissance de son amour au service de la miséricorde. Il nous faut invoquer l’Esprit de charité et de paix, le Feu de la charitéà doit être répandu sur terre. Saint Vincent de Paul a compris l’amour du cœur de Dieu, il l’a manifesté à l’humanité dans le besoin l’Amour du Père bien aimé. C’est dans cette étreinte d’Amour que Jésus manifeste le visage du Père tendre et miséricordieux. Mû par l’Esprit Saint, il va au secours de ses frères dans la détresse. Nous savons combien de femmes, d’hommes et d’enfants sont dans une grande détresse aujourd’hui encore. Nous pouvons leur parler de l’amour de Dieu en prenant leur détresse à bras le corps. Il est difficile de garder une attitude de compassion et de bienveillance à l’égard des détracteurs de la Mission de Jésus. Le seul Feu auquel Jésus consent est le feu de son Esprit Saint, répandre son Amour sur la terre. Le Royaume de l’amour de Dieu ne se conquiert pas au moyen des armes de ce monde.
"Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Alors qu’il s’en va mourir à Jérusalem, Jésus parcourt l’humanité en l’enveloppant de son amour. Sereinement, il désarçonne l’hostilité et il contourne les obstacles qu’il rencontre. Il met la puissance de son Amour infini au service de la miséricorde. L’hostilité nous désarçonne si souvent ! Jésus nous apprend la sagesse ! Il nous situe dans le chemin de la Pâques, celui de la miséricorde de Dieu. Dans la difficulté, nous nous hâtons vers Jésus, tourné résolument vers Jérusalem. Cette attitude nous conduit à la compassion et à la bienveillance. C’est là que le salut de Jésus va s’accomplir. Il sait ce qui l’attend à Jérusalem, ce voyage le mène à sa Passion et à sa mort. Cet enlèvement de Jésus, sera le chemin de notre libération. Nous voulons nous aussi nous hâter avec Jésus, résolument, vers Jérusalem ou le salut va s’accomplir. Sauver le monde, c’est révéler le visage du Père qui est meurtri quand ses enfants sont dans la détresse. Il veut leur donner son amour.
Citation :
Nous demandons la grâce de vivre de la parole vivante de Dieu d’être en communion avec Jésus et rejoindre tous les pauvres.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Concile Vatican II Décret sur l'activité missionnaire de l'Église « Ad Gentes », § 1
« Il les envoya proclamer le règne de Dieu »
Envoyée par Dieu aux peuples pour être « le sacrement universel du salut », l'Église, en vertu des exigences intimes de sa propre catholicité, et obéissant au commandement de son Fondateur (cf Mc 16,15), est tendue de tout son effort vers la prédication de l'Évangile à tous les hommes. Les apôtres eux-mêmes, en effet, sur lesquels l'Église a été fondée, ont suivi les traces du Christ, « prêché la parole de vérité et engendré des églises » (St Augustin). Le devoir de leurs successeurs est de perpétuer cette œuvre, afin que « la parole de Dieu soit divulguée et glorifiée » (2Th 3,1), le Royaume de Dieu annoncé et instauré dans le monde entier.
Mais, dans l'ordre actuel des choses, dont découlent de nouvelles conditions pour l'humanité, l'Église, sel de la terre et lumière du monde (cf Mt 5,13-14), est appelée de façon plus pressante à sauver et à rénover toute créature, afin que tout soit restauré dans le Christ, et qu'en lui les hommes constituent une seule famille et un seul peuple de Dieu.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mer 27 Sep 2017 - 23:45
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 28 septembre 2017 :Le jeudi de la 25e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 25ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Saint Venceslas, martyr Saint Laurent Ruiz et ses compagnons, martyrs
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Aggée 1 : 1-8
« Rapportez du bois pour rebâtir la maison de Dieu. Je prendrai plaisir à y demeurer »
La deuxième année du règne de Darius, le premier jour du sixième mois, la parole du Seigneur fut adressée, par l’intermédiaire d’Aggée, le prophète, à Zorobabel fils de Salathiel, gouverneur de Juda, et à Josué fils de Josédeq, le grand prêtre :
Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Ces gens-là disent : « Le temps n’est pas encore venu de rebâtir la maison du Seigneur ! » Or, voilà ce que dit le Seigneur par l’intermédiaire d’Aggée, le prophète : Et pour vous, est-ce bien le temps d’être installés dans vos maisons luxueuses, alors que ma Maison est en ruine ? Et maintenant, ainsi parle le Seigneur de l’univers : Rendez votre cœur attentif à vos chemins : Vous avez semé beaucoup, mais récolté peu ; vous mangez, mais sans être rassasiés ; vous buvez, mais sans être désaltérés ; vous vous habillez, mais sans vous réchauffer ; et le salarié met son salaire dans une bourse trouée. Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Rendez votre cœur attentif à vos chemins : Allez dans la montagne, rapportez du bois pour rebâtir la maison de Dieu. Je prendrai plaisir à y demeurer, et j’y serai glorifié – déclare le Seigneur.
– Parole du SEIGNEUR.
" CHANT TRIOMPHAL "
Le Psaume 149 est un hymne national d'époque hellénistique qui envisage l'avenir eschatologique (cf. Is 61 2) et fait d'Israël l'instrument de la justice divine. Vous trouverez ci-dessous la méditation de Saint Jean-Paul II « Des mains accordées à la voix » sur le Psaume 149. Dans la liturgie des Heures, le psaume 149 est psalmodié aux Laudes du dimanche de la première semaine (I).
Psaume 149 : 1-2, 3-4, 5-6a.9b
R/ Le Seigneur aime son peuple ! ou :Alléluia ! (Ps 149, 4a)
Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l’assemblée de ses fidèles ! En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi ! R/
Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares ! Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l’éclat de la victoire. R/
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l’heure du triomphe. Qu’ils proclament les éloges de Dieu, c’est la fierté de ses fidèles. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 7-9
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur. Personne ne va vers le Père sans passer par moi. Alléluia. (Jn 14, 6)
Jean, « je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? »
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.
"Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts."
De manière injuste, Hérode a fait mettre à mort Jean-Baptiste. Serait-il revenu à la vie ? Maintenant, Hérode a du mal à situer Jésus, il cherche à savoir qui il est et quel est celui dont il entend dire de telles choses ? Il est intrigué par lui, et il ne sait que penser de ce qui se vit autour de Jésus ! Il cherche ! Beaucoup, voudraient recevoir des miracles et des bienfaits de Jésus qui est aussi contesté par certains. On pouvait voir dans le Nazaréen un personnage du passé venu pour réveiller Israël. Soit c’était Élie, soit c’était un autre prophète. Des responsables religieux de ce temps ont déjà condamné Jésus parce qu’il les dérange. Il y a beaucoup de manières d’être en relation avec Dieu. La Parole de Dieu nous réveille. Aujourd’hui encore, dans l’Evangile, elle est une occasion qui nous est donnée pour rencontrer Jésus. Il continue à nous appeler à sa suite. Quand nous sommes conquis par lui, nous cherchons à discerner son visage, à comprendre le sens de son message. Dans le silence de l’adoration, nous pouvons faire une découverte émerveillée de son visage. C’est alors Jésus douloureux que nous rencontrons, et il peut changer notre vie. L’Esprit Saint nous est donné pour éclairer les événements qui retentissent dans notre cœur. C’est alors qu’une amitié peut naître avec Jésus.
D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. »
Hérode aussi cherchait à voir Jésus de nouveau !Comme Hérode nous sommes souvent frustrés. Nous demandons la grâce de voir Jésus, de le reconnaître. Le désir de voir Jésus, inspiré d’abord par une question authentique sur sa personne et son œuvre, peut vite retomber au niveau d’une banale curiosité. Nous sommes devant l’histoire de nos propres ambiguïtés dans la recherche de Jésus ! Bientôt la retombée de nos désirs nous arrive. Déjà le prophète disait : « Vous avez semé beaucoup mais récolté peu ; Vous mangez, mais vous avez toujours faim ; Vous vous habillez, mais vous n’avez pas chaud ! Allez dans la montagne, allez chercher du bois. » Bâtir la maison de Dieu dans la paix, c’est s’offrir à Dieu et reconnaitre sa vérité. C’est pour bâtir la civilisation de l’amour que le moment présent nous est donné ! Il faut nous mettre au service Dieu avec tout ce que nous sommes.
"Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir".
Jésus nous offre de le rejoindre dans son mystère de vie. Comme Hérode, « nous cherchons, nous aussi à voir Jésus, » mais nous avons du mal à l’écouter. Nous ne l’accueillons pas au niveau de sa Passion d’Amour pour nous et de son sacrifice. Mais son passage par la mort et sa Résurrection, avec sa volonté universelle de salut, nous réveillent. Dieu se trouve dans la compagnie et l’accueil des petits et des pauvres qui étaient réunis autour de Jean le Baptiste. C’est toujours pour Jésus le temps de notre conversion, de la rencontre de son cœur dans la vérité de son Amour. Nous voulons nous engager à ses côtés, être avec lui dans le procès que lui intente le monde du refus. Le moment de « faire communauté » avec nos frères, le moment de faire Église nous est toujours donné. La maison de Dieu est une maison de paix, de lumière et d’amour. Accueillir le Seigneur Jésus, c’est rayonner de la Présence divine.
Citation :
Nous demandons la grâce de rendre grâce pour tout ce que Dieu nous donne.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Commentaire sur l'évangile de St Luc, I, 27 (trad. SC 45, p.60)
« Hérode cherchait à le voir »
Le Seigneur n'est vu en ce monde que lorsqu'il le veut. Quoi d'étonnant ? À la résurrection même, il n'est donné de voir Dieu qu'à ceux qui ont le cœur pur : « Bienheureux les cœurs purs, car ce sont eux qui verront Dieu » (Mt 5,8.). Que de bienheureux il avait énumérés déjà, et pourtant il ne leur avait pas promis cette possibilité de voir Dieu. Si donc ceux qui ont le cœur pur verront Dieu, assurément les autres ne le verront pas... ; celui qui n'a pas voulu voir Dieu ne peut voir Dieu.
Car ce n'est pas dans un lieu que l'on voit Dieu, mais par un cœur pur. Ce ne sont pas les yeux du corps qui cherchent Dieu ; il n'est pas embrassé par le regard, ni atteint par le toucher, ni entendu en conversation, ni reconnu à sa démarche. On le croit absent et on le voit ; il est présent et on ne le voit pas. D'ailleurs, les apôtres eux-mêmes ne voyaient pas tous le Christ ; c'est pourquoi il leur a dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas encore ? » (Jn 14,9) En effet, quiconque a connu « quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur — l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Ep 3,18-19), celui-là a vu aussi le Christ, il a vu aussi le Père. Car nous autres ce n'est pas selon la chair que nous connaissons le Christ (2Co 5,16) mais selon l'Esprit : « L'Esprit qui est devant notre face, c'est l'Oint du Seigneur, le Christ » (Lm 4,20). Qu'il daigne, en sa miséricorde, nous combler de toute la plénitude de Dieu, afin que nous puissions le voir !
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 28 Sep 2017 - 21:56
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 29 septembre 2017 :Le vendredi de la 25e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 25ème Semaine du Temps Ordinaire — — Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël, Archanges
Première Lecture : Lecture de l'Apocalypse de Saint Jean 12 : 7-12a
« Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon »
Il y eut un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le Serpent des origines, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères, lui qui les accusait, jour et nuit, devant notre Dieu. Eux-mêmes l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, par la parole dont ils furent les témoins ; détachés de leur propre vie, ils sont allés jusqu’à mourir. Cieux, soyez donc dans la joie, et vous qui avez aux cieux votre demeure ! »
– Parole du SEIGNEUR.
" HYMNE D'ACTION DE GRÂCES "
Le psaume 138 (137 selon la numérotation latine) attribué au roi David est un Hymne d'action de grâces. Dans la liturgie des Heures, le psaume 138 est psalmodié aux Vêpres du mardi de la quatrième semaine (IV).
Psaume 137 (138) : 1-2a, 2bc-3, 4-5
R/ Je chanterai le Seigneur, en présence des anges. (cf. 137, 1)
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne. R/
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force. R/
Tous les rois de la terre te rendent grâce quand ils entendent les paroles de ta bouche. Ils chantent les chemins du Seigneur : « Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur ! » R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 1 : 47-51
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
« Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme »
En ce temps-là, lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui, il déclara à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
"Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nous fêtons les saints Archanges qui aident l’humanité dans son combat pour la vie, pour la lumière et pour l’amour. Le ciel n’est pas fermé pour Nathanaël et l’Évangile marque l’ouverture du ciel à la terre. Le figuier évoque la Parole de Dieu. Avec Moïse et Aaron, les paroles de Dieu montent et descendent du Sinaï qui touche la terre et atteint le ciel. Dans la grâce, Nathanaël reconnaît en Jésus le messie roi, et Jésus accepte son acte de foi. Il lui dit : « Amen, amen, je te le dis, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu montant et descendant sur le fils de l’Homme. » La lumière advient dans les ténèbres, Dieu a donné ordre à ses anges de nous garder, de nous conduire sur les chemins de la Paix. Les anges sont pour nous des médiateurs qui nous guident sur les chemins du ciel. Ils agissent en toute pureté et par seule charité. Dans le combat de notre vie, les Anges sont des alliés très puissants que pouvons appeler à notre secours. Ils sont des guerriers qui agissent à notre demande. Ils respectent la liberté dans laquelle nous sommes crées et nous protègent invisiblement d’une manière très surprenante.
"Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Jésus proclame la présence des anges et leur relation avec Lui. Les anges sont dans la gloire céleste où ils louent en permanence le Fils de l’Homme, le Fils de Dieu. Ils l’entourent et sont à son service. Gabriel fut envoyé pour annoncer à la Sainte Vierge Marie la conception virginale du Fils de Dieu qui fut le commencement de notre salut. Les archanges « montent et descendent » devant le Fils de l’Homme, qu’ils servent. Ils rendent gloire à la Sainte Trinité. Pour que la Vierge Marie soit libre dans son consentement à l’Annonciation, Dieu envoie l’Archange Gabriel. Raphaël, le guérisseur de Tobit, se met en route pour accompagner son fils, le jeune Tobie. Au retour, il guérira de sa cécité le vieux Tobit. Michel mène le combat contre les anges rebelles et les expulse du ciel. Ces bienheureux esprits montent par la contemplation de Dieu et ils descendent pour avoir soin de nous et pour nous garder dans tous nos chemins. Ils montent vers Dieu pour jouir de sa présence ; ils descendent vers nous pour obéir à ses ordres, car il leur a commandé de prendre soin de nous. Toutefois, en descendant vers nous, ils ne sont pas privés de la gloire qui les rend heureux, ils voient toujours le visage du Père.
"Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Notre cœur est le réceptacle d’un grand combat, nous voulons, avec le secours des Anges, demeurer avec Jésus. Nous demeurons dans le Christ Jésus, qui, dans sa chair, pour nous, a tué la haine. Nous sommes le théâtre des bons et des mauvais esprits. Nous voulons discerner leurs présences en examinant les pensées de notre cœur et l’effet de leurs actions. Nous savons qu’une parole désagréable peut faire du mal, qu’un geste non contrôlé peut provoquer la violence que nous ne le voulons pas. Par nos paroles et par nos gestes, nos attitudes nous voulons nous mettre dans la lumière de Dieu pour que son œuvre d’Amour se réalise en nous. Nous voulons demeurer dans la Parole vivante de Jésus. « Monter et descendre, » nous rappelle le rêve de Jacob, qui endormi sur une pierre lors de son voyage de retour en Mésopotamie, voit les anges qui « descendent et montent. » Un mystérieux escalier relie la terre et le ciel, pendant que Dieu lui-même, transmet à Jacob son message. Plus nous sommes petits, plus les archanges, sont pour nous des protecteurs du ciel très efficaces. Les anges nous sont donnés pour nous consolider, pour nous aider dans notre combat spirituel.
Citation :
Nous demandons à Dieu la grâce de nous aider à devenir des artisans de paix, de vie et d’amour
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église Avis et maximes (n°220-226 in trad. Seuil 1945, p. 1212 rev.)
« Leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18,10)
Les anges sont nos pasteurs ; non seulement ils portent à Dieu nos messages, mais ils nous apportent aussi ceux de Dieu. Ils nourrissent nos âmes de leurs douces inspirations et des communications divines ; en bons pasteurs, ils nous protègent et nous défendent contre les loups, c'est-à-dire contre les démons. Par leurs secrètes inspirations, les anges procurent à l'âme une connaissance plus haute de Dieu ; ils l'embrasent ainsi d'une plus vive flamme d'amour pour lui ; ils vont même jusqu'à la laisser toute blessée d'amour...
La lumière de Dieu illumine l'ange en le pénétrant de sa splendeur et en l'embrasant de son amour, car l'ange est un pur esprit tout disposé à cette participation divine, mais d'ordinaire elle n'éclaire l'homme que d'une manière obscure, douloureuse et pénible, parce que l'homme est impur et faible... Quand l'homme est devenu vraiment spirituel et transformé par l'amour divin qui le purifie, il reçoit l'union et l'amoureuse illumination de Dieu avec une suavité semblable à celle des anges...
Rappelez-vous combien il est vain, périlleux et funeste de se réjouir d'autre chose que du service de Dieu, et considérez quel malheur ce fut pour les anges qui se sont réjouis et complus dans leur beauté et leurs dons naturels, puisque c'est pour cela que certains sont tombés, privés de toute beauté, au fond des abîmes.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 1 Oct 2017 - 16:38
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 01 octobre 2017 :Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
26ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A — Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Première Lecture : Lecture Livre du Prophète Ézéchiel 18 : 25-28
« Si le méchant se détourne de sa méchanceté, il sauvera sa vie »
Ainsi parle le Seigneur : « Vous dites : ‘La conduite du Seigneur n’est pas la bonne’. Écoutez donc, fils d’Israël : est-ce ma conduite qui n’est pas la bonne ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ? Si le juste se détourne de sa justice, commet le mal, et meurt dans cet état, c’est à cause de son mal qu’il mourra. Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Il a ouvert les yeux et s’est détourné de ses crimes. C’est certain, il vivra, il ne mourra pas. »
– Parole du SEIGNEUR.
" PRIÈRE DANS LE PÉRIL "
Le psaume 25 (24 dans la numérotation grecque) est un psaume du Livre des psaumes de la Bible. C'est une supplication à l'Éternel attribuée à David. C'est un acrostiche : les premières lettres de chaque verset lues verticalement forment l'alphabet hébreu comme dans le psaume 34.
Psaume 24 (25) : 4-5ab, 6-7, 8-9
R/ Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse. (Ps 24, 6a)
Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. R/
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m’oublie pas. R/
Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. R/
Deuxième Lecture : Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2 : 1-11
« Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus »
Frères, s’il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage avec amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la tendresse et de la compassion, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l’unité. Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres.
Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : ayant la condition de Dieu, il ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 21 : 28-32
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. es brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent. Alléluia. (Dn 3, 58)
« S’étant repenti, il y alla »
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. »
Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »
« Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.’
"Un homme avait deux fils," il s’agit souvent dans l’Evangile d’un père et de ses enfants. Deux frères ont grandi ensemble comme l’ivraie et le bon grain poussent ensemble. Ils se distinguent par l’exercice de leur liberté et on ne peut imaginer plus grande différence. "Va travailler aujourd’hui à ma vigne…" Le premier dit non et le fait, le second dit oui et ne le fait pas ! La parabole des fils appelés à aller travailler à la vigne du Seigneur met en lumière deux attitudes fondamentales qui se cachent en nous derrière de belles paroles. Nous disons « oui » à la Parole de Dieu, mais sans la réaliser. Nous disons « non » dans un premier temps, et nous nous corrigeons en mettant en pratique ce qui nous était demandé. L’important n’est pas de dire « Seigneur, Seigneur, » dit Jésus, mais de « faire la volonté de notre Père. » Dieu appelle toujours des ouvriers pour travailler à son Royaume. Nous savons que nous avons de la peine à demeurer fidèles dans cet appel. Par ses attitudes et par ses Paroles, Jésus met une grande lumière sur la réalité de notre vie. Il y a des moments ou nous faisons de grandes promesses à Dieu, mais avec le temps nous nous usons et nous faiblissons reprenant nos premières habitudes. "Votre conduite est étrange," disait le prophète Ézéchiel !
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Nous remarquons que celui qui accompli la volonté du père est celui qui change d’avis ! Il nous faut être toujours prêts à bouger, à nous convertir, entendre la Parole, changer pour la vivre. Le seul point important, c’est d’être vrai avec Dieu et non de paraître. D’aucuns semblent loin de Dieu et en réalité ils se dévouent pour Lui. D’autres par leurs fonctions sont attachés à la loi et au temple, on les croit amis de Dieu, mais ils refusent de le servir avec leur cœur. Notre Père de toute consolation, est bon, plein de compassion, de miséricorde et de patience. la conversion véritable suppose que nous cessions de regarder en arrière. Les prêtres et les anciens, fils aînés, auxquels Jésus s’adresse, prétendent cultiver la vigne mais ils ne font rien. Les publicains et les prostituées ont d’abord dit non, puis changeant d’avis, et ils s’y emploient. Ils sont devenus des ouvriers de la vigne de Dieu, ses proches collaborateurs. Ils ont cru et sont constitués témoins et apôtres.
"Ils lui répondent : « Le premier. »
Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. Ce n’est pas parce que nous avons vécu de grands moments dans le Christ que nous demeurons avec lui dans la vie. Le plus important est la conversion permanente du cœur qui nous plonge sans cesse dans l’humilité. Nous sommes une créature nouvelle dans le Christ quand nous sommes devenus, en lui, enfants de Dieu. Croire la Parole, le Verbe de Dieu, c’est adhérer à lui, cela entraîne un retournement, une conversion ! "Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi, » dit l’apôtre Paul. Nous voulons persévérer dans la foi et dans l’Espérance pour être debout au jour où Jésus viendra.
Citation :
Nous demandons la grâce de l’espérance pour dire « oui » à la Parole de Dieu, et pour la mettre en pratique.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe Méditation pour la fête de l'Exaltation de la croix (trad. Source cachée, Cerf 1991, p. 278 rev.)
Obéissants au Père, à la suite du Fils
« Que ta volonté soit faite ! » (Mt 6,10) C'était bien là toute la vie du Sauveur. Il est venu dans le monde pour accomplir la volonté du Père, non seulement afin d'expier le péché de désobéissance par son obéissance (Rm 5,19), mais encore pour ramener les hommes vers leur vocation sur le chemin de l'obéissance.
Il n'est pas donné à la volonté des êtres créés d'être libre en étant son propre maître ; elle est appelée à s'accorder à la volonté de Dieu. Si elle s'y accorde par sa libre soumission, il lui est alors offert de participer librement à l'achèvement de la création. Si elle s'y refuse, la créature libre perd aussi sa liberté. La volonté de l'homme conserve encore le libre arbitre, mais il est séduit par les choses de ce monde ; elles le tirent et le poussent en des directions qui l'éloignent de l'épanouissement de sa nature tel que Dieu l'a voulu et elles l'écartent du but qu'il s'est fixé lui-même dans sa liberté originelle. En plus de cette liberté originelle, il perd la sûreté de sa résolution. Il devient changeant et indécis, tiraillé par des doutes et des scrupules ou endurci dans son égarement.
Contre cela, il n'y a pas d'autre remède que le chemin à la suite du Christ, le Fils de l'homme qui non seulement obéissait directement au Père des cieux mais se soumettait aussi aux hommes qui lui signifiaient la volonté du Père. L'obéissance telle que Dieu l'a voulue libère notre volonté esclave de tous les liens des choses créées et la ramène vers la liberté. C'est donc aussi le chemin vers la pureté du cœur.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Dim 8 Oct 2017 - 0:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 1 Oct 2017 - 23:49
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 02 octobre 2017 :Le lundi de la 26e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 26ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Saints Anges Gardiens
Première Lecture : Lecture Livre du Prophète Zacharie 8 : 1-8
« Voici que je sauve mon peuple, en le ramenant du pays de l’orient et du pays de l’occident »
Parole du Seigneur de l’univers : Ainsi parle le Seigneur de l’univers : J’éprouve pour Sion un amour jaloux, j’ai pour elle une ardeur passionnée. Ainsi parle le Seigneur : Je suis revenu vers Sion, et je fixerai ma demeure au milieu de Jérusalem. Jérusalem s’appellera : « Ville de la loyauté », et la montagne du Seigneur de l’univers : « Montagne sainte ». Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Les vieux et les vieilles reviendront s’asseoir sur les places de Jérusalem, le bâton à la main, à cause de leur grand âge ; les places de la ville seront pleines de petits garçons et de petites filles qui viendront y jouer. Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Si tout cela paraît une merveille aux yeux des survivants de ce temps-là, ce sera aussi une merveille à mes yeux – oracle du Seigneur de l’univers. Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Voici que je sauve mon peuple, en le ramenant du pays de l’orient et du pays de l’occident. Je les ferai venir pour qu’ils demeurent au milieu de Jérusalem. Ils seront mon peuple, et moi, je serai leur Dieu, dans la loyauté et dans la justice.
– Parole du SEIGNEUR.
" PRIÈRE DANS LE MALHEUR "
Le psaume 102 (101 selon la numérotation gréco-latine) est un des 7 psaumes de pénitence (Ps6; Ps32; Ps38; Ps51; Ps102; Ps130; Ps143) qui réunit deux poèmes de rythme différent : une plainte personnelle des versets 1 à 12 et 24 à 28 qui rappelle le Psaume 69, et une prière pour la restauration de Sion aux versets 13 à 23 et 29.
Psaume 101 (102) : 16-18, 19-21, 29.22-23
R/ Le Seigneur rebâtira Sion, il apparaîtra dans sa gloire.(cf. Ps 101, 17)
Les nations craindront le nom du Seigneur, et tous les rois de la terre, sa gloire : quand le Seigneur rebâtira Sion, quand il apparaîtra dans sa gloire, il se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière. R/
Que cela soit écrit pour l’âge à venir, et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu : « Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir. » R/
Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour, et devant toi se maintiendra leur descendance. On publiera dans Sion le nom du Seigneur et sa louange dans tout Jérusalem, au rassemblement des royaumes et des peuples qui viendront servir le Seigneur. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 21 : 28-32
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)
« Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux »
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
"À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Dans l’Évangile, Jésus nous présente un petit enfant, c’est celui que nous avons à devenir et qui révèle la profondeur de notre identité. Dieu, par son Amour infini, nous appelle à être ses fils et filles bien-aimés. C’est un apprentissage qui nous incite à découvrir et à comprendre puis enfin à réaliser la grandeur de Dieu, sa simplicité et son trésor de grâce. Cela nous conduit à la grandeur éternelle et infinie du Royaume des cieux. Les Apôtres, qui ont à cœur de servir Jésus et son Royaume, cherchent comment s’organiser pour ce service nouveau de l’amour tel que Jésus le révèle, il partent de leur petite expérience ! Ils ont l’expérience des « grands » de ce monde auquel ils devront faire face. Jésus leur indique un ordre divin tout diffèrent, qui indique que la véritable autorité est celle de l’amour : Il appelle un petit enfant qui est apparemment très démuni pour ce grand combat de la vie nouvelle et il le montre en exemple. Comme un petit enfant est guidé tout au long de sa croissance par ses parents, de même, nous devons nous laisser conduire par l’Esprit Saint de Dieu. Puisque nous sommes les enfants du Père, nous sommes ses héritiers et les héritiers du Christ, de ses souffrances, pour entrer dans la gloire du Royaume éternel avec lui, afin d’être les enfants de notre Père et de nous abandonner dans les mains en disant : “ Abba " ! Saint Paul nous dit que devenir enfant de Dieu, c’est comprendre le pourquoi de notre existence.
"Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux."
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Hier, en la fête de sainte Thérèse de Lisieux, nous avons déjà établit un parallèle entre le petit enfant appelé par Jésus dans l’Évangile, et son parcours spirituel. Ces lumières, ce sens caché et mystérieux de l’Evangile l’a conquise dans sa marche de géant. Sa connaissance des mystères du royaume lui faisait éprouver que tout vient de Dieu, que tout retourne à lui et demeure en lui, pour le salut de tous, dans un mystère d’amour miséricordieux. Jésus est ainsi déconcertant pour ses apôtres qui ne comprennent pas ! En effet le combat qui est à mener est celui de l’amour, de la charité fraternelle. Aimer, demeurer dans l’Amour fraternel pour édifier un monde nouveau est un rude combat dans lequel il faut tenir bon. C’est cet Amour nouveau, apporté par Jésus, qui fait sur terre la transition, le passage avec le monde divin, le monde de l’amour. L’esprit d’enfance de Therese lui faisait adresser cette prière au Seigneur Jésus : “ Ô Petit Enfant ! Mon unique Trésor, je m’abandonne à tes Divins Caprices, je ne veux pas d’autre joie que celle de te faire sourire. Imprime en moi tes grâces et tes vertus enfantines, afin qu’au jour de ma naissance au Ciel, les anges et les saints reconnaissent en moi ta petite épouse .” Marie, qui a vécu dans son cœur humain, l’amour infini de Dieu, sait, combien l’Esprit Saint est nécessaire. Il est donné pour que nous demeurions dans la toute petitesse de "l’enfance spirituelle." Mais cet Amour est une "Réalité" difficile, contestée dans un monde de pouvoir et d’oppression ou les enfants sont exclus.
"Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux."
Les anges nous sont donnés pour assurer notre marche vers le ciel. "Leur ange voit sans cesse la face de Dieu. » Jésus nous montre ainsi que c’est Dieu Lui-même qui est le maître de notre combat. Quand nous avons compris ce mystère, combien notre Dieu prend soin de nous, nous pouvons le regarder sans cesse ; Cela nous demande de lui laisser la première place, de le laisser faire. Comme un petit enfant, nous restons constamment sur le cœur de Dieu. L’ange, ce merveilleux médiateur, aspire notre cœur vers le haut pour le faire demeurer dans l’amour, et en même temps, nous sommes dans les réalités de la terre, mais l’ange est là comme une présence précieuse, il voit sans cesse la face de Dieu. C’est dans le ciel que se "joue" le combat pour la vie : « Je serai l’ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs, dit Dieu, mon ange marchera devant toi. » Il nous faut consentir à être ce petit enfant, "levez toujours son petit pied comme Thérèse pour gravir l’escalier de la sainteté. Nous n’arriverions pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de nous que la bonne volonté. Bientôt vaincu par nos efforts inutiles, il descendra lui-même et nous prenant dans ses bras, nous emportera pour toujours dans son Royaume,” disait Thérèse dont la bonté et la pureté d’âme ont vaincu le cœur du Père. Marie, la mère de Jésus, qui a accueilli dans sa propre chair le mystère incroyable de l’Amour de Dieu sait le Chemin de son fils. A la suite de Jésus, qu’elle suivra tout au long de son existence, elle nous invite à nous mettre à son école pour vivre de l’amour même du Dieu-Amour.
Citation :
Nous demandons la grâce de marcher avec les anges qui nous accompagnent et d’être dociles à leur présence.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien Homélies sur Ezéchiel I, 7 (trad. SC 352, p 71-73 rev)
« Ses armées, serviteurs de son désir » (Ps 102,21)
Les anges descendent vers ceux qui sont à sauver. « Les anges montaient et descendaient au-dessus du Fils de l'homme » (Jn 1,51) ; et « ils s'approchèrent de Lui et ils le servaient » (Mt 4,11). Or les anges descendent parce que le Christ était descendu le premier ; ils craignaient de descendre avant que l'ait ordonné le Seigneur des puissances célestes et de toutes choses (Col 1,16). Mais quand ils ont vu le Prince de l'armée céleste demeurer sur la terre, alors, par cette voie ouverte, ils sont sortis à la suite de leur Seigneur, obéissant à la volonté de celui qui les a répartis comme gardiens de ceux qui croient en son nom.
Toi, hier, tu étais sous la dépendance du démon, aujourd'hui, tu es sous celle d'un ange. « Gardez-vous, dit le Seigneur, de mépriser aucun de ces petits » qui sont dans l'Église, « car en vérité je vous le dis, leurs anges voient constamment la face de mon Père qui est dans les cieux ». Les anges se vouent à ton salut, ils se sont déclarés au service du Fils de Dieu, et ils disent entre eux : « Si lui il est descendu dans un corps, s'il s'est revêtu d'une chair mortelle, s'il a supporté la croix, s'il est mort pour tous les hommes, pourquoi nous reposer, nous, pourquoi nous épargner ? Allons, tous les anges, descendons du ciel ! » C'est pourquoi quand le Christ est né, il y avait « une multitude de l'armée céleste louant et glorifiant Dieu » (Lc 2,13).
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Lun 2 Oct 2017 - 21:49
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mardi 03 octobre 2017 :Le mardi de la 26e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mardi, 26ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — de la férie
Première Lecture : Lecture Livre du Prophète Zacharie 8 : 20-23
« Des peuples nombreux viendront à Jérusalem chercher le Seigneur »
Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Voici que, de nouveau, des peuples afflueront, des habitants de nombreuses villes. Les habitants d’une ville iront dans une autre ville et diront : « Allons apaiser la face du Seigneur, allons chercher le Seigneur de l’univers ! Quant à moi, j’y vais. » Des peuples nombreux et des nations puissantes viendront à Jérusalem chercher le Seigneur de l’univers et apaiser sa face. Ainsi parle le Seigneur de l’univers : En ces jours-là, dix hommes de toute langue et de toute nation saisiront un Juif par son vêtement et lui diront : « Nous voulons aller avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. »
– Parole du SEIGNEUR.
" SION, MÈRE DES PEUPLES "
Le psaume 87 (86 selon la numérotation greco-latine), attribué aux fils de Coré, annonce la Sainte Sion, cité de Dieu (2 S 5 9+), qui doit devenir la capitale spirituelle et la mère de tous les peuples. Tous les voisins païens d'Israël : Egypte (Rahab), Ethiopie, Syro-Palestine, Mésopotamie, sont appelés à connaître le vrai Dieu et à lui fournir des prosélytes. Telle est la volonté de Yahvé qu'exprime un oracle aux versets 4 et 5. Le psaume 87 (86) s'inspire d'Isaïe et de Zacharie. Isaïe annonçait déjà ce role maternel de Sion, épouse féconde de Yahvé, rôle pour lequel elle figure l'Eglise.
Psaume 86 (87) : 1-3, 4, 5, 6-7
R/ Dieu est avec nous.(cf. Za 8, 23)
Elle est fondée sur les montagnes saintes. Le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob. Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu ! R/
« Je cite l’Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. » Voyez Tyr, la Philistie, l’Éthiopie : chacune est née là-bas. R/
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né. C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient. R/
Au registre des peuples, le Seigneur écrit : « Chacun est né là-bas. » Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! » R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 51-56
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le Fils de l’homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Alléluia. (cf. Mc 10, 45)
« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem »
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village.
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
Jésus avance vers Jérusalem, c’est le voyage qui le mène à sa passion et à sa mort. Il sait ce qui l’attend, et pourtant il quitte sa Galilée natale, et « résolument » prend la route de Jérusalem, qui traverse la Samarie. Il envoye des disciples pour préparer l’hébergement, mais les gens de Samarie ne veulent pas le recevoir. Cela leur demanderait une grande conversion, celle d’être les enfants bien aimés du Père. Jésus contourne l’obstacle. La toute puissance de son Amour est au service de la miséricorde. Nous le contemplons sortant les fils du tonnerre Jacques et Jean, de l’illusion. Nous en sommes souvent les victimes en préférant le langage de pouvoir, de la force, plutôt que la détermination, sous la conduite de l’Esprit Saint qui est patience, douceur, et humilité. Nous perdons du temps à tempêter contre nos « Samaritains » plutôt que de nous hâter avec Jésus, prenant résolument le chemin vers Jérusalem : c’est là que le salut va s’accomplir. Sauver le monde, c’est révéler quel est le visage du Père meurtri quand ils voient ses enfants dans la détresse. Comment parler de l’amour de Dieu, sinon en prenant la détresse de nos frères à bras le corps pour leur montrer le visage du Père tendre et miséricordieux.
Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem
Jésus ne prend pas un chemin de violence, il ne forcera pas l’entrée au village, il décide de partir pour un autre bourg. Cette école de douceur et d’humilité est si importante ! La moindre contrariété, une parole non comprise, peut nous mobiliser et bientôt nous choisissons tous les tonnerres du ciel pour prendre Dieu à témoin de notre bon droit. Nous savons que la pire des pauvretés est d’être rejeté de son peuple et de Dieu même. Jésus vient sauver notre humanité dans sa détresse. Il prend sur lui la détresse du monde. C’est à partir de ce lieu du Salut qu’il nous faut nous examiner en vérité. Jésus va revêtir le sort des plus pauvres, il en sera le Libérateur.
Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. Jacques et Jean réagissent immédiatement au refus des Samaritains. Ils y voient un manque d’égard pour Jésus et veulent passer en force. La terre de Samarie qui refuse d’accueillir Jésus ressemble beaucoup à notre terre, aujourd’hui. Jésus rencontre encore dans notre monde un mur d’indifférence, de mal-croyance, voire d’hostilité. Pour suivre Jésus, il nous faut du courage, une ferme détermination et un refus de toute violence. Suivre Jésus, c’est libérer ceux qui sont enchainés dans la spirale de la haine. C’est réchauffer les cœurs même quand tout espoir s’en est allé. Avec grande délicatesse, Jésus nous indique que le suivre et lui préparer sa venue, commence par tuer la haine dans nos cœurs pour ne pas tuer l’autre. C’est possible en accueillant en nous le feu de l’Esprit Saint qu’il est venu apporter sur la terre. Ce feu-là détruit tout ce qui s’oppose à la vie fraternelle, au royaume de Dieu. Le feu de la charité, de la compassion et de la solidarité sont vainqueurs du feu homicide de ceux qui font violence. Il n’y a pas d’autres chemins de célébrer la Pâques que le chemin de nous réconcilier entre nous. L’Eucharistie nous donne par quel chemin il nous faut passer pour suivre Jésus.
Citation :
Nous demandons à Dieu que cette Parole soit vivante en nous.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Les Discours sur les psaumes, Ps. 64 (trad. cf En Calcat)
« On refusa de l'accueillir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem »
Il y a deux cités : l'une s'appelle Babylone, l'autre Jérusalem. Le nom de Babylone signifie « confusion » Jérusalem signifie « vision de paix ». Regardez bien la cité de confusion pour mieux connaître la vision de paix supportez la première, aspirez à la seconde.
Qu'est-ce qui permet de distinguer ces deux cités ? Pouvons-nous dès à présent les séparer l'une de l'autre ? Elles sont emmêlées l'une dans l'autre et, depuis l'aube du genre humain, s'acheminent ainsi vers la fin des temps. Jérusalem est née avec Abel, Babylone avec Caïn... Les deux villes matérielles ont été construites plus tard, mais elles représentent symboliquement les deux cités immatérielles dont les origines remontent au commencement des temps et qui doivent durer ici-bas jusqu'à la fin du monde. Le Seigneur alors les séparera, lorsqu'il mettra les uns à sa droite et les autres à sa gauche (Mt 25,33)...
Mais il y a quelque chose qui distingue, même maintenant, les citoyens de Jérusalem des citoyens de Babylone : ce sont deux amours. L'amour de Dieu fait Jérusalem l'amour du monde fait Babylone. Demandez-vous qui vous aimez et vous saurez d'où vous êtes. Si vous vous trouvez citoyen de Babylone, arrachez de votre vie la convoitise, plantez en vous la charité si vous vous trouvez citoyen de Jérusalem, supportez patiemment la captivité, ayez espoir en votre libération. En effet, beaucoup de citoyens de notre sainte mère Jérusalem (Ga 4,26) étaient d'abord captifs de Babylone...
Comment peut s'éveiller en nous l'amour de Jérusalem notre patrie, dont les longueurs de l'exil nous ont fait perdre le souvenir ? (cf Ps 136) C'est le Père lui-même qui, de là-bas, nous écrit et rallume en nous par ses lettres, qui sont les Saintes Écritures, la nostalgie du retour.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Dernière édition par Lumen le Mer 4 Oct 2017 - 22:22, édité 1 fois
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 3 Oct 2017 - 23:43
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 04 octobre 2017 :Le mercredi de la 26e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 26ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Saint François d'Assise
Première Lecture : Lecture du Livre de Néhémie 2 : 1-8
« Si tel est le bon plaisir du roi, laisse-moi aller dans la ville où sont enterrés mes pères, et je la rebâtirai.
Moi, Néhémie, j’étais alors échanson du roi. La vingtième année du règne d’Artaxerxès, au mois de Nissane, je présentai le vin et l’offris au roi. Je n’avais jamais montré de tristesse devant lui, mais ce jour-là, le roi me dit : « Pourquoi ce visage triste ? Tu n’es pourtant pas malade ! Tu as donc du chagrin ? » Rempli de crainte, je répondis : « Que le roi vive toujours ! Comment n’aurais-je pas l’air triste, quand la ville où sont enterrés mes pères a été dévastée, et ses portes, dévorées par le feu ? » Le roi me dit alors : « Que veux-tu donc me demander ? » Je fis une prière au Dieu du ciel, et je répondis au roi : « Si tel est le bon plaisir du roi, et si tu es satisfait de ton serviteur, laisse-moi aller en Juda, dans la ville où sont enterrés mes pères, et je la rebâtirai. » Le roi, qui avait la reine à côté de lui, me demanda : « Combien de temps durera ton voyage ? Quand reviendras-tu ? » Je lui indiquai une date qu’il approuva, et il m’autorisa à partir. Je dis encore : « Si tel est le bon plaisir du roi, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de la province qui est à l’ouest de l’Euphrate, afin qu’ils facilitent mon passage jusqu’en Juda ; et aussi une lettre pour Asaph, l’inspecteur des forêts royales, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle qui protégera la maison de Dieu, le rempart de la ville, et la maison où je vais m’installer. » Le roi me l’accorda, car la main bienfaisante de mon Dieu était sur moi.
– Parole du SEIGNEUR.
" CHANT DE L'EXILÉ "
Le psaume 137 (136 selon la numérotation gréco-latine) évoque le souvenir de la chute de Jérusalem en 587 et de l'exil à Babylone. Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 137 est chanté le 4ième Dimanche de Carême de l’année B.
Psaume 136 (137) : 1-2, 3, 4-5, 6
R/ Que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir !(cf. Ps 136, 6a)
Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion ; aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes. R/
C’est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, et nos bourreaux, des airs joyeux : « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. » R/
Comment chanterions-nous un chant du Seigneur sur une terre étrangère ? Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite m’oublie ! R/
Je veux que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je n’élève Jérusalem, au sommet de ma joie. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 9 : 57-62
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. J’ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ et, en lui, d’être reconnu juste. Alléluia. (Ph 3, 8-9
« Je te suivrai partout où tu iras »
En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
En poursuivant sa route vers Jérusalem, Jésus fait la rencontre d’un homme qui se dit prêt à le suivre partout. Jésus le prévient qu’il n’a pas de demeure fixe nulle part. L’homme n’insiste pas. Jésus en rencontre un autre qu’il appelle à le suivre. L’homme met une condition: il doit d’abord voir aux funérailles de son père. Jésus l’invite à tout laisser mais ne semble pas recevoir de réponse. Un troisième se dit prêt à le suivre après avoir rempli certaines conditions. Jésus répond que pour le suivre il faut être prêt à rompre avec le passé.
Suivre Jésus veut dire évidemment être son disciple. Les gens qui se présentent à Jésus pour le suivre sont donc des candidats à être ses disciples. Le premier a choisi lui-même Jésus comme maître comme faisaient les Juifs qui voulaient étudier un an ou deux avec un rabbin chez qui ils pouvaient recevoir l’hospitalité. La situation de Jésus dans son ministère est fort différente. Il n’a pas un domicile fixe où il pourrait rester ou au moins revenir au terme d’une mission. L’annonce de la venue du Règne de Dieu demande qu’il soit toujours en mouvement pour rejoindre les gens là où ils sont: c’était une différence importante par rapport à Jean Baptiste. Le fait qu’il vient d’être rejeté par un village samaritain montre bien qu’il ne peut pas toujours s’arrêter comme il voudrait. L’avertissement qu’il donne au premier candidat est donc que pour être son disciple et annoncer la Bonne Nouvelle il ne doit pas compter sur ce qui fait ordinairement ses sécurités et c’est l’annonce de la Bonne Nouvelle qui a la priorité.
Pour le second candidat, c’est Jésus qui a pris l’initiative de l’appeler à le suivre. Or, ce candidat, lui, met des conditions: il a un devoir familial à remplir d’abord. Et ce devoir est important même aux yeux de Dieu puisqu’il fait partie de la piété filiale qui est le quatrième commandement du Décalogue. La réponse de Jésus est tranchante: ce candidat doit laisser à d’autres ce devoir. Ceci nous rappelle l’exemple de Jésus lui-même quand on lui dit :Ta mère et tes frères veulent te voir. Il répond: Qui est ma mère? Qui sont mes frères ? Montrant ses disciples il dit: Voici ma mère et mes frères. (Matthieu 12,48-49)
Etre disciple peut signifier qu’il y a une distance à prendre par rapport aux liens familiaux. C’est une question de priorité. Il ne faut donc pas l’interpréter comme une défense ou un interdit de ce qui n’est pas prioritaire. Jésus, lui-même, sur la croix confiera sa mère au disciple qu’il aimait. Et c’est ainsi que les chrétiens comprendront cette parole. Ainsi, Pierre qui remplit sa mission d’abord à Jérusalem, puis à Antioche, puis à Rome, n’a pas laissé son épouse à Capharnaüm: elle l’a accompagné, comme le rappelle saint Paul (1 Cor.9,5).
Le troisième candidat est prêt à suivre Jésus mais il pose, lui aussi, une condition: aller faire ses adieux aux siens. La réponse avec la comparaison de la charrue qui oblige à avancer et ne peut reculer semble indiquer que si l’engagement exige une rupture on ne peut pas revenir sur cette rupture. L’engagement ne se fait pas dans un moment d’enthousiasme passager. Il faut vraiment que l’engagement d’annoncer la Bonne Nouvelle soit mis au centre de toute la vie et même du quotidien.
Père Jean Gobeil SJ Source :
Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur des jésuites Exercices spirituels, 2e semaine, 12e jour (trad. DDB 1986, p. 103)
« Suis-moi »
Les trois sortes d'humilité : La première sorte d'humilité est nécessaire au salut éternel. Elle consiste à m'abaisser et m'humilier autant que cela m'est possible pour que j'obéisse en tout à la Loi de Dieu notre Seigneur. De la sorte, même si on faisait de moi le maître de toutes les choses créées en ce monde ou s'il y allait de ma propre vie temporelle, je n'envisagerais pas de transgresser un commandement, soit divin soit humain...
La deuxième sorte d'humilité est une humilité plus parfaite que la première. Elle consiste en ceci : je me trouve à un point tel que je ne veux ni ne m'incline davantage à avoir la richesse plutôt que la pauvreté, à vouloir l'honneur plutôt que le déshonneur, à désirer une vie longue plutôt qu'une vie courte, étant égal le service de Dieu notre Seigneur et le salut de mon âme...
La troisième sorte d'humilité est l'humilité la plus parfaite : c'est quand, tout en incluant la première et la deuxième, la louange et la gloire de sa divine majesté étant égales, pour imiter le Christ notre Seigneur et lui ressembler plus effectivement je veux et je choisis davantage la pauvreté avec le Christ pauvre que la richesse, les opprobres avec le Christ couvert d'opprobres que les honneurs ; et que je désire davantage être tenu pour insensé et fou pour le Christ qui, le premier, a été tenu pour tel, plutôt que « sage et prudent » dans ce monde (Mt 11,25).
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 5 Oct 2017 - 0:02
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 05 octobre 2017 :Le jeudi de la 26e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 26ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — de la férie
Première Lecture : Lecture Livre de Néhémie 8 : 1-4a.5-6.7b-12
« Esdras ouvrit le livre de la Loi, il bénit le Seigneur, et tout le peuple répondit : Amen ! Amen ! »
En ces jours-là, tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. On demanda au scribe Esdras d’apporter le livre de la loi de Moïse, que le Seigneur avait prescrite à Israël. Alors le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l’assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C’était le premier jour du septième mois. Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu’à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi. Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre. Les lévites expliquaient la Loi au peuple, pendant que le peuple demeurait debout sur place. Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre.
Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! » Les lévites calmaient tout le peuple en disant : « Cessez de pleurer, car ce jour est saint. Ne vous affligez pas ! » Puis tout le peuple se dispersa pour aller manger, boire, envoyer des parts à ceux qui n’avaient rien de prêt, et se livrer à de grandes réjouissances ; en effet, ils avaient compris les paroles qu’on leur avait fait entendre.
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVÉ, SOLEIL DE jUSTICE "
Le psaume 19 (18 selon la numérotation latine) est attribué à David. Le psaume 18 (19) est souvent scindé en deux parties : Ps 18, 2-6 (Ps 18A) et Ps 18, 7-15 (Ps 18B). Dieu s'est en effet révélé successivement par un double témoignage : Le premier est celui de sa création (v. 2 à 6) et le second est celui de la Parole (v. 7 à 11).
Psaume 18b (19) : 8, 9, 10, 11
R/ Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur.(Ps 18b, 9ab)
La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. R/
Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard. R/
La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables : R/
plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 1-12
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia. (Mc 1, 15)
« Votre paix ira reposer sur lui »
En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. La prière est au-delà de tout, elle est avant tout. Il n’est besoin que de la recevoir. "Priez," pour que le don précieux de la Parole nous transforme et nous libère de tout ce qui nous enferme ! Qu’elle nous donne les capacités de nous recevoir les uns et les autres, d’entrer en communion avec les autres. La demande de Jésus à ses disciples est qu’ils préparent l’annonce de la Parole en disant par leur vie que le Royaume de Dieu est tout proche. Le travail de la Parole de Dieu, de Jésus, le Verbe de Dieu qui est venu accomplir l’œuvre de Dieu au milieu de nous, est merveilleux. La bonne Nouvelle de Dieu présent et aimant nous bouleverse. Du plus profond de nous-mêmes, un cri habite chacun de nous en vue de retrouver Dieu. Les pauvres rencontrés par Jésus sont remis à eux-mêmes et à Dieu.
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. La Paix est le nom de Jésus. Par sa Passion et par sa Résurrection, elle est donnée à tous. Nous voulons cultiver cette paix en nous, être attentifs à ce que rien ne soit obstacle à son accueil. Il nous faut vivre pleinement le moment présent pour être toujours renouvelé dans l’Esprit Saint, ouvert à tout ce qui est donné au quotidien. C’est dans la pauvreté d’une vie reçue, n’emportant rien pour n’être que béatitude, que Jésus nous envoie. Il envoie les "douze" et les « soixante douze » pour préparer sa venue. Il s’agit de nous, et nous sommes envoyés par Jésus pour nous mettre en marche. Il s’agit de réaliser l’œuvre de Dieu, de revêtir les sentiments du cœur de Jésus : « Dites simplement : "Paix à cette maison !" Le passage de Dieu est toujours un moment de paix, c’est l’harmonie de notre être avec les aspirations d’amour que Dieu y a mises.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Jésus nous a libéré de la mort, de la plus grande peur qui tenaille chacun de nous. Il est ressuscité. L’affirmation de la Résurrection de Jésus est déjà pour nous notre propre résurrection. Elle prend corps dans la résurrection de Jésus. Dans sa résurrection, humblement, Jésus est apparu dans la même humilité et la même douceur qu’à Noel. « Il est venu, il a souffert, il est mort il est vivant, il reviendra. » En entendant ces paroles, à un moment privilégié de notre conversion, nous sommes semblables aux fidèles de la première génération, nous revenons à la Source. Cheminant dans la souffrance et la détresse, nous avons vitalement besoin de l’Eucharistie pour demeurer dans la présence de Jésus qui nous sauve.
Citation :
Nous demandons la grâce de communier chaque jour au mystère du Christ pour annoncer le feu de l’amour de Dieu au monde.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
La mission, si elle n'est pas guidée par la charité, si elle ne jaillit pas d'un profond acte d'amour divin, risque de se réduire à une simple activité philanthropique et sociale. L'amour que Dieu nourrit pour chaque personne constitue en effet le cœur de l'expérience et de l'annonce de l'Évangile, et tous ceux qui l'accueillent en deviennent à leur tour des témoins. L'amour de Dieu qui donne vie au monde est l'amour qui nous a été donné en Jésus, Parole de salut, icône parfaite de la miséricorde du Père céleste.
Le message salvifique pourrait bien être résumé par les paroles de l'évangéliste Jean : « En ceci s'est manifesté l'amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1Jn 4,9). Le mandat de diffuser l'annonce de cet amour a été confié par Jésus aux apôtres après sa résurrection, et les apôtres, transformés intérieurement le jour de la Pentecôte par la puissance de l'Esprit Saint, ont commencé à rendre témoignage au Seigneur mort et ressuscité. Depuis, l'Église poursuit cette même mission, qui constitue pour tous les croyants un engagement permanent auquel il est impossible de renoncer.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 5 Oct 2017 - 23:50
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 06 octobre 2017 :Le vendredi de la 26e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 26ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Saint Bruno,
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Baruc 8 : 1-4a.5-6.7b-12
« Nous avons péché contre le Seigneur, nous lui avons désobéi »
Au Seigneur notre Dieu appartient la justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd’hui : honte pour l’homme de Juda et les habitants de Jérusalem, pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ; oui, nous avons péché contre le Seigneur, nous lui avons désobéi, nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les préceptes que le Seigneur nous avait mis sous les yeux. Depuis le jour où le Seigneur a fait sortir nos pères du pays d’Égypte jusqu’à ce jour, nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu ; dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix. Aussi, comme on le voit aujourd’hui, le malheur s’est attaché à nous, avec la malédiction que le Seigneur avait fait prononcer par son serviteur Moïse, au jour où il a fait sortir nos pères du pays d’Égypte pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel. Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, à travers toutes les paroles des prophètes qu’il nous envoyait. Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir d’autres dieux et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu.
– Parole du SEIGNEUR.
" PLAINTE NATIONALE "
Le psaume 79 (78 selon la numérotation gréco-latine), attribué à Asaph, peut se rapporter à la prise de Jérusalem par les Chaldéens, en 587, et au pillage de la ville par les voisins d'Israël, Edom, Moab, ... (cf. 2R 24 2).
Psaume 78 (79) : 1-2, 3-4a.5, 8-9acd
R/ Pour la gloire de ton nom, Seigneur, délivre-nous !(cf. Ps 78, 9ab)
Dieu, les païens ont envahi ton domaine ; ils ont souillé ton temple sacré et mis Jérusalem en ruines. Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs en pâture aux rapaces du ciel et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre. R/
Ils ont versé le sang comme l’eau aux alentours de Jérusalem : les morts restaient sans sépulture. Nous sommes la risée des voisins, Combien de temps, Seigneur, durera ta colère et brûlera le feu de ta jalousie ? R/
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres : que nous vienne bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force ! Aide-nous, Dieu notre Sauveur, délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 13-16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur. Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7d)
« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé »
En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras !
Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »[/i]
"Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre."
Jésus annonce la souffrance que sa parole ne soit pas entendue. Il ne cesse de nous appeler à bien choisir avec toute notre liberté. Il sait qu’une bonne décision produit une croissance de notre personne et nous fait grandir dans le Royaume. Jésus éprouve comme « malheureux, » ceux qui n’arrivent pas à prendre des décisions qui font avancer le Royaume. Pourtant, c’est un grand bonheur de répondre au moment présent, à la situation qui nous fait avancer. Malheureusement le monde pleure dans tant d’endroits aujourd’hui encore, car les bonnes décisions les concernant ne sont pas prises. Chaque jour la Parole de Dieu nous rejoint pour nous permettre d’accueillir le salut de Jésus. Quand nous visitons ce qu’était Corazine, nous n’y voyons plus qu’une vallée de pierres noires, quelques corbeaux planent au-dessus de cette sombre vallée. « Vraiment les païens ont envahi ton sanctuaire, ils ont souillé ton temps sacré. Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs ; ils ont versé le sang comme l’eau. »
"D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Jésus met en avant d’autres villes douloureuses qui se sont mises en mouvement. Elles ont posé les premiers gestes de progrès pour avancer. Elles n’ont pas mépriser les petites actions nécessaires au changement. Ces actions sont là pour améliorer ce qui a commencé à exister. Commencer par ouvrir le possible, c’est vouloir aller au bout de l’amour pour Dieu. Jésus a donné sa vie pour nous, il est mort sur la croix. Nous voulons prendre en compte cet amour et changer notre vie. Délibérément, nous nous tournons vers l’amour infini de Dieu et nous reconnaissons qu’il est vainqueur. C’est une option de tous les jours, de tous les instants. Constatant notre misère et nos blessures, nous avançons dans une confiance infinie et un abandon total à l’amour de Dieu : "Jésus, vraiment, j’ai confiance en toi !
« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »
Jésus est cohérent avec ce qu’il dit, il ne renonce pas à l’œuvre du Père. Il sait que le devenir est possible et il relance la communication envers ces villes, comme envers ceux qui n’avancent pas. Il transmet la possibilité d’avancer par la parole qu’il adresse aux disciples. C’est à eux d’écouter, dans de nouvelles situations, de nouveaux possibles. L’écoute des propos tenus par Jésus est la prise de conscience de ce qui est à faire aujourd’hui. Prions et travaillons pour que le plan d’Amour de Jésus se réalise. Jésus, je crois vraiment en toi, j’espère vraiment en toi ! Tu as déjà agi, continue ton œuvre de Salut. D’âge en âge, les pensées du cœur de Dieu sont de délivrer de la mort ceux qui espèrent son amour, les délivrer au jour de famine. Regardons la Croix de Jésus, de quel amour nous sommes aimés ! C’est le cœur de Dieu toujours ouvert. Il nous faut demander de nous convertir à l’amour infini de Dieu. Si nous savons de quel amour nous sommes aimés, nous allons vivre d’amour.
Citation :
Nous demandons la grâce d’aimer le cœur ouvert de Jésus, de le regarder dans son amour infini.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Hugues de Saint-Victor (?-1141), chanoine régulier, théologien Traité des sacrements de la foi chrétienne, II, 1-2 ; PL 176, 415 (trad. Orval)
« Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette »
De même que le souffle de l'homme passe par la tête pour descendre vers les membres et les vivifier, ainsi l'Esprit Saint vient aux chrétiens par le Christ. La tête c'est le Christ, les membres ce sont les chrétiens. Il y a une tête et de nombreux membres, un seul corps formé de la tête et des membres, et dans ce seul corps un unique Esprit qui est en plénitude dans la tête et en participation dans les membres. Si donc il n'y a qu'un corps, il n'y a aussi qu'un seul Esprit. Qui n'est pas dans le corps ne peut pas être vivifié par l'Esprit, selon cette parole de l'Écriture : « Celui qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas, n'est pas du Christ » (Rm 8,9). Car celui qui n'a pas l'Esprit du Christ n'est pas membre du Christ.
Rien de ce qui fait partie du corps n'est mort ; rien de ce qui est séparé du corps n'est vivant. C'est par la foi que nous devenons membres ; c'est par l'amour que nous sommes vivifiés. Par la foi nous recevons l'unité ; par la charité nous recevons la vie. Le sacrement du baptême nous unit ; le Corps et le Sang du Christ nous vivifient. Par le baptême, nous devenons membres du corps ; par le Corps du Christ, nous participons à sa vie.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 7 Oct 2017 - 16:16
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 07 octobre 2017 :Le samedi de la 26e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 26ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire — Notre-Dame du Rosaire,
Première Lecture : Lecture du Livre du Prophète Baruc 4 : 5-12.27-29
« Celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle »
Courage, mon peuple, toi qui es la part d’Israël réservée à Dieu ! Vous avez été vendus aux nations païennes, mais ce n’était pas pour votre anéantissement ; vous avez excité la colère de Dieu : c’est pour cela que vous avez été livrés à vos adversaires. Car vous avez irrité votre Créateur en offrant des sacrifices aux démons et non à Dieu. Vous avez oublié le Dieu éternel, lui qui vous a nourris. Vous avez aussi attristé Jérusalem, elle qui vous a élevés, car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de Dieu, et elle a dit : « Écoutez, voisines de Sion, Dieu m’a infligé un deuil cruel. J’ai vu la captivité que l’Éternel a infligée à mes fils et à mes filles. Je les avais élevés dans la joie, je les ai laissés partir dans les larmes et le deuil. Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J’ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants, parce qu’ils se sont détournés de la loi de Dieu. Courage, mes enfants, criez vers Dieu ! Celui qui vous a infligé l’épreuve se souviendra de vous. Votre pensée vous a égarés loin de Dieu ; une fois convertis, mettez dix fois plus d’ardeur à le chercher. Car celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle, en assurant votre salut. »
– Parole du SEIGNEUR.
" LAMENTATION "
Le psaume 69 (68 selon la numérotation latine) est attribué à David. Le psaume 69 (68) réunit deux lamentations de rythme différent, chacune composée d'une plainte suivie d'une prière :
- La première partie du psaume 69 (68), des versets 2 à 7 et 14 à 16, développe le thème des eaux infernales des versets 5 et + du psaume 18 et celui des enemis du psaume 35 au verset 19.
- La seconde partie du psaume 69 (68), des versets 8 à 13 et 17 à +, développe le thème du cri de détresse du fidèle victime de son zèle (cf. le psaume 22; Is 53, 10; Jr 15, 15)
L'ensemble du psaume 69 (68) s'achève par une finale hymnique à partir du verset 31, aux perspectives nationales que nous retrouvons dans le psaume 22 (versets 28 et +) et le psaume 102 (versets 14 et +).
Le caractère messianique du psaume 69 (68) ressort des citations qu'en fait le Nouveau Testament.
Psaume 68 (69) : 33-35, 36-37
R/ Le Seigneur écoute les humbles.(Ps 68, 34a)
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : « Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! » Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés. Que le ciel et la terre le célèbrent, les mers et tout leur peuplement ! R/
Car Dieu viendra sauver Sion et rebâtir les villes de Juda. Il en fera une habitation, un héritage : patrimoine pour les descendants de ses serviteurs, demeure pour ceux qui aiment son nom. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 17-24
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7d)
« Réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux »
En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
L’évangile d’aujourd’hui est placé sous le signe de la joie. D’un côté, Jésus oriente le regard de ses disciples vers ce qui doit être la véritable raison de leur joie ; d’un autre, nous le voyons lui-même tressaillir de joie sous l’action de l’Esprit Saint.
En demandant à ses disciples de se réjouir non pas de ce que les esprits leur sont soumis mais de ce que leurs noms sont écrits dans les cieux, Jésus les invite à entrer dans une joie encore plus grande parce que plus vraie. En effet, peut-on réellement parler de joie pour qualifier les sentiments éprouvés devant les œuvres de puissances réalisées au nom de Jésus ? Cette joie ne risque-t-elle pas de prendre les couleurs d’un enthousiasme qui se révèlera très vite fragile et éphémère à la première tribulation survenue ? Jésus redonne à ses disciples la véritable motivation de leur joie : « vos noms sont gravés dans les cieux ». Comment ne pas se rappeler alors le « livre de vie » qui dans l’Apocalypse contient le nom des sauvés (Ap 20, 12ss) ! Jésus invite donc ses disciples à se réjouir du salut qu’il est venu apporter en sa personne. Ils ont la promesse d’hériter de la vie éternelle. Voilà la source de la joie véritable !
Mais, pour accueillir le salut et goûter la joie d’être sauvé, il faut être un « tout-petit ». Dieu veut bien nous sauver ; encore faut-il que nous en ressentions le besoin. Ce qui dans l’Esprit est révélé aux petits et qu’eux seuls peuvent accueillir dans ce même Esprit c’est l’amour du Père et du Fils pour eux.
Cet amour fou nous le contemplons dans le Fils, lui le frère aîné, qui donne sa vie pour ramener au Père ses enfants dispersés. Nous le découvrons aussi dans le Père qui ressuscite le Fils le troisième jour. L’amour du Père nous renvoie donc à celui du Fils et celui du Fils à celui du Père : « nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler ».
En proclamant tout cela, Jésus « exulte de joie sous l’action de l’Esprit-Saint ». La vraie joie est bien fruit de l’Esprit et elle témoigne de la circulation de la vie trinitaire en nous. La vraie joie est expérience de la présence agissante de la Trinité en nous : l’Esprit donné nous fait communier avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. La vraie joie témoigne donc de l’action salvifique de Dieu en nous. C’est précisément cela qu’expérimentent les disciples de Jésus. Voir le mal reculer et Satan s’effondrer, voir les exclus réconciliés, entendre la Bonne Nouvelle adressée aux pauvres c’est faire l’expérience de la venue salvifique de Dieu lui-même. Le salut n’est plus à entendre pour la fin des temps. Il est là au milieu de nous.
C’est paroles n’appartiennent au seul passé. Elles demeurent dans l’éternel présent de Dieu et nous concernent aujourd’hui. Accueillons donc, dans la joie de l’Esprit, le salut qui nous est offert. Cette joie se révèlera peut-être aussi un moyen pour guider nos frères vers le Christ-Sauveur.
Père Philippe Evangile, Psaume et Saint du jour Source :
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape Encyclique « Dominum et vivificantem », § 20-21
« Je te bénis, Père, ... tu l'as révélé aux tout-petits »
« Jésus tressaillit de joie sous l'action de l'Esprit Saint et dit : 'Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.' » Jésus exulte à cause de la paternité divine ; il exulte parce qu'il lui est donné de révéler cette paternité ; il exulte, enfin, parce qu'il y a comme un rayonnement particulier de cette paternité divine sur les « petits ». Et l'évangéliste Luc qualifie tout cela de « tressaillement de joie dans l'Esprit Saint »...
Ce qui, au cours de la théophanie trinitaire au bord du Jourdain (Lc 3,22), est venu pour ainsi dire « de l'extérieur », d'en haut, provient ici « de l'intérieur », c'est-à-dire du plus profond de ce qu'est Jésus. C'est une autre révélation du Père et du Fils, unis dans l'Esprit Saint. Jésus parle seulement de la paternité de Dieu et de sa propre filiation ; il ne parle pas explicitement de l'Esprit qui est Amour et, par là, union du Père et du Fils. Néanmoins, ce qu'il dit du Père et de lui-même comme Fils résulte de la plénitude de l'Esprit qui est en lui, qui remplit son cœur, pénètre son propre moi, inspire et vivifie en profondeur son action. De là, ce tressaillement de joie dans l'Esprit Saint. L'union du Christ avec l'Esprit Saint, dont il a une parfaite conscience, s'exprime dans ce tressaillement de joie, qui, en un sens, rend perceptible sa source secrète. Il en résulte une manifestation et une exaltation particulières qui sont propres au Fils de l'homme, au Christ-Messie dont l'humanité appartient à la personne du Fils de Dieu, substantiellement un avec l'Esprit Saint dans la divinité.
Dans sa magnifique confession de la paternité de Dieu, donc, Jésus de Nazareth se manifeste aussi lui-même, il manifeste son « moi » divin : il est en effet le Fils « de la même substance » (Credo), c'est pourquoi « nul ne sait qui est le Fils si ce n'est le Père, ni qui est le Père si ce n'est le Fils », ce Fils qui « pour nous et pour notre salut » (Credo) s'est fait homme par l'Esprit Saint et est né d'une Vierge dont le nom était Marie.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 8 Oct 2017 - 2:41
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Dimanche 08 octobre 2017 :Vingt-septième dimanche du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
27ème dimanche du Temps Ordinaire — Année A
Première Lecture : Lecture Livre du Prophète Isaïe 5 : 1-7
« La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël »
Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne.
Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne ! Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée. J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.
– Parole du SEIGNEUR.
" "PRIÈRE POUR LA RESTAURATION D'ISRAËL "
Le psaume 80 (79 selon la numérotation gréco-latine), attribué à Asaph ou peut-être à un autre lévite réfugié à Miçpa de Benjamin sous Godolias (cf. 2R 25, 22-23 et 27), s'applique aussi bien au royaume du Nord (versets 2-3) dévasté par les Assyriens (mentioné dans le titre du psaume en grec et dans Jr 31 15 et +), qu'à Juda après le sac de Jérusalem en 586 (cf. Jr 12 7-13). Le Psalmiste espère la restauration du royaume unifié (cf. Is 49 5; Ez 37 16; Za 9 13 et 10 6) dans ses limites idéales décrites au verset 12 du psaume (cf. Le Livre des Juges Jg 20 1 et +) en comparant le peuple d'Israël à une vigne.
Psaume 79 (80) : 9-12, 13-14, 15-16a, 19-20
R/ La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. (cf. Is 5, 7a)
La vigne que tu as prise à l’Égypte, tu la replantes en chassant des nations. Elle étendait ses sarments jusqu’à la mer, et ses rejets, jusqu’au Fleuve. R/
Pourquoi as-tu percé sa clôture ? Tous les passants y grappillent en chemin ; le sanglier des forêts la ravage et les bêtes des champs la broutent. R/
Dieu de l’univers, reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante. R/
Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom ! Seigneur, Dieu de l’univers, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés. R/
Deuxième Lecture : Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 4 : 6-9
« Mettez cela en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous »
Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le en compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.
– Parole du SEIGNEUR.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 21 : 33-43
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. C’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, dit le Seigneur. Alléluia. (cf. Jn 15, 16)
« Il louera la vigne à d’autres vignerons »
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ‘Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ‘Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !’ Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. »
« Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage."
Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. Jésus résume l’histoire de l’Alliance, la vigne de choix, c’est le Peuple d’Israël. Dieu a envoyé à maintes reprises des prophètes qui ont été mal reçus et maltraités. Puis, dans ces jours qui sont les derniers, dans une folle confiance, il envoie son Fils bien aimé. Jésus annonce le destin qui sera le sien : lui aussi sera jeté hors de la vigne, hors de la ville, et ses adversaires le tueront. Les chefs des prêtres et les Pharisiens ont bien compris que Jésus les visait : « La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la tête de l’angle. » Beaucoup des bâtisseurs du monde écartent la pierre qu’est Jésus, le Christ. On ne veut plus des valeurs qu’il apporte et on refuse les perspectives qu’il ouvre. Et pourtant, Dieu fait tout pour que la merveille de la création, ce que nous sommes, soit de plus en plus merveilleux. Nous pouvons toujours énoncer dans l’humilité : "Merveille que je suis, merveille que tes œuvres." C’est le souci de Dieu de chacune de nos existences, la manière dont il prend soit de chacun de nous : "Pas un cheveu de votre tête ne tombe sans la permission de votre Père."Voyez les moineaux du ciel, votre Père s’en occupe, vous valez bien plus que tous les moineaux du ciel. »
"De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon."
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » Scientifiquement, ne peut plus nier la réalité de Jésus de Nazareth, ni les traces de son œuvre sur toute la terre. Mais on laisse de côté son message et on affaiblit son influence, on fait taire ses témoins en les privant de ressources ou de liberté. Ou bien encore on disqualifie l’Église par des campagnes de calomnie. Cependant, en dépit des entreprises de déstabilisation de la foi, Jésus, rejeté des bâtisseurs, demeure la pierre angulaire et l’avenir du monde. « C’est l’œuvre du Seigneur Dieu, » surprenante, imprévisible, indiscutable, « une merveille sous nos yeux. » Dieu est le « propriétaire du domaine, » Jésus « son fils, » en qui il a mis tout son amour, en est « l’héritier. » A chaque instant nous pouvons discerner et juger ce qui fait du bien ou ce qui fait du mal à l’humanité ! Dieu attend les beaux fruits de la charité fraternelle. Quand nous sommes situés dans un tel amour, dans une telle bienveillance de Dieu, nous nous aimons les uns les autres.
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. Jésus vient au devant de notre détresse, il nous faut toujours bâtir un monde meilleur. Nous nous sentons écartelés, rejetés, mais Jésus nous manifeste sa présence. Par son Esprit Saint toujours à l’œuvre, il donne le royaume à son Peuple qui veut en porter les fruits. Là où le monde ne voit que ruines ou chantier à l’abandon, dans la lumière de la Parole de Dieu, nous apercevons une espérance. Le courage nous revient pour entrer nous-mêmes dans la construction de la maison de Dieu. Aujourd’hui, ce sont les pauvres qui se trouvent être « la pierre rejetée des bâtisseurs ! » Notre vie est un don étonnant que nous déployons dans l’Esprit Saint, car Dieu en est le maître.
Citation :
Nous demandons la grâce de regarder l’humanité comme Dieu, avec un amour infini pour vivre ensemble dans l’action de grâce.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église Homélie 5 sur l'Hexaéméron, 6 ; SC 26 (trad. SC p. 304 rev. Delhougne)
Porter du fruit
Le Seigneur ne cesse de comparer les âmes humaines à des vignes : « Mon bien-aimé avait une vigne sur un coteau, en un lieu fertile » (Is 5,1) ; « J'ai planté une vigne, je l'ai entourée d'une haie » (cf Mt 21,33). Ce sont évidemment les âmes humaines que Jésus appelle sa vigne, elles qu'il a entourées, comme d'une clôture, de la sécurité que donnent ses commandements et de la garde de ses anges, car « l'ange du Seigneur campera autour de ceux qui le craignent » (Ps 33,8.). Ensuite il a planté autour de nous une sorte de palissade en établissant dans l'Église, « premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner » (1Co 12,28). En outre, par les exemples des saints hommes d'autrefois, il élève nos pensées sans les laisser tomber à terre où elles mériteraient d'être foulées aux pieds. Il veut que les embrassements de la charité, comme les vrilles d'une vigne, nous attachent à notre prochain et nous fassent reposer sur lui. Ainsi gardant constamment notre élan vers le ciel, nous nous élèverons comme des vignes grimpantes, jusqu'aux plus hautes cimes.
Il nous demande encore de consentir à être sarclés. Or une âme est sarclée quand elle écarte d'elle les soucis du monde qui sont un fardeau pour nos cœurs. Ainsi celui qui écarte de lui-même l'amour de ce monde et l'attachement aux richesses ou qui tient pour détestable et méprisable la passion pour cette misérable gloriole a pour ainsi dire été sarclé, et il respire de nouveau, débarrassé du fardeau inutile des soucis de ce monde.
Mais, pour rester dans la ligne de la parabole, il ne faut pas que nous produisions seulement du bois, c'est-à-dire vivre avec ostentation, ni rechercher la louange de ceux du dehors. Il nous faut porter du fruit en réservant nos œuvres pour les montrer au vrai vigneron (Jn 15,1).
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Dim 8 Oct 2017 - 23:27
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Lundi 09 octobre 2017 :Le lundi de la 27e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Lundi, 27ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Saint Denis, évêque, et ses compagnons, martyrs. Saint Jean Léonardi, prêtre.
Première Lecture : Lecture Livre du Prophète Jonas 1 : 1–2, 1.11
« Jonas se leva, mais pour s’enfuir loin de la face du Seigneur »
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi. » Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face du Seigneur. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s’embarqua pour s’y rendre, loin de la face du Seigneur. Mais le Seigneur lança sur la mer un vent violent, et il s’éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser. Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s’alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s’était couché et dormait d’un sommeil mystérieux. Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu’est-ce que tu fais ? Tu dors ? Lève-toi ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s’occupera de nous pour nous empêcher de périr. » Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas. Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d’où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D’où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? » Jonas leur répondit : « Je suis hébreu, moi, je crains le Seigneur, le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. » Les matelots furent saisis d’une grande peur et lui dirent : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d’après ce qu’il leur avait dit, qu’il fuyait la face du Seigneur. Ils lui demandèrent : « Qu’est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse. Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c’est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. » Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d’eux. Ils invoquèrent alors le Seigneur : « Ah ! Seigneur, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d’un innocent, car toi, tu es le Seigneur : ce que tu as voulu, tu l’as fait. » Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba. Les hommes furent saisis par la crainte du Seigneur ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de vœux. Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits. Alors le Seigneur parla au poisson, et celui-ci rejeta Jonas sur la terre ferme.
– Parole du SEIGNEUR.
" CANTIQUE DE JONAS "
Cantique de Jonas 2 : 3, 4, 5, 8
R/ Tu retires ma vie de la fosse, Seigneur mon Dieu. (Jon 2, 7)
Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix. R/
Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi. R/
Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ? R/
Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 10 : 25-37
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
« Qui est mon prochain ? »
En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »
Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Jésus utilise une parabole pour répondre à la question de celui qui désire avancer sur le chemin de vie. Il attend de cet homme une vraie réponse pour pouvoir le réconforter sincèrement. Dans la charité, c’est le premier instant qui engage tout un cheminement. Nous sommes tentés de nous dérober, de détourner les yeux et de passer outre aux demandes de charité. La route qui descend de Jérusalem à Jéricho passe devant chez nous. C’est la route de notre travail, de nos responsabilités. Ouvrons tout à Jésus et demandons lui de nous garder ouverts pour nous laisser arrêter par les blessés de la vie. Sur sa route, Jésus nous a trouvés à demi-morts, et il nous aimés jusqu’à l’extrême. « Il nous aimés et s’est livré pour nous. » Nous savons, quand nous sommes saisis de compassion pour les autres, que nous faisons partie de la Famille humaine. Nous ne pouvons pas garder du ressentiment, de la jalousie ou de l’amertume et appartenir à la famille de Jésus. Il faut prendre les moyens d’extirper ce poison de notre cœur, cette indifférence si subtile et si menteuse qui fait que nous "allons," comme si tout allait bien.
"Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. La parabole de Jésus provoque une véritable réflexion. Le Samaritain, cet étranger, a mis en œuvre la miséricorde, la bonté, envers le blessé rencontré sur la route. En arrivant près de la personne blessée, il a été « remué, » ému jusqu’aux entrailles, des souffrances de cet homme. Il s’est mis à le soulager, sans se laisser arrêter par le sang et les plaies. Il fait les gestes qui sauvent pour un homme dépouillé et roué de coups, et il le hisse sur sa propre monture. Le Samaritain prévoit un relais pour que le blessé soit laissé à l’aubergiste, car le Samaritain reviendra pour payer.
" Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. » Jésus offre à ce docteur de la Loi une parole de bénédiction. Il le provoque dans sa capacité de répondre en son nom propre, puis il l’envoie, conforté, à avancer dans l’inconnu, à faire face à l’imprévu. Et il rajoute cette pointe importante : « Tu auras la vie. » La vie est dans la relation, elle est dans la rencontre avec l’autre. L’homme qui demande : « Et qui donc est mon prochain ? » sait et de plus une indication lui est donnée : « Va, et toi aussi fais de même. » Jésus lui répond sous la forme d’une parabole qui le met en situation, face à l’inconnu. L’homme répond à Jésus et de cet échange, il reçoit la force de répondre à cet amour qui est le premier commandement. Il voit autrement et la Loi et la relation et lui-même. En fait, il y a cachée au fond de notre cœur, une peur de la souffrance et du handicap, de la blessure et de la mort. Jésus renverse la situation : Qui a été le prochain de l’homme blessé attaqué par les bandits ? De quoi l’autre a-t-il besoin ? Qui est le prochain de l’homme ? Jésus est le Bon Samaritain qui vient nous délivrer, car nous aussi nous sommes en mauvais état
Citation :
Nous demandons à Jésus la grâce d’être saisis de compassion les uns vis-à-vis des autres.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien Commentaire sur le Cantique des Cantiques, prologue 2, 26-31 (trad. cf SC 375, p. 111s)
« Va, et toi aussi, fais de même »
Il est écrit : « Aimons-nous les uns les autres, car l'amour est de Dieu » (1Jn 4,7) et peu après « Dieu est amour » (v. 8.). Par là on montre à la fois que Dieu lui-même est amour et que celui qui est de Dieu est amour. Or, qui est de Dieu sinon celui qui dit : « Je suis sorti de Dieu et je suis venu dans le monde » ? (Jn 16,28) Si Dieu le Père est amour, le Fils aussi est amour...; le Père et le Fils sont un et ne diffèrent en rien. Voilà pourquoi c'est à bon droit que le Christ, au même titre que Sagesse, Puissance, Justice, Verbe, et Vérité est encore appelé Amour...
Et parce que Dieu est amour et que le Fils qui est de Dieu est amour, il exige en nous quelque chose de semblable à lui, en sorte que par cet amour, cette charité, qui est dans le Christ Jésus..., nous soyons unis à lui par une sorte de lien de parenté grâce à ce nom. Comme le disait Paul, qui lui était uni : « Qui nous séparera de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur ? » (Rm 8,39)
Or cet amour de charité estime que tout homme est notre prochain. C'est pour cette raison que le Sauveur a repris un homme qui croyait que l'âme juste n'est pas tenu d'observer les lois de la condition de prochain envers tous... Il a composé la parabole qui dit : « Un homme tomba entre les mains de brigands quand il descendait de Jérusalem à Jéricho ». Il blâme le prêtre et le lévite, qui le voyant à demi-mort, sont passés outre, mais il rend hommage au Samaritain qui a pratiqué la miséricorde. Et il fait confirmer que ce dernier a été le prochain de l'homme blessé par la réponse de celui même qui avait posé la question et lui dit : « Va, et fais de même ». Par nature, en effet, nous sommes tous le prochain les uns des autres, mais par les œuvres de charité, celui qui peut faire du bien se fait le prochain de celui qui ne le peut pas. C'est pourquoi notre Sauveur s'est fait notre prochain et n'est pas passé outre devant nous quand nous gisions « à demi-morts » par suite des « blessures dues aux brigands ».
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 13 Oct 2017 - 21:20
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 13 octobre 2017 :Le vendredi de la 27e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 27ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : Centenaire de la fin des apparitions, miracle du soleil).
Première Lecture : Lecture Livre du Prophète Joël 1 : 13-15 ; 2, 1-2
« Voici venir le jour du Seigneur, jour de ténèbres et d’obscurité »
Prêtres, mettez un vêtement de deuil, et pleurez ! Serviteurs de l’autel, faites entendre des lamentations ! Venez, serviteurs de mon Dieu, passez la nuit vêtus de toile à sac ! Car la maison de votre Dieu ne reçoit plus ni offrandes ni libations. Prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle, réunissez les anciens et tous les habitants du pays dans la maison du Seigneur votre Dieu. Criez vers le Seigneur : « Ah ! jour de malheur ! » Le jour du Seigneur est proche, il vient du Puissant comme un fléau. Sonnez du cor dans Sion, faites retentir la clameur sur ma montagne sainte ! Qu’ils tremblent, tous les habitants du pays, car voici venir le jour du Seigneur, il est tout proche. Jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées. Comme la nuit qui envahit les montagnes, voici un peuple nombreux et fort ; il n’y en a jamais eu de pareil
– Parole du SEIGNEUR.
" DIEU ABAT LES IMPIES ET SAUVE LES HUMBLES "
Le psaume 9 dans sa première partie (9A) et le psaume 10 (9B) qui est la suite du psaume 9 sont attribués à David.
Psaume 9a (9) : 2-3, 6.16, 8-9
R/ Dieu jugera le monde avec justice. (cf. Ps 9, 9a)
De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce, je dirai tes innombrables merveilles ; pour toi, j’exulterai, je danserai, je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut. R/
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants, à tout jamais tu effaces leur nom. Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ; aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris. R/
Mais il siège, le Seigneur, à jamais : pour juger, il affermit son trône ; il juge le monde avec justice et gouverne les peuples avec droiture. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 11 : 15-26
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors, dit le Seigneur ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
« Si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous »
En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »[/i]
« Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. »
Nous avons aujourd’hui encore l’expérience que Jésus expulse les démons. Quand l’esprit de mensonge, de malice, de violence, de colère, de zizanie font loi, le menteur, l’accusateur des frères est à l’œuvre. Il ne fait pas bon vivre là, car c’est un lieu infernal. Alors Jésus vient nous délivrer. Pour que notre vie s’approfondisse et que nous avancions dans la découverte de la vérité il nous donne son Esprit Saint. Nous rencontrons des situations ou il y à tant de violence et de haine que l’enfer s’est établi, alors il faut que Jésus intervienne. C’est normal que des différents jaillissent dans certaines rencontres. Jésus est attentif et il nous fait avancer, il éclaire notre situation. Il fait parler les adversaires pour qu’ils se respectent. C’est alors qu’une source d’amour et d’unité est donnée. Nous voulons être ouverts à la lumière et resplendir de l’amour de Dieu. Nos relations rayonnantes d’amour sont habités par la Vie.
« Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres."
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Notre humanité est ouverte aux ténèbres et Jésus nous éclaire. Nous pouvons être "inconsciemment" l’équipement de combat de l’adversaire ! La ligne de démarcation entre lumière et ténèbres passe au milieu de nous. Dans son amour infini, Jésus vient au secours de notre souffrance, de nos paralysies, et de notre violence. Aujourd’hui, dans l’Evangile, Jésus parle de lui, de son action, de sa mission. Il nous dit son interprétation de la situation de conflit dans laquelle il se trouve. Jésus donne du sens à tout cela pour que nous puissions le comprendre et adhérer à son message d’Amour. Peu à peu, de la controverse émerge un discours positif et nous pouvons le suivre, nous ouvrir à lui. Parce l’action de Jésus est vraiment forte, douce, et qu’elle s’adapte à nous. Nous pouvons nous laisser conduire par elle. L’image du plus fort que Jésus met en avant, c’est son Amour.
« Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité."
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. » Nous rendons grâce à Jésus de nous délivrer de l’emprise du mauvais. C’est lui, Jésus, qui est vraiment le plus fort. L’accusateur des frères est "lié en lui-même" par le mensonge. Un principe de discernement nous est donné : Etre ou ne pas être avec Jésus. Notre vie se rassemble et se construit en lui, elle se développe avec lui. Au contraire, la division n’aide pas la vie, elle la bloque, l’empêche de devenir, de croître, et de se développer. Nous sommes des êtres de communion, tournés les uns vers les autres ! En accueillant l’autre avec amour et en lui manifestant notre amour, nous échappons au pouvoir de l’ennemi de la nature humaine. Nous voulons être avec Jésus, avec cet "Homme fort" et inébranlable, dans lequel la force de Dieu agit. Il nous faut comprendre que notre être est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu dans une belle liberté de lui appartenir.
Citation :
Nous demandons à Jésus la grâce d’entendre cette parole afin de réaliser la paix autour de nous.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin CE 33 (trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p. 56)
Le lieu du combat spirituel
Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c'est l'âme humaine, à chaque instant de la vie. Il est donc nécessaire que l'âme laisse libre accès au Seigneur pour qu'il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d'armes. Ainsi sa lumière peut venir l'illuminer pour mieux combattre les ténèbres de l'erreur. Revêtue du Christ (Ga 3,27), de sa vérité et de sa justice, protégée par le bouclier de la foi et par la parole de Dieu, elle vaincra ses ennemis, aussi puissants soient-ils (Ep 6, 13s). Mais pour être revêtu du Christ, encore faut-il mourir à soi-même.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 20 Oct 2017 - 15:55
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 20 octobre 2017 :Le vendredi de la 28e semaine du temps ordinaire
Sœur Emmanuelle (1908-2008). Sœur Emmanuelle n’est ni Béatifiée, ni Canonisée et elle n’est donc pas au Calendrier Liturgique (morte trop récemment), mais je la mets ici car elle a marqué toute une génération (dont je fais parti) et sa vie vaut d’être soulignée.
Prière avant la lecture
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 28ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 4 : 1-8
« Abraham eut foi en Dieu, et il lui fut accordé d’être juste »
Frères, que dirons-nous d’Abraham, notre ancêtre selon la chair ? Qu’a-t-il obtenu ? Si Abraham était devenu un homme juste par la pratique des œuvres, il aurait pu en tirer fierté, mais pas devant Dieu. Or, que dit l’Écriture ? Abraham eut foi en Dieu, et il lui fut accordé d’être juste. Si quelqu’un accomplit un travail, son salaire ne lui est pas accordé comme un don gratuit, mais comme un dû. Au contraire, si quelqu’un, sans rien accomplir, a foi en Celui qui rend juste l’homme impie, il lui est accordé d’être juste par sa foi. C’est ainsi que le psaume de David proclame heureux l’homme à qui Dieu accorde d’être juste, indépendamment de la pratique des œuvres : Heureux ceux dont les offenses ont été remises, et les péchés, effacés. Heureux l’homme dont le péché n’est pas compté par le Seigneur.
– Parole du SEIGNEUR.
" L'AVEU LIBÈRE DU PÉCHÉ "
Le psaume 32 (31 selon la numérotation latine) est attribué au roi David d'après l'indication du premier verset et fait partie des sept psaumes pénitentiels (Ps6; Ps32; Ps38; Ps51; Ps102; Ps130; Ps143).
Nommés aussi les sept psaumes de confession depuis le VIIe siècle, ils auraient été choisis par saint Augustin au début du Ve siècle.Avant la suppression de la tonsure par Paul VI en 1972, les sept psaumes pénitentiels qui expriment la tristesse du péché étaient donnés à lire aux nouveaux clercs tonsurés. Le psaume 31 (32) est donc le deuxième des sept psaumes de Pénitence et exprime la joie de l'homme qui a reçu le pardon de Dieu. David ressent le bonheur d'une âme à qui Dieu a pardonné ses péchés, et représente cette grâce sous la figure d'un malade qui guérit.
Psaume 31 (32) : 1-2, 5ab, 5c.11
R/ Tu es un refuge pour moi ; de chants de délivrance, tu m’as entouré. (Ps 31, 7acd)
Heureux l’homme dont la faute est enlevée, et le péché remis ! Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense, dont l’esprit est sans fraude ! R/
Je t’ai fait connaître ma faute, je n’ai pas caché mes torts. J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés. » R/
Toi, tu as enlevé l’offense de ma faute. Que le Seigneur soit votre joie ! Exultez, hommes justes ! Hommes droits, chantez votre allégresse ! R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 1-7
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi ! Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
« Les cheveux de votre tête sont tous comptés »
En ce temps-là, comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous. Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. »
Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Homélie :
"Comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie.
Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Le levain de Jésus dans la pate humaine, c’est son amour manifesté dans la chair qui se donne à nous. Nous veillons à ne prononcer que des paroles qui construisent et qui font du bien à ceux qui les entendent. Nous ne voulons pas entraver l’action de l’Esprit Saint. Il est Lien divin qui unit l’humanité. Nous ne le contristons pas, car il qui nous a marqués de son sceau. En nous pardonnant mutuellement, nous ne voulons laisser subsister entre nous que des réflexes de bonté et de compassion. Alors que Jésus s’est livré entre nos mains, il prend le pain, il prend le vin et il en fait un repas de noces ! Il nous a aimés jusque là : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout ». Envers et contre tout, quelque soit l’opposition qui lui est manifestée, Jésus aime, sa parole est une parole d’amour. Il lui faut un grand courage pour dire la Parole, quand elle n’est ni comprise ni reçue. Jésus dit dans les béatitudes : - Heureux -vous. Il soutient l’espérance des petits et des pauvres, de ceux qui sont blessés. Jésus guérit les meurtrissures et les blessures de l’humanité !
"Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus.
Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. Nous choisissons de marcher sur le chemin de l’amour de Jésus, nous nous livrons tout entier au service de nos frères pour reproduire sa vie. Le souci attentif de la vie fraternelle nous donne de nous approcher du Dieu vivant dans la charité. Dieu est amour, c’est l’amour fraternel qui fait de nous un sacrifice d’agréable odeur en l’honneur du Dieu qui nous aime. Nous nous présentons à lui et aux autres en toute vérité de cœur. L’amour du Père nous enveloppe constamment. Notre demeure est son cœur qui nous donne la vie. La tendresse de Dieu est le dernier mot de Jésus dans l’Évangile, elle est le point d’appui de notre confiance. Jésus nous offre chaque jour son Corps et son Sang, et son Esprit Saint est sans cesse à l’œuvre dans notre vie pour nous recréer à son image.
"Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu.
À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. Notre vie toute simple et toute livrée devient transparente à ceux qui nous entourent. Nous n’avons pas peur de la lumière en marchant dans la vérité de l’amour. C’est le Dieu de bonté qui nous enseigne, il nous veut limpide et il nous donne la joie d’être vrai devant Lui et devant les hommes. Face à son amour totalement gratuit qui nous a choisis, notre réponse est un « Oui » à la participation à son œuvre. Il nous suffit de contempler l’œuvre de Dieu. Nous puisons à la source des trésors de son cœur de Dieu. Jésus veut nous inonder de son amour infini, il nous faut y croire et laisser Dieu passer devant nous. En lui nous trouvons la vie et le salut. Nous croyons que nous sommes le fruit de la bonté du cœur de Dieu. Jésus nous redit le mystère de notre Père dont l’amour est infini.
Citation :
Nous demandons la grâce d’être transformés par l’amour de Dieu pour lui rendre grâce de plus en plus.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur des jésuites Lettre du 17/11/1555 (trad. Soleil Levant 1957, p. 169 rev. Tournay)
« Soyez sans crainte »
Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiet de tout le reste, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez pas accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. Ne plaisent pas à Dieu l'anxiété et l'inquiétude de l'esprit : le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance, il veut que nous espérions que sa bonté suppléera à l'imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d'affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir... Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s'armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire. Il ne veut pas que l'homme s'afflige de ses limites... ; il n'est pas nécessaire de se fatiguer exagérément. Bien plus, lorsqu'on s'est efforcé d'agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d'accomplir tout ce qu'il veut.
Plaise à la divine bonté de nous communiquer toujours la lumière de la sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres..., pour que nous acceptions de sa main ce qu'il nous envoie, en considérant ce qui a le plus d'importance : la patience, l'humilité, l'obéissance et la charité.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Mar 24 Oct 2017 - 22:31
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Mercredi 25 octobre 2017 :Le mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Mercredi, 29ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 6 : 12-18
« Présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts »
Frères, il ne faut pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs. Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice. Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu. Alors ? Puisque nous ne sommes pas soumis à la Loi mais à la grâce, allons-nous commettre le péché ? Pas du tout. Ne le savez-vous pas ? Celui à qui vous vous présentez comme esclaves pour lui obéir, c’est de celui-là, à qui vous obéissez, que vous êtes esclaves : soit du péché, qui mène à la mort, soit de l’obéissance à Dieu, qui mène à la justice. Mais rendons grâce à Dieu : vous qui étiez esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement qui vous a été transmis. Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
– Parole du SEIGNEUR.
" LE SAUVEUR D'ISRAËL "
Le psaume 124 (123 selon la numérotation greco-latine), attribué au roi David est un "Cantique des montées" qui est une action de grâces pour les épreuves surmontées, décrites sous les images traditionnelles : fauves, inondations, pièges. Dans la liturgie des Heures, le psaume 123 est psalmodié aux Vêpres du lundi de la troisième semaine (III).
Psaume 123 (124) : 1-3, 4-6, 7-8
R/ Notre secours est dans le nom du Seigneur. (Ps 123, 8a)
Sans le Seigneur qui était pour nous – qu’Israël le redise – sans le Seigneur qui était pour nous quand des hommes nous assaillirent, alors ils nous avalaient tout vivants, dans le feu de leur colère. R/
Alors le flot passait sur nous, le torrent nous submergeait ; alors nous étions submergés par les flots en furie. Béni soit le Seigneur qui n’a pas fait de nous la proie de leurs dents ! R/
Comme un oiseau, nous avons échappé au filet du chasseur ; le filet s’est rompu : nous avons échappé. Notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 39-48
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Veillez, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Alléluia. (cf. Mt 24, 42a.44)
« À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié
Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Homélie :
"Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison."
Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Jésus nous demande la vigilance pour nous et en particulier pour ceux qui ont une responsabilité sur leurs frères. Quand on voulait cambrioler une maison à cette époque, on passait derrière la maison, on faisait un trou dans le mur et on prenait ce qui était dans la maison. C’étaient d’autres mœurs et d’autres habitudes. Ne pas laisser percer le mur de notre maison intérieur, c’est être attentif à l’époux qui vient. Jésus rappelle cette vigilance car nous ne savons pas à quel moment notre vie terrestre s’arrêtera, à quel moment sera la fin de notre existence. La comparaison entre le Fils de l’homme, qui nous rappelle à Lui quand Il veut, et le voleur qui se garde bien de nous prévenir de sa visite, frappe les esprits. Jésus est toujours l’invité de notre maison, dans la foi, dans l’espérance et dans l’amour nous l’attendons. Nous sommes le lieu de Dieu, et nous sommes en vigilance pour que l’accusateur des frères ne fasse pas en nous ou par nous un travail de destruction. Il est le "voleur" de cet Évangile. La parole de Dieu nous donne ainsi un message bien important car elle nous fait regarder l’unité de notre vie ! Notre langue peut parler de Dieu, le bénir, l’aimer dans son amour infini, car nous sommes au service de la louange de Dieu, mais nous sommes aussi soucieux de faire une place dans notre cœur pour nos frères.
"Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ?"
Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Jésus ne répond pas directement à la question de Pierre car elle s’adresse à tout le monde. Il fait prendre conscience que ceux qui ont été choisis par Lui pour être ses disciples, sont des hommes investis de responsabilités spirituelles importantes, et ils ne doivent qu’en être plus vigilants. Ce message de Jésus s’adresse aux hommes et aux femmes de notre temps, à tous les baptisés, et à fortiori à tous ceux et celles qui exercent une responsabilité pastorale dans l’Église. Avec quelle humilité, et en même temps avec quelle vigilance, ils entendent exercer leur responsabilité. Humilité, parce sans les dons de l’Esprit Saint, sans la maternité divine de Marie, la protection de St.Joseph, ils seraient incapables de faire face. Nous sommes le « lieu » de l’amour infini de Dieu. Nous ne sommes jamais autant nous-mêmes que lorsque Dieu est au cœur de notre vie. C’est quand la Parole et l’amour infini de Dieu nous habitent que nous sommes vraiment nous-mêmes.
"Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens."
Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. Jésus nous demande la vigilance, car les grâces d’état qu’Il donne à tous ceux qu’Il a investis de responsabilités pastorales, sont au service de leurs frères. Nous prenons progressivement conscience de la difficulté de nos charges, des tentations et des pièges que nous tend l’Adversaire, l’esprit du mal, l’ennemi de la nature humaine. L’intendant fidèle aura une récompense qui le comblera. Pour bâtir la civilisation de l’amour, nous nous mettons au service de l’amour infini de Dieu. Suspendu à l’Esprit Saint, nous serons prêts pour l’œuvre de Dieu, elle se fera au-delà de nous-mêmes. L’Esprit Saint nous est donné pour que nous soyons tout à notre travail. A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. Comme il faut un bon pain pour l’Eucharistie et un vin véritable pour célébrer la Messe, ainsi notre quotidien est disponible pour que l’œuvre de Dieu se fasse au milieu de nous. Nous sommes les membres du corps du Christ pour l’édification de ce Corps qui est l’Eglise.
Citation :
Nous demandons la grâce d’entendre cette Parole de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Homélie 77 sur St Matthieu (trad. cf Véricel, Les Pères commentent, p. 252)
« Tenez-vous prêts »
« C'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. » Jésus leur dit cela pour que les disciples restent éveillés, qu'ils soient toujours prêts. S'il leur dit qu'il viendra quand ils ne s'y attendront pas, c'est qu'il veut les pousser à pratiquer la vertu avec zèle et sans relâche. C'est comme s'il leur disait : « Si les gens savaient quand ils vont mourir, ils seraient parfaitement prêts pour ce jour »... Mais le moment de la fin de notre vie est un secret qui échappe à chaque homme...
Voilà pourquoi le Seigneur exige deux qualités de son serviteur : qu'il soit fidèle, pour qu'il ne s'attribue à lui-même rien de ce qui appartient à son maître, et qu'il soit avisé, pour administrer convenablement tout ce qu'on lui a confié. Il nous faut donc ces deux qualités pour être prêts à l'arrivée du Maître... Car voici ce qui arrive du fait que nous ne connaissons pas le jour de notre rencontre avec lui : on se dit : « Mon maître tarde à venir ». Le serviteur fidèle et avisé n'a pas de pensée semblable. Malheureux, sous prétexte que ton Maître tarde, tu t'imagines qu'il ne va pas venir du tout ? Son arrivée est certaine. Pourquoi ne restes-tu donc pas sur tes gardes ? Non, le Seigneur n'est pas lent à venir ; ce retard n'est que dans l'imagination du mauvais serviteur.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Jeu 26 Oct 2017 - 2:13
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Jeudi 26 octobre 2017 :Le jeudi de la 29e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Jeudi, 29ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 6 : 19-23
« Maintenant, libérés du péché, vous êtes devenus les esclaves de Dieu »
Frères, j’emploie un langage humain, adapté à votre faiblesse. Vous aviez mis les membres de votre corps au service de l’impureté et du désordre, ce qui mène au désordre ; de la même manière, mettez-les à présent au service de la justice, ce qui mène à la sainteté. Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice. Qu’avez-vous récolté alors, à commettre des actes dont vous avez honte maintenant ? En effet, ces actes-là aboutissent à la mort. Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous récoltez ce qui mène à la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur.
– Parole du SEIGNEUR.
" LES DEUX VOIES "
Les psaumes 1 et 2 sont comme la préface du Psautier dont ils résument la doctrine morale et les idées messianiques. Le psaume 1 est centré sur la relation à Dieu, il célèbre la Loi donnée aux hommes pour leur bonheur par l’écoute et la mise en pratique de sa Parole. Il est construit sur l'opposition du juste et du méchant : les deux voies sont décrites, et un symbole végétal, l'arbre pour le juste, la paille pour le méchant, est associé à chacun.
Psaume 1 : 1-2, 3, 4.6
R/ Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. (Ps 39, 5a)
Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! R/
Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira. Tel n’est pas le sort des méchants. R/
Mais ils sont comme la paille balayée par le vent. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 49-53
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. J’ai tout perdu ; je considère tout cela comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ et, en lui, d’être reconnu juste. Alléluia. (Ph 3, 8-9)
« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Homélie :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Jésus est impatient de notre relèvement. Il a hâte que ce baptême, cette plongée dans sa Passion d’Amour, lui permettre d’accomplir l’œuvre du Père qui veut notre délivrance. Jésus porte dans son Amour toutes les épreuves de l’humanité ! Vécue par Amour pour nous, sa mort va donner la vie au monde. La plongée du baptême que Jésus annonce, c’est l’immersion dans la souffrance qui va lui être infligée. Il sait que les grandes eaux de la mort vont l’engloutir. C’est ainsi que l’humanité toute entière sera purifiée de son orgueil. Au travers cette mort, Jésus va passer à la gloire du Père. Il envisage sa mission en prenant une autre parabole, l’image du feu : « C’est un feu que je suis venu allumer sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » C’est le feu d’Amour de l’Esprit Saint gagnant de proche en proche, qui est annoncé. Il embrasera tout et illuminera toute l’humanité. C’est par la foi en sa Parole que nous entrons dans cet Amour. Suivre Jésus dans son amour est la grâce de notre vie quotidienne. Nous sommes dans une attitude d’adoration, attentifs à l’Esprit Saint.
"Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division."
Quelle souffrance pour Jésus de savoir que ce Salut qu’il nous apporte sera accompli dans la division. « Père, éloigne ce calice, non pas ma volonté mais ta volonté, » avait-il dit, en apercevant les divisions qui allaient surgir à la suite de son message d’Amour. Nous sommes dans l’angoisse devant les ténèbres qui nous habitent, mais Jésus nous en délivre. Nous portons en nous le désir de Jésus et nous l’entendons encore aujourd’hui, pour y répondre. Le feu d’amour de Jésus couve en nous, depuis notre naissance à la vie de Dieu. Le Père a posé sur nous le sceau de son Esprit Saint à notre baptême. Mais ce feu de l’Amour de Jésus peut s’assoupir en nous, si nous n’y prenons garde. Nous voulons le raviver et nous mettre à son école, attendant de Dieu la patience, dans la nuit de la foi. Nous expérimentons alors que la vie d’amour nous attire vers Dieu : Saint Ignace d’Antioche disait, entrainé dans le combat pour la vie : « Une voix en moi crie : Viens vers le Père. »
"Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;"
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. » Jésus a proclamé : « Heureux les artisans de paix. » Il est apparu « pour guider nos pas sur une route de paix. Lui « qui est notre paix, » sait que la fidélité à son Évangile amènera ses disciples à être incompris et rejetés par leur famille. La parole de Jésus conduira la communauté à poser des choix, à aller à contre-courant d’un certain confort de vie. L’Évangile nous appelle à « être un signe en butte à la contradiction, » dans la douceur et la non-violence. Jésus a annoncé que pour allumer sur la terre le feu de l’Esprit Saint, il doit passer lui-même par le baptême des souffrances. Ses témoins aurons aussi leur part d’épreuves. Nous marchons dans la Lumière pour bâtir la civilisation de l’amour. Alors nous rayonnerons de l’amour de Dieu qui nous habite.
Citation :
Nous demandons la grâce d’être dociles à l’Esprit Saint pour vivre de l’amour infini de Dieu.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul Discours ascétiques, 1ère série, n°2 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 66 rev)
« Je suis venu apporter un feu sur la terre »
Fais-toi violence (cf Mt 11,12), efforce-toi d'imiter l'humilité du Christ, afin que s'allume toujours davantage le feu qu'il a jeté en toi, ce feu par lequel sont consumées toutes les impulsions de ce monde-ci qui détruisent l'homme nouveau et qui souillent les demeures du Seigneur saint et puissant. Car j'affirme avec saint Paul que « nous sommes le temple de Dieu » (2Co 6,16). Purifions donc son temple, « comme lui-même est pur » (1Jn 3,3), afin qu'il ait le désir d'y demeurer ; sanctifions-le, comme lui-même est saint (1P 1,16) ; ornons-le de toutes les œuvres bonnes et dignes.
Emplissons le temple du repos de sa volonté, comme d'un parfum, par la prière pure, la prière du cœur qu'il est impossible d'acquérir en se livrant aux impulsions continuelles de ce monde-ci. Ainsi la nuée de sa gloire couvrira ton âme, et la lumière de sa grandeur brillera dans ton cœur (cf 1R 8,10). Tous ceux qui demeurent dans la maison de Dieu seront emplis de joie et se réjouiront. Mais les insolents et les ignobles disparaîtront sous la flamme du Saint-Esprit.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Lumen Admin
Messages : 5920 Date d'inscription : 18/10/2014 Localisation : France
Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Ven 27 Oct 2017 - 1:32
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Vendredi 27 octobre 2017 :Le vendredi de la 29e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Vendredi, 29ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 7 : 18-25a
« Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? »
je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir. Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi. Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal. Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu. Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps. Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !
– Parole du SEIGNEUR.
" ÉLOGE DE LA LOI DIVINE "
Le psaume 119 (118 selon la numérotation greco-latine) est un psaume "alphabétique", le plus long des psaumes, l'un des monuments les plus caractéristiques de la piété israélite envers la révélation divine. Les huit vers de chaque strophe commencent par l'une des 22 lettre de l'alphabet hébreu, et contiennent chacun, sauf une seule exception au verset 122, l'un des termes qui désignent la Loi : témoignage, précepte, volonté, commandement, promesse, parole, jugement, voie. Le mot "loi" et ses synonymes sont à prendre ici dans le sens le plus large d'enseignement révélé, tel que l'ont transmis les prophètes.
Apprends-moi à bien saisir, à bien juger : je me fie à tes volontés. Toi, tu es bon, tu fais du bien : apprends-moi tes commandements. R/
Que j’aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur ! Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai : ta loi fait mon plaisir. R/
Jamais je n’oublierai tes préceptes : par eux tu me fais vivre. Je suis à toi : sauve-moi, car je cherche tes préceptes. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 54-59
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? »
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive.
Homélie :
"S’adressant aussi aux foules, Jésus disait : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive."
Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Nous sommes en effet capable de discerner les signes des temps grâce l’expérience que nous avons reçue des anciens, mais cette l’expérience est extérieure à nous. Pour reconnaître les signes des temps du Royaume, il convient de croire et comprendre que c’est le même et unique Esprit de Dieu qui agit dans l’univers, dans l’histoire et le cœur des hommes. Ainsi la nature nous éduque dans la cohérence des évènements de la vie. Ce signe, s’il est intérieur, entraîne un appel, un éveil de notre liberté, une augmentation de foi, d’espérance et de charité et un engagement actif, sans peur. Reconnaissant dans un événement un signe, c’est une provocation à engager notre liberté pour plus de justice et de vérité, nous reconnais une lumière de l’Esprit de Jésus. Nous portons en nous la souffrance de l’écart, entre ces paroles et ce que nous pouvons en réaliser de la vie de Jésus, et dans notre vie. C’est la Passion de Jésus qui nous sauvera et qui nous donnera la force et la lumière. A l’image et à la ressemblance de Dieu, nous pouvons envisager entrer dans la bonté de Dieu.
"Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?"
Il s’agit de lever les yeux et scruter la réalité à la fois quotidienne et nouvelle pour interpréter les réalités humaines, comprises dans toute leur épaisseur existentielle. Nous sommes invités à y reconnaître des signes de la réalité divine, du dessein de Dieu sur l’humanité qui passe par l’actualité. Les signes qui se donnent dans notre monde, dans toutes les réalités humaines nous interrogent ! Ce sont des signes du « Royaume de Dieu » en cours de réalisation, dont Jésus annonce qu’il « est tout proche. » Le dessein de Dieu dans l’histoire des hommes fut annoncé par les prophètes, rendu actuel dans la venue de Jésus, il nous invite à nous y engager. Nous pouvons nous offusquer devant la violence des événements actuels. Seul l’Amour infini de Dieu nous permet d’appréhender à quel point nous sommes des êtres ténébreux, et que la malice et la méchanceté nous habitent. Mais l’Amour de Dieu, en Jésus dans sa Passion et sa Résurrection, est vainqueur. Il serait juste, devant tant d’amour, de nous mettre en route, d’aimer puisque nous sommes tellement aimé ! Nous pouvons alors faire l’expérience de l’Amour libérant qui fait jaillir la vie en nous. Il nous faut entrer dans le nouvel Amour pour retrouver notre liberté : « Comme Je vous ai aimé, aimez vous les uns les autres. »
"Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison."
Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. » Pour réaliser l’Amour infini de Dieu dans notre vie, il nous faut tenir la main de Jésus, le Sauveur. Cela vaut plus encore quand le signe de la crucifixion de Jésus ou la mort des martyrs paraît scandaleux aux yeux du monde. Ce signe « des temps, » objets de surprise, de scandale ou d’admiration, n’appellent pas seulement à une contemplation, ils comportent un appel à répondre, à réagir. Le signe de la Résurrection du Christ, qui apparaitra sur les nuées du ciel à la fin des temps, est aussi que des hommes et des femmes se convertissent à son appel, engageant leurs vies dans l’amour de Dieu et de leurs frères. Alors la Grâce de Dieu triomphera en nous de tout obstacle à l’Amour. C’est par une plongée, une immersion dans la Passion et la Résurrection de Jésus, que nous renaissons à la vie. Ce qui a été célébré à notre Baptême, ce oui dit à la Lumière, à l’Amour et à la Vie, nous le reprenons maintenant à notre compte. Avec grande humilité, nous demandons pardon face à notre difficulté à aimer, c’est notre joie et notre action de Grâce.
Citation :
Nous demandons à Dieu la grâce de vivre de ce nouvel Amour, l’Esprit Saint qui nous est toujours offert pour nous plonger dans l’amour infini de Jésus.
Père Gilbert Adam Homélies et Le Pauvre qui guérit Source :
Saint Jean XXIII (1881-1963), Pape Discours à l'ouverture du Concile Vatican II, 11/10/1962
Discerner les signes des temps : un grand thème du Concile Vatican II
Il arrive souvent que dans l'exercice quotidien de notre ministère apostolique nos oreilles soient offensées en apprenant ce que disent certains qui, bien qu'enflammés de zèle religieux, manquent de justesse de jugement et de pondération dans leur façon de voir les choses. Dans la situation actuelle de la société, ils ne voient que ruines et calamités ; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré par rapport aux siècles passés ; ils se conduisent comme si l'histoire, qui est maîtresse de vie, n'avait rien à leur apprendre et comme si du temps des Conciles d'autrefois tout était parfait en ce qui concerne la doctrine chrétienne, les mœurs et la juste liberté de l'Église.
Il nous semble nécessaire de dire notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur, qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin.
Dans le cours actuel des événements, alors que la société humaine semble à un tournant, il vaut mieux reconnaître les desseins mystérieux de la Providence divine qui, à travers la succession des temps et les travaux des hommes, la plupart du temps contre toute attente, atteignent leur fin et disposent tout avec sagesse pour le bien de l'Église, même les événements contraires.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Sujet: Re: Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU* Sam 28 Oct 2017 - 0:25
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
Samedi 28 octobre 2017 :Le samedi de la 29e semaine du temps ordinaire
"Ô Dieu, rends-moi digne de trouver ma joie dans la compréhension du salut opéré par ton Fils bien-aimé. Ô notre Seigneur, écarte de moi le voile des passions qui couvre les yeux de mon esprit. Allume ta sainte lumière dans mon cœur, pour que mon esprit saisisse le sens intime du texte et que l’œil illuminé de mon âme sonde les saints mystères cachés dans ta Parole. Par ta grâce et ta miséricorde, Seigneur, fais que jamais, ni le jour ni la nuit, ton souvenir ne s’éloigne de mon cœur. Amen. " Prière d'un mystique syrien oriental, Gabriel Bunge.
LECTURES DE LA MESSE:
Samedi, 29ème Semaine du Temps Ordinaire — Saint Simon et Saint Jude, Apôtres
Première Lecture : Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2 : 19-22
« Intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres »
Frères, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.
– Parole du SEIGNEUR.
" YAHVE, SOLEIL DE JUSTICE "
Le psaume 19 (18 selon la numérotation latine) est attribué à David. Le psaume 18 (19) est souvent scindé en deux parties : Ps 18, 2-6 (Ps 18A) et Ps 18, 7-15 (Ps 18B). Dieu s'est en effet révélé successivement par un double témoignage : Le premier est celui de sa création (v. 2 à 6) et le second est celui de la Parole (v. 7 à 11).
Psaume 18 (19) : 2-3, 4-5ab
R/ Par toute la terre s’en va leur message. (cf. Ps 18, 5a)
Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l'ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance. R/
Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s'entende ; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. R/
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 12-19
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi que les Apôtres glorifient, nous t’acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
« Il en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres »
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il app